LentraĂźneur de Chelsea s’est marrĂ© d’ĂȘtre considĂ©rĂ© par un bookmaker le favori d’un combat face Ă  Antonio Conte, le coach de Tottenham aprĂšs leur altercation le 14 aoĂ»t. « Je n Tu en gardes des choses pour toi dit donc, cñ€ℱest cool de lñ€ℱavoir écrit ici et tu peux en ÃÂȘtre fiÚre. Dans ton message il y a un peu de tout et son contraire et des émotions contraire qui se chevauchent aussi, mais de ce que jñ€ℱai compris je pense surtout que tu manques beaucoup de confiance en toi et ta copine nñ€ℱarrange pas la chose. À quoi bon rester dans la mÃÂȘme situation terne, morne oÃÂč les jours sont pareils ? Si tu veux du changement je pense que tu pourrais tenter des choses que tu nñ€ℱas pas fait avant. Cñ€ℱest en sortant de ces habitudes quñ€ℱon finit par vouloir du changement sinon il est évident clair que cñ€ℱest inutile dñ€ℱattendre du changement en faisant les mÃÂȘmes chose tous les jours et en prenant aucun risque. Bon pour ce qui est des études cñ€ℱest plus nuancé, fait quelque chose que tu aimes et décrocher quelque chose dedans cñ€ℱest un investissement sur du long terme, cñ€ℱest long alors faut au moins que tu kiffes et pour arriver à faire ce que tu aimes faut déjà atteindre déjà les paliers qui te permettront de faire çaQuitter une relation cñ€ℱest toujours super dur, sur le court terme mÃÂȘme si ce court terme prend plusieurs mois pour aller mieux, en y réfléchissant, est-ce que tu te vois avec cette mÃÂȘme personne et avec ce mÃÂȘme quotidien dans les années à venir ? Tu reconnais toi mÃÂȘme que ce nñ€ℱest plus possible et tu préfÚres garder ton confort au détriment de tes désirs et de tes autres envies, de ton besoin de changement, de repartir sur autre chose quitte à juste supporter tout ce quñ€ℱelle peut te faire et inversement tu avoues que vous ÃÂȘtes tous les deux dans un engrenage oÃÂč chacun tire lñ€ℱautre vers le bas dans un cercle infernale de toxicité, de reproche, dñ€ℱennuis ou lñ€ℱun comme lñ€ℱautre rÃÂȘve dñ€ℱun meilleur mais préfÚre juste se contenter de ce quñ€ℱon lui donne dans les mains sans trop dñ€ℱefforts. Pourquoi tout ça ? AprÚs tout on croit en lñ€ℱamour quñ€ℱon pense mériter ?Enfin peut ÃÂȘtre que jñ€ℱextrapole, je connais rien de vos vies finalement pour émettre un jugement plus correcte surtout quand on a que un son de cloche. MÃÂȘme si tu en as marre de tenter des choses, tu continues, et cñ€ℱest cool, parce que au fond jñ€ℱai lñ€ℱimpression que tu as envie de faire toute ces choses. Je pense dñ€ℱabord que tu devrais potentiellement voir un psy qui peut potentiellement tñ€ℱaider sur toi et sur tes relations et pour ta copineñ€©. Mieux vaut mettre les choses au clair sur ce que tu ressens et savoir ce quñ€ℱelle pense réellement de la situation ? Cñ€ℱest effrayant non ? De lui mettre lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tincelle dans sa tÃÂȘte qui lui donnerai lñ€ℱidée de rompre et peut ÃÂȘtre que au contraire ça va améliorer des choses dans votre couple mais si tu veux que les choses deviennent meilleures, elles vont soit ÃÂȘtre misent au clair soit elles vont sñ€ℱarrÃÂȘter pour que tu puisses toi de ton cÎté recommencer quelque chose de nouveau avec plus de sérénité. Tu nñ€ℱes pas un loser, ou du moins je dirais que tu en es pas un seulement si le fait de te louper ou de te tromper ne tñ€ℱempÃÂȘche pas de te relever pour tenter autre chose car au fond cñ€ℱest pas dñ€ℱÃÂȘtre au sol qui fait de toi un loser, cñ€ℱest de rester là et dñ€ℱespérer, de te plaindre sans tenter des choses et cñ€ℱest ce que tu fais, tu tentes des trucs. Et mÃÂȘme à ce moment là , je ne pense pas que tu en serai un parce que se relever cñ€ℱest dur, mais ça prend du temps, et il faut le lui en donner . Soit honnÃÂȘte avec toi mÃÂȘme et les autres et prend des décisions qui te permettront justement de changer ces choses là . Plus facile à dire quñ€ℱà faire mais cñ€ℱest déjà bon de reconnaÃtre quñ€ℱon devrait faire autre toi sur ce que tu veux, voit un professionnel pour justement en parler, si ta copine ne te soutiens pas pour que tu puisses te sentir mieux cñ€ℱest peut ÃÂȘtre que vous ÃÂȘtes pas sur la mÃÂȘme longueur dñ€ℱonde et que vous avez besoin de parler. Bref, régler les choses les plus simples à faire en prenant les décisions pour les réglés. Peut ÃÂȘtre que cñ€ℱest pas assez émotionnel tout ce que je dis. Jñ€ℱaime pas dire quoi faire au gens, je devrais plutÎt les suggé tout cas prends le temps pour toi pour faire les choses à ton rythme je suis certaine que ça va aller, ce reddit te sera toujours ouvert et venir pleurer ici est lñ€ℱhabitude de tous donc nñ€ℱest pas peur des larmes, elles font de toi quelquñ€ℱun de fort. La vie cñ€ℱest parfois chiant mais certains trucs en vaut vachement la peine dñ€ℱÃÂȘtre vécu. Courage, tñ€ℱes pas seul on te soutient ! Noussommes trop souvent enclins Ă  vouloir rendre l’autre responsable de nos maux ou Ă  le culpabiliser de nos propres faiblesses, alors qu’il n’est que le miroir, le rĂ©vĂ©lateur de ce qui nous habite, nous renvoyant Ă  nos peurs, nos angoisses, nos faiblesses, nos failles ( jugements, apriorisme, intolĂ©rance ), que nous ne voulons sans doute pas voir. Se faisant, nous nous

Je prĂȘte de la thune Ă  chaque fois qu'on me demande et on me rend jamais rien + Limite c'est moi qui fait chier quand je demande qu'on me RE RENDE ce que j'ai prĂȘtĂ© Encore prĂȘtĂ© 500 € Ă  un pote pour qu'il s'achĂšte un ordi, ça fait plus de 6 mois je lui demande et il me dit Ă  chaque fois bientĂŽt Voire mĂȘme il a dit que ça le soulait que je lui demande Ă  chaque fois de me rendre Et c'est pas le premier MĂȘme pour des petites sommes, genre 50 balles on me les rend mĂȘme pas Genre lĂ  c'est moi qui LE FAIT CHIER en lui demandant de me rendre Personne rĂ©pond Tu me prĂȘter 300 balles stp ?AprĂšs je te donne un conseil. Message Ă©ditĂ© le 22 mars 2021 Ă  152720 par Anti-Pucixx Le 22 mars 2021 Ă  152701 Anti-Pucixx a Ă©crit Tu me prĂȘter 300 balles stp ?AprĂšs je te donne un drĂŽle je te conseille de commencer par changer de pseudo Il faut rien prĂȘter a ces potes, les bons comptes font les bons amis Le 22 mars 2021 Ă  152811 Pucix123 a Ă©crit up Le 22 mars 2021 Ă  152851 SunWukong888 a Ă©crit Il faut rien prĂȘter a ces potes, les bons comptes font les bons amisJe sais pas dire non, d'ou le titre du topic 500 euros... faut arrĂȘter lĂ  la gentillesseTu prĂȘtes rien Ă  personne, sauf Ă  tes parents Et si tu dois ĂȘtre gentil ça doit ĂȘtre avec des personnes gentilles, comme toi il faut que tu sentes de la rĂ©ciprocitĂ©Tu fais ça t'auras plus jamais de problĂšmes... ArrĂȘte de te faire marcher dessus. Si tu pretes 500 a un "pote" et que ça le fais quand tu luu demande cest que cest pas ton poteRaille lui sa voiture, bouche ses serrures avec du ciement etc... L'op tu peux me prĂȘter 50 euros stp? PROMIS je te les rends Le 22 mars 2021 Ă  152947 dentslongues a Ă©crit Si tu pretes 500 a un "pote" et que ça le fais quand tu luu demande cest que cest pas ton poteRaille lui sa voiture, bouche ses serrures avec du ciement etc...Ouais lĂ  en gros il m'a dit que c'est moi qui l'emmerde Ă  demander Ă  ce qu'il me rende ce que je lui ai avancĂ© Le 22 mars 2021 Ă  152918 goliuye a Ă©crit 500 euros... faut arrĂȘter lĂ  la gentillesseTu prĂȘtes rien Ă  personne, sauf Ă  tes parents Et si tu dois ĂȘtre gentil ça doit ĂȘtre avec des personnes gentilles, comme toi il faut que tu sentes de la rĂ©ciprocitĂ©Tu fais ça t'auras plus jamais de problĂšmes... ArrĂȘte de te faire marcher suis trop gentil voilĂ  ou ça me mĂšne Ă  chaque fois Le 22 mars 2021 Ă  152409 Pucix123 a Ă©crit Et c'est pas le premier MĂȘme pour des petites sommes, genre 50 balles on me les rend mĂȘme pas"50 balles" "petites sommes" Y'a que moi qui trouve ça beaucoup Ă  prĂȘter 50 euros ? Le 22 mars 2021 Ă  153144 HappyAubrey a Ă©crit Le 22 mars 2021 Ă  152409 Pucix123 a Ă©crit Et c'est pas le premier MĂȘme pour des petites sommes, genre 50 balles on me les rend mĂȘme pas"50 balles" "petites sommes" Y'a que moi qui trouve ça beaucoup Ă  prĂȘter 50 euros ? Bah je sais pas c'est pour dĂ©panner la personne mais aprĂšs pour qu'elle me rende c'est une autre histoire T'es juste un zeta, prĂȘte rien si t'es pas prĂȘt Ă  donner la dite chaque fois demande toi si tu serais prĂȘt Ă  lui donner la somme en question et si ce n'est pas le cas tu ne donnes rien. Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?

