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Jeudi 13 janvier 2000, SexualitĂ© fĂ©minine et dĂ©sir dâenfant » S. Faure-Pragier Le dĂ©sir dâenfant comme substitut du pĂ©nis manquant une thĂ©orie stĂ©rile de la fĂ©minitĂ© Ayant entrepris, depuis une dizaine dâannĂ©es, une recherche psychanalytique sur lâinfertilitĂ© fĂ©minine, il me parait possible aujourdâhui dâinterroger la description de la fĂ©minitĂ© proposĂ©e par Freud, Ă partir de 1925, avec laquelle je me trouve en dĂ©saccord, Ă causes de mes dĂ©couvertes cliniques. Je rĂ©sumerai donc rapidement celle-ci, puis je prĂ©ciserai les dĂ©nis quâopĂšre, Ă mon sens la thĂ©orie freudienne, et qui ressemblent Ă ceux qui caractĂ©risent le discours des patientes souffrant de stĂ©rilitĂ©. Je tenterai dâexpliquer les raisons pour lesquelles Freud a brusquement modifiĂ© sa conception dâun Oedipe universel. Je proposerai enfin une conception, Ă mon avis plus fĂ©conde, du dĂ©veloppement heureux du fĂ©minin-maternel aujourdâhui. Recherches sur la stĂ©rilitĂ© fĂ©minine Avoir un enfant suppose la conjonction heureuse de diffĂ©rents paramĂštres chez les deux membres du couple certes, le corps peut empĂȘcher la conception, mais le psychisme joue souvent un rĂŽle majeur. Causes ou effets du diagnostic de stĂ©rilitĂ©, des perturbations psychiques peuvent justifier une psychothĂ©rapie, voire une psychanalyse. A travers diffĂ©rentes expĂ©riences cliniques, je tenterai de mettre Ă jour les conflits qui risquent dâentraver la rĂ©alisation dâun dĂ©sir dâenfant. En prĂ©ambule, je rappellerai que la problĂ©matique qui se dessine peut se rencontrer, bien sĂ»r, sans provoquer de stĂ©rilitĂ© ; la naissance de lâenfant peut alors apaiser ou non les conflits que je vais dĂ©crire. LâĂ©tude clinique de lâinfĂ©conditĂ© Ă©voque ce que P. C. Racamier 1995 dĂ©crit comme âincestuelâ. Les patientes infĂ©condes, que lâon peut globalement considĂ©rer comme des ânĂ©vroses de caractĂšreâ, semblent organisĂ©es de maniĂšre dĂ©fensive Ă lâĂ©gard dâun noyau dĂ©pressif. La souffrance narcissique nâest pas ressentie consciemment, mais fait lâobjet dâun dĂ©ni qui sâexerce Ă lâĂ©gard du fonctionnement psychique dans son ensemble. Ce dĂ©ni porte sur la vie pulsionnelle. Pour A. Green 1993, il sâagit, dans ces pathologies, dâutiliser le clivage et la nĂ©gation de lâimage, qui entraĂźnent un sentiment dâinsuffisance et de manque, pour âobturer les expressions dâune pulsionnalitĂ© redoutant toujours de sâexprimer, sans mĂ©diatisation, et comme telle, susceptible de mettre en pĂ©ril lâidĂ©alisation de soiâ. Ainsi, sâagirait-il dâisoler, plutĂŽt que de refouler, la vie pulsionnelle. Le dĂ©sir insatisfait dâenfant aboutirait Ă un sentiment de privation dĂ©clenchant la violence pulsionnelle .Celle-çi Ă©tant souvent intolĂ©rable, on comprend que les traitements mĂ©dicaux demandĂ©s aient un caractĂšre de nĂ©cessitĂ© et dâurgence pour lâintĂ©ressĂ©e. Chez ces femmes, la relation Ă la mĂšre domine les entretiens. Elle est le principal objet dâun amour forcĂ©ment déçu. Câest pour lui plaire quâil faudrait avoir un enfant, mais celui-ci, dans leur fantasme inconscient risquerait de les dĂ©truire. La mĂšre, ressentie comme puissante par ses maternitĂ©s, exerce une emprise qui provoque une rage envieuse. En revanche, ne paraissant pas soumise au pĂšre qui ne compte guĂšre pour elle, cette