Abonnements d'écoute de musique en streaming Web et mobile, packs de téléchargement MP3 - paiement Paypal ou carte bancaire © 2004-2022 ApachNetwork, tous droits réservés Labels, artistes, droits d'auteurs contactez-nous 19 août 2022 - 1945
RĂ©sumonsj'usqu'au dĂ©but: Je suis une jeune fille qui aime beaucoup voyager et mon oncle, Presto, ma inviter Ă aller en France Ă Paris pour les vacances d'Ă©tĂ©. Il est super riche car il y a deux ans lui et ma tante ont divorcĂ© et il a gagner le procĂšs. Alors il a gagner 2 000 000 $ et depuis il se paye le luxe. Comme je disais je part en voyage pour aller Ă Paris mais monJe tiens Ă prĂ©ciser que tous les lieux sont inventĂ©s ainsi que les personnages. RĂ©sumĂ© Au lycĂ©e ***** *****, il y a un jeu. Un jeu qui casse toute ta popularitĂ©. Celui du Action ou VĂ©ritĂ©. Peu importe ce que tu choisis, tu peux ĂȘtre sĂ»r de finir comme une mauviette. Les crĂ©ateurs de cette histoire ? Le Quatuor. Riley Taylor, Swan Jones, Marley Robinson et Warren Williams. Lorsque Kylie Patel, jeune fille Ă la confiance dĂ©truite, arrive au lycĂ©e, elle devient la cible numĂ©ro 1 du Quatuor. C'Ă©tait sans compter sur les sentiments... Je prĂ©cise que certaines scĂšnes de violence ou de suicide peuvent choquer un jeune public. Prologue La voiture freina brutalement sur le goudron. Une jeune fille sur la banquette arriĂšre se cacha entre ses bras. - Pourquoi tu m'Ă©coutes jamais, bordel ? hurla l'homme au volant, je t'avais dit de ne pas t'attacher ! - Je sais, Eden, je sais et je suis dĂ©solĂ©e. Pardon, pardon, pardon... Elle se confondit entre ses pleurs, ses excuses et le dĂ©nommĂ© Eden reprit le volant de la voiture. - Eden, Eden, freine ! On va se faire tuer... - Kylie ! Butin ! J'en ai rien Ă faire ! Tout ce qui compte, c'est que tu rentres Ă la maison, loin de ce butin de canard ! - Eden ! FREINE ! T'es en sens inverse ! Y'a une voiture ! hurla Kylie en se levant pour prendre le volant des mains de l'homme et de brutalement tourner. Ce fut de toute justesse mais pas assez. Kylie fut projetĂ©e contre la portiĂšre, des bouts de verre s'enfoncĂšrent dans ses bras lorsque la voiture en face leur rentra dedans puis plus rien. Partie 1 Bombe Ă retardement Chapitre 1 Nouvelle Ă©cole, nouveau jour Quelques mois plus tard... - Kylie ? RĂ©veille-toi, murmura une voix. Kylie ouvrit pĂ©niblement les yeux. Elle se leva en soupirant. Sa mĂšre l'embrassa sur le front. - C'est un nouveau dĂ©but. Le lycĂ©e oĂč tu es inscrite est rĂ©putĂ© pour de trĂšs bonnes notes au baccalaurĂ©at. - Maman... Je m'en fiche de ça, je veux juste... - Ce n'est pas une raison pour que tes notes baissent. On n'a pas dĂ©mĂ©nagĂ© pour rien Kylie. On a dĂ©mĂ©nagĂ© pour que tu l'oublie, pour que tu les oublies. - Ferme-la, tu me comprendras jamais de toute façon ! hurla Kylie, maintenant en pleurs. Elle s'enferma dans la salle de bain et prit une douche rapide avant de se maquiller pour cacher ses pleurs. Kylie descendit ensuite en bas et prit une banane et son sac avant de sortir de son appartement. Le lycĂ©e se situait Ă 20 minutes Ă pied et elle arriva de justesse avant la sonnerie. Elle alla Ă l'administration qui devait lui donner son emploi du temps, ses codes Pronote et son carnet de liaison. La surveillante qui l'y amena dit se nommer MaĂ«va. Elle avait des cheveux lisses et une coloration Ă la maniĂšre de Billie Eillish. - Bonjour, Mlle Patel. Patientez ici je vous prie, le principal-adjoint vous recevra d'ici peu, annonça MaĂ«va. Kylie s'assit sur une des chaises du couloir et patienta. Au bout de quelques minutes, elle entendit des cris et quelqu'un sortit en trombe du bureau. Il commença Ă s'en aller Ă grandes enjambĂ©es avant de s'arrĂȘter devant Kylie. Cette derniĂšre en profita pour le dĂ©tailler. Il avait des cheveux courts et des dessins sur le crĂąne dessinĂ© au rasoir, des yeux bleus trĂšs foncĂ©s et un nez qui Ă©pousait parfaitement ses traits. Kylie dĂ©tourna les yeux. Il Ă©tait certes beau mais rien de plus. D'ailleurs, il semblait avoir un caractĂšre de merle... - Tiens, mais c'est que tu es nouvelle toi ! Ton rouge Ă lĂšvres a dĂ©bordĂ©, petite. - Je n'ai pas mis de rouge... - Tes lacets sont dĂ©faits, cocotte ! ricana-t-il en s'Ă©loignant. Elle regarda ses chaussures et vit qu'elle n'avait pas de lacets. Elle soupira avant de se lever et d'entrer dans le bureau du principal-adjoint. - Ah ! Kylie Patel, n'est-ce pas ? Assieds-toi je t'en prie. Mr Brown semblait assez jovial. Kylie s'assit sur l'une des chaises en face du bureau et attendit. - Alors, Kylie, qu'est-ce que tu aimes faire ? fit Mr Brown, essayant de dĂ©tendre l'atmosphĂšre. - Un peu tout, marmonna Kylie. - Alors voilĂ ton emploi du temps... Kylie jeta un coup d'oeil et aperçut que sa premiĂšre matiĂšre Ă©tait sport. - Mr Brown ? - Oui ? - Pas de sport... - Ah oui ? - Oui, je m'essouffle trĂšs rapidement... - Aucun problĂšme, je vais prĂ©venir Mr Wright ! Il tĂ©lĂ©phona Ă quelqu'un tout en hochant la tĂȘte. Kylie regarda autour d'elle. Le bureau Ă©tait plutĂŽt vaste et bien entretenu malgrĂ© quelques feuilles volantes par-ci par-lĂ . Le bureau formait un angle droit pour permettre d'ĂȘtre assez large sans pour autant prendre trop de places. - Je te donne le reste et tu iras au gymnase. Mr Wright veut que tu viennes mais tu restes assis sur les gradins. - D'accord. Mr Brown donna le reste des papiers Ă Kylie qui se leva. Lorsqu'elle s'apprĂȘta Ă ouvrir la porte, il l'arrĂȘta - Kylie ? - Oui ? - Ne leur laisse pas croire que tu es faible. Kylie fronça les sourcils et le principal-adjoint lui fit signe d'y aller. Chapitre 2 Le sport, ça essouffle ! Kylie entra dans le gymnase en entendant de bruits de chaĂźnes et de ballons. Elle s'aperçut alors que les Ă©lĂšves faisaient du basket et que les paniers Ă©taient en fer. Mr Wright tapa dans ses mains en la voyant entrer et s'Ă©cria - ArrĂȘtez-vous ! La plupart s'arrĂȘtĂšrent et la dĂ©taillĂšrent de la tĂȘte aux pieds. Kylie se sentit mal Ă l'aise. Quatre garçons ne firent rien et Kylie reconnut parmi eux celui qui s'Ă©tait moquĂ© d'elle. - Riley, Swan, Marley et Warren, arrĂȘtez-vous ! - J'entends pas monsieur ! s'Ă©cria l'un d'entre eux en lançant un panier. - Warren ! Mr Wright soupira et jeta un coup d'oeil Ă Kylie avant de murmurer - Ne m'en veux pas. il reprit plus fort Les garçons, vos camarades ne vont pas dĂ©shabiller du regard la nouvelle tout seuls ! Quoi ? Qu'est-ce qu'il avait dit ? Elle... Elle ne ressemblait pas Ă une bute quand mĂȘme ! - OĂč ça une nouvelle ? s'Ă©cria celui qui avait fait un panier un peu plus tĂŽt, Warren semblait-il. Ils tournĂšrent enfin son regard vers elle. - Vas-y, prĂ©sente toi, lui intima Mr Wright. - Euh... je m'appelle Kylie Patel, dit-elle simplement en sentant ses joues s'empourprer. Les autres la regardĂšrent, sans une once de sympathie avant qu'un des quatre garçons ne dise - Elle a fini ? Elle est pas timide, la nouvelle hein ! ricana-t-il. Il s'esclaffa et le reste de la classe en fit de mĂȘme. Kylie devint toute rouge et alla s'asseoir sur les gradins. Mr Wright les envoya recommencer et monta vers Kylie. - Eh Kylie, c'est rien, juste le premier jour... - Merci. Mr Wright soupira en passant une main dans ses cheveux. - Je suis le seul au courant de ce qui s'est passĂ© y'a quelques mois... Avec Mr Brown. Kylie se tourna, les yeux Ă©carquillĂ©s, et siffla - Ne me parlez pas d'Eden ni de qui que ce soit en rapport. - A tes souhaits, Kylie. *** AprĂšs deux heures de sport ennuyeuses, Kylie se rendit dans la rĂ©crĂ©ation. Des pelouses longeaient le grillage et un large terrain de foot occupait une partie de la cour. - Salut ! Moi c'est Katie ! Et toi ? Kylie se retourna pour voir une jeune fille au teint bronzĂ© et aux cheveux ondulĂ©s. - Moi, Kylie, je m'appelle Kylie. - Hahaha, tu sembles stressĂ©e, tu veux qu'on aille grignoter quelque chose ? A croire que grignoter Ă©tait la rĂ©ponse Ă tous les maux... Katie lui prit un Candy Up et s'assit sur un banc, Kylie l'imita. - Alors, y'a t-il des choses que je dois savoir au sujet de cette Ă©cole ? - Ne t'approche pas du Quatuor. - Le Quatuor ? - Les quatre gars qui se sont moquĂ©s. C'est les gars les plus populaires du lycĂ©e. Ne t'approche pas d'eux. S'ils te choississent pour te pourrir la vie, ne les repoussent jamais au grand jamais. Ou c'est ta vie privĂ©e toute entiĂšre qui va en ĂȘtre touchĂ©e. - Ma... ma vie privĂ©e ? bredouilla Kylie. - Ta vie privĂ©e, Kylie, fais attention. Regarde, ça recommence. Katie lui montra un attroupement du doigt et Kylie aperçut un lycĂ©en Ă lunettes se faire tirer le bras