DaprĂšs ce que j'ai appris, certaines personnes veulent un dĂ©fi, et les gens gentils perdent Ă  ĂȘtre apprĂ©ciĂ©s, la poursuite semble ĂȘtre tout aussi importante que le piĂšge. Les filles et les garçons semblent tomber dans ce piĂšge. Si quelqu'un est trop gentil, la relation n'est pas excitante. Regardons les choses en face, certaines Chez les hommes, on trouve plusieurs comportements amoureux, mais si on devait les classer en 2 catĂ©gories, on opterait d’un cĂŽtĂ© pour les hommes virils, sĂ»rs d’eux et qui assument leurs envies, et de l’autre pour
les Canards ! Si vous n’avez jamais entendu parler de ce syndrome du canard, on vous explique en quoi consiste cette attitude qui ne vous aidera pas avec les filles. Jouer les gentils garçons ne paye pas, alors apprenez comment vous dĂ©barrasser de cette attitude niaise, comment reprendre en main vos techniques de sĂ©duction et votre vie amoureuse ! Syndrome du canard mais qu’est-ce c’est ?Pourquoi faut-il se dĂ©barrasser de cette image de gentil garçon ?Techniques et astuces pour en finir avec le syndrome du canard !Commencez votre relation en douceurLimitez les attentions doucesVoyez d’autres filles !Prenez la mesure de son implicationCanard VS Connard trouvez le juste milieu Syndrome du canard mais qu’est-ce c’est ? Vous avez certainement un pote qui, lorsqu’il est cĂ©libataire, fait le malin et aime parler de filles, de sexe, et jouer Ă  l’homme viril. Mais dĂšs qu’il se met en couple, il change du tout au tout ! Il rĂ©pond au tĂ©lĂ©phone de façon mielleuse avec des Oui mon cƓur
, il ne passe plus de soirĂ©e entre copains sous prĂ©texte que sa dulcinĂ©e l’attend Ă  la maison, il prĂ©fĂšre les aprĂšs-midi shopping aux soirĂ©es jeux vidĂ©o
 Bref, il se transforme en canard ! Ce comportement, que l’on dĂ©finit comme le syndrome du canard, est valable autant pour un homme dĂ©jĂ  en couple que pour un mec qui drague. Dans ce dernier cas, notre cĂ©libataire va complimenter sa cible Ă  tout va, il va accĂ©der Ă  toutes ses requĂȘtes et tous ses caprices, il se prĂȘtera Ă  toutes les activitĂ©s qu’elle veut sans affirmer ses envies et s’excusera dĂšs qu’il a un geste ou une parole jugĂ©e dĂ©placĂ©e par sa potentielle copine. Pour simplifier la chose au maximum, il aura ce rĂŽle de gentil garçon, de brave type, voire de toutou dans les cas extrĂȘmes. Entre hommes, on parlera de canard ou de sans-burnes quand les femmes prĂ©fĂ©reront appeler ce genre d’hommes des bonnes pĂątes. Le problĂšme ? C’est une trĂšs mauvaise technique pour sĂ©duire une femme et pour la garder ! Pourquoi faut-il se dĂ©barrasser de cette image de gentil garçon ? Souffrir du syndrome du canard quand on drague peut avoir des consĂ©quences terribles. Une femme mal intentionnĂ©e pourra vous mener en bateau des mois durant, sans que vous ne preniez la mesure de la supercherie. Le canard va continuer Ă  la couvrir de cadeaux, Ă  l’inviter Ă  tous les restaurants et toutes les sĂ©ances de cinĂ© qu’elle dĂ©sire, et sera ce compagnon parfait. A quel prix ? Celui de votre libertĂ© ! Devenir fou amoureux vous rend aveugle ! Il est bon de garder une part de romantisme, bien sĂ»r, mais changer son comportement de maniĂšre radicale en oubliant l’homme que vous ĂȘtes est mauvais. D’une part, les filles finissent par se lasser de cette attitude, car elles s’ennuient si elles n’ont personne avec qui se confronter. A long terme, votre copine risque d’aller voir ailleurs, et de tomber dans les bras d’un homme qui s’assume. D’autre part, ce comportement vous Ă©loigne de vos potes et de vos proches, car la fille qui vous idolĂątrez reprĂ©sentera toute votre vie et occupera celle-ci en permanence. LĂ  aussi, les consĂ©quences sur le long terme peuvent ĂȘtre dĂ©sastreuses. Enfin, et ce n’est pas nĂ©gligeable, vous pourriez avoir du mal Ă  draguer si vous adoptez cette attitude de canard dĂ©couvrez nos sujets de conservation avec une fille. Trop bon, trop con, dit l’adage, et Ă  jouer les gentils garçons vous risquez de tomber dans la friendzone plus vite que prĂ©vu ! Techniques et astuces pour en finir avec le syndrome du canard ! Pour ne pas souffrir de ce syndrome du canard, il est important de se fixer quelques rĂšgles, qui vous permettront de ne pas foncer tĂȘte baissĂ©e dans une relation de ce type. Pour le bien-ĂȘtre de votre relation et pour votre propre estime, on vous recommande d’appliquer ces conseils anti-syndrome du canard ! Commencez votre relation en douceur Si dĂšs le dĂ©part, vous ĂȘtes Ă  100%, que restera-t-il pour la suite ? D’ailleurs, si vous dĂ©butez votre nouvelle relation sur les chapeaux de roue, vous risqueriez de vivre une passion forte mais Ă©phĂ©mĂšre, car une fois que vous aurez Ă©puisĂ© les techniques qui font de vous ce gentleman et ce prince charmant qu’elle aime tant, vous redeviendrez un homme banal et serviable dont elle profitera. Il est donc judicieux de mĂ©nager un peu vos ardeurs, en accordant Ă  cette fille une place dans votre vie, mais sans que cela ne se fasse au dĂ©triment de votre propre bien-ĂȘtre. Continuez les activitĂ©s juste pour vous, voyez vos amis sans elle, accordez-vous du temps pour construire cette relation petit Ă  petit sur une base solide, sans que cela n’aille que dans un sens le sien !. Limitez les attentions douces A trop vouloir la couvrir de cadeaux et de douces attentions, vous l’habituerez au top et elle pensera que tout lui est dĂ». Sachez que les compliments doivent rester occasionnels, pour que chacun d’entre eux fasse mouche. De la mĂȘme maniĂšre, un cadeau ou une invitation doit marquer les esprits, pour devenir un geste automatique que vous serez obligĂ© de faire par la suite. Sinon, elle vous reprochera de ne pas ĂȘtre aussi attentionnĂ© qu’au dĂ©but
 ! Voyez d’autres filles ! Pour garder votre virilitĂ© et votre confiance ne vous, ne cessez surtout pas de frĂ©quenter d’autres filles ! Il peut s’agir d’amies qui vous aideront Ă  ne pas sacraliser votre nouvelle copine, voir d’autres potentielles cibles que vous draguerez, au cas oĂč cette nouvelle relation ne soit pas aussi durable que vous ne l’imaginez. En cas de pĂ©pin, vous n’aurez pas perdu votre aptitude Ă  sĂ©duire et vous ne vous retrouverez pas la queue entre les jambes, dĂ©moralisĂ©, comme c’est trop souvent le cas chez les hommes souffrant du syndrome du canard aprĂšs une rupture. Prenez la mesure de son implication Et si elle n’était pas si impliquĂ©e dans la relation que vous ne le pensiez ? Et si elle profitait de votre gentillesse et de votre bienveillance en attendant de trouver le vrai homme qu’elle dĂ©sire ? Il est toujours bon de remettre en cause l’attitude de l’autre dans une relation, alors soyez attentif aux dĂ©tails et vĂ©rifiez que vous n’ĂȘtes pas le seul Ă  faire vivre cette histoire ! Canard VS Connard trouvez le juste milieu Terminons avec une comparaison qui a son importance celle entre le syndrome du canard et le syndrome du connard ! Si le premier dĂ©finit un homme trop gentil, bien brave et totalement soumis – ce qui lassera les filles assez vite – le syndrome du connard pourrait ĂȘtre l’inverse absolu. Un mec trop sĂ»r de lui, macho, bad boy mĂ©chant. Beaucoup pensent que c’est ce qui plaĂźt aux femmes
 Pourtant, cette attitude d’homme qui joue sur sa virilitĂ© ne va pas sĂ©duire les filles autant qu’on le pense. Mais que veulent-elles alors ? Et bien un mix parfait entre le gendre idĂ©al et le mec qui assume ses envies, ses besoins, et qui prend des initiatives pouvant aller Ă  contre-courant de ce qu’elle pense. A vous de bien calibrer votre comportement pour rendre les filles accrocs !

Lamour, la haine, la déception. 2,105 likes · 1 talking about this. Bienvenue sur cette page, riche en émotions sûrement mais tellement bénéfique pour

J'en ai marre d'ĂȘtre trop gentille, trop sensible, trop fragile, trop inquiĂšte, trop douce, trop crĂ©dule, trop tout. J'en ai marre de m'attacher trop vite, de tout prendre trop Ă  cƓur, d'apporter de l'importance aux choses qui n'en ont pas, d'espĂ©rer encore alors que c'est dĂ©jĂ  perdu d'avance, J'en ai marre d'ĂȘtre ce que je suis.
ACAjaccio : La déception d'Olivier Pantaloni - "le deuxiÚme but de Rennes est arrivé trop vite". Ajaccio s'est incliné sur la pelouse de Rennes (2-1) dimanche. L'entraßneur du club promu, Olivier Pantaloni, a évoqué les débuts difficiles de son équipe en championnat et l'importance de s'acclimater rapidement à la Ligue 1.