mĂšre ne donne pas la reprĂ©sentation de la fĂ©minitĂ© Ă laquelle une fille doit pouvoir sâidentifier afin de dĂ©sirer son pĂšre, dans un mouvement odipien qui lui permettra plus tard dâaimer dâautres hommes. Ici, la mĂšre nâa pas besoin du pĂšre, semble-t-il, et elle investit exclusivement ses enfants considĂ©rĂ©s comme des prolongements dâelle-mĂȘme, sans reconnaĂźtre leur existence propre. On est frappĂš par la frĂ©quence des Ă©lĂ©ments transgĂ©nĂ©rationnels la mĂ©re Ă souvent vĂ©cue une souffrance analogue, Ă©chouant elle-mĂȘme Ă combler la grand-mĂ©re toujours inassouvie. Ailleurs la mĂ©re souffre du rejet du grand-pĂ©re qui prĂ©fĂ©re un fils, et manifeste une envie du penis source de blessure narcissique profonde que sa fille tente en vain dâapaiser. Si bien que la question de la rĂ©alitĂ© historique sur laquelle il est si difficile de se prononcer, parait ici plus claire plusieurs gĂ©nĂ©rations de femmes sont impliquĂ©es pour aboutir Ă lâinconception. Dâailleurs la faiblesse du refoulement entrave lâorganisation des fantasmes originaires qui ne se retrouvent pas Ă lâorigine dâun remaniement suffisant de la rĂ©alitĂ©. Ăchouant ainsi Ă se distancier de lâimago maternelle, nos patientes demeurent dans une relation oĂč lâhomosexualitĂ© inconsciente reste primaire. Elle nâest pas liĂ©e, comme lâhomosexualitĂ© secondaire, Ă lâidentification au pĂšre dans la relation Ă trois qui dĂ©finit la situation odipienne. La carence paternelle entrave la structuration du psychisme qui demeure enfermĂ© dans une relation essentiellement duelle. Ainsi fait dĂ©faut lâimage dâune mĂšre fĂ©minine tournĂ©e vers un homme, tandis que lâimago maternelle archaĂŻque occupe lâespace psychique et empĂȘche la fille de sâidentifier elle-mĂȘme Ă une maternitĂ© qui lâaliĂšne et quâelle a besoin dâattaquer pour se sentir relativement indĂ©pendante. Avec lâimportance de lâhomosexualitĂ©, nous insistons sur lâimpact de lâidentification Ă une mĂšre acceptant sa fĂ©minitĂ© pour assurer une Ă©volution normale de la sexualitĂ© fĂ©minine. Le pĂšre occupe souvent une place marginale dans le psychisme de nos patientes ; il ne serait quâun simple instrument de conception pour la mĂšre, pensent-elles. Elles en viennent mĂȘme Ă dĂ©prĂ©cier cet homme qui nâa pas pu sâimposer. Si le pĂšre joue un rĂŽle habituellement sĂ©parateur du couple mĂšre-bĂ©bĂ©, il semble, dans nos cas, lâavoir fait insuffisamment, ne rĂ©clamant pas pour lui une part du temps de la mĂšre et se soumettant au contraire Ă celle-ci. Pour nos patientes, il apparaĂźt souvent comme un enfant de plus, et non pas comme celui qui impose un certain ordre, une loi qui sĂ©pare les gĂ©nĂ©rations. Il existe donc un dĂ©ni, bien souvent mime une âcommunautĂ© du dĂ©niâdu rĂŽle du pĂšre. Absent ou indiffĂ©rent Ă son enfant, il a laissĂ© Ă la mĂšre la possibilitĂ© de reporter sur ce dernier tous ses investissements, ici plus narcissiques quâĂ©rotiques Aussi, en lâabsence de structuration odipienne suffisante, le Surmoi est-il dĂ©faillant, remplaçÚ par un IdĂ©al du Moi assez conventionnel et persĂ©cuteur. Le fonctionnement psychique est peu investi, pauvre en fantasmes et en rĂȘves, lâaction Ă©tant privilĂ©giĂ©e .On ne sâĂ©tonnera pas du choix de traitements mĂ©dicaux pĂ©nibles, tant temporiser parait inacceptable Ă ces patientes Ainsi ce nâest donc pas une problĂ©matique