pour se faire frapper. - Y'a dĂ©jĂ eu une fille ? - Une fois, lui rĂ©pondit Katie, mais elle s'est suicidĂ©e. A ce qui paraĂźt, c'est la faute de Riley. Ne me demande pas ce qu'il lui a fait. Elle se tut plusieurs secondes, buvant son Candy Up, indiffĂ©rente Ă la scĂšne en train de se produire. - Dans cette Ă©cole, y'a un jeu, reprit-elle, Action ou VĂ©ritĂ©. Anodin, pas vrai ? Mais pas quand tu joues avec le Quatuor. C'est la question qu'ils te posent si tu es allĂ© trop loin avec eux. L'Ă©cole n'est pas aussi rose qu'elle en a l'air, Kylie, crois-moi. Elle but le fond de son Candy Up avant de se lever et de dire - Ne leur laisse pas croire que tu es faible. Exactement la mĂȘme phrase que Mr Brown. Chapitre 3 Cible numĂ©ro 1 Le reste de la journĂ©e se passa au fond de la salle et Kylie comprit bien plus vite Ă qui elle avait affaire. Quatre vrais gros canards comme ce butin de... - Kylie, peut-ĂȘtre pourriez-vous rĂ©pondre Ă l'Ă©quation au tableau ? Kylie leva la tĂȘte et regarda l'Ă©quation en tableau. Sans un bruit, elle se leva, marcha vers le tableau avant d'Ă©crire le rĂ©sultat et sortit de la salle. - Kylie ! s'Ă©cria Mr Tonight, le professeur. Cette derniĂšre ne lui rĂ©pondit pas et sortit aussi calmement que n'importe quoi. Une fois dehors, elle s'assit sur le banc et grignota des Twix avant d'entendre quelqu'un s'asseoir Ă cĂŽtĂ© d'elle. Celui qui s'Ă©tait foutu d'elle ce matin, alias Riley. - Eh beh, t'es chaude pour une nouvelle quand mĂȘme, tu sais faire autre chose que passer pour une timide et clasher les profs ? Kylie ne rĂ©pondit rien, se contentant de lĂ©cher le caramel Ă l'intĂ©rieur du Twix. - T'as une jolie langue, ricana Riley, elle sait faire autre chose que lĂ©cher le caramel ? Tes lĂšvres aussi d'ailleurs, elles savent faire autre chose que bouffer. Une miliseconde suffit Ă Kylie pour comprendre ce que Riley insinuait et elle se tournait vers lui, lui lançant le mĂȘme regard qu'Ă Mr Wright ce matin. - Ne parle ni de baisers, ni de relations avec moi, OK ? - Pourquoi ? La grande clasheuse Kylie a Ă©tĂ© traumatisĂ© par son ex ? Kylie sentit son nez la piquer et elle se mordit la lĂšvre pour empĂȘcher son menton de trembler. - Dans tous les cas, le Quatuor le saura, tu seras la deuxiĂšme fille sur la liste Ă jouer au Action ou VĂ©ritĂ©. Tu peux pas nous Ă©chapper. Tu as laissĂ© voir la mauvaise facette de toi ce matin, pour brusquement changer. Tu es la nouvelle cible du Quatuor. Il murmura si prĂšs de son oreille que Kylie ne put s'empĂȘcher de frissonner. Riley se releva et commença Ă partir avant que Kylie ne lĂšve ses yeux humides vers lui et dise - Il s'appelait Ryad Leymon mais tout le monde l'appelait Ryley. Un Ă©clair de compassion trĂšs fugace passa dans les yeux de Riley avant qu'il s'en aille sans un mot de plus. Chapitre 4 Anti-compassion Kylie rentra chez elle Ă midi et prĂ©texta des remontĂ©es pour Ă©viter de revenir Ă l'Ă©cole. Elle entreprit de faire un gĂąteau, histoire de se changer les idĂ©es avant d'avoir de vĂ©ritables remontĂ©es et de vomir dans les toilettes. Une fois son gĂąteau prĂȘt, elle sortit sur son balcon pour prendre l'air avant qu'un crachat n'atterrisse sur sa balustrade. Kylie leva aussitĂŽt la tĂȘte en voyant des mĂšches disparaĂźtre. Des toc-toc retentirent aussitĂŽt et Kylie alla ouvrir. Warren se trouvait devant elle. - Ola la pitite, como estas ? - Salut Warren, qu'est-ce que tu veux ? soupira Kylie avant de s'adosser sur la porte. Warren sourit et entra dans le salon avant de s'asseoir sur le canapĂ© pour allumer la tĂ©lĂ©... et tomber sur la 18. Il Ă©clata de rire avant de dire - Regarde la pitite ! C'est Barbie ! Tu veux regarder ? Si tu veux regarder un truc oĂč on fait des mamours, regarde After ! - TrĂšs drĂŽle, mets autre chose s'il te plaĂźt. Kylie s'Ă©clipsa pour aller dans la cuisine et prendre une brioche et une briquette de jus. Elle revint ensuite s'asseoir sur le canapĂ© oĂč Warren cherchait patiemment Netflix pour mettre la sĂ©rie Neymar. - Non, quoique j'ai pas envie, on regarde All of Us Are Dead ? - Non. C'est 16 ans et plus. - Et elle a quel Ăąge la pitchoune ? - 17 ans, soupira Kylie. - C'est lequel entre Riley et Ryley que tu voudrais frapper ? Il avait dit ça si soudainement et calmement que Kylie s'Ă©touffa avec sa brioche et Ă©carquilla les yeux. Warren penchait la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, ses mĂšches de cheveux blonds s'Ă©chappant de sa casquette. - N'en parle pas si tu veux, pitchoune, mais l'Ă©cole le saura peut-ĂȘtre pas, le Quatuor sera un jour ou l'autre au courant. - C'est quoi Action ou VĂ©ritĂ© pour vous ? murmura Kylie. Warren se leva et plongea ses yeux verts foncĂ©s dans ceux de Kylie en lui rĂ©pondant - Le jeu du Quatuor. Le jeu sans aucune compassion. Le jeu de ta vie intime. Il se releva, s'apprĂȘtant Ă partir avant que Kylie ne l'arrĂȘte - Et cette fille qui est morte, c'Ă©tait qui ? Le visage impassible de Warren se rĂ©vĂ©la quelques secondes, laissant voir un sourire triste, avant qu'il rĂ©ponde - Elle s'appelait Elena. Chapitre 5 Elena Le lendemain, Kylie se rĂ©veilla bien trop tard et ses parents Ă©taient dĂ©jĂ partis depuis un moment. Elle enfila une salopette en jean par-dessus une chemise noire avant de courir vers l'Ă©cole comme si sa vie en dĂ©pendait. Bien trop tard visiblement puisque l'Ă©cole Ă©tait dĂ©jĂ fermĂ©e depuis 20 minutes. Kylie sonna plusieurs fois avant que la porte s'ouvre enfin. Son premier cours Ă©tant art plastique, elle dĂ» grimper les 4 Ă©tages du lycĂ©e pour atteindre la salle de superficie immense. A l'intĂ©rieur, tout le monde Ă©tait concentrĂ© sur son tableau et peu de personnes remarquĂšrent son entrĂ©e. Ce qui fut Ă©videmment pas le cas et de Mrs Bubble, la professeure, et du Quatuor. - Mlle Patel ! Vous voilĂ enfin ! Que faisiez-vous ? Un nouvel accident ? Kylie recula Ă l'entende du dernier mot. Non... Non... Pas ce mot, pas ce mot. Mrs Bubble semblait s'amuser de sa rĂ©action tandis que l'adolescente renvoyait cet accident. Celui oĂč... - Vous... vous ne prononcez pas ce mot en face de moi ! s'Ă©cria-t-elle brusquement. Mrs Bubble haussa un sourcil parfaitement dessinĂ© avant qu'elle reprenne - Lequel ? Accident ? Ben voyons ! DĂ©pĂȘchez-vous d'allez vous asseoir. Mrs Bubble prit un paquet de feuilles qu'elle renversa sous le coup d'Ă©paule de son Ă©lĂšve. Kylie jeta son sac sur le tabouret et prit un tube de gouache qu'elle se fit un plaisir d'envoyer sur la toile, rĂ©pandant une magnifique oeuvre d'art. - Joli, ricana Warren en apparaissant derriĂšre elle. - Plus jamais, Warren, plus jamais ! Warren prit un autre tube de gouache, violet, qui subit le mĂȘme traitement que le premier. Ils poursuivirent encore un petit moment avant que Kyle ne prenne la parole - Tu peux... m'en dire plus sur elle ? - Sur Elena ? Kylie hocha la tĂȘte. Warren soupira, tourna sa casquette de l'autre cĂŽtĂ© puis lui dit - Elena DanaĂŻs. Puis il repartit vers son chevalet. *** A la rĂ©crĂ©ation, Kylie chercha Katie du regard mais elle Ă©tait introuvable. Elle se rendit donc dans les toilettes oĂč elle s'enfermait dans une d'entre elle et alluma son tĂ©lĂ©phone. - Elena DanaĂŻs, se murmura-t-elle. Les rĂ©sultats affluĂšrent. Kylie cliqua sur le premier article et s'empressa de lire C'est aujourd'hui, ce dimanche 09 juillet que nous avons dĂ©couverts le corps d'Elena DanaĂŻs, pendue Ă la barriĂšre de son lit-mezzanine. Sa famille l'a dĂ©couverte le soir du samedi et personne n'Ă©tait censĂ©e ĂȘtre venue Ă la maison des DanaĂŻs. "Un suicide non explicite, la suicidĂ©e n'aurait pas laisser de lettre" explique James Bourgon, le dĂ©tective chargĂ© de l'affaire. L'affaire est rangĂ© comme Ă©tant classĂ©. 