Katrina Wittkamp via Getty Images 7 erreurs d'Ă©ducation qui font des enfants des Katrina Wittkamp via Getty Images Rien n'inquiĂšte autant des parents que l'idĂ©e que leurs enfants deviennent des petits Ă©goĂŻstes. Aucune funeste prophĂ©tie ne leur est faite plus souvent leur mode d'Ă©ducation donnera-t-il naissance Ă  des tyrans Ă©gocentriques? Sur les Ă©tagĂšres des librairies, on trouve bon nombre d'ouvrages qui jouent sur cette peur et recommandent le plus souvent comme remĂšde universel un retour aux bonnes vieilles mĂ©thodes. Selon les auteurs de ces livres, la nouvelle gĂ©nĂ©ration de "tyrans" trouve sa source dans une Ă©ducation trop tournĂ©e vers le besoin. Les parents concernĂ©s ont une Ă©ducation Ă  base de compliments et de rĂ©primandes Éducatrice spĂ©cialisĂ©e, je rencontre moi-mĂȘme des enfants qui sont avant tout soucieux de leurs propres intĂ©rĂȘts et font preuve de peu de compassion. On pourrait les qualifier de "petits cons". Pourtant, leurs parents n'ont pas une mĂ©thode d'Ă©ducation axĂ©e sur les besoins mais, plus classiquement, sur les compliments et les rĂ©primandes. Cette observation m'a amenĂ©e Ă  me demander quels facteurs privilĂ©gient un comportement Ă©goĂŻste, antipathique et irrespectueux. Hormis les parents qui nĂ©gligent complĂštement leur progĂ©niture, nous essayons tous –indĂ©pendamment de notre mĂ©thode de prĂ©dilection– d'enseigner Ă  nos enfants non seulement la conscience de leurs besoins propres mais aussi la maĂźtrise de soi, afin d'ĂȘtre capable de s'intĂ©grer dans un groupe ou une sociĂ©tĂ©. Dans une grande majoritĂ© des cas, ce grand Ă©cart est une rĂ©ussite. Alors, si l'Ă©ducation classique et l'Ă©ducation axĂ©e sur les besoins produisent toutes deux des enfants aimables et Ă  l'aise en sociĂ©tĂ©, que doit-il se passer – ou, plutĂŽt, ne pas se passer – pour engendrer ces tyrans qui font couler tant d'encre? Le cerveau nous donne la rĂ©ponse La rĂ©ponse se trouve en partie dans le cerveau et, plus prĂ©cisĂ©ment, dans une rĂ©gion appelĂ©e cortex prĂ©frontal. Les rĂ©seaux neuronaux situĂ©s au-dessus des orbites, dans le lobe frontal, jouent un rĂŽle important dans ce que nous considĂ©rons comme un comportement civilisĂ© et acceptable en sociĂ©tĂ©. Le cortex prĂ©frontal agit comme un centre de contrĂŽle qui analyse nos dĂ©cisions spontanĂ©es. Si nous sommes en colĂšre, par exemple, et avons trĂšs envie de frapper notre agresseur, le dĂ©sir de violence passe par ce centre de contrĂŽle. En quelques secondes, celui-ci Ă©value les consĂ©quences potentielles de notre geste. Que se passera-t-il si notre opposant devient plus agressif et le danger, plus important? Notre attaque potentielle est-elle un comportement appropriĂ© dĂ©coulant de la colĂšre suscitĂ©e? Est-elle susceptible de causer de gros dommages Ă  notre opposant? Quelle que soit la dĂ©cision prise Ă  l'issue de ce processus d'Ă©valuation, la pulsion violente est calmĂ©e par le cerveau. On frappe doucement, plus doucement, tout doucement ou pas du tout [cf. Bauer, J. 2013]. Les jeunes enfants doivent d'abord acquĂ©rir des rĂ©flexes Les rĂ©seaux neuronaux du cortex prĂ©frontal ne sont toutefois pas actifs dĂšs la naissance. Ils mĂ»rissent lentement Ă  partir de la troisiĂšme annĂ©e. VoilĂ  qui explique pourquoi les tout-petits donnent encore des coups ou mordent, immĂ©diatement et sans complexe, quand ils sont mĂ©contents. Leur centre de contrĂŽle ne fonctionne pas encore. Ce n'est qu'Ă  partir de trois ans que le cerveau commence Ă  stocker les informations nĂ©cessaires au processus d'Ă©valuation. Il doit par exemple comprendre Ă  quoi ressemble un ĂȘtre humain en colĂšre. Un enfant qui ne dĂ©chiffre pas les expressions et les gestes de colĂšre de son interlocuteur ne peut pas comprendre le besoin d'altĂ©rer son comportement. En outre, il doit Ă©galement faire l'expĂ©rience des consĂ©quences de son comportement et les comprendre si je tape un autre enfant, il y a de gros risques qu'il me tape en retour. De la mĂȘme maniĂšre, un chat qui se fait marcher sur la queue tĂ©moignera sans doute sa mauvaise humeur Ă  l'enfant d'un coup de griffes. Un adulte qui reçoit un coup donnĂ© par un enfant va peut-ĂȘtre le laisser tout seul ou bien pester Ă  haute voix. â–ș Avec le temps, toutes ces rĂ©actions seront enregistrĂ©es par le cerveau de l'enfant. Le cortex prĂ©frontal ne s'occupe Ă©videmment pas uniquement de la dĂ©cision consistant Ă  frapper ou ne pas frapper quelqu'un. C'est Ă©galement grĂące Ă  lui qu'on peut se fixer des objectifs pour l'avenir anticiper des actions, se concentrer, contrĂŽler dĂ©libĂ©rĂ©ment notre attention et ainsi refouler les Ă©lĂ©ments perturbateurs, se retenir de manger trop de gĂąteaux pour ne pas devenir obĂšse, se ressaisir quand on veut baisser les bras, et ne pas se laisser abattre par les coups durs de la vie. Bref, notre cerveau, et notamment le cortex prĂ©frontal, reprĂ©sente l'outil suprĂȘme de l'ĂȘtre humain, sans lequel nous serions franchement perdus. â–ș Et c'est lĂ  que les choses risquent de mal tourner, lĂ  qu'un enfant devient empathique et sociable ou antipathique et Ă©goĂŻste, s'il garde son avenir Ă  l'esprit et travaille pour atteindre ses objectifs ou bien s'il attend que Maman le fasse pour lui. Je n'insisterai pas sur le fait que cette Ă©numĂ©ration demeure simpliste et qu'il existe Ă©videmment bien d'autres raisons pour un comportement asocial chez l'enfant ou l'adulte. Je suppose que vous le savez dĂ©jĂ . Voici les erreurs d'Ă©ducation qui peuvent engendrer des "petits cons" ou des "tyrans" 1. Les gens qui les entourent ne montrent pas leurs vĂ©ritables sentiments Comme je l'ai expliquĂ© prĂ©cĂ©demment, le cerveau d'un enfant doit d'abord pouvoir enregistrer l'Ă©ventail des sentiments existants. â–ș Quelles sont les expressions et les gestes qu'utilisent les gens qui Ă©prouvent ces sentiments et comment rĂ©agit-on de façon appropriĂ©e lorsque l'on est rĂ©cepteur de ces sentiments? Je travaille avec des enfants atteints de troubles du comportement, bien souvent incapables de dĂ©terminer l'Ă©tat Ă©motionnel de leur interlocuteur ils ne remarquent pas quand leurs actions provoquent la colĂšre des autres. Ils ne sont pas capables de lire les expressions sur le visage ou la posture de l'autre. Puisqu'ils ne reconnaissent pas ces signaux, ils continuent souvent jusqu'Ă  ce que l'autre explose. C'est alors qu'ils prennent conscience de ses sentiments. Ils interprĂštent l'explosion comme un signal, mais c'est souvent une surprise pour eux. À l'Ă©cole, nous devons donc leur enseigner pas Ă  pas Ă  dĂ©coder les expressions et les gestes des personnes de leur entourage. Par exemple, le fait que les sourcils froncĂ©s sont souvent un signe d'Ă©nervement et les larmes, symptomatiques de la tristesse. Normalement, c'est lĂ  le rĂŽle des parents ou des Ă©ducateurs, quand l'enfant est encore trĂšs petit. Ils lui enseignent Ă  se mettre Ă  la place d'un autre, le comprendre, voire adopter son point de vue. Les enfants doivent apprendre Ă  gĂ©rer les sentiments Ici entre en jeu une autre mission de l'Ă©ducateur les enfants doivent faire l'expĂ©rience de la juste rĂ©action face Ă  une personne triste ou en colĂšre. â–ș On prend dans ses bras, on console, on laisse pleurer quelqu'un qui est triste ou qui s'est fait mal. Avec une personne en colĂšre, on se contente d'Ă©couter attentivement, sans proposer de solutions si l'autre ne les a pas demandĂ©es. Un enfant apprend Ă  traiter les autres avec compassion en Ă©tant lui-mĂȘme traitĂ© avec compassion, dans des situations douloureuses, tristes ou Ă©nervantes. Les parents donnent aux enfants un mauvais exemple de rĂ©action Le problĂšme, c'est que les parents de mes petits patients n'ont eux-mĂȘmes pas appris tout ça dans leur enfance. Ils ne peuvent donc pas transmettre ce savoir Ă  leurs enfants. Ils rĂ©agissent – involontairement – froidement quand leurs enfants tombent et pleurent. Ils leur disent "Allez, debout. ArrĂȘte de pleurer. C'est rien du tout." â–ș Une telle rĂ©action pose problĂšme. Quand une vieille dame trĂ©buche et tombe sur le trottoir, on ne va pas la voir en disant "Allez, debout, c'est pas si grave." On accourt et on lui demande si elle souhaite qu'on appelle une ambulance. On la soutient et on l'aide Ă  trouver un endroit oĂč s'asseoir. On reste auprĂšs d'elle jusqu'Ă  ce qu'elle nous dise qu'elle va bien. C'est lĂ  une rĂ©action parfaitement normale... pourvu qu'on en ait fait l'expĂ©rience dans l'enfance. Le comportement des parents est contre-productif Il est donc trĂšs important, une fois adulte, de rĂ©agir avec naturel quand les sentiments bouillonnent en nous. En tant que grande personne, mĂȘme si l'on est en colĂšre, il est inutile de lancer d'une voix enjouĂ©e "Oh, ben ça, c'Ă©tait pas