hystĂ©rique que jâai rencontrĂ©e, contrairement Ă mon attente. Ce nâest pas un enfant odipien qui ne peut ĂȘtre conçu, mais un bĂ©bĂ© fait avec la mĂšre, par la mĂšre, et dessinĂ© paradoxalement Ă tenter de se sĂ©parer dâelle. Ne pouvant sâidentifier Ă une mĂšre qui serait une femme -une amante-, mes patientes veulent ĂȘtre mĂšres pour cesser dâĂȘtre filles, ce qui Ă©choue, sans doute aussi du fait de la violence des projections de leur hostilitĂ© inconsciente sur lâenfant imaginaire. Le dĂ©roulement de la thĂ©rapie est assez typique de ce genre de situation. La patiente, qui accepte avec difficultĂ© de parler de sa stĂ©rilitĂ©, veille soigneusement Ă ne pas sâengager dans une relation affective. La crainte de dĂ©pendance et le risque que comporte pour elle tout lien affectif, sont ici au premier plan et provoquent une dĂ©fense contre lâamour de transfert. Rencontrer un analyste permet souvent, par des prises de conscience pourtant limitĂ©es, lâĂ©branlement du systĂšme dĂ©fensif de lâinconception. Une prise en charge assez brĂšve aboutit alors soit Ă une grossesse soit Ă un renoncement. âGuĂ©rirâ une stĂ©rilitĂ© nâest pas toujours âfaireâ un enfant. Accepter le refus jusque-lĂ inconscient de la maternitĂ© peut ĂȘtre aussi lâissue la plus favorable Ă cette situation dâinfĂ©conditĂ© dont il faut rappeler quâelle nâest pas une maladie. Encore faut-il que mĂ©decins et intĂ©ressĂ©es acceptent de prendre en compte lâimportance de lâinconception dans les alĂ©as de la procrĂ©ation. La cure analytique permet lâĂ©volution de ces patientes. Dans lâinconception, il semble y avoir une absence dâinvestissement narcissique de lâappareil reproductif et sexuel dans son ensemble en rapport probable avec un dĂ©faut dâinvestissement par la mĂšre de ces capacitĂ©s chez sa fille. La rĂ©ceptivitĂ© et la capacitĂ© de contenir, marquĂ©es de passivitĂ©, sont pour cela refusĂ©es gĂ©nĂ©ralement consciemment, sans quâapparaissent au sujet les consĂ©quences de ce refus sur sa fĂ©conditĂ©. Câest le rĂ©investissement dâun cadre contenant, Ă travers, souvent, la rĂ©ceptivitĂ© de lâanalyste, qui permettra la guĂ©rison de la stĂ©rilitĂ©. LâinterprĂ©tation en termes de sentiment de castration doit se limiter longtemps Ă la blessure narcissique. La rĂ©introduction du pĂšre libĂšre la fertilitĂ© de la patiente, sans que pour autant, la rivalitĂ© odipienne avec la mĂšre puisse encore ĂȘtre mise en reprĂ©sentation. La thĂ©orie freudienne de la fĂ©minitĂ© Il est temps de revenir maintenant Ă Freud. Le dĂ©ni du rĂŽle paternel et la carence du fantasme de scĂšne primitive chez mes patientes, mâont Ă©voquĂ© les femmes quâil a dĂ©crit. dans ses travaux tardifs. Alors comment expliquer la rencontre, inattendue au cours de notre recherche, entre les conceptualisations Ă©laborĂ©es chez des patientes atteintes de stĂ©rilitĂ© et celles du statut mĂ©tapsychologique de la femme tel que Freud le formule dans ses textes rĂ©digĂ©s Ă partir de 1929 . Bien que les conceptions de Freud ne se soient pas appuyĂ©es sur lâĂ©tude clinique de patientes stĂ©riles, ses descriptions, si controversĂ©es, sâappliquent justement Ă leur cas. Que penser dâune telle rencontre ? Y aurait-il, entre Freud et nos patientes un trait commun ? Partageraient-ils un mĂȘme dĂ©ni du fĂ©minin ? Nous tenterons de dĂ©fendre cette hypothĂšse La description du lien