09 Juillet, il s'Ă©tait passĂ© quelque chose ce jour-lĂ , ce mĂȘme soir du 8 juillet. Cet accident. L'accident qui lui avait coĂ»tĂ© son proche le plus cher et sa confiance. - Ce n'est pas normal, murmura Kylie. Elle sortit de l'article avant qu'un autre attire son attention. Ce matin d'octobre, le corps d'Elena a de nouveau Ă©tĂ© examinĂ© et des traces ADN ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur sa cheville, lĂ oĂč elle portait, l'Ă©poque, un bracelet brĂ©silien. C'est aprĂšs de longues recherches que le suicide de la DanaĂŻs a Ă©tĂ© repris comme affaire non classĂ©e. Elena ne se serait pas suicidĂ©e toute seule. "Mes dĂ©tectives recherchent toujours" explique Mr Bourgon, toujours dĂ©tective. - Non... Tout coĂŻncidait si bien, le 8 juillet au soir, le 9 juillet au matin, l'affaire non classĂ©e... Qui Ă©tait Elena DanaĂŻs ? Chapitre 6 8 juillet Kylie sortit bien trop tard des toilettes et sĂ©cha son cours. Musique. Elle vĂ©rifia que personne n'Ă©tait autour et s'approcha du grillage. - Kylie ! Tu n'es pas en cours ? Kylie se retourna pour voir Katie, ses cheveux foncĂ©s attachĂ©s en tresse. - Tu sĂšches ? Kylie haussa les Ă©paules. - Et toi ? questionna-t-elle. - Je fais pas cours ici, je suis pas Ă©lĂšve ici, expliqua-t-elle. Kylie pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©. - Je suis la niĂšce du principal-adjoint. Je suis chargĂ©e d'enquĂȘter sur l'affaire du 8 juillet. Contrairement Ă vous, j'ai 19 ans. - De... de quoi ? Lequel des 8 juillets ? - Le 8 juillet d'Elena DanaĂŻs et celui de ton accident. C'est pas une coĂŻncidence. Kylie se recula aussitĂŽt en entendant ce mot. Katie se rapprocha Ă grandes enjambĂ©es. - On est lĂ pour vous aider, Kylie, toi et Riley. - Ryad Leymon ? - Non, Riley Taylor. Vous devez nous faire confiance. - Mais qui ça "on" ? - C'est trop tĂŽt pour que tu le saches mais retiens une chose, Kylie, le 8 juillet au soir, le 9 juillet au matin. Elena et Eden ont Ă©tĂ© traduit morts. - Ne prononce pas ce nom ! Pas ce prĂ©nom ! s'Ă©cria Kylie. Katie se recula avant de s'excuser puis de s'Ă©clipser. - Tu dois me faire confiance, Kylie, murmura Katie. DĂ©solĂ©e pour le chapitre vraiment court ! Chapitre 7 Riley Peu aprĂšs que Katie soit partie, Kylie sentit ses jambes flageoler et Ă©clata en sanglots, son mascara dĂ©goulinant sur ses joues. La cour Ă©tait vide et elle fut heureuse que personne ne la voie dans cet Ă©tat. Personne ne devait la voir. Personne n'aurait dĂ» mais pourtant... - Kylie ! Qu'est-ce qu'il y a ? Kylie sentit des mains se poser sur ses Ă©paules et pleura contre le torse de Warren Ă qui elle avait reconnu la voix. Ce dernier ne dit rien, la laissant pleurer sur son T-shirt Nirvana. - Vous ĂȘtes ensemble ? entendit-elle. Qui d'autre la voyait dans cet Ă©tat ? - Oh Riley, ferme-la pour une fois. Je suis pas avec elle, s'Ă©nerva Warren. Riley ricana. - Mmh... Elle est une cible je te rappelle, bro. - Je te rappelle ce qui s'est passĂ© la derniĂšre fois qu'on a choisi une fille. Du moins, ce que tu lui as fait. - Fais attention Ă toi, mec, parle pas de ça devant moi. - Pourquoi ? Cette Elena DanaĂŻs Ă©tait aussi importante ? questionna Kylie en relevant la tĂȘte. Riley Ă©carquilla les yeux et sa mĂąchoire se contracta. Il se rapprocha Ă grandes enjambĂ©es et se baissa Ă la hauteur de Kylie. - J'ai pas Ă©tĂ© assez clair ? Tu parles pas d'elle devant moi. - Et son bracelet brĂ©silien Ă la cheville alors ? Riley attrapa Kylie par le col. - Tu veux quoi ? Une tarte ? - T'oserais pas, rĂ©torqua Kylie. - Ah ! Parce que tu veux essayer ? - Tu frapperais pas une fille, Riley, t'es comme ce vieux gars de merle. - Ah Ryad Leymon, ce vieux gars ? Kylie sentit une boule se former dans son ventre et gifla Riley avant de lui donner un coup dans le ventre et de s'en aller en courant. Elle entendit Warren crier derriĂšre elle mais n'y fit pas attention. Lorsqu'elle se retourna, elle aperçut Riley en train de lui faire un doigt. - Ryad Leymon, murmura-t-elle. Elle sentit son tĂ©lĂ©phone vibrer dans sa poche et le sortit. NumĂ©ro inconnu. Elle dĂ©crocha nĂ©anmoins et la voix de Katie rĂ©sonna - Kylie, j'ai besoin de toi. Quelle a Ă©tĂ© ta relation avec Ryad. - Non, Katie... Je veux pas en reparler. - Je suis dĂ©solĂ©e... J'en ai vraiment besoin, je t'en prie. - Je... OĂč ? cĂ©da finalement Kylie. - Au square Ă cĂŽtĂ© de chez toi, on ira chez moi, si tu veux. - Chez toi, dĂ©cida Kylie. - Comme tu veux. Je suis dĂ©solĂ©e, Kylie. Chapitre 8 Ryad Leymon Kylie arriva devant le petit square, essoufflĂ©e et aperçut Katie, sur son tĂ©lĂ©phone. Elle semblait trĂšs concentrĂ©e et Kylie en profita pour reprendre son souffle. Je continuerais plus tard, je suis pas chez moi ! Katie leva la tĂȘte et aperçut la seule concernĂ©e. - Ah ! Kylie, viens, ma voiture est sur le parking ! Kylie afficha un sourire et se rapprocha de Katie. Cette derniĂšre l'a serra dans ses bras puis elles partirent vers la Range Rover de Katie. Je termine mercredi !!! Au bout de quelques minutes de route dans un silence confortable, Kylie et Katie sortirent de la voiture pour se rendre dans le studio de la jeune dĂ©tective. Les murs Ă©taient bleu ciel et couvert de poster de Gims, Soprano etc... - Pourquoi tu as besoin de savoir quelle a Ă©tĂ© relation ? demanda Kylie. - J'ai fait des recherches sur Riley Taylor et Ryad Leymon, le rapport ? Y'en a pas justement mais pour approfondir mes recherches sur le 8 juillet, j'ai besoin de plus d'informations, qui ne se trouve pas au commissariat. Tu veux patienter encore un peu avant de te lancer ? Kylie se surprit Ă penser que Katie aurait excellĂ© en tant que psychologue grĂące Ă sa patience et sa capacitĂ© d'Ă©coute. Elle inspira avant de rĂ©pondre - Je me sens prĂȘte. - Bah vas-y. - Ryad et moi, on s'est rencontrĂ©s en... 4iĂšme. Il avait redoublĂ©. Et... je sais pas pourquoi ni comment... il... il m'a fait une dĂ©claration enflammĂ©e dĂšs la semaine avant les vacances de la Toussaint. J'ai paniquĂ© parce que... je savais pas comment rĂ©agir devant ce gars-lĂ ... Il Ă©tait plus grand que moi, plus "mature" et plus "connaisseur" si tu vois ce que je veux dire. Donc j'ai repoussĂ© ses attentes, encore, encore... jusqu'en janvier. Elle se moucha rapidement avant de reprendre - Il m'avait invitĂ© Ă une fĂȘte en disant qu'on Ă©tait que moi, lui, une de mes anciennes meilleures amies, Pauline et... elle inspira tu sais qui. Sauf que je suis arrivĂ©e... y'avait la moitiĂ© du collĂšge et des lycĂ©ens. Pauline m'a accompagnĂ© jusqu'Ă la piste de danse avant de se bourrer et finir au bord de la piscine en train de parler avec l'eau. Et lĂ ... j'ai aperçu une photo de moi et... Ryad m'a... m'a... encore une fois, fais une demande de couple en public... Et j'ai craquĂ©, butin ! Au bout de plusieurs mois, mes sentiments pour lui ont grandi parce que... je le trouvais "amoureux transit" alors j'ai acceptĂ©... De me mettre en couple avec lui. Mais au bout d'une semaine, il m'a annoncĂ© qu'il me quittait parce que je n'Ă©tais qu'un... joujou. Alors je l'ai insultĂ©, frappĂ© et... dĂ©foncĂ© quoi... il s'est Ă©vanoui limite. Alors au bout d'une semaine, il m'a bien fait comprendre que j'Ă©tais allĂ©e trop loin... Il a montrĂ© une vidĂ©o de moi en train de le frapper, la vidĂ©o avait Ă©tĂ© retouchĂ© et c'Ă©tait lui la victime ! Et donc... donc tu sais qui m'a pris par la main et on est parti. Il a roulĂ©... Ă 100 Ă l'heure... sur des routes Ă 30 Ă l'heure. Et ça a lĂąchĂ©... On s'est pris une voiture en sens inverse... Il... il... il est mort sous le coup Katie, il m'a encore hurlĂ© dessus et il est mort ! Je me suis pris des verres dans les bras et... emmenĂ© Ă l'hĂŽpital en urgence... Je l'aimais Eden, butin ! C'Ă©tait mon grand frĂšre pour moi ! Pourquoi... Pourquoi c'est pas ce cannard de Ryad qui est mort ? Hein, pourquoi ? Kylie pleura dĂ©sormais Ă chaudes larmes et Katie la serra dans ses bras. - C'Ă©tait qui Eden, Kylie ? murmura-t-elle. Plusieurs minutes s'Ă©grenĂšrent avant que Kylie rĂ©ponde - Apparemment, c'Ă©tait mon frĂšre adoptif, il avait mon Ăąge. Bonne dose d'infos, ça suffit malgrĂ© le chapitre court, I'm sorry !!! Chapitre 9 Qui est qui ? Katie ramena Kylie chez elle et l'adolescente retourna l'aprĂšs-midi en cours. MathĂ©matiques Ă©tant sa premiĂšre matiĂšre, elle s'assit au fond et commença Ă tracer la mise en train MET au tableau. Mr Jordan avait ce talent de mettre 30 minutes pour faire l'appel et Kylie finit par s'endormir. - Elle dort ? Mlle Patel, rĂ©veillez-vous de suite ou c'est un rapport ! Kylie enfonça encore plus sa tĂȘte dans ses bras avant de sortir une main se poser sur son Ă©paule et la secouer lĂ©gĂšrement. - Oui, monsieur, elle dort profondĂ©ment, je vais chercher le rapport ? Ah Riley ! Evidemment, il ne souhaitait pas son bien ! Kylie se leva avant de lui donner un coup formidable lĂ oĂč ça faisait mal. Riley poussa un cri en sautillant comme un bĂ©bĂ©. Mon ordinateur n'a presque plus de batterie, Ă samedi ! - Monsieur, elle m'a donnĂ© un coup, ça me fait super mal ! - Sortez tous les deux ! tonna le professeur, mon cours n'est pas fait pour que vous rĂ©gliez vos problĂšmes personnels ! Se tenant toujours l'entrejambe, Riley sortit en cavalant de la salle, suivie par Kylie. - Tu m'as fait vraiment mal, grogna-t-il alors qu'ils entraient dans la cour de rĂ©crĂ©ation. - Tant mieux, soupira Kylie en passant une main sur son front. Elle s'assit lourdement sur un banc et Riley s'assit Ă cĂŽtĂ©. Un silence