gentil, Constantin!" en affichant un grand sourire. â–ș C'est contre-productif dans la mesure oĂč le cerveau de l'enfant n'est alors pas en Ă©tat d'enregistrer correctement les sentiments en jeu chez l'interlocuteur quand il cogne, fait preuve d'insolence ou mĂȘme quand il fait quelque chose de bien. Pour Ă©prouver de l'empathie, et agir avec empathie, il est absolument essentiel d'enregistrer correctement le lien action-rĂ©action. C'est important. Sinon, l'Ă©valuation du danger ne peut pas fonctionner correctement. Dans le cerveau, le centre de contrĂŽle dĂ©cide en quelques secondes si on a intĂ©rĂȘt Ă  rendre le coup ou si l'on risque de causer trop de dĂ©gĂąts Ă  soi-mĂȘme ou Ă  l'autre. â–ș Pour Ă©valuer le danger, le cerveau a besoin d'informations fiables ce qui ne veut pas dire que l'adulte doive rendre le coup pour que l'enfant "apprenne"! Globalement vous avez tout intĂ©rĂȘt Ă  exprimer les sentiments que vous Ă©prouvez Ă  l'aide d'un rĂ©pertoire expressif et gestuel riche pour favoriser le dĂ©veloppement de l'empathie et le travail du cortex prĂ©frontal chez l'enfant. Les poussĂ©es de colĂšre incontrĂŽlĂ©e ne sont pas naturelles Ici, je voudrais tout de mĂȘme ajouter un mot d'avertissement le "pĂ©tage de plomb" de la part des parents n'est pas franchement naturel. Selon moi, le mot "naturel" est trop souvent mal interprĂ©tĂ© par des parents qui justifient leur poussĂ©e de colĂšre incontrĂŽlĂ©e par "Ah, moi, je suis comme ça. Quand j'ai quelque chose Ă  dire, je le dis." Eh bien non, en fait. Surtout pas. â–ș Vos enfants ont peut-ĂȘtre dĂ©clenchĂ© une crise incontrĂŽlĂ©e de cris, de beuglements et d'explosions. Mais ils ne sont pas la vĂ©ritable cause de vos sentiments extrĂȘmes. Ils ne doivent donc pas en subir les consĂ©quences. Selon les spĂ©cialistes, une telle explosion incontrĂŽlĂ©e de la part du parent est une rĂ©action dont l'Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur, le moment et le lieu ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s et qui devrait en rĂ©alitĂ© avoir eu lieu durant sa propre enfance mais n'a pas pu ĂȘtre vĂ©cue Ă  l'Ă©poque [cf. Maaz, H-J., 2014]. La question de savoir si c'est une vĂ©ritĂ© absolue peut faire l'objet de dĂ©bat. NĂ©anmoins, elle ne revĂȘt pas une importance primordiale dans le cas qui nous occupe. â–ș Ce qu'il importe de garder Ă  l'esprit, c'est que l'enfant n'est pas responsable des sentiments des parents. Ceux-ci relĂšvent de notre propre responsabilitĂ©. Renoncer Ă  cette responsabilitĂ© et reporter la faute sur l'enfant n'est pas un comportement adulte. 2. Les gens qui les entourent font tout pour que les enfants ne soient jamais déçus Pour pouvoir faire face Ă  la vie, les enfants doivent apprendre la rĂ©silience, apprendre Ă  encaisser les coups durs et les surmonter pour en sortir plus forts. Les conditions neuronales de la rĂ©silience se trouvent dans le cerveau humain, mais elles aussi doivent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es. Le dĂ©veloppement de la rĂ©silience repose principalement sur la capacitĂ© d'autocontrĂŽle et d'intĂ©gration en sociĂ©tĂ©. â–ș Si, depuis tout petit, un enfant apprend qu'il peut obtenir et rĂ©ussir ce qu'il veut par lui-mĂȘme, il grandit avec cette idĂ©e et dĂ©veloppe une vĂ©ritable conscience de soi. Si les personnes auxquelles il est attachĂ© lui font sentir qu'elles le pensent, elles aussi, capable de rĂ©ussir des choses, l'effet s'en trouve dĂ©cuplĂ©. L'attitude des adultes est bien plus importante que leurs paroles Pour le cerveau de l'enfant, il est beaucoup plus marquant de sentir l'adulte agripper avec anxiĂ©tĂ© l'enfant en pleine escalade que de l'entendre dire "Tu peux le faire." â–ș L'enfant retiendrait alors surtout le sentiment mitigĂ© de ne pouvoir rĂ©ussir l'escalade qu'avec une aide extĂ©rieure. Il est donc crucial de les laisser, dĂšs le dĂ©but, essuyer des Ă©checs. MĂȘme les bĂ©bĂ©s, qui geignent parce qu'ils ne savent pas ramper vers l'avant pour atteindre le jouet qu'ils convoitent, n'ont pas besoin d'aide, tant qu'ils ne se mettent pas Ă  pleurer. La frustration qu'ils Ă©prouvent constitue les prĂ©mices de leur motivation Ă  se surpasser et apprendre de nouvelles choses. Si les grandes personnes se montrent trop prĂ©cautionneuses, elles leur coupent les ailes au lieu de les aider Ă  surmonter les obstacles Les enfants doivent Ă©galement apprendre Ă  surmonter les difficultĂ©s Ă©motionnelles, ce qui est souvent difficile Ă  supporter pour nous, parents. Supposons qu'au moment de l'Ă©plucher, une banane se brise et que l'enfant pique une colĂšre en exigeant qu'on reconstitue le fruit. En tant que parent, on peut ĂȘtre tentĂ©s de faire apparaĂźtre, comme par magie, une nouvelle banane, plutĂŽt que d'assister au gros chagrin de l'enfant pendant une demi-heure. Idem lorsqu'un jouet se casse ou se perd. Dans une tentative de consoler l'enfant, on entend souvent les parents promettre de racheter le jouet. Je peux trĂšs bien le comprendre. Moi aussi, j'ai longtemps agi ainsi. Je ne pouvais tout simplement pas supporter de voir mes filles aussi tristes. Les parents doivent supporter le chagrin de leurs enfants Si un serre-tĂȘte favori se casse pendant une sĂ©ance de jeu, j'en achetais vite un nouveau. Si une des filles Ă©tait invitĂ©e Ă  dormir chez une amie, j'autorisais l'autre, comme lot de consolation, Ă  regarder un film dans l'aprĂšs-midi. Je ne compte plus le nombre de bananes, de biscuits et de saucisses brisĂ©s que j'ai remplacĂ©s au cours d'une annĂ©e! Alors que je sais fort bien que ce n'est pas la meilleure maniĂšre de faire. â–ș J'aurais mieux fait de les consoler et de les accompagner dans leur tristesse, plutĂŽt que d'Ă©ponger rapidement la dĂ©ception. Parce qu'en agissant ainsi, j'ai contribuĂ© Ă  affaiblir toujours un peu plus la capacitĂ© de leur cerveau Ă  supporter la frustration. Les cadeaux ne soignent pas la dĂ©ception Prenons l'exemple d'un pĂšre, qui serait trĂšs pris par son emploi et qui, par consĂ©quent, ne pourrait accompagner son fils Ă  la pĂȘche comme il l'avait promis. Pour le consoler, il lui offre une nouvelle canne Ă  pĂȘche. Un cadeau coĂ»teux qui n'est d'aucune aide Ă  l'enfant. â–ș Certes, la canne Ă  pĂȘche est belle et chĂšre, mais le pĂšre suggĂšre ainsi au cerveau du fils qu'il est inutile de surmonter la dĂ©ception et la douleur, et qu'il suffit de dĂ©tourner son attention. Si, au contraire, le pĂšre s'assoit un soir pour expliquer la situation Ă  son fils, s'il supporte les larmes et la colĂšre de celui-ci, s'il offre son Ă©paule pour pleurer puis rĂ©conforte l'enfant, le cerveau de l'enfant s'en trouve renforcĂ©. â–ș À l'avenir, dans une situation dĂ©cevante, l'enfant ne craquera pas. Il pourra maĂźtriser sa dĂ©ception, parce que, grĂące Ă  une personne de rĂ©fĂ©rence, son cerveau a dĂ©jĂ  endurĂ© la dĂ©ception. Il sait qu'il peut la surmonter. Plus l'enfant a l'occasion d'y parvenir, mieux il apprendra Ă  gĂ©rer sa dĂ©ception. En outre, surmonter ensemble la dĂ©ception et la douleur provoque dans le cerveau un feu d'artifice d'hormones de bonheur. AprĂšs avoir pleurĂ©, le fils se sent Ă©puisĂ© mais nĂ©anmoins heureux et satisfait. Le lien social et l'Ă©coute compatissante du pĂšre ont permis cela. Une nouvelle canne Ă  pĂȘche est donc complĂštement inutile. 3. Les gens qui les entourent offrent des substituts d'apaisement plutĂŽt qu'un vĂ©ritable rĂ©confort Un cadeau, comme une canne Ă  pĂȘche, en guise de lot de consolation ne satisfait que le systĂšme de base, paresseux, du cerveau. Celui-ci aime voir ses besoins rapidement satisfaits et devient, s'il est rĂ©guliĂšrement alimentĂ©, plus puissant que le cortex prĂ©frontal. Le cerveau apprend alors Ă  repousser la douleur au lieu de la surmonter, comme dans l'exemple prĂ©cĂ©dent et Ă  se rabattre sur la satisfaction de ses besoins, qui dĂ©clenche une sorte d'hormone de la rĂ©compense. L'ĂȘtre humain se sent bien pendant une courte pĂ©riode [cf. Bauer, J., 2015]. Lorsque l'enfant apprend de ses parents Ă  se distraire de la douleur avec de "jolies choses", le cerveau n'acquiert pas une capacitĂ© de rĂ©silience mais apprend Ă  se servir d'un substitut manger, boire, dĂ©penser de l'argent, jouer Ă  des jeux vidĂ©o. Il y a une diffĂ©rence qualitative entre la premiĂšre et la deuxiĂšme mĂ©thode de rĂ©confort. Avec le rĂ©el rĂ©confort, on se sent vĂ©ritablement bien et apaisĂ©. Le faux rĂ©confort camoufle le problĂšme. Si les parents ont parfois recours Ă  cette mĂ©thode, ce n'est pas bien grave – cela m'arrive –, mais sachez que ce n'est qu'un dĂ©guisement, un masque, qui tombe facilement. Un substitut d'apaisement conduit les enfants Ă  abandonner plus vite C'est un problĂšme du fait que cela gĂ©nĂšre des individus inaptes Ă  la vie, des personnes qui s'effondrent au plus petit obstacle ou n'entreprennent rien par peur de l'Ă©chec. Le monde du travail se plaint dĂ©jĂ  depuis quelque temps que les jeunes recrues ne sont pas habituĂ©es Ă  "se dĂ©brouiller". Et mĂȘme Ă  – pardonnez-moi l'expression – "se casser le cul" pour mener un projet Ă  bien. Comment pourraient-ils en ĂȘtre capables si leur cerveau n'a jamais Ă©tĂ© entraĂźnĂ© Ă  cela? Si, dans une situation difficile ou triste, on leur offre systĂ©matiquement une distraction Ă  la douleur ou un substitut d'apaisement? 