prĂ©odipien mĂšre-fille dans les Ă©crits des annĂ©es 30 est en accord avec mes observations. Le pĂšre nây existe guĂšre comme intrus peut-ĂȘtre, mais jamais comme rival. Il nây a que mĂšres et filles en prĂ©sence, jusquâau moment oĂč, pour Freud, la fille peut Ă©ventuellement entrer dans lâOedipe .Le moteur de cette Ă©volution serait la seule dĂ©ception de ne pas possĂ©der de pĂ©nis. Il en rĂ©sulterait que le pĂšre ne serait dĂ©sirĂ© que comme âprolongementâ dâun pĂ©nis, aux fins de procurer un enfant, dĂ©sirĂ© non pour lui-mĂȘme, mais comme substitut du pĂ©nis manquant. Dans une premiĂšre phase correspondant au monisme phallique, oĂč le vagin serait ignorĂ© dans les deux sexes, Freud insiste sur la difficultĂ© de lâĂ©volution de la fillette et dĂ©crit la fille âcomme un petit hommeâ. Elle va devoir quitter cet Ă©tat agrĂ©able pour accepter celui de femme. Il lui faudra donc âchanger de sexeâ, changer de zone Ă©rogĂšne â le clitoris masculin doit ĂȘtre abandonnĂ© pour le vagin -, changer de buts pulsionnels en renonçant Ă lâactivitĂ© pour la passivitĂ©, changer surtout dâobjet. Pourquoi la mĂšre tant aimĂ©e se retrouvera-t-elle haĂŻe ? Ce nâest pas, Ă ce stade, par rivalitĂ©, car Freud rejette lâexplication constitutionnelle de lâOedipe il nây a pas dâinstinct qui pousserait la fille vers le pĂšre. Ainsi, ce nâest pas lâOedipe qui provoque le changement dâobjet, mais lâinverse câest parce que la fille se dĂ©tourne de sa mĂšre quâelle investit son pĂšre. La cause majeure en est la dĂ©couverte de sa âcastrationâ, lâenvie du pĂ©nis un jour aperçu, âelle sait quâelle ne lâa pas, elle veut lâavoirâ. Ainsi, la femme âreconnaĂźt le fait de sa castrationâ et dĂ©veloppe lâhostilitĂ© Ă lâĂ©gard de la mĂšre qui en est rendue responsable ; celle-ci se double de mĂ©pris quand elle prend conscience que âla mĂšre aussi est chĂątrĂ©eâ. DĂ©sirant un pĂ©nis, elle se rabat sur un projet dâenfant, et pour cela, se tourne vers le pĂšre. Lâenfant rĂ©parerait la castration qui serait le moteur principal du changement dâobjet dâamour. Si bien que lâimage de la femme se modifie. Elle nâest plus lâĂȘtre autosuffisant, inaccessible, enviĂ© par lâhomme amoureux que Freud dĂ©crivait en 1914. Brusquement elle est devenue un ĂȘtre blessĂ©, victime dâune infĂ©rioritĂ© dâorgane, que lâhomme mĂ©prise et qui se mĂ©prise elle-mĂȘme. Quant Ă sa jouissance, elle va devoir abandonner sa source, le clitoris, le âpetit bois nĂ©cessaire Ă lâallumageâ. Tout petit pĂ©nis embryologique, Freud ne doute pas que la femme ne le compare au grand et ne le juge infĂ©rieur. Elle lâabandonnerait en quelque sorte par dĂ©pit, renforçant un interdit masturbatoire qui est, lui, semblable Ă celui du garçon. LâĆdipe apparaĂźt alors comme le calme aprĂšs la tourmente âelle entre dans lâĆdipe comme dans un portâ et elle nâaura aucune raison psychique dâen sortir. LâĆdipe Ă©chappe au destin masculin et, en lâabsence de sa dissolution, le Surmoi, hĂ©ritier du complexe, nâapparaĂźtra pas aussi puissamment que chez lâhomme. La femme, ĂȘtre infĂ©rieur, reste ainsi, en lâabsence de surmoi dĂ©veloppĂ©, un ĂȘtre jaloux par envie et vaniteux par compensation, tentĂ© dâaffirmer dans un âcomplexe de masculinitĂ©â la prĂ©sence, malgrĂ© tout, de ce pĂ©nis absent convoitĂ©. Cette thĂ©orie pourrait-elle sâappliquer au dĂ©faut de lâOedipe de mes patientes ? â Est-ce le dĂ©sir dâenfant qui leur aurait manquĂ© ? Certes non, puisquâelles acceptent dans ce but les traitements les plus Ă©prouvants .Mais ce dĂ©sir ne les Ă©loigne pas de leur mĂšre pour les tourner vers leur pĂšre .Au contraire, vouloir un enfant correspond Ă un espoir dâautonomie Ă lâĂ©gard dâune mĂšre quâelles ressentent comme toute puissante et nâinvestissant .quâelles, leurs filles ? â Est-ce alors lâenvie du pĂ©nis qui aurait fait dĂ©faut Ă ces femmes infĂ©condes ? Non plus, mais lâenvie du pĂ©nis nâest pas, chez elles, une Ă©tape vers le pĂšre et la fĂ©minitĂ©. Elle est, au contraire lâexpression dâun refus du fĂ©minin. Ne pouvant admettre une passivitĂ© qui les soumettrait encore Ă leur mĂšre, elles tentent de lui Ă©chapper par une activitĂ© pseudo-masculine qui est dĂ©fensive. Il sâagit dâune revendication phallique liĂ©e Ă lâĂ©chec de la fĂ©minitĂ©, et visant Ă conforter le narcissisme. Faut-il alors critiquer la thĂ©orie de Freud ? Pourquoi pas ? Je ne reviendrai pas sur certaines objections classiques .On sait combien cette thĂ©orie du monisme phallique et la mĂ©connaissance du vagin quâelle suppose, a Ă©tĂ© critiquĂ©e avec pertinence, en particulier dans les travaux de Janine Chasseguet-Smirgel 1984 qui relĂšve de multiples reprĂ©sentations du vagin chez lâenfant dans le matĂ©riel de Freud. Le vagin et le dĂ©sir de pĂ©nĂ©tration quâil implique sont bien prĂ©sents chez le petit Hans. Dans Les deux arbres du jardin, J. Chasseguet-Smirgel 1986 expose de façon lumineuse lâimpasse de la castration fĂ©minine comme moteur de lâOedipe. Je voudrai insister surtout sur le vaste dĂ©ni quâopĂšre la thĂ©orie freudienne. DĂ©s 1925, Freud annule le rĂŽle fondateur du dĂ©sir de la fille pour le pĂšre. LâOedipe cesse dâĂȘtre universel, ce qui prĂ©vaut, câest lâanatomie. Freud opĂšre ainsi un retour vers sa Neurotica, dont lâabandon lui avait pourtant permis de dĂ©couvrir lâinconscient. A nouveau, il situe hors de la rĂ©alitĂ© psychique, dans la rĂ©alitĂ© externe, la cause dâun mouvement psychique. Ce fĂ»t autrefois la sĂ©duction par lâadulte, câest maintenant la matĂ©rialitĂ© du manque de pĂ©nis. Pour Freud, câest cette perception qui est cause de lâĂ©loignement de la fille, rejetant brusquement une mĂšre dont elle reconnaĂźt la castration. Voila le motif du changement dâobjet. Lâamour se tourne vers le pĂšre, seulement comme pourvoyeur dâun enfant lui-mĂȘme substitut du pĂ©nis manquant. Que de dĂ©placements ! Ainsi Freud dĂ©nie-t-il le dĂ©sir des parents lâun pour lâautre La femme nâa pas de jouissance elle subit le coĂŻt. Elle nâa pas dâamour pour son mari ; ce quâelle dĂ©sire, câest lâenfant. Ainsi se trouvent dĂ©niĂ©s tant lâOedipe de la fille que celui du garçon. Si lâenfant, pour Freud â surtout le garçon â est le seul apte Ă combler le dĂ©sir fĂ©minin, on voit combien la thĂ©orie lui Ă©vite maintenant la confrontation Ă un pĂšre odipien. Pourquoi le garçon rivaliserait-il avec lui puisque le pĂšre est si peu dĂ©sirĂ© de la mĂšre, nâayant que le statut dâun intermĂ©diaire dĂ©laissĂ© sitĂŽt obtenu lâobjet convoitĂ© quâest lâenfant ? Celui-ci nâa pas Ă ressentir dâimpuissance, Ă se dĂ©soler de ne possĂ©der quâun petit pĂ©nis incapable de satisfaire la mĂšre la thĂ©orie fait de lui, malgrĂ© sa faiblesse, lâobjet privilĂ©giĂ© de ce dĂ©sir. Chez Freud, il nây a plus de femme