rĂ©gnait, cassĂ© par le bruissement des feuilles. - Comment elle va ta vie ? demanda, en chuchotant, Riley. Mal, pensa aussitĂŽt Kylie, mes parents ne me comprennent plus, j'ai perdu Eden, Ryad est toujours lĂ , tapi dans un coin, tu la pourris toi aussi et Warren, Warren, il est trop mystĂ©rieux et j'ai plus la tĂȘte pour ça. - Et toi ? dit-elle. - Rien de spĂ©cial, mes parents sont encore Ă Manhattan, je suis seule Ă GisĂšle, la secrĂ©taire de mon pĂšre, ma grande soeur compte revenir du Japon le mois prochain. Bref ! Rien d'Ă©trange ou de bizarre ! Alors pourquoi sa voix avait-elle tremblĂ©e Ă la fin ? - Mais tu ne l'as pas oubliĂ©, murmura-t-elle. Les muscles de la mĂąchoire de Riley tressautĂšrent, ses sourcils froncĂšrent ainsi que son nez et il craqua ses doigts. Kylie regarda ses dessins fait au rasoir sur son crĂąne, des zigzags simples. - Non, et je le ferais jamais. Et toi pour Ryad ? - Lui, il est toujours en vie mais c'est un gros chien alors... c'est une bonne chose qu'il ne soit plus dans ma vie... Riley passa un bras autour de ses Ă©paules et Kylie se rapprocha lĂ©gĂšrement. - Le 8 juillet, murmura-t-il. Ses paroles planĂšrent dans le vent avant qu'il ne se relĂšve et Ă©poussette son survĂȘtement Lacoste. - Adios la racaille, ricana-t-il en s'Ă©loignant. - Eh ! Riley, attends ! Kylie se releva et courut derriĂšre Riley. Celui-ci se retourna et la fixa un peu trop fort. - Quoi ? - Je... Est-ce qu'on est dans le mĂȘme pĂ©trin toi et moi ? - On a perdu notre ex, nos parents sont embĂȘtants, on est a pas mal d'argent et on essaie de s'accrocher comme on peut. Qui Ă©taient ceux que l'on pensait connaĂźtre ? - Qu'est-ce que tu veux dire ? - Qui Ă©tait Ryad ? Qui Ă©tait... il inspira Elena ? Qui Ă©tait l'autre mort du 8 juillet ? J'ai oublier son prĂ©nom. - Eden, murmura-t-elle. - Qui Ă©tait Eden ? reprit Riley, qui est Warren ? Qui est Katie ? Qui est-tu ? Qui je suis ? La vie, c'est comme un Cluedo, y'a des mystĂšres et tu connais pas l'assassin. - Je suis Kylie Patel, j'ai 17 ans, j'ai un demi-frĂšre mort, des parents, une histoire, une vie et... Le reste de ses paroles furent noyĂ©es par les lĂšvres de Riley qui l'embrassa sans qu'elle s'y attende. - On est dans le mĂȘme pĂ©trin, chuchota-t-il contre ses lĂšvres. Chapitre 10 Ne pas partager ! Kylie repoussa brusquement Riley en essuyant ses lĂšvres d'un revers de main. Ses yeux Ă©taient au bord des larmes et sa main n'arrĂȘtait pas d'essuyer ses lĂšvres comme si le baiser l'avait brĂ»lĂ©. - Je... Je t'ai dit quoi par rapport au baiser ? dit-elle, la voix tremblante. - Va te faire voir franchement, Kylie. T'es une chochotte. J'ai jamais embrassĂ© personne depuis la mort d'El... sa pomme d'Adam resta bloquĂ© et... et, visiblement, c'est pareil pour toi. Alors, ouais, va te faire voir si tu veux pas ouvrir les yeux. Riley shoota dans un ballon de basket abandonnĂ© et s'en alla, les mains dans ses poches. Kylie passa sa langue sur ses lĂšvres. Ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas pleurer. Elle se releva et alla vers l'infirmerie. Brusquement, les portes se fermĂšrent et une lumiĂšre rouge s'alluma dans l'Ă©cole, suivie du message - Un intrus vient d'ĂȘtre dĂ©tectĂ©, empressez-vous de vous protĂ©ger, vous et vos Ă©lĂšves. Ceci est un message de l'ad... Kylie lĂącha le Doliprane qu'elle tenait Ă la main et ouvrit le paravent, plaquant une main sur sa bouche. Ses Ă©paules tremblaient et sa respiration s'affaiblissait. Elle allait faire une crise d'angoisse ! Elle ferma les yeux, pensant Ă quelque chose de joyeux. Trou noir. Rien d'agrĂ©able Ă voir. Pense Ă des licornes ! lui intima sa conscience. AussitĂŽt, le petit cheval Ă corne qu'Eden lui avait dessinĂ© quand elle Ă©tait petite apparut et elle inspira et expira un peu mieux. Avant d'entendre un coup de feu. Son stress revint Ă la vitesse de l'Ă©clair et elle enfonça ses ongles dans ses jambes, des larmes coulant le long de ses joues tandis qu'elle se mordait les lĂšvres. Doucement, la porte s'ouvrit et une voix chuchota - Kylie, c'est Warren, tu es lĂ ? - Je... Warren dĂ»t l'entendre car il vint derriĂšre le paravent et la serra dans ses bras. Comme un grand frĂšre qu'il reprĂ©sentait parfaitement. Ils attendirent plusieurs minutes avant que les sirĂšnes de la police brisent le silence et que l'alarme s'Ă©teigne. Warren l'embrassa sur le front et s'en alla. - Bon courage pour la suite, Kylie. - Qu'est-ce que... Son tĂ©lĂ©phone bipa et elle l'alluma. Ses yeux s'Ă©carquillĂšrent en voyant le message. - Non... Elle reconnaissait que trop bien le numĂ©ro. 06 7* 4* 9* 2*. Kylie, je suis dĂ©solĂ©. Eden Partie 2 A vous deux de changer le monde INFORMATIONS La partie 2 se dĂ©roule du point de vue de Riley, merci. Chapitre 11 1, 2, 3 - Riley ! OĂč est Kylie ? Riley dĂ©visagea nonchalamment Warren, sa casquette sur le cĂŽtĂ© droit. - Tu peux pas Ă©prouver de sentiments pour elle, tu sais ? Warren leva les yeux au ciel. - Evidemment que je le sais, c'est pas toi qui l'a devinĂ©, c'est moi qui te l'ai dit. Ne lui dis pas maintenant, Riley. Il commença Ă s'en aller avant d'ajouter - Sinon pour le baiser, vĂ©rifie qu'elle le veuille aussi sinon ce sera mon poing sur tes lĂšvres Ă la place des siennes. - Oui, oui, boucle-la, grogna Riley, tu sais oĂč est Kylie ? Un coup de feu retentit et Riley poussa un cri. Warren dĂ©tala comme un lapin et Riley s'en alla vers le rĂ©fecftoire. - Et toi lĂ ? Vide tes poches. On va voir qui va se vider, ricana Riley. Il se retourna lentement, l'homme derriĂšre lui Ă©tait armĂ© d'un simple revolver. - C'est un quoi ? demanda Riley en montrant le pistolet. - Un six coups, vide tes poches ! - Vous ĂȘtes combien ? - Vide tes poches ! - 3. T'as utilisĂ© combien de coup ? - Tag ou je tire ! Vide tes poches ! Riley sourit en levant les mains. Avant d'envoyer son genou dans le ventre du braqueur. L'homme lĂącha son revolver. Riley enchaĂźna par une clĂ© de bras puis par un figure de karatĂ©. L'homme grogna et Riley lui enfonça son pied dans les cĂŽtes. Les sirĂšnes de police captĂšrent son attention et il Ă©carquilla les yeux avant de s'en aller en courant, sautant par-dessus la haie. Ses pas le menĂšrent lĂ oĂč il allait quand il se sentait mal. La tombe d'Elena. Une personne y Ă©tait dĂ©jĂ . Attends ! Elle y Ă©tait dĂ©jĂ ! - Elena ? La femme se retourna et il reconnut sa soeur. - Non, Anastasia, rĂ©pliqua-t-elle, bonjour Riley. - Bonjour Anastasia. Il s'assit Ă cĂŽtĂ© d'elle et prit la pomme que lui tendait la soeur d'Elena. - Je suis jamais venu ici depuis sa mort, murmura Anastasia. Tu sais, j'ai cru qu'elle faisait une blague comme la sĂ©rie qu'on avait regardĂ© la semaine d'avant, ArsĂšne Lupin avec Omar Sy. Et aprĂšs, quand les urgences sont arrivĂ©es... j'ai compris que non, qu'elle s'Ă©tait vraiment suicidĂ©e. C'est toi qui lui a enlevĂ© son bracelet brĂ©silien Ă la cheville hein ? T'Ă©tais lĂ ? Tu l'as vu se suicider, hein pas vrai ? Et t'as rien fait ! T'as rien fait comme toujours ! Tu t'es contentĂ© d'observer ! Anastasia pleurait Ă chaudes larmes, frappant la terre de ses poings serrĂ©s. Riley serra les dents. - Je ne lui ai pas enlevĂ© son bracelet brĂ©silien Ă la cheville, murmura-t-il, oui, certes. Et elle m'a demandĂ© d'aller le mettre dans ta chambre. RĂ©miniscence/Flashback Elena sourit en balançant ses cheveux blonds foncĂ©s. Elle enlĂšve son bracelet brĂ©silien. Riley surgit alors dans la chambre. - Ne fais pas ça, rugit-il, tu ne peux pas ! - Ah oui ? rĂ©plique Elena. Riley l'attrape par les Ă©paules et la secoue. - Ne fais pas ça, murmure-t-il, puis il reprend plus fort, si c'est pas pour moi, penses Ă ta soeur ! Elena lĂšve les yeux au ciel avant de sortir des mĂ©dicaments, somnifĂšres Stylnox, tout une barquette. - Alors, tu veux toujours m'en empĂȘcher ? J'ai plus rien Ă perdre, je vais faire le Action ou VĂ©ritĂ© dans pas longtemps, mes parents et ma soeur m'insupportent, j'ai rien Ă perdre. Je veux juste rejoindre les morts. - Mais pourquoi ? hurle Riley. Il lĂąche Elena et passe une main dans ses cheveux. Mauvais geste. Elena en profite pour serrer la corde qu'elle avait au cou, que Riley n'avait pas remarquĂ©, et avalĂ© les somnifĂšres d'un coup. Riley Ă©carquille les yeux. - Elena ? Tu m'abandonnes vraiment ? Alors... alors que je t'aime ? D'une main tremblante, elle montre le deuxiĂšme tiroir de sa commode que Riley s'empresse d'ouvrir. Une clĂ© USB. - Fais attention sur la r... Le reste de sa phrase se noie dans un gargouillis et son regard devient vide. - Riley ? Pardon, je... je me suis emportĂ©e... s'excuse Anastasia. - Aucun problĂšme, je