4. Les gens autour d'eux n'osent pas fixer leurs propres limites Les parents qui voulaient justement faire les choses diffĂ©remment de leurs propres parents ne remarquent pas toujours quand les enfants franchissent les limites qu'ils avaient fixĂ©es. Une lectrice du blog me racontait un jour une situation dans laquelle elle a laissĂ© sa fille dĂ©passer trop franchement les bornes. La mĂšre s'Ă©tait cassĂ© le pied et marchait avec difficultĂ©, avec un plĂątre. Sa fille avait alors trois ans et demi et avait du mal Ă  s'habituer Ă  une maman si peu mobile. â–ș Par peur, elle laissait toutes sortes de choses lui arriver, dans l'espoir de contraindre sa mĂšre Ă  se lever. Elle avait besoin d'aide pour la moindre petite chose. La mĂšre, ayant conscience que sa fille agissait ainsi parce qu'elle Ă©tait effrayĂ©e de la voir rester des heures allongĂ©e faiblement, se hissait continuellement hors du canapĂ© pour l'aider. Une fois, elle a dĂ» attraper une robe dans l'armoire; une autre, retrouver une poupĂ©e disparue. Cette courte pĂ©riode durant laquelle la mĂšre Ă©tait de nouveau "comme avant" semblait faire du bien Ă  l'enfant. Mais, aprĂšs coup, le pied de ma lectrice s'est mis Ă  lui faire tellement mal qu'elle n'a pu que rester allongĂ©e. Un jour, la petite a demandĂ© de l'aide pour aller aux toilettes, ce qu'elle pouvait dĂ©jĂ  faire seule depuis bien longtemps. ImmĂ©diatement, la mĂšre lui a dit qu'elle ne pouvait pas se lever parce que son pied cassĂ© la faisait souffrir. Elle a mĂȘme proposĂ© Ă  sa fille d'installer son petit pot prĂšs du canapĂ© pour ĂȘtre Ă  cĂŽtĂ© de Maman. Un trĂšs bon compromis. Mais la petite a insistĂ© avec force pour que sa mĂšre l'accompagne aux toilettes. Sinon, a-t-elle menacĂ©, elle ferait dans son pantalon. La mĂšre a obĂ©i et s'est levĂ©e de nouveau, bien que cela lui cause des douleurs infernales et pĂšse bien trop sur son pied. Les parents doivent fixer des limites aux enfants Je suis l'une des premiĂšres Ă  dire qu'il est important de prendre au sĂ©rieux les peurs des enfants et de faire presque tout notre possible pour les calmer. NĂ©anmoins, il est aussi important de savoir dire "stop" quand on ne se sent pas bien ou qu'on a atteint nos limites. Dans son livre Leitwölfe sein ["Être Ă  la tĂȘte d'une famille"], Jesper Juul a abondamment dĂ©crit ce phĂ©nomĂšne. Si les parents ne fixent pas des limites claires, comment les enfants peuvent-ils apprendre Ă  traiter les autres avec respect? â–ș La capacitĂ© Ă  se contrĂŽler, c'est-Ă -dire Ă  maĂźtriser ses envies et ses pulsions et supporter que certains besoins ne soient pas satisfaits, est gĂ©rĂ©e par le cortex prĂ©frontal et s'amĂ©liore avec la pratique. Outre les parents et autres adultes rĂ©fĂ©rents, les groupes d'enfants offrent de bons partenaires pour s'exercer Ă  cela. Car les enfants font souvent sentir trĂšs clairement leurs limites Ă  leurs camarades. Lorsqu'un enfant ne souhaite pas ĂȘtre pris dans les bras et embrassĂ© Ă  un moment donnĂ©, il repousse simplement celui qui souhaitait exprimer son affection. Bien sĂ»r, ce n'est pas vraiment une maniĂšre socialement acceptable de signifier ses limites. Mais c'est une mĂ©thode plus directe et claire. Les parents doivent faire attention Ă  leur façon de s'exprimer â–ș Évidemment, les adultes qui fixent leurs limites doivent opĂ©rer avec plus de prudence afin de ne pas blesser l'intĂ©gritĂ© de l'enfant. Il existe une grosse diffĂ©rence entre dire "Je n'ai pas envie de jouer avec toi maintenant. Je suis trĂšs fatiguĂ© et je voudrais d'abord finir mon cafĂ© tranquillement. Je viendrai aprĂšs. Pour l'instant, joue tout seul, s'il te plaĂźt" ou "Ah, putain, mais laisse-moi finir mon cafĂ© tranquille! J'ai pas envie de jouer avec toi maintenant. Tu vois pas que Je suis crevĂ©? Tu joues tout seul, maintenant!" Dans un cas comme dans l'autre, le parent a dit clairement qu'il ou elle Ă©tait fatiguĂ©e et ne voulait pas jouer tout de suite. Mais la deuxiĂšme version est blessante. Face Ă  ce genre de communication parentale agressive, les enfants rĂ©agissent souvent par un comportement provocateur. En fixant des limites de façon Ă  ne pas blesser, on favorise normalement une attitude coopĂ©rative. La mĂšre au pied cassĂ© aurait pu dire Ă  sa fille "Je suis dĂ©solĂ©e. Je sais que ça te fait peur de me voir toute faible et allongĂ©e mais je ne peux pas t'aider aujourd'hui. Mon pied a besoin de repos et c'est important pour moi qu'il guĂ©risse vite. Je peux t'aider Ă  faire certaines choses, si tu me les apportes sur le canapĂ©. Mais aujourd'hui, c'est vraiment le maximum que je puisse faire." La fille aurait pu s'Ă©nerver. Peut-ĂȘtre mĂȘme aurait-elle vraiment fait dans son pantalon. Mais elle aurait appris que sa mĂšre a des limites et qu'elle ne plierait pas, quel que soit le type de chantage auquel sa fille ait recours. 5. Les gens qui les entourent se montrent imprĂ©visibles Quand j'Ă©tais Ă  la maternelle, j'avais une meilleure amie. Elle s'appelait Anja et elle avait exactement un jour de moins que moi. Elle vivait au neuviĂšme Ă©tage de l'immeuble voisin et je l'adorais. Ce qui me pesait Ă©tait la terreur que m'inspiraient ses parents. On ne savait jamais comment ils allaient rĂ©agir. Parfois, ils Ă©taient super gentils, nous couvraient de bonbons et nous laissaient pendant des heures regarder la tĂ©lĂ© sans surveillance. Mais souvent, et gĂ©nĂ©ralement de façon imprĂ©visible, ils se mettaient en colĂšre et me jetaient dehors. Je ne savais jamais ce que j'avais fait de mal. Un mot dĂ©placĂ©, un regard inappropriĂ©, un gloussement naĂŻf au mauvais moment et hop, dehors! Tous les jours, je sonnais chez Anja, pour lui demander de venir jouer avec moi dans la cour. Nous avions dĂ©cidĂ© depuis longtemps que c'Ă©tait plus simple que d'aller chez elle. Elle m'ouvrait la porte de l'immeuble avec joie et nous nous rĂ©jouissions de pouvoir nous retrouver dehors. Mais il fallait d'abord surmonter – chaque jour – le plus gros test de patience. Tout devait se passer sans accroc durant les cinq minutes entre le moment oĂč je sonnais et le moment oĂč l'ascenseur arrivait Ă  son Ă©tage. Si elle m'ouvrait la porte en rayonnant, nous Ă©tions dans un bon jour. On pouvait alors descendre ensemble. Dans la majoritĂ© des cas, toutefois, elle avait, au cours de ces cinq minutes, dit ou fait quelque chose – ou bien n'avait pas dit ou pas fait quelque chose – qui faisait instantanĂ©ment perdre les pĂ©dales Ă  son pĂšre. Elle ouvrait la porte en larmes et secouait simplement la tĂȘte en sanglotant. À chaque fois, ça me brisait le cƓur et je reprenais rapidement l'ascenseur. Seule. Les rĂ©actions incontrĂŽlĂ©es des parents affectent les enfants Il Ă©tait chaque jour un peu plus pĂ©nible d'appuyer sur la sonnette, par peur de l'arbitraire. Pourtant, je l'ai fait maintes et maintes fois. Il y avait parfois de bonnes pĂ©riodes. Et, comme je l'ai dit, nous Ă©tions extrĂȘmement soudĂ©es, comme deux petites blondinettes ricanantes de cinq ans peuvent l'ĂȘtre. Je ne voulais pas l'abandonner Ă  son enfer. Un jour, la famille a dĂ©mĂ©nagĂ© et nous nous sommes perdues de vue. Je ne me souviens plus de son visage ni de sa voix. Mais je sens encore, profondĂ©ment ancrĂ©e en moi, la terreur dans mon estomac quand je passe devant son immeuble et que je regarde en direction du neuviĂšme Ă©tage. Si cela me pesait tellement autrefois, comment Anja l'a-t-elle vĂ©cu? Des structures claires donnent aux enfants une assurance comportementale Dans un article sur la diffĂ©rence entre souhaits et besoins, j'ai Ă©crit que les gens ont un besoin fondamental de structure et d'ordre dans leur vie. Lorsqu'ils ne peuvent pas prĂ©voir, sur une pĂ©riode prolongĂ©e, le dĂ©roulement de leur journĂ©e, ils s'angoissent et tombent malade. â–ș La mĂȘme chose s'applique au comportement des parents il doit possĂ©der une structure que l'enfant comprenne afin de savoir Ă  quoi s'en tenir. Les enfants ont besoin d'adultes qui se comportent de façon prĂ©visible car c'est ainsi qu'ils s'orientent. Cela leur permet Ă  eux aussi d'assurer leur comportement. Les parents d'Anja, eux, ne se comportaient pas de façon prĂ©visible. Comme je l'ai Ă©crit plus haut, nous ne savions jamais ce qui dĂ©clencherait