amante qui dĂ©laisserait un moment son fils pour obĂ©ir Ă son amour pour son mari. Lâabsence de âcensure de lâamanteâ Braunschweig D. et Fain M., 1975, le dĂ©ni de la jouissance de la femme, font de lâenfant le partenaire privilĂ©giĂ©, rĂ©alisant ainsi une grande victoire narcissique sur la castration. Faut-il voir, dans cette rĂ©pudiation du conflit des gĂ©nĂ©rations, devenu inutile dĂšs lors que lâenfant est dâemblĂ©e victorieux, un dĂ©ni de la castration ? Est-ce cette certitude dâĂȘtre le seul objet susceptible de combler la mĂšre qui donne Ă Freud la libertĂ© de transgresser la morale traditionnelle en inventant la psychanalyse ? HypothĂšses sur les causes de ce bouleversement thĂ©orique Pourquoi Freud a-t-il ainsi abandonnĂ© son savoir concernant le pĂšre libidinal excitant de la fillette, pourtant si clair dans. Un enfant est battu Freud, 1919. Dans les textes de 1925 rĂ©digĂ©s quelques annĂ©es, seulement, aprĂšs le prĂ©cĂ©dent, des Ă©lĂ©ments historiques, rĂ©cemment rĂ©vĂ©lĂ©s, semblent confirmer notre critique de la âdeuxiĂšme thĂ©orie freudienne de la fĂ©minitĂ©â. On peut ainsi situer avec Quelques consĂ©quences psychiques de la diffĂ©rence anatomique entre les sexes Freud, 1925, un tournant majeur de la pensĂ©e de Freud concernant la sexualitĂ© fĂ©minine. Lâexplication anatomique quâil propose alors, et qui modifiera, nous le verrons, sa conception de lâĆdipe et du lien au pĂšre, ne se situe pas dans la continuitĂ© de ses thĂ©ories sur la sexualitĂ©. Contrairement Ă dâautres remaniements thĂ©oriques, cette nouvelle Ă©laboration ne paraĂźt pas induite par une nĂ©cessitĂ© interne Ă la mise en jeu des Ă©quilibres dynamiques et elle frappe par sa soudainetĂ©. A la suggestion dâune connaissance refoulĂ©e du vagin, Freud rĂ©torqua le 8 dĂ©cembre 1924 Ă K. Abraham âJe ne sais absolument rien Ă ce sujet. Aussi bien, jâavoue en gĂ©nĂ©ral volontiers que lâaspect fĂ©minin du problĂšme est pour moi extrĂȘmement obscur !â Or, quelques mois plus tard, Freud âsaitâ. Il a dĂ©couvert une explication cohĂ©rente grĂące Ă laquelle il organise le dĂ©veloppement de la fĂ©minitĂ©. Vision soudaine de lâexplication causale, qui prĂ©figure celle-ci la vision, par la fille, du sexe masculin bouleverse son identitĂ© ; la certitude de sa âcastrationâ provoque lâimmĂ©diate envie du pĂ©nis. Elle a vu cela, elle sait quâelle ne lâa pas, elle veut lâavoir ». BrutalitĂ© du changement, renvoyant Ă la soudainetĂ© de lâexplication apparue Ă Freud. On voit que lâenvie du pĂ©nis est le moteur de toute cette Ă©volution. La lecture du livre de Peter Gay 1988 nous avait mis sur une voie nouvelle Pragier G et Faure-Pragier S., 1993 puisquâil signale que Freud avait pris Anna en analyse, en 1918 â ce que nous savions vaguement par une lettre adressĂ©e Ă E. Weiss en 1935. A lâissue de son analyse, on sait quâAnna avait fait, le 31 mai 1922, une confĂ©rence sur Fantasmes de fustigation et rĂȘverie diurne. Or le texte Un enfant est battu, Freud, 1919 portait sur le mĂȘme thĂšme. Faut-il y voir dĂ©jĂ une influence du cas clinique dâAnna ? Celle-ci aurait Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans la pensĂ©e de son pĂšre, qui poursuivait alors sa recherche sur le dĂ©veloppement odipien. Dans sa confĂ©rence de 1922, Anna prĂ©sente en trois Ă©tapes le fantasme de fustigation entraĂźnant un paroxysme de