dois y aller Anastasia ! Il rentra chez lui en courant et ouvrit tous les tiroirs de son bureau. - La clĂ© USB, la clĂ© USB, la clĂ© USB, murmura-t-il, trouvĂ© ! Il sortit la petite clĂ© en l'enfonça dans son MacBook. Veuillez patienter, nous tĂ©lĂ©chargeons les documents, indiqua l'Ă©cran. - 1, 2, 3... Yes ! La vidĂ©o s'alluma et la tĂȘte d'Elena apparut. Chapitre 12 Aveux - Bon je suppose c'est toi Riley, commença Elena, avant tout... dĂ©solĂ©e... J'aurais peut-ĂȘtre pas dĂ» me suicider mais il le fallait. C'est mĂȘme pas Ă cause du jeu ni de ma famille, c'est... autre chose. AprĂšs tout, je suis heureuse de mes 15 ans de vie, je suis heureuse que tu sois tombĂ© amoureux de moi mĂȘme si moi, ce n'Ă©tait pas le cas. Enfin bon, tu as des questions Ă me poser je le sais, pour commencer, cette vidĂ©o a Ă©tĂ© faite deux jours avant que je me suicide, ensuite je ne t'ai bel et bien jamais aimĂ© et enfin... si je ne mourrais pas ce soir-lĂ en mĂȘme temps que mon cousin, Eden, c'est sa soeur adoptif, Kylie, qui serait morte... L'Ă©lectricitĂ© craqua soudain et l'habitacle fut plongĂ© dans le noir. Riley se leva en silence, sortant son couteau suisse de sa chaussette. Aucun bruit... avant un grand fracas. Riley descendit de sa chambre en quatriĂšme vitesse et vit... Kylie ? Quand on parle du loup... - Qu'est-ce que tu fais ici ? Comment t'es rentrĂ©e ? - Par la porte, pardi ! C'est Warren qui m'a donnĂ© les clĂ©s. - Eh bien je vois ça, marmonna Riley. Il allait dĂ©foncer Warren, c'Ă©tait officiel. Il voulait tellement protĂ©ger la pitite que ça en devenait bizarre. Il dĂ©tailla Kylie en train de s'affairer sur le canapĂ© puis partir dans la cuisine. - Tu vas faire quoi ? questionna Riley. - Ce que tu devrais faire, c'est-Ă -dire rallumer l'Ă©lectricitĂ©. Kylie revint quelques minutes aprĂšs et s'assit sur le canapĂ©. - Tu restes ici ? - J'attends Warren, il doit me donner quelque chose. - Ah. Il attrapa la tĂ©lĂ©commande et alluma la tĂ©lĂ©. C8. - Mets TF1, s'il te plaĂźt. - Non, je vais mettre Netflix, je termine ma sĂ©rie et toi, tu regardes si t'en as envie. Sa sĂ©rie en l'occurrence, Ă©tait Squid Game saison 2. Kylie attrapa un plaid et s'assit calmement sur le canapĂ©. Au bout d'un moment, Riley remarqua qu'elle n'arrĂȘtait pas de triturer son tĂ©lĂ©phone et son visage s'Ă©claira lorsqu'elle reçut une notification. Il regarda par-dessus son Ă©paule et entraperçut Ecoute, je suis dĂ©solĂ© mais on peut pas se revoir. Plus jamais. - C'est Ryad Leymon ? Kylie sursauta et croisa le regard de Riley. Elle a un tic, remarqua Riley lorsqu'elle se pinça la joue pour la Ă©niĂšme fois. - Non, c'est pas lui. C'est... Sa voix se bloqua tandis que Seon Gi-Hun rabattait sa capuche a la tĂ©lĂ©vision. Riley soupira en mettant pause sur la sĂ©rie. - Respire, inspire, lui intima-t-il, et dis-moi ce qu'il se passe. - Veux pas, marmonna-t-elle. Riley la dĂ©tailla avant de s'arreter brusquement sur ses bras. Des cicatrices la parcouraient jusq'au coude. Certaines encore violettes et d'autres d'une couleur bordeaux. - Tu Ă©tais avec Eden ce soir-la, murmura-t-il, mais tu as survĂ©cu... parce qu'Elena est morte. - Hein ? Riley lança un regard incandescent Ă Kylie avant de lui prendre le bras gauche. - Tu n'as jamais Ă©tĂ© innocente. Chapitre 13 Mortellique Au moment oĂč Kylie s'aperçut que Riley avait vu ses bras, elle s'empressa de cacher ses bras avec le plaid. Ses pupilles se dilataient aussi rapidement qu'un TGV et Riley soupira avant de s'enfoncer dans le canapĂ© et relancer Squid Game. Kylie ne brisa le silence que plusieurs minutes aprĂšs. - Je suis plus innocente depuis belle lurette, crois-moi. Dans tous les sens. Riley l'ignora et fit glisser sa pupille vers elle. Kylie se triturait la peau du poignet, Ă peine concentrĂ© sur le combat en train de se dĂ©rouler Ă la tĂ©lĂ©vision. - Je veux juste te dire Riley, reprit-elle, dĂ©solĂ©e. DĂ©solĂ©e de me comporter comme une chochotte, dĂ©solĂ©e de ne pas rĂ©ussir Ă tourner la page, dĂ©solĂ©e d'ĂȘtre aussi sensible, dĂ©solĂ©e de te mentir quand tu me parles, dĂ©solĂ©e d'ĂȘtre Kylie Patel quoi, aussi impure soit-elle ! - Te gĂȘne pas surtout, grommela Riley. - Je fais de mon mieux. - On dirait pas. - Parce que tu trouves que j'en fait pas assez ? C'est pas toi qui a vu la personne que tu aimes le plus au monde... - Eh ben si ! J'ai vu Elena mourir ! J'ai vu Elena se suicider ! A cause de toi ! A cause de ton butin de frĂšre adoptif ! De nous deux, le plus brisĂ© c'est moi alors ferme-la, je vais pas me contenir Ă©ternellement... Il remarqua alors que Kylie Ă©tait recroquevillĂ©e sur elle-mĂȘme, les yeux fermĂ©s et les mains sur les oreilles. Son menton tremblait, signe qu'elle contenait tant bien que mal son chagrin. - ArrĂȘte de crier, souffla-t-elle, on dirait Ryad... Et elle bascula sur le cĂŽtĂ©. Les yeux dans la vague. - Kylie ? Il attrapa aussitĂŽt son pouls qui battait lentement. - Non, non, non, pas une deuxiĂšme fois, pas une deuxiĂšme fois ! Merle ! Il attrapa son tĂ©lĂ©phone et composa le 18. AussitĂŽt que l'interlocuteur dĂ©crochait, Riley s'Ă©cria - Il y a une jeune femme qui vient de tomber dans les pommes, son pouls bat trĂšs lentement ! Le pompier lui ordonna de lui faire un massage cardiaque et qu'ils arrivaient dans moins de cinq minutes. Riley retourna vers Kylie et entreprit de faire le massage cardiaque. *** - Elle va bien ? Le mĂ©decin Jean-Patrick Martin, un parisien- new yorkais, dĂ©tailla Riley avant de dire faiblement - Elle oscille entre la vie et la mort... Son pouls bat faiblement mais pas encore pour qu'elle... parte. Elle est dans un coma artificiel. - Elle va survivre ? - Il y a 70% de chance que votre petite amie ne survive pas. Elle a retenu un coup de pression Ă©norme et qui s'est lĂąchĂ© au bout d'un moment. Il ne se concentra mĂȘme pas sur le "petite amie", tout ce qu'il retenait c'Ă©tait ses chances de survie. Butin, qu'est-ce qu'il se passait ? Chapitre 14 Patience Vers 23h, Riley rentra chez lui. Warren Ă©tait en train de faire cuire des pancakes. C'Ă©tait une habitude qu'il avait avant de se coucher manger des pancakes au sirop d'Ă©rable. - Ta pitite est aux urgences, mec. Warren stoppa sa spatule et se retourna brusquement. - Qu'est-ce que tu lui as fait ? Je te jure, si tu fais du mal Ă ma... - Wow, wow, je lui ai rien fait ! Elle subissait une Ă©norme pression et ça a relĂąchĂ©. - Mmh, elle est pas au bloc j'espĂšre ? - En rĂ©animation, elle est dans un coma artificiel. - Butin... Warren se prit la tĂȘte entre les mains. L'alarme gaz sonna pour signaler que les pancakes Ă©taient grillĂ©s et Riley l'Ă©teignit. - Je te jure que je fais de mon mieux avec elle, Warren, j'ai pas voulu... - Vous vous ressemblez tellement tous les deux... Tellement que c'est difficile de vous faire comprendre que vous ĂȘtes fait l'un pour l'autre. Depuis qu'Elena est morte et depuis que Ryad l'a humiliĂ©, vous Ă©vitez toute relation. Je sais pas comment te le dire, Riley, je veux la protĂ©ger de tout mon coeur mais... c'est toi qui devrais avoir ce rĂŽle. Pas moi, mĂȘme si je suis plus proche d'elle. Il se leva pour aller prendre les clĂ©s de son scooter et dit - Tu veux venir ? Je vais la voir. - Non, je reste ici. Warren soupira avant d'attraper sa casquette et s'en aller. Riley ralluma la tĂ©lĂ©vision et continua sa sĂ©rie, Ă©vitant de penser Ă Kylie. Son tĂ©lĂ©phone bippa et il l'alluma. Warren Elle se rĂ©veillera dans, peut-ĂȘtre, 3 jours. Riley Ă©teignit son tĂ©lĂ©phone et s'endormit sur le canapĂ©. *** Le lendemain, il sĂ©cha la journĂ©e de cours. Sa mĂšre l'appela plusieurs fois, ayant devinĂ©e, grĂące Ă Pronote, qu'il n'Ă©tait pas en cours. Warren Ă©tait, lui, bel et bien allĂ© en cours. Au pire, il lui ramĂšnera ses devoirs. Riley passa une main dans ses cheveux chĂątains puis sortit dehors et se rendit au cafĂ© le plus proche. Il fallait juste qu'il se change les idĂ©es. Jusqu'Ă ce qu'elle se sente prĂȘte Ă aimer de nouveau. Chapitre 15 RĂ©veil... ou pas. Les deux jours furent carrĂ©ment une dose de stress horrible pour Riley. Il eĂ»t peine Ă se concentrer en cours et se tapa un 0, 5 en maths. Warren sĂ©cha carrĂ©ment le reste des deux jours et Swann et James ne lui firent d'aucune aide. A la fin des cours, Riley sortit en courant et enfourcha sa moto pour se dĂ©pĂȘcher vers l'hĂŽpital. Il dĂ©boula dans la chambre de Kylie, alimentĂ©e par des machines Ă oxygĂšne. Le portrait masculin de Kylie en plus ĂągĂ© se tenait dans un coin de la piĂšce, une femme au bras, en larmes. Ses parents sans doute. - Qui ĂȘtes-vous ? dit le pĂšre. - Mon meilleur ami. Warren