Lerire de La Bruyère est un rire bien tempéré: la disconvenance qui est au principe du burlesque est contenue par les garde-fous des convenances. Le burlesque s'est épuré, et en se décantant davantage donne l'esprit, la verve, l'ironie, ou encore un comique d'ordre poétique, une féerie verbale et stylistique. Lasatire sert à dénoncer les travers de la société et les vices des hommes. On distingue deux types de dénonciation : une dimension morale quand elle dénonce les défauts des hommes comme l'avarice, la bêtise, la cupidité, l'hypocrisie, l'égoïsme, la jalousie, la cruauté ; une dimension sociale quand elle dénonce les travers de la
Lalogique argumentative, presque psychologique de La Bruyère a découvert les raisons de la communication incompréhensible d’Acis: « voilà la source ». Le présentatif « voilà
23 Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler à propos. C’est pécher contre ce dernier genre que de s’étendre sur un repas magnifique que l’on vient de faire, devant des gens qui sont réduits à épargner leur pain ; de dire merveilles de sa santé devant des infirmes ; d’entretenir de ses richesses, de ses revenus et de ses ameublements un homme qui n’a ni

Lemodèle de la conversation 63 Les mœurs de ce siècle : politique et société. De la critique des mœurs à la critique morale 88. Les caractères sociaux 88 • L’influence du milieu 88 • Les nouveaux caractères 89 • Être et avoir 91. L’honnête homme : entre idéal et déchéance 93 • Un idéal contemporain 93 • Un modèle dégradé 95 • Discontinuité des mœurs et

Parmiceux-ci, « De la société et de la conversation » évoque la rencontre de Théodecte par Jean de la Bruyère qui voit en lui un être malpoli, moqueur et égocentrique. Il faut replacer cette oeuvre dans son contexte historique. Les Caractères furent créés durant l'expansion et « l'apogée » du classicisme, c'est-à-dire entre 1660 a 1715 en grande partie durant le règne de
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de la societe et de la conversation la bruyere