plaisir onaniste. Le premier stade est celui de lâamour incestueux pĂšre-fille. Par rĂ©gression Ă lâorganisation sadique anale, il se transforme en scĂšnes de fustigation pour exprimer âFather loves only meâ18 . Les fantasmes datent de lâĂąge de 5-6 ans, avant lâentrĂ©e Ă lâĂ©cole. Puis ils font place, vers 8-10 ans, Ă de âbelles histoiresâ, que lâenfant ne relie pas aux fantasmes prĂ©cĂ©dents. Pour la biographe E. Young-Bruehl, lâanalyse montre alors une identitĂ© de structure âentre deux Ă©vĂ©nements psychiquesâ, qualifiĂ©s dâanalogiques par Anna. Dans son texte, les belles histoires commencent par une faute, commise par un jeune homme faible, qui se trouve alors Ă la merci dâun homme fort et plus ĂągĂ©. Dans des scĂšnes de plus en plus tendues, le jeune homme est menacĂ© de chĂątiments, jusquâĂ une scĂšne finale de rĂ©conciliation et dâharmonie dans laquelle il obtient son pardon. Pour Anna, âdans le fantasme de fustigation, ce sont les pulsions sexuelles directes qui sont satisfaites, tandis que dans les belles histoires, ce sont les pulsions Ă but inhibĂ©, comme Freud les nomme, qui trouvent leur satisfactionâp . Elle tentera donc de privilĂ©gier les histoires, dâabord par lâĂ©criture de nouvelles et de poĂšmes, puis par le travail psychanalytique. Rappelons que pour Freud, en 1919, le rĂŽle masculin tenu par la rĂȘveuse nâest pas synonyme de comportement viril, ni dâhomosexualitĂ©, mais, au contraire, moyen dâĂ©chapper Ă la sexualitĂ©. Anna arrĂȘte lâanalyse avec son pĂšre en 1922, elle sera contrainte de la reprendre en 1924, aprĂšs la rĂ©apparition des âfantasmesâ contre lesquels son moi lutte avec Ă©nergie. Elle dĂ©veloppera ce rĂŽle du Moi dans son livre de 1936, Le Moi et les mĂ©canismes de dĂ©fense. Si Anna combat ses sentiments odipiens, son pĂšre est dans une position diffĂ©rente. Lâamour excessif de Freud pour Anna ne semble pas le culpabiliser. Bien au contraire, Freud exprime son dĂ©sir de la garder toujours avec lui. La dĂ©signant comme son Antigone, il est visible quâil se nomme lui-mĂȘme Ćdipe, et, ne voulant pas se crever les yeux, dĂ©tourne plutĂŽt le regard. On a vu que dans sa lettre Ă E. Weiss, il considĂšre mĂȘme cette analyse comme une rĂ©ussite. Câest une rĂ©ussite en tout cas pour lui, qui a tant souhaitĂ© conserver la prĂ©sence aimante dâAnna ! DĂ©jĂ , Ă©loigner Jones dâAnna ne semble avoir créé en lui aucun conflit. En 1914, elle a 18 ans. Freud Ă©crit Ă Jones pour lui dire que son intĂ©rĂȘt pour Anna est dĂ©placĂ© ; elle est trop jeune et ne sâintĂ©resse pas encore aux hommes. Il Ă©crit aussi Ă Anna, le 16 juillet 1914 âJe nâai aucune intention de tâaccorder la libertĂ© de choix dont ont joui tes sours⊠Les regrets que jâĂ©prouverais Ă tâavoir loin de moi en Angleterre, je refuse de les prendre en compte, ils mâempĂȘcheraient dâexaminer les autres aspects du problĂšmeâ.22 En 1915, il Ă©crit Ă Ferenczi 8 avril 1915 quâil souhaitait quâAnna Ă©choue Ă son examen dâinstitutrice pour la garder prĂšs de lui âAnna travaille dur pour lâexamen, synonyme pour elle dâun poste dâinstitutrice, mais, heureusement, elle Ă©chouera Ă cause de sa voixâ Ă©preuve de musique. Ă la fin de la premiĂšre analyse, il confie Ă Lou, en mars 1922 âMa fille Anna me manque beaucoup aussi elle est partie le deux de ce mois pour Berlin et Hambourg. Il y a longtemps que je la plains dâĂȘtre encore chez ses vieux⊠Mais, dâautre part, si elle devait vraiment sâen aller, je me sentirais aussi appauvri que je le suis en ce moment, par exemple, ou que sâil fallait renoncer Ă fumer.