entra dans la piĂšce, lançant un regard noir aux parents de Kylie. Enfin... La mĂšre de Kylie Ă©carquilla les yeux et Ă©clata en sanglots encore une fois. Son pĂšre, lui, tait bouche bĂ©e. Les laissant seuls, Riley sortit de la chambre pour s'acheter un Twix. La nuit tombait dĂ©jĂ , il n'Ă©tait que 19h. Il s'assit sur une chaise et le sommeil l'emporta. *** - Bonsoir Riley. Riley ouvrit pĂ©niblement les yeux. Devant lui se tenait... Elena. Ses cheveux formaient une couronne de tresse. - Bonsoir... Elena, murmura faiblement Riley. - Toi et moi, faut qu'on mette les choses au clair. Est-ce que tu m'aimes encore ? Cette question... Celle qu'il redoutait le plus. - Je veux plus ĂȘtre amoureux de toi, Elena ! Tu comprends ça ! Je veux plus ! J'en peux plus ! Elena hocha la tĂȘte. - Eh, Riley ? Le seul qui me retient encore, c'est toi. Moi, je ne t'ai jamais aimĂ©, jamais. C'Ă©tait la deuxiĂšme fois qu'elle lui disait. Et ça lui faisait autant de mal que la premiĂšre fois. Pourquoi son coeur ne pouvait pas l'oublier ? Purement et simplement ? Parce que c'Ă©tait ton premier amour, lui insuffla sa conscience. - Tu ne m'aimes plus comme avant, Riley. Et ça, c'est parce que c'est elle qui doit pouvoir te rendre heureux. Comme je me suis sacrifiĂ©e pour elle. - Kylie. Ne. M'aime. Pas, siffla Riley, aussi neutre qu'il pouvait. - Oh que si, ouvre les yeux, Riley. Ryad l'a marquĂ© Ă vie, Eden et sa mort l'ont traumatisĂ©s, il est temps qu'elle accepte d'avancer. De son mieux. Et avec toi. *** Riley rouvrit les yeux. Les lumiĂšres de l'hĂŽpital Ă©taient Ă©teintes et il n'y avait que la canalisation comme bruit. Une infirmiĂšre passa dans le couloir. - Monsieur, si vous voulez rester avec un patient... - Est-ce que Kylie Patel s'est rĂ©veillĂ©e ? la coupa Riley. Les yeux de l'infirmiĂšre se baissĂšrent et elle souffla - Non, son cĆur a ratĂ© Ă©normĂ©ment de battements. Ses chances de survie sont descendues Ă 10%. Il s'en alla en courant de l'hĂŽpital. Son nez le piquait sauf qu'il pouvait pas se lĂącher, pas ici, pas maintenant. Chapitre 16 Destin de merle Les jours suivants, Riley s'enferma dans sa chambre. Warren avait disparu de la circulation. AprĂšs tout, il ne pouvait que le comprendre... Son tĂ©lĂ©phone bippa et Riley sortit de la couette pour voir le nom du contact s'afficher. L'hĂŽpital. - C'est bien Riley Taylor Ă l'appareil ? fit une voix fĂ©minine. - En effet. - Kylie Patel a besoin d'une aide rassurante, Warren Williams ne peut s'en assurĂ© comme ses parents. - Et elle n'a pas d'amis ? grogna Riley. - Vous en connaissez ? - Katie Brown, c'est une dĂ©tective de haut niveau. Je vous donne son numĂ©ro de travail. Il raccrocha et se laissa tomber sur le lit. Il Ă©tait Ă©reintĂ©. Il n'avait jamais demandĂ© Ă s'attacher Ă Kylie, jamais espĂ©rer tomber amoureux comme il l'avait Ă©tĂ© avec Elena, jamais. Et pourtant... Quel destin de merle... pesta Riley. Il se laissa sombrer dans un sommeil noir. *** Il Ă©tait Ă l'hĂŽpital. Kylie toujours avec ses aides respiratoires. Le graphique suivait des montĂ©es et des descentes autant qu'il restait en place. Puis soudain... Bip. Bip. Bip. Bip. Plusieurs infirmiers entrĂšrent dans la salle, tĂątĂšrent le pouls de Kylie, massages cardiaques. Puis l'horrible mot... Heure du dĂ©cĂšs 3h21 Heure du dĂ©cĂšs 3... Heure du dĂ©cĂšs ... Heure du dĂ©cĂšs... Heure du dĂ©... Heure du... Heure... Heu... ... *** Riley se rĂ©veilla d'un sursaut. Son tĂ©lĂ©phone affichait 3h00. - Merle ! Il se leva d'un coup, enfila un sweat et un jogging et sortit Ă toute vitesse de la maison de Warren et lui. Sa moto roulait Ă toute vitesse et il arriva en 10 minutes au lieu de 20 Ă l'hĂŽpital. A l'accueil, la femme s'Ă©tait endormie mais il n'eĂ»t aucun mal Ă trouver la chambre de Kylie. Il n'y avait personne avec elle. Riley s'approcha et s'assit Ă cĂŽtĂ©. - T'es vraiment idiote, tu sais ? Il devait ĂȘtre vraiment Ă court d'espoir pour parler seul. - Elena est venu me voir, reprit-il, elle m'a dit de m'y faire. Qu'elle Ă©tait morte. Elle s'est sacrifiĂ©e pour toi, je sais pas comment... La porte s'ouvrit et il aperçut Katie et ses coupes extravagantes. Elle avait optĂ© pour la tresse d'Elsa dans la Reine des Neiges. - Riley ? Qu'est-ce que tu fais ici ? - Je suis venu la voir. Katie afficha un sourire triste et lui tendit les chips qu'elle tenait dans sa main. Katie et lui se connaissaient depuis le dĂ©but de l'enquĂȘte. Elle l'avait aidĂ© Ă surmonter son traumatisme, elle avait Ă©tĂ© la seule Ă savoir qu'il Ă©tait lĂ le jour du suicide d'Elena. C'Ă©tait une amie. Une bonne amie. Hypocrite parfois mais bonne. - Elle s'est rĂ©veillĂ©e deux petites minutes, elle m'a dit qu'elle savait qu'Elena s'Ă©tait sacrifiĂ©e pour elle, et j'ai compris. Pour mourir, Elena a utilisĂ© le systĂšme Semivivus. - C'est quoi ? - Une demi-mort. Trois personnes ne peuvent pas mourir en mĂȘme temps, mĂȘme Ă une miliseconde d'Ă©cart. Le soir du 8 juillet, Kylie aurait dĂ» mourir. Chapitre 17 SystĂšme Semivivus Riley dĂ©visagea Katie, concentrĂ©e sur son deuxiĂšme paquet de chips. Le jeune homme savait qu'elle Ă©tait stressĂ©e en vrai et que c'Ă©tait un moyen pour elle d'Ă©vacuer son stress, manger. - Comment tu connais ce systĂšme ? Comment il marche ? Comment il existe ? - Mon oncle, Mr Brown, le principal adjoint. Il a dĂ©couvert ce systĂšme quand il avait 19 ans. Il faisait des Ă©tudes de thĂ©rapie et de kinĂ©siopathie. Ses parents sont morts le vendredi 8 juillet, le soir. Je saurais pas te l'expliquer mais le systĂšme se dĂ©clenche une fois tous les 8 juillets et 15 janvier, sauf que le 15 janvier, une seule personne peut mourir, pas deux comme le 8 juillet. Des scientifiques et des thĂ©rapeutes Ă©tudient ce systĂšme, c'est rĂ©cent. Je pense que le systĂšme offre une heure prĂ©cise. Si une mort volontaire est dĂ©clenchĂ©e Ă ce moment-lĂ , la personne choisie auparavant ne meurt pas. Elle resta silencieuse un moment avant de se relever et d'annoncer - Bon ! Moi, j'y vais, Ă plus ! - T'as peur en vrai, hein ? T'es stressĂ©e Ă mort mais t'es trop lĂąche pour l'avouer, si ? Katie s'arrĂȘta. Elle resta figĂ©e plusieurs secondes avant de se retourner et de le gifler avec une force monumentale. Riley resta sonnĂ© plusieurs instants et elle siffla - Elle va mourir, crois-moi. Ses chances de survie sont exactement Ă 7, 21%. - On est quel jour ? - Le 14 janvier. Sans un mot de plus, Katie s'en alla, une sucette XXL Chypa Chups dans la bouche. Riley se prit la tĂȘte entre les mains, tremblant. - Tu peux pas faire ça, Kylie, tu peux pas nous faire ça, pas Ă moi, pas Ă Warren, pas Ă ta famille, pas mĂȘme Ă Eden... ni mĂȘme Ă Ryad. Faut pas que tu abandonnes, pas tout de suite. - Et je veux pas, entendit-il. Il ouvrit les yeux d'un coup et se pencha vers elle. Son souffle respiratoire remontait, cela se voyait sur le graphique. - Kylie ? Elle ne rĂ©pondit pas, les yeux fermĂ©s. Riley se fit violence pour Ă©viter de la secouer et lui dire de lui rĂ©pondre. Il se rassit sur le fauteuil, passant une main dans ses cheveux. Le tĂ©lĂ©phone de la malade bippa dans un coin et le prit. Kylie ? Il faut que tu lises ce message avant le 15 janvier, absolument. Parce que ce soir-lĂ , tu n'auras plus la chance que tu as eu le jour de l'accident. Je suis mort en mĂȘme temps que ma soeur Ă©loignĂ©e, Elena DanaĂŻs, c'est une longue histoire que tu n'auras le loisir d'Ă©couter, pour sauver la vie qui Ă©tait la tienne. Il le fallait. Avant tout, sache que je t'aime et que tu seras toujours ma soeur adorĂ©e. Le 15 janvier, le systĂšme Semivivus se dĂ©clenche pour la premiĂšre fois dans l'annĂ©e. Sauf que... je ne crois pas que quelqu'un se suicide ce soir-lĂ . Le systĂšme Semivivus est tellement long Ă expliquer ! Enfin bon, ma mort Ă©tait prĂ©vue, la tienne aussi normalement mais Elena et moi t'avons sauvĂ©s. Parce que tu dois vivre, parce que tu dois rencontrer celui qui te ressemble et parce que... tu es tout pour moi. Je t'aime. Eden, bel et bien mort. Les messages ont Ă©tĂ© Ă©crits deux ans auparavant. - Il m'a dit quoi ? souffla Kylie. - Kylie ? - Dis-moi juste... - Que demain, c'est fini pour toi. - J'aurais dĂ» m'en doutĂ©... Riley serra les poings, sortit son tĂ©lĂ©phone et composa le numĂ©ro de Warren. - RĂ©ponds, rĂ©ponds, rĂ©ponds ! - Quoi ?! - Warren, Ă©coute moi bien jusqu'au bout ! Tu connais le systĂšme Semivivus ? - Oui. - Tu connais les deux dates de dĂ©clenchement ? - 8 juillet et 15 janvier. - Ta soeur meurt demain. - Kylie ? - Ta soeur, Kylie. Chapitre 18 The End - Vers quelle heure ? Riley regarda sa montre. 