une crise chez son pĂšre ou sa mĂšre. Pas une fois nous n'avons Ă©tĂ© en mesure de dĂ©terminer ce que nous avions bien pu faire. Globalement, nous essayions d'ĂȘtre aussi invisibles que possible en leur prĂ©sence. Mais c'Ă©tait souvent peine perdue. Les parents sont responsables du comportement de leurs enfants Je ne sais pas si Anja est devenue un "tyran" ou une "petite conne". Elle a disparu de ma vie quand j'avais sept ans. â–ș NĂ©anmoins, je vois les Ă©lĂšves de mon Ă©cole auxquels la sociĂ©tĂ© attribue des "troubles du comportement" et je sais que nombre d'entre eux sont, comme elle, entourĂ©s d'adultes imprĂ©visibles. VoilĂ  qui rend infiniment plus difficile pour le cortex prĂ©frontal l'enregistrement de rĂšgles applicables aux interactions humaines. Si, petit, vous donniez des coups Ă  vos parents, c'est peut-ĂȘtre parce qu'ils frappaient fort en retour, parce qu'ils vous ignoraient ou mĂȘme parce qu'ils riaient, fiers de la force prĂ©maturĂ©e de leur garnement. Lequel de ces exemples de rĂ©action le cerveau devrait-il enregistrer comme "correct"? Lorsqu'il n'a aucun point de repĂšre pour prĂ©voir le comportement de ses parents au cours des minutes Ă  venir, l'enfant ne peut pas grandir normalement. Il ne peut pas assimiler les rĂšgles d'un vivre-ensemble "normal", socialement acceptable et souhaitable, mais rĂ©agit avec la mĂȘme impĂ©tuositĂ© et se heurte aux autres, de la crĂšche Ă  l'Ă©cole. Il faut alors d'autres personnes d'attachement fiables, comme des professeurs, des Ă©ducateurs, des travailleurs sociaux ou des amis du mĂȘme Ăąge, pour apprendre le contact "normal" avec les autres. Agissez avec naturel Je prĂ©cise que je ne parle pas littĂ©ralement de vous, chers lecteurs et lectrices! Vous vous retrouvez trĂšs certainement dans des situations oĂč vous rĂ©agissez comme-ci ou comme-ça, selon l'humeur du jour. C'est tout Ă  fait normal. Je suis pareille. Le caractĂšre imprĂ©visible est tout autre. Dans 95% des cas, votre enfant comprend pourquoi vous rĂ©agissez ainsi. Quand vous ĂȘtes encore fatiguĂ©s, vous ĂȘtes plus grognons que lorsque vous ĂȘtes bien rĂ©veillĂ©s. Quand vous avez eu une journĂ©e de travail stressante, il est probable que vous soyez moins prĂȘts Ă  rire dans la soirĂ©e. â–ș C'est ce que j'appelle le naturel c'est ainsi que vos enfants apprennent Ă  vous connaĂźtre. Je suis certaine que vous expliquez Ă©galement Ă  vos enfants la raison de votre conduite. Peut-ĂȘtre dites-vous quelque chose comme "La journĂ©e m'a Ă©puisĂ©e, j'ai du mal Ă  supporter vos bĂȘtises aujourd'hui. Je vais me reposer un peu, d'accord?" Ceux dont je parle, ce sont les parents maladivement imprĂ©visibles. Eux ne lisent pas ce blog parce qu'ils ne pourraient jamais imaginer que leurs actes puissent faire du mal Ă  leurs enfants. Alors je vous en prie, ne prenez pas ce cinquiĂšme paragraphe trop Ă  cƓur, d'accord? 6. Les gens qui les entourent passent outre le refus des enfants Ces derniers temps, on a pu lire dans les mĂ©dias de plus en plus de rĂ©cits d'abus sexuels durant lesquels le "Non!" d'une femme n'a pas Ă©tĂ© acceptĂ© comme un "Non" par un ou plusieurs hommes. À l'UniversitĂ© de Stanford, aux États-Unis, un Ă©tudiant, Brock Turner, a abusĂ© de la sƓur d'une camarade. Elle avait trop bu Ă  une soirĂ©e et Ă©tait inconsciente. Gina-Lisa Lohfink, starlette de la tĂ©lĂ©vision, a Ă©tĂ© violĂ©e par deux hommes et filmĂ©e. Dans la vidĂ©o, on l'entend clairement rĂ©pĂ©ter plusieurs fois "ArrĂȘte!" Je ne veux pas aborder ici la question de la prise en charge judiciaire du viol. Celle-ci a dĂ©jĂ  fait couler beaucoup d'encre. Je me pose simplement la question de savoir comment un jeune homme comme Brock Turner peut croire une seule seconde qu'il est acceptable d'abuser d'un autre ĂȘtre humain. Les enfants apprennent par l'expĂ©rience Ses parents ne lui ont-ils pas enseignĂ© que non, ça veut dire non? Je ne connais pas personnellement sa famille, mais Brock me semble aussi ordinaire que n'importe quel jeune homme. Je suppose que ses parents l'ont "bien Ă©levĂ©" et qu'ils ont fait tout ce qui Ă©tait en leur pouvoir pour lui inculquer le respect des femmes. Je suis relativement certaine que ni son pĂšre ni sa mĂšre ne lui ont jamais dit qu'il Ă©tait acceptable de passer outre le refus d'une femme et de la violer. Alors comment a-t-on pu en arriver lĂ ? OĂč l'Ă©ducation a-t-elle Ă©chouĂ© pour faire d'un garçon ordinaire un dĂ©linquant sexuel? La rĂ©ponse est aussi simple qu'elle est choquante. Nos enfants apprennent avant tout ce dont ils font l'expĂ©rience, plus que ce qu'on leur dit. En regardant autour de vous, vous apercevrez peut-ĂȘtre lĂ -bas, sur le banc, une mĂšre qui cherche Ă  donner une purĂ©e Ă  son bĂ©bĂ©. â–ș Le bĂ©bĂ© dĂ©tourne la tĂȘte et garde la bouche fermĂ©e une rĂ©ponse non verbale mais claire. Qu'importe, la mĂšre enfourne cuillĂšre aprĂšs cuillĂšre dans la bouche de son enfant. Quand il baille, quand il rit ou quand il est distrait par les voitures alentours. Elle estime que son bĂ©bĂ© doit encore manger. Le non des enfants veut aussi dire non Regardez de l'autre cĂŽtĂ© de la rue, et vous verrez peut-ĂȘtre ce pĂšre et son fils de deux ans qui s'est jetĂ© sur le trottoir en hurlant "Non!" parce qu'il refuse d'aller plus loin. Le pĂšre soulĂšve son marmot qui gigote et le maintient fermement sous son bras. Il continue comme s'il n'entendait pas les protestations de son fils. De l'autre cĂŽtĂ© de la route, observez cet enfant d'un an dans sa poussette, qui retire continuellement son chapeau. IrritĂ©e, sa grand-mĂšre fait un double nƓud sous son cou pour que le petit ne puisse plus mettre son "Non" en application. Quand on leur demande si, dans un contexte sexuel, le refus d'une femme est vraiment un refus, 100% des parents rĂ©pondront oui, je pense. Nous souhaitons tous Ă©lever nos enfants dans ce sens. Personne ne voudrait que son fils touche une femme sans son consentement. Mais combien de parents enseignent involontairement le contraire Ă  leurs enfants? Que comprend un enfant qui dit non et doit quand mĂȘme faire ce que veulent les parents? L'enfant apprend que c'est le plus fort qui dĂ©cide quand un refus est vraiment un refus. Que nous le voulions ou non, le "C'est pour ton bien!" des parents n'est pas trĂšs Ă©loignĂ© du "Je sais que t'en as envie!" du violeur. Un jour, quand mes filles Ă©taient encore petites, j'ai essayĂ© de laver les dents de l'une contre son grĂ©. J'Ă©tais rĂ©ellement convaincue de devoir le faire, que c'Ă©tait pour son bien. Mais elle se dĂ©battait comme si sa vie en dĂ©pendait. Elle criait, gigotait, je devais la serrer de toutes mes forces. On aurait dit que j'allais la violer! En m'en rendant compte, je l'ai immĂ©diatement lĂąchĂ©e et je me suis promis de ne plus jamais la traiter avec une telle violence. Ce moment horrible a rĂ©sonnĂ© en moi pendant trĂšs longtemps. â–ș J'ai compris que si la personne qui lui Ă©tait la plus proche au monde ignorait son refus, elle ne pourrait pas comprendre que celui-ci avait de l'importance. Comment nos enfants peuvent-ils dĂ©velopper une conscience de soi suffisante pour fixer des limites aux inconnus, si leurs parents les forcent constamment Ă  ignorer ces limites? â–ș Comment nos fils peuvent-ils apprendre Ă  ne pas utiliser la force et Ă  ne pas ignorer un "Non" si nous les prenons dans nos bras et les emmenons oĂč bon nous semble lorsqu'ils sont petits et faibles? VoilĂ  qui pourra Ă©galement vous intĂ©resser. Vous vous demandez pourquoi vos enfants ne se tiennent pas bien Ă  table? Il existe des situations dans lesquelles les parents doivent passer outre le refus des enfants ArrivĂ©e Ă  ce point, on me donne souvent comme contre-argument le fait qu'il n'est pas toujours idĂ©al pour les parents d'Ă©couter le "Non" de leurs enfants. On cite souvent l'exemple de cette mĂšre qui avait traversĂ© Munich Ă  vĂ©lo par 11°C, avec son enfant de un an, nu dans son siĂšge, et qui avait expliquĂ© aux policiers l'ayant arrĂȘtĂ©e que l'enfant l'avait demandĂ©. Rien ne peut excuser le comportement de la mĂšre. Elle a fait preuve de nĂ©gligence. Naturellement, il existe des situations dans lesquelles les parents doivent passer outre le refus de leurs enfants. Si le petit garçon de deux ans se jette non pas sur le trottoir mais au milieu de la route, il est Ă©vident que le pĂšre se doit de le prendre dans les bras et de le mettre en sĂ©curitĂ©. â–ș Les parents ont le devoir et le droit d'exercer sur leurs enfants un "pouvoir de protection". MĂȘme en faisant usage de la force en cas de nĂ©cessitĂ©. Mais de telles situations ont-elles souvent lieu? Les adultes doivent faire usage de leur pouvoir et de leur force Ă  bon escient Au quotidien, les principales raisons pour lesquelles les parents ignorent les limites fixĂ©es par leurs enfants sont le manque de rĂ©flexion, le manque de temps et la paresse. Et c'est lĂ  que je voudrais vous sensibiliser Ă  quelque chose nos enfants apprennent que "Non" veut vraiment dire "Non" beaucoup plus tĂŽt et de façon beaucoup plus claire que la plupart des gens l'imaginent. â–ș Quand nous ignorons constamment leur refus, sans nĂ©cessitĂ© particuliĂšre, ce message peut s'inscrire dans leur tĂȘte. Cela ne veut pas dire qu'ils deviendront forcĂ©ment des violeurs. Si l'explication Ă©tait si simple, nous pourrions dĂ©jĂ  empĂȘcher les pires crimes du monde depuis longtemps! En revanche, les adultes doivent faire usage de leur pouvoir et de leur force Ă  bon escient. MĂȘme au quotidien et sous pression, ils doivent se demander s'il est rĂ©ellement acceptable de forcer l'enfant Ă  enfiler un pull ou bien si l'on pourrait se contenter de l'emporter pour le lui donner quand l'enfant aura lui-mĂȘme remarquĂ© qu'il fait froid. Je sais bien que ça ne peut pas fonctionner Ă  chaque fois. Souvent, je dois moi-mĂȘme passer outre les refus de mes enfants, parce que c'est la seule solution. Mais je fais tout de mĂȘme attention Ă  ce que, pour chaque refus que je dois ignorer, il y en ait plusieurs que j'accepte et que je respecte. 