3h19. - Dans deux minutes. - OK. Merci Riley. *** Le lendemain matin, Riley ouvrit les yeux et observa Kylie. AprĂšs son appel avec Warren, le sommeil avait eu raison sur lui et il s'Ă©tait endormi. La jeune femme avait les yeux fermĂ©s et les graphiques poursuivaient un schĂ©ma correct de son systĂšme respiratoire, pas dĂ©faillant. Elle, elle est pas morte ? - Kylie ? - C'est moi. Sa voix Ă©tait rauque et ses yeux Ă©taient injectĂ©s de sang, Ă part ça... - Pourquoi je suis encore ici ? - Je sais pas... - C'est le paradis, parce que dans ce cas, le paradis a de jolis beaux gosses... Un sourire se dessina sur le visage de Riley et un Ă©clair de stupeur passa dans le regard de Kylie qui se rendit compte que trop tard de ses paroles. Le portable de Riley bippa et le concernĂ© le sortit. Accident de scooter sur l'autoroute Un jeune homme de 17 ans a eu un accident de scooter hier en rentrant dans une voiture qui s'en est sortie sans problĂšme. - Non... Le passager sur le scooter s'est fait Ă©jectĂ© carrĂ©ment de son vĂ©hicule. Heure du dĂ©cĂšs situĂ© approximativement Ă 3h21. Toutes nos condolĂ©ances Ă la famille Williams, Warren Williams. - Non ! Butin de merle ! Non ! s'Ă©cria Riley, les larmes humides. Il dirigea sa colĂšre vers Kylie. - Tu t'en rends compte ! Encore un qui s'est sacrifiĂ© pour toi ! Ton deuxiĂšme frĂšre ! - FrĂšre ? - Warren Ă©tait ton frĂšre, espĂšce de canarde ! Et tu as tout gĂąchĂ© ! Encore une fois ! - Etait ? - Il est mort hier au moment oĂč toi tu devais mourir. Bravo ! - Mais... - Va te faire voir, grosse bute. Enrageant, il s'en alla Ă grandes enjambĂ©es, laissant derriĂšre lui son ancien crush et son meilleur ami. Remerciements Un grand merci au wiki-lecteur qui termine ce livre aussi strange qu'amoureux, aussi dramatique que joyeux, je ne l'ai pas terminĂ© Ă l'arrache ! Merci aux gens qui mettent des commentaires ou qui lisent simplement. Merci d'avoir terminĂ© ce livre. PS le tome 2 est Ă venir !
Learningto fall de Knw, traduit par Sia. Òš Personnages : Bill et Tom Òš Genre : Yaoi, Romance, historique Òš Rating : NC17 (violence ou lemon) Òš FrĂ©quence de postage : Quand un chapitre est traduit. Òš RĂ©sumĂ© : L'arrivĂ©e de son nouveau tuteur va crĂ©er un vĂ©ritable chaos dans la vie d'aristocrate de Bill. Dans l'AngletUn article de WikipĂ©dia, l'encyclopĂ©die libre Mon cher oncle NapolĂ©on ۯۧÛÛ ŰŹŰ§Ù ÙŰ§ÙŸÙŰŠÙÙ Couverture de livre Ă couverture rigide de la premiĂšre Ă©dition de la traduction anglaiseAuteurIraj PezeshkzadTitre originalۯۧÛÛ ŰŹŰ§Ù ÙŰ§ÙŸÙŰŠÙÙDa'i jan Napuli'unTraducteurDick DavisPaysL'IranLanguepersanGenrefictionĂditeurMaison alĂ©atoireDate de publication1973Type de supportImprimer la couverture rigideDes pages512 pagesISBN0-934211-48-5OCLC34285166Dewey dĂ©cimal891/.5533 20Classe D313 1996 Mon oncle NapolĂ©on Persan ۯۧÛÛ ŰŹŰ§Ù ÙŰ§ÙŸÙŰŠÙÙâ, DĂą'i jĂąn NĂąpol'on, traduction littĂ©rale Cher oncle NapolĂ©on est un roman sur le passage Ă l'Ăąge adulte de l'auteur iranien Iraj Pezeshkzad publiĂ© Ă TĂ©hĂ©ran en persan en 1973. Le roman a Ă©tĂ© adaptĂ© Ă une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e trĂšs rĂ©ussie en 1976 dirigĂ©e par Nasser Taghvai. Bien que le livre et la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e aient Ă©tĂ© briĂšvement interdits aprĂšs la rĂ©volution islamique de 1979 en Iran, ils sont restĂ©s populaires Nafisi 2006 et est souvent considĂ©rĂ©e comme "l'Ćuvre la plus importante et la plus apprĂ©ciĂ©e de la fiction iranienne depuis la Seconde Guerre mondiale" Ryan 2006. Il est connu pour sa moquerie des attitudes et croyances sociales communes en Iran au cours de cette pĂ©riode. Le roman a Ă©tĂ© traduit par Dick Davis en anglais. RĂ©sumĂ© de l'intrigue L'histoire se dĂ©roule au moment de l'occupation de l'Iran par les forces alliĂ©es pendant la Seconde Guerre mondiale. La majeure partie de l'intrigue se dĂ©roule dans la maison du narrateur, un immense manoir iranien du dĂ©but du XXe siĂšcle dans lequel trois familles riches vivent sous la tyrannie d'un oncle patriarche paranoĂŻaque. L'oncle - qui en rĂ©alitĂ© est un officier de bas niveau Ă la retraite de la brigade cosaque perse sous le commandement du colonel Vladimir Liakhov - prĂ©tend, et dans les derniĂšres Ă©tapes de l'histoire, croit en fait que lui et son majordome Mash Qasem ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans des guerres contre les Britanniques et leurs laquais» comme Khodadad Khan, ainsi que les batailles soutenant la rĂ©volution constitutionnelle iranienne; et qu'avec l'occupation de l'Iran par les forces alliĂ©es, les Britanniques sont maintenant sur la bonne voie pour se venger de lui. Le narrateur de l'histoire sans nom dans le roman mais appelĂ© Saeed dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e est un lycĂ©en amoureux de sa cousine Layli qui est la fille de Cher Oncle. L'histoire tourne autour des luttes du narrateur pour bloquer le mariage prĂ©-arrangĂ© de Layli avec son cousin Puri, tandis que le pĂšre du narrateur et le cher oncle complotent divers mĂ©faits l'un contre l'autre pour rĂ©gler les querelles familiales passĂ©es. Une multitude de personnages de soutien, y compris des enquĂȘteurs de police, des fonctionnaires du gouvernement, des femmes au foyer, un mĂ©decin, un boucher, un prĂ©dicateur sycophantique, des serviteurs, un cireur de chaussures et un Indien ou deux offrent diverses sĂ©quences divertissantes tout au long du dĂ©veloppement de l'histoire. Importance et rĂ©ception littĂ©raires Mon oncle NapolĂ©on a Ă©tĂ© Ă©crite par Iraj Pezeshkzad et publiĂ©e en 1973. Librement basĂ©e sur les expĂ©riences de la vie rĂ©elle de l'auteur et son amour pour la fille d'un riche aristocrate, l'histoire est devenue instantanĂ©ment une rĂ©fĂ©rence culturelle et ses personnages icĂŽnes nationales des annĂ©es 70. Le roman a Ă©tĂ© traduit en 1996 en anglais par Dick Davis et publiĂ© par Mage Publishers, une traduction qui parvient Ă Ă©voquer la richesse du texte original et est fidĂšle sans ĂȘtre littĂ©rale Asayesh 1996. La traduction anglaise a depuis Ă©tĂ© republiĂ©e par Random House en 2006 avec une introduction par Azar Nafisi et une postface de l'auteur, Iraj Pezeshkzad. Le roman est une reprĂ©sentation de la sociĂ©tĂ© iranienne des annĂ©es 1940. Le jardin dans lequel se dĂ©roule l'histoire, Ă plus d'un titre, devient un microcosme de la sociĂ©tĂ© iranienne moderne» Nafisi 2006. Le roman, au fond d'une histoire d'amour, se dĂ©roule autour de l'amour du jeune narrateur pour son cousin Layli, un amour constamment mis en pĂ©ril par une armĂ©e de membres de la famille et le chaos de leurs intrigues et machinations. Adaptation en tant que sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Mon oncle NapolĂ©on ۯۧÛÛ ŰŹŰ§Ù ÙŰ§ÙŸÙŰŠÙÙMon oncle NapolĂ©on Ă©cran titreCréé parIraj PezeshkzadDirigĂ© parNasser TaghvaiEn vedetteGholam-Hossein NaghshinehParviz FannizadehNosrat KarimiParviz SayyadSaeed KangaraniRacontĂ© parHoushang LatifpourPays d'origineL'IranLangue originalepersanNon. d'Ă©pisodes18ProductionProducteurs exĂ©cutifsNasser Taghvai Mohsen TaghvaiLieux de productionLalezar, TĂ©hĂ©ranConfiguration de la camĂ©raFilm 16 mmTemps de fonctionnement45 minutesLibĂ©rerRĂ©seau d'origineRadio et tĂ©lĂ©vision nationale iranienneVersion originale1976 â1976 En 1976, le rĂ©alisateur Nasser Taghvai a transformĂ© le roman en une mini-sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e lĂ©gendaire, compilant l'histoire en 18 Ă©pisodes. La sĂ©rie a Ă©tĂ© un Ă©norme succĂšs tant auprĂšs du public que des critiques. Il a dĂ©passĂ© les cotes d'Ă©coute Ă chaque diffusion de ses Ă©pisodes et c'Ă©tait l'Ă©mission la plus regardĂ©e lorsqu'elle a Ă©tĂ© diffusĂ©e le vendredi soir. Beaucoup considĂšrent la sĂ©rie comme un chef-d'Ćuvre intemporel et le pĂšre de la comĂ©die tĂ©lĂ©visĂ©e moderne en Iran. De nombreux termes inventĂ©s au cours de la sĂ©rie font dĂ©sormais partie de la culture populaire perse. La sĂ©rie a Ă©tĂ© un Ă©norme succĂšs financier, le coĂ»t de production a Ă©tĂ© estimĂ© Ă 50 millions de rials Ă©quivalent Ă 770 000 $ en 1976 tandis que le diffuseur a payĂ© environ 200 millions de rials, quatre fois le coĂ»t de production, pour acheter les droits de diffusion de la sĂ©rie.[citation requise] En raison de son extrĂȘme popularitĂ©, les rediffusions de la sĂ©rie Ă©taient frĂ©quentes Ă la radio et Ă la tĂ©lĂ©vision nationales iraniennes jusqu'Ă la rĂ©volution islamique de 1979. Bien que la sĂ©rie ait Ă©tĂ© interdite en Iran depuis la rĂ©volution, elle est toujours regardĂ©e. La sĂ©rie a Ă©tĂ© publiĂ©e sur DVD par Pars Video, Taraneh Records et Chehreh Nama. Casting et Ă©quipe Jeter Gholam-Hossein Naghshineh en tant que cher oncle Parviz Fannizadeh comme Mash Qasem Saeed Kangarani comme narrateur / Saeed Nosrat Karimi comme Agha Joon Parviz Sayyad comme Asadollah Mirza Mohamad Ali Keshavarz comme colonel Esmail Davarfar comme Dustali Khan Jahangir Forouhar comme adjoint Teymour Khan Parvin Malakooti comme Aziz al-Saltaneh Parvin Soleimani comme la mĂšre de l'officier-cadet Ghiaasabadi Mohammad Varshochi comme Ă©lĂšve-officier Ghiaasabadi Sousan Moghadam comme Layli Kheirollah Tafreshi Azad en tant que Shamsali Mirza Bahman Zarrinpour comme Puri Zari Zandipour comme Qamar Mir Ahmad Irvanloo en tant que Dr Naser al-Hokama Mastaneh Jazayeri comme Akhtar Fereydoun Nariman comme Asghar le Diesel Karmen Zaki comme Farokh Laqa Mahmood Lotfi comme Shir Ali le boucher Minoo Abrishami comme Tahereh Gril Singh comme Sarda Maharat Khan Ăquipage Nasser Taghvai producteur Alireza Zarrindast directeur de la photographie Abbas Ganjavi Ă©diteur Amir Farrokh Tehrani architecte, dĂ©corateur et directeur artistique Eskandar Radfar Conception de costumes Abdollah Eskandari maquilleur Mohsen Taghvai directeur adjoint Valod Aghajanian DĂ©partement du son Yadollah Asgari DĂ©partement du son Hassan Zahedi DĂ©partement Son tĂ©lĂ©vision Personnages principaux Cher oncle NapolĂ©on DaĂŻ Jan Napoleon Le patriarche de la famille. Cher Oncle est un personnage paranoĂŻaque, imaginatif et dĂ©lirant qui se croit impliquĂ© dans de nombreuses guerres contre les Britanniques et leurs laquais». Le titre d'oncle NapolĂ©on lui est sarcastiquement donnĂ© par ses niĂšces et neveux en raison de son admiration et de son obsession pour l'empereur français NapolĂ©on Bonaparte. Mash Qasem FidĂšle serviteur et majordome du cher oncle d'une petite ville, Ghiasabad prĂšs de Qom. Fortement dĂ©vouĂ© Ă Cher Oncle, sa renommĂ©e est d'avoir Ă©tĂ© impliquĂ© dans des batailles contre l'armĂ©e britannique aux cĂŽtĂ©s de Cher Oncle, dont les plus importantes sont la bataille de Mamasani et la bataille de Kazeroun. Trop fier de sa ville natale de Ghiaasabad et racontant constamment des histoires sur sa ville natale, il a tendance Ă se donner en cachant la vĂ©ritĂ© en commençant ses phrases par "pourquoi devrais-je mentir? Dans la tombe c'est ah ... ah ... ah ... a ... »compter quatre doigts, ce qui implique qu'il ne reste plus que quatre pas Ă la mort, donc un mensonge n'en vaudrait pas la peine. Mash Qasem devient le messager entre le narrateur et Layli Ă des moments oĂč les deux ne peuvent pas se rencontrer, en partie comme une faveur au narrateur et en partie pour satisfaire sa propre curiositĂ© illimitĂ©e. Le Narrateur / Saeed Le narrateur de l'histoire et le neveu de Cher Oncle. Le narrateur, qui reste sans nom et plutĂŽt obscur dans le roman bien qu'il soit la figure centrale autour de laquelle se dĂ©veloppe l'histoire, tombe amoureux de Layli, la fille de Cher Oncle, une chaude journĂ©e d'Ă©tĂ© le 13 aoĂ»t Ă trois heures moins le quart de l'aprĂšs-midi. Agha Joon Le pĂšre du narrateur, un pharmacien qui est le beau-frĂšre de Cher Oncle. AprĂšs avoir Ă©tĂ© ridiculisĂ© pendant des annĂ©es par Cher Oncle pour ne pas appartenir Ă une famille aristocratique, il prend sa revanche en renforçant la conviction de Cher Oncle que les Britanniques sont aprĂšs lui. Asadollah Mirza Un fonctionnaire du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et demi-frĂšre par la fille du jardinier de son pĂšre de Shams Ali Mirza. Playboy, Asadollah Mirza n'Ă©pargne aucune occasion de sĂ©duire le sexe opposĂ© par son charme et son charisme, quel que soit le statut matrimonial / social du sujet. Il Ă©tait une fois mariĂ© et amoureux d'une femme jusqu'Ă ce qu'elle le trompe et le quitte. Le "Mirza" de son nom et celui de son frĂšre est un titre honorifique indiquant une relation lointaine avec la famille royale Qajar, c'est pourquoi il est appelĂ© "Shazdeh" signifiant prince. Il devient un ami proche du narrateur au cours du roman, essayant souvent de l'aider dans ses efforts pour atteindre son amour. Personnages secondaires Colonel Sarhang FrĂšre cadet de cher oncle, Il est appelĂ© colonel par la famille. Au dernier chapitre qui passe en revue le sort des personnages vers 1965, il est rĂ©vĂ©lĂ© qu'il est retirĂ© en tant que "Sargord", c'est-Ă -dire un major de l'armĂ©e un grade infĂ©rieur Ă un colonel, et vit avec Laily et Puri dans le jardin, comme les seuls rĂ©sidents restants du jardin. Dustali Khan Beau-frĂšre et personne prĂ©fĂ©rĂ©e du cher oncle qui est incapable de presque tout et se moque constamment des autres membres de la famille, en particulier par Asadollah Mirza. Sa femme essaie une fois de lui couper le pĂ©nis avec un couteau de cuisine aprĂšs avoir dĂ©couvert qu'il l'avait trompĂ©e. Il se fait Ă©galement tirer dessus par sa femme en bas quand il imprĂšgne sa belle-fille. Aziz Al-Saltaneh L'Ă©pouse de Dustali Khan et la mĂšre de Qamar. Un cousin d'Asdollah et de Shams Ali Mirza. Dr Naser Al-Hokama Un vieux mĂ©decin qui est le mĂ©decin de famille et un ami proche. Il a Ă©tĂ© mariĂ© trois fois. Ses connaissances essentiellement rudimentaires de la mĂ©decine sont souvent ridiculisĂ©es dans le livre. Shams Ali Mirza Le demi-frĂšre aĂźnĂ© d'Asdollah Mirza. Un procureur de district libĂ©rĂ© / retraitĂ©. Estime que tous les problĂšmes peuvent ĂȘtre rĂ©solus par l'interrogatoire. Layli Le seul enfant de Cher Oncle. Elle et le narrateur tombent amoureux mais son mariage a Ă©tĂ© arrangĂ© au prĂ©alable par la famille. Puri Le fils plutĂŽt maladroit du colonel qui est destinĂ© Ă Ă©pouser Layli. Sujet de ridicule par le narrateur, il est enrĂŽlĂ© par l'armĂ©e pour combattre l'invasion alliĂ©e, mais s'Ă©vanouit dans la bataille aprĂšs avoir entendu un coup de feu. Il perd un de ses testicules dans une bagarre avec le narrateur, devenant un sujet des traitements du Dr Naser al-Hokama. Qamar La fille en surpoids et mentalement handicapĂ©e d'Aziz al-Saltaneh de son premier mariage et de la belle-fille de Dustali Khan. La famille se donne beaucoup de mal pour lui trouver un mari et sauver son honneur aprĂšs qu'elle a Ă©tĂ© retrouvĂ©e imprĂ©gnĂ©e par Dustali Khan. Adjoint Taymur Khan Un dĂ©tective "de renommĂ©e internationale" cĂ©lĂšbre pour ses mĂ©thodes agressives de dĂ©duction. Cadet-officier Ghiaasabadi Un vieux dĂ©tective accro Ă l'opium et assistant de l'adjoint Taymur Khan qui finit par Ă©pouser Qamar et gagne son argent d'hĂ©ritage, surmontant ainsi les combats variĂ©s de Dustali Khan. Naneh Rajab MĂšre de l'Ă©lĂšve-officier Ghiaasabadi. Akhtar La sĆur de l'Ă©lĂšve-officier Ghiasabdi. Une femme promiscuitĂ© qui est danseuse dans une boĂźte de nuit. Asghar le Diesel Le petit ami d'Akhtar, un voyou de la rue. Farokh Laqa Une vieille femme amĂšre qui n'a jamais Ă©tĂ© mariĂ©e et qui est toujours Ă la recherche de funĂ©railles pour y assister. Sardar Maharat Khan Un homme d'affaires indien sikh; mais pas un militaire, son titre persan honorifique de Sardar signifie "commandant". Cher oncle pense qu'il est un espion britannique. Lady Maharat Khan L'Ă©pouse britannique blonde du Sardar. Shir Ali le boucher Un boucher gĂ©ant, violent, trĂšs protecteur de l'honneur de sa femme, mais trop naĂŻf pour se rendre compte de ce qui se passe dans sa maison. Le "Shir" de son nom signifie "lion". Tahereh La belle femme lascive de Shir Ali avec qui tout le monde dans le quartier, de Dustali Khan Ă Asadollah Mirza, couche avec. Houshang Un cordonnier et cireur de chaussures local qui, selon Cher oncle, a Ă©tĂ© envoyĂ© par les Allemands pour le protĂ©ger des Britanniques. Seyed Abolqasem Un prĂ©dicateur local. Naneh Bilqis La femme de chambre et le chef du cher oncle. Historique des publications de traduction en anglais 1996, Ătats-Unis, Mage Publishers ISBN 0-934211-48-5, couverture rigide 2006, Ătats-Unis, Random House, ISBN 0-8129-7443-3, livre de poche Les rĂ©fĂ©rences Mon oncle NapolĂ©on est au cĆur d'un film "Iran et Grande-Bretagne"[lequel?] diffusĂ© sur BBC4 en 2009 par Clan Productions pour BBC Persian Television sur les relations entre la Grande-Bretagne et l'Iran prĂ©sentĂ© par Christopher de Bellaigue, productrice Emily Cloke Commentaires Black, Barbara 16/09/2006. "Un classique iranien". The Gazette MontrĂ©al. Rubin, Merle. "Ăchos de Monty Python dans cette sitcom iranienne". Christian Science Monitor Boston, MA. Bellamy, John Stark II. "Chef d'oeuvre de l'Iran d'humour Lowbrow". Concessionnaire ordinaire Cleveland, Ohio. Liens externes Mon oncle NapolĂ©on chez Mage Publishers Mon oncle NapolĂ©on chez Random House Mon oncle NapolĂ©on Ă IMDb . 666 637 476 247 46 456 726 239