7. L'enfant vit des expĂ©riences qui Ă©chappent Ă  "l'Ă©ducation" des parents Plus haut, j'ai annoncĂ© six erreurs d'Ă©ducation qui favorisent le dĂ©veloppement de "petits cons" ou de "tyrans". NĂ©anmoins, il reste un septiĂšme point que je n'ai pas comptĂ© car il Ă©chappe Ă  l'influence des parents. Le voici parfois, les parents et Ă©ducateurs font objectivement tout ce qu'il faut et leurs enfants Ă©voluent nĂ©anmoins dans un sens dĂ©sagrĂ©able pour tout le monde. â–ș Malheureusement, il existe toute une sĂ©rie d'expĂ©riences potentielles et extrĂȘmes qui peuvent marquer un enfant. Que ce soit l'expĂ©rience de la guerre ou d'autres traumatismes qui rendent l'accĂšs Ă  leurs sentiments difficile, car ils risqueraient de subir un nouveau choc. Il y a beaucoup de choses que les parents ne peuvent pas empĂȘcher. Parfois, ils n'en ont mĂȘme pas conscience. Ils s'Ă©chinent ensuite Ă  aider leurs enfants Ă  se dĂ©velopper dans un sens plus acceptable socialement. Il leur arrive d'Ă©chouer quand mĂȘme. La conduite d'un enfant a toujours une raison Cela ne signifie pas que les enfants traumatisĂ©s sont des "petits cons" ou des "tyrans". Selon moi, les "petits cons" n'existent pas. Ce que nous voyons de l'extĂ©rieur n'est qu'une toute petite partie de leur rĂ©pertoire comportemental. La conduite des enfants a toujours du sens. Vous savez que je le rĂ©pĂšte beaucoup. Quand leur comportement est destructeur, antisocial ou agressif, il l'est pour une raison qu'il faut souvent pouvoir dĂ©chiffrer. En conclusion Ce que vous devez retenir de cet article, c'est que vous ĂȘtes de bons parents. Vos enfants ne deviendront ni des "tyrans" ni des "petits cons", mĂȘme s'ils sont par moment impossibles. Peu importe l'Ă©ducation que vous leur donnez, il y a tout Ă  parier qu'ils deviendront des adultes sociables et avenants. MĂȘme mes Ă©lĂšves les plus extrĂȘmes sont devenus plus supportables avec le temps. Parce qu'Ă  l'Ă©cole, nous leur avons donnĂ© quelques Ă©lĂ©ments de base. Les enfants doivent apprendre Ă  se mettre Ă  la place de l'autre. Ils ont besoin d'empathie, d'amour, de sollicitude et d'une rĂ©elle confiance. Ils doivent se heurter de temps en temps aux limites des autres et ĂȘtre contraints de les respecter. C'est lĂ  tout le secret d'une bonne Ă©ducation. Cet article est d'abord paru sur le blog allemand GewĂŒnschtestes Wunschkind "L'enfant le plus aimĂ©". Le livre Cet enfant qui nous pourrit la vie mais que nous aimons tant! des blogueuses Danielle Graf et Katja Seide sera disponible en français fin aoĂ»t. Ce blog, publiĂ© Ă  l'origine surle HuffPost allemand, a Ă©tĂ© traduit par Lison Hasse pourFast For Word. À voir Ă©galement sur Le HuffPost Dautre part, lorsqu’on rĂȘve d’ĂȘtre attirĂ© par un homme, cela rĂ©vĂšle le fait d’ĂȘtre attirĂ© par son cĂŽtĂ© masculin. C’est un rĂȘve qui marque une introspection, un intĂ©rĂȘt pour chaque aspects de nous-mĂȘme qui forment notre for intĂ©rieur. En Les adultes surdouĂ©s ont un mode de fonctionnement bien diffĂ©rent et ignorĂ© des autres adultes. Cette ignorance est Ă  l'origine de leur mal Peopleimages Les 10 traits de caractĂšres qui empoisonnent la vie aux adultes surdouĂ©s. Illustration. Peopleimages Les adultes surdouĂ©s ou Ă  Haut potentiel HP ont un mode de fonctionnement bien diffĂ©rent et ignorĂ© des autres adultes voire des HP eux-mĂȘmes. Cette ignorance est Ă  l'origine de leur mal ĂȘtre crĂ©ant un gouffre incomprĂ©hensif avec les autres, un dĂ©calage invivable. C'est aussi leur mode d'emploi qui fait leur force et qui est tant jalousĂ©. Oui vous souffrez de vos capacitĂ©s qui vous occasionnent tant de douleur. Voici dix fonctionnalitĂ©s ou dix traits de caractĂšre qui font qu'on vous recherche d'abord et qu'on vous malmĂšne ensuite. 1 - Empathique et gentil Vous avez un don indiscutable, l'empathie et la gentillesse extrĂȘme. Vous devinez les besoins des autres avant les vĂŽtres que vous avez tendance Ă  ignorer. Vous percevez ce que les autres ressentent et mĂȘme de façon bien plus marquĂ©e. Vous vous perdez en vous adaptant de façon dĂ©mesurĂ©e Ă  l'autre. C'est justement pour votre altruisme sans limite que les manipulateurs viennent vous chercher. La face fragile qu'ils montrent de prime abord, vous touche et vous tombez dans leurs griffes. Cessez d'ĂȘtre gentils, soyez vrais. Bien sĂ»r il existe des personnes bien intentionnĂ©es qui apprĂ©cient votre empathie et gentillesse Ă  sa juste valeur, deux qualitĂ©s qui font le lit du charisme, tant convoitĂ©. 2 - RĂ©silient Vous avez cette capacitĂ© Ă  encaisser l'insupportable en vous relevant illico presto, Ă  conserver le sourire malgrĂ© l'orage, Ă  trouver des solutions constructives face Ă  l'adversitĂ© de la vie. Cette force peut aussi effrayer ou vous apporter un lot d'injustice. On vous considĂšre comme un affabulateur ou une affabulatrice hors pair ce qui accentue votre tendance naturelle au dĂ©bordement Ă©motionnel qui a pour effet de vous mettre tout le monde Ă  dos, alors que vous ĂȘtes juste rĂ©silient. Cela fait l'effet d'une bombe en plein cƓur. Pourtant on vous choisit, on vient vous chercher mĂȘme pour ce pouvoir surnaturel, votre rĂ©silience. Ce sont des personnalitĂ©s manipulatrices qui abuseront de votre capacitĂ© Ă  vous remettre debout immĂ©diatement aprĂšs une agression. Vous ĂȘtes encore trop Ă  ĂȘtre malmenĂ©s par votre potentiel vivre l'intolĂ©rable sans ĂȘtre cru, terrassĂ©s par une cascade d'injustice. 3 - PassionnĂ© Quand vous ĂȘtes motivĂ©s, plus rien ne vous arrĂȘte pour arriver Ă  votre objectif. MalgrĂ© un enchainement d'embuscades, vous franchissez sans mollir les obstacles en continuant votre route jusqu'au sommet, animĂ©s par votre passion imperturbable, jusqu'Ă  l'Ă©puisement, souvent Ă  votre insu. Attention, vous n'ĂȘtes pas toujours rĂ©compensĂ©s et indemnisĂ©s de vos efforts surhumains. En d'autres termes, on vient vous chercher pour faire du chiffre d'affaire sur votre dos, en vous faisant miroiter monts et merveilles. Quand vous le comprenez, vous chutez dans la dĂ©ception et l'incomprĂ©hension jusqu'Ă  la dĂ©pression. 4 - Vitesse Ă©clair Vous faites tout dix fois plus vite que les autres, en dehors de l'absence de motivation qui vous expose Ă  l'inaction et Ă  la procrastination. Votre rapiditĂ© d'exĂ©cution, de comprĂ©hension est une mine d'or pour les chefs d'entreprise, pour le milieu scientifique, pour la hiĂ©rarchie car encore une fois vous gĂ©nĂ©rez des gains. Le temps c'est de l'argent. Votre vitesse d'exĂ©cution dĂ©concertante peut aussi ĂȘtre vĂ©cue comme un affront pour vos collĂšgues qui se sentent consciemment ou inconsciemment dĂ©valorisĂ©s. Ils chercheront alors Ă  vous nuire de n'importe quelle façon fallacieuse pour se mettre en avant, en n'omettant pas de vous rabaisser par des mensonges difficiles Ă  rĂ©futer. Un beau tissu d'injustices. Cela peut vous conduire Ă  des licenciements pour faute qui vous conduiront tout droit Ă  la dĂ©pression car vos valeurs humaines fondamentales sont bafouĂ©es. 5 - CrĂ©atif Vous avez un potentiel de crĂ©ativitĂ© exprimĂ© ou enfoui. Il peut ĂȘtre au premier plan et vous conduire dans des institutions d'innovation dans lesquelles vous vous sentez en harmonie. Vous ĂȘtes alors chassĂ©s et recrutĂ©s pour cela. C'est une plus-value pour l'entreprise que vous Ă©levez par votre originalitĂ© crĂ©ative. Il arrive aussi que votre potentiel de crĂ©ativitĂ© se rĂ©vĂšle au sein de votre milieu professionnel ou personnel. Vous voulez tout naturellement la faire Ă©clore et vous vous exprimez sur ce sujet. Sauf que vous n'ĂȘtes pas dans le bon environnement. Vous allez dĂ©ranger et vous aurez l'Ă©tiquette de farfelu. On ne vous Ă©coutera pas dans ce domaine. On prendra soin mĂȘme de vous mettre des bĂątons dans les roues pour faire avorter vos projets crĂ©atifs quand vous oserez vous aventurer sur ce chemin. Toucher Ă  votre crĂ©ativitĂ©, c'est une violente agression qui a des consĂ©quences sur votre confiance en vous, votre estime de soi. 6 - Multi action Vous avez cette capacitĂ© Ă  pouvoir faire plusieurs choses Ă  la fois ce qui vous vaut d'ĂȘtre qualifiĂ© de dispersĂ©, touche Ă  tout et autre surnom dĂ©valorisant. C'est pourtant une rĂ©alitĂ© qui a Ă©tĂ© tout rĂ©cemment mise en Ă©vidence par l'imagerie fonctionnelle. Une Ă©tude comparative chez des adultes HP et non HP a permis de visualiser la fameuse arborescence des HP. Plusieurs zones cĂ©rĂ©brales s'activent en mĂȘme temps aprĂšs l'exĂ©cution d'une tache, versus une seule chez les adultes non surdouĂ©s. Ceci explique le fait que penser Ă  une chose engendre des pensĂ©es anticipatrices ou des idĂ©es paraissant hors sujet. Oui on peut faire sa compta devant la tĂ©lĂ© sans faire d'erreurs. Le fait de faire deux choses Ă  la fois renforce la concentration et amĂ©liore le rendement au prix peut ĂȘtre d'une dĂ©pense d'Ă©nergie bien plus grande. C'est un atout considĂ©rable cette capacitĂ© multi tĂąche, pouvoir faire avec qualitĂ© plusieurs choses Ă  la fois en allant jusqu'au bout, sans ĂȘtre dispersĂ© pour autant. Connaitre cela permet de faire attention au coup de pompe et de prendre le temps nĂ©cessaire pour se ressourcer. 7 - Recherche de vĂ©ritĂ© et souci de justice Vous avez une ligne de conduite, la vĂ©ritĂ© et vous agissez toujours en filigrane avec le souci de justice. Vous ĂȘtes une personne sur qui on peut compter qui Ă©vitera au maximum de malmener autrui par la manipulation, l'abaissement. On vient vous chercher pour votre droiture. Cependant votre leitmotiv, recherche de vĂ©ritĂ©, et votre pugnacitĂ© vous fera parfois faire des actes outrepassant vos fonctions, piĂ©tinant votre hiĂ©rarchie qui auront un effet boomerang. Votre vĂ©ritĂ© n'est pas toujours celles des autres. Vous avez l'art de vous compliquer la vie et vous torturer pour un fait banal pour les autres, de vous auto dĂ©truire en prenant des dĂ©cisions qui peuvent vous emmener dans l'impĂ©cuniositĂ©, consciemment ou inconsciemment. Vous vous Ă©puisez en salive et en Ă©nergie Ă  vouloir tout expliquer et tout justifier sans cesse et sans fin. Apprenez Ă  rĂ©pondre Ă  un besoin, Evitez d'aller au-devant des ennuis sans qu'on vous le demande par souci d'Ă©quitĂ© que vous soyez impliquĂ©s ou non. Cela vous Ă©pargnera des remarques acerbes incomprises. Patientez et laisser passer l'ouragan sans agir. 8 - HyperactivitĂ© cĂ©rĂ©brale Vos neurones sont en permanence en Ă©bullition. Rien ne vous Ă©chappe et surtout pas le plus futile dĂ©tail qui a pour vous son importance. Cette vigilance constance vous permet de trouver des solutions quand d'autres dorment ou baissent leur garde. On vient vous chercher pour votre incapacitĂ© de vous arrĂȘter de penser. Cependant sans bouton stop, un bruit de fond mental mĂȘlĂ© Ă  une imagination dĂ©bordante vous empĂȘche de trouver le calme et projette une ombre de peur, de souffrance. Le simple fait d'imaginer une situation peut dĂ©clencher la tempĂȘte dans les profondeurs. Vous la vivez comme si elle Ă©tait rĂ©elle. L'absence de contrĂŽle des pensĂ©es, gĂ©nĂšre des sensations physiques palpitations, douleurs thoraciques, sueurs, tremblement, malaise, gestes incontrĂŽlĂ©s, casse. Cette impossibilitĂ© Ă  dompter les pensĂ©es nĂ©gatives fait le lit des obsessions. Une spirale infernale. L'angoisse monte, les pensĂ©es morbides fusent et deviennent de plus en plus destructrices avec une tendance Ă  l'inaction. L'angoisse bloque l'action qui canaliserait justement cette angoisse folle. Ce cercle vicieux peut ĂȘtre coupĂ© net en insĂ©rant ce bouton off, qui permet de capter l'attention ce qui refrĂšne les idĂ©es noires. Ce peut ĂȘtre un support visuel doux ou une Ɠuvre dĂ©rivative comme une activitĂ© physique ou artistique, un rangement minutieux. En vous dissociant du mental dans la simplicitĂ© un cours instant votre cerveau sera bien plus performant sans parasite. 9 - Oscillations Ă©motionnelles Votre hyper rapiditĂ© Ă  tout faire est prise pour du mĂ©pris car ce n'est pas possible que vous ayez lu ce document en 30 secondes, que vous ayez lu ce livre de 1000 pages en un weekend. Vous ĂȘtes considĂ©rĂ© comme un usurpateur, insulte suprĂȘme qui presse sur votre touche volcan. En une fraction de seconde, une phrase anodine interprĂ©tĂ©e avec votre prisme Ă©motionnel vous plonge dans le plus profond d'une dĂ©ferlante nĂ©gative. En un temps aussi record, aprĂšs un Ă©vĂšnement positif, vous ĂȘtes propulsĂ©s en miroir au sommet d'une dĂ©ferlante Ă©motionnelle positive alors que les autres ne sont qu'Ă  la naissance de leur vague. Vous ĂȘtes jugĂ© comme exubĂ©rant voire hystĂ©rique. Cette possibilitĂ© de passer du positif au nĂ©gatif en une fraction de seconde est parfaitement incomprĂ©hensible, en dehors d'une maladie. C'est cette amplitude normale pour vous, entre les + et les -, votre thermostat Ă©motionnel qui crĂ©e un puits sans fond de souffrance, responsable de dĂ©calage de lecture dans la teinte du raisonnement. Vous utilisez des mots inappropriĂ©s. Votre potentiel est gelĂ©. Vous ĂȘtes gagnĂ©s par la procrastination qui vous fait des occasions. Vous ĂȘtes dans le dĂ©ni qui vous conduit Ă  des mauvaises dĂ©cisions entretenant votre mal ĂȘtre. Puis comme par enchantement une phrase tout aussi anodine prend une valeur positive. Au sommet de votre art, vous dĂ©placez des montagnes, vous criez EUREKA, vous exprimez votre substantifique moelle innovante crĂ©atrice empathique. Vous dĂ©routez et on ne vous croit pas ĂȘtre l'auteur de tel acte, de telle opĂ©ration. C'est ce passage de la lumiĂšre Ă  l'obscuritĂ© et de l'obscuritĂ© Ă  la lumiĂšre que les autres n'intĂšgrent pas. Pire, ils traduisent en formatant vos intentions bienveillantes dans leur schĂ©ma de pensĂ©es ce qui transforme complĂštement les donnĂ©es Ă  votre dĂ©savantage, majorant votre dĂ©sarroi. Ce sont souvent ceux qui ne sont pas prĂȘts Ă  changer leur paradigme qui vous causent le plus de prĂ©judices. Les rĂ©fractaires au changement. Ces dĂ©ferlantes positives et nĂ©gatives peuvent ĂȘtre expliquĂ©es par ces zones multiples stimulĂ©es en mĂȘme temps dĂ©crite Ă  l'imagerie cĂ©rĂ©brale. Une phrase va stimuler chez vous plusieurs zones Ă©motionnelles dĂ©cuplant le phĂ©nomĂšne, expliquant vos dĂ©bordements Ă©motionnels. Vous pouvez dompter votre cerveau en apprenant Ă  Ă©teindre toutes les zones allumĂ©es, une par une. C'est un moyen de rĂ©duire l'amplitude de vos ondes nĂ©gatives. 10 - Effet cocktail Tous ces traits de caractĂšre se potentialisent et font que votre mode de fonctionnement est recherchĂ© dans bien des domaines. Voici une anecdote pour illustrer cet effet cocktail dans la vraie vie. "On a demandĂ© Ă  MĂ©lodie, pianiste amateur, de jouer en public pour rĂ©colter des fonds pour une Ɠuvre humanitaire. Avec une immense joie, elle a acceptĂ©. Contre toute attente, elle a dĂ» escalader dans son travail prĂ©paratoire de nombreux Ă  pic Ă©pineux Ă©motionnels jusqu'au jour J heure H. L'intensitĂ© de sa motivation, sa rĂ©silience et sa capacitĂ© multitĂąche lui ont permis de gravir les derniers mĂštres de passages dĂ©licats. Elle Ă©tait prĂȘte juste Ă  temps, maitrisant tous mes morceaux. Un imprĂ©vu anodin est arrivĂ© en pleine reprĂ©sentation. Son tourneur de page a tournĂ© toutes ses pages Ă  chaque fois trop tĂŽt et sa prĂ©sence Ă  ses cĂŽtĂ©s trop prĂšs l'a bridĂ©e physiquement. Elle a Ă©tĂ© trĂšs dĂ©stabilisĂ©e par ces incidents qui ont dĂ©cuplĂ© son trac. Elle a sabotĂ© ses heures de travail antĂ©rieur. Elle a brillĂ© dans les couacs devant une salle comble. Sa pugnacitĂ© dĂ©mesurĂ©e Ă  toute Ă©preuve a eu raison de cette vexation vĂ©cue et elle a exprimĂ© tout son talent musical dans le dernier morceau, laissant ainsi une empreinte positive. Elle a mis plusieurs jours pour Ă©teindre ses dizaines de zones Ă©motionnelles nĂ©gatives allumĂ©es durant cette soirĂ©e, bien plus nombreuses que les zones Ă©motionnelles positives. Un gout d'humiliation, une odeur d'atteinte de l'Ă©go, a persistĂ© longtemps malgrĂ© sa vraie satisfaction finale.» Le monde tourne grĂące Ă  vous. Alors Ă©vitons de vous malmener par ignorance. ValĂ©rie Foussier est l'auteure de "Adultes surdouĂ©s cadeau ou fardeau ?" aux Ă©ditions Josette Lyon À voir Ă©galement sur Le HuffPost . 292 755 345 283 334 114 6 151

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