â24 Or on sait que Freud, malgrĂ© son cancer de la mĂąchoire, ne put jamais se rĂ©soudre Ă abandonner ses cigares . On comprend que Freud ait Ă©vitĂ© dâaffronter sa responsabilitĂ© dans la pĂ©rennitĂ© des sentiments dâAnna. Câest la solution par la thĂ©orie ! Lâanatomie est devenue la responsable .Freud innocente le pĂšre quâil fĂ»t et absout alors tous les pĂšres. Prendre la mesure de la force des sentiments odipiens non rĂ©solus chez sa fille paraĂźt avoir un lien chez Freud avec la brusque prise en compte de âla diffĂ©rence anatomique entre les sexes â qui apparaĂźt comme une dĂ©fense opportune. Face Ă la persistance de lâattachement dâAnna et de son âcomplexe de masculinitĂ©â Freud construit une nouvelle thĂ©orie de la fĂ©minitĂ© lâĆdipe nâest pas originaire chez la fille, contrairement au garçon. Ce qui est Ă lâorigine, câest le manque de pĂ©nis, âle destin, câest lâanatomieâ. Ainsi, la masculinitĂ© de la fille nâest plus la consĂ©quence de la rĂ©solution insuffisante de lâĆdipe. Bien au contraire, câest lâanatomiequi provoque chez la femme, â qui doit accepter sa castration â, une opposition, un complexe de virilitĂ©. Quant Ă lâĆdipe, il sera secondaire, rĂ©parateur mĂȘme, la fille ne se tournant vers le pĂšre quâen tant que prolongement dâun pĂ©nis capable de lui fournir lâenfant, substitut du pĂ©nis absent. Lâamour dâAnna pour son pĂšre serait-il le meilleur destin de la fĂ©minitĂ©? Lâenvie du pĂ©nis est devenue la responsable majeure du dĂ©veloppement libidinal de la femme. Le complexe de masculinitĂ© quâelle produit peut perturber les relations de la fille avec les autres enfants et, surtout, avec sa mĂšre. Câest celle-ci, en effet, et non plus le pĂšre, qui est maintenant au premier plan âcâest presque toujours la mĂšre qui est rendue responsable du manque de pĂ©nisâ ; la jalousie qui apparaĂźt alors sâadresse Ă un âenfant prĂ©fĂ©rĂ© par la mĂšreâ et non au pĂšre. Le complexe de masculinitĂ© qui suit la dĂ©ception odipienne nâest alors quâune rĂ©gression au stade prĂ©coce de fixation liĂ©e Ă lâenvie du pĂ©nis. âElle renonce au dĂ©sir de pĂ©nis pour le remplacer par le dĂ©sir dâenfant et, dans ce dessein, prend le pĂšre comme objet dâamour⊠Lorsque, plus tard, ce lien au pĂšre fait naufrage et doit ĂȘtre abandonnĂ©, il peut cĂ©der devant une identification au pĂšre par laquelle la fille revient au complexe de masculinitĂ© auquel elle se fixe Ă©ventuellement. Dans un mouvement inverse Ă celui qui lui fait abandonner la rĂ©alitĂ© de la sĂ©duction avec sa neurotica. Freud rĂ©introduit le rĂ©el, lâanatomie, comme fondement de la fĂ©minitĂ© pour dĂ©nier, Ă nouveau, la culpabilitĂ© du pĂšre ! Toutefois, ce mouvement dĂ©fensif est aussi un vĂ©ritable moment auto-organisateur crĂ©ateur de nouveau. Freud perçoit sans doute, prĂ©consciemment, le dĂ©ni quâil opĂšre en proposant cette nouvelle thĂ©orisation qui lâabsout comme pĂšre sĂ©ducteur. DĂšs 1925, le terme dĂ©ni Verleugnung est inaugurĂ©. SimultanĂ©ment, Freud rĂ©dige le texte La NĂ©gation, conceptualisant ainsi le mouvement psychique qui sâopĂšre en lui, tout en sây abandonnant. Ainsi se trouve-t-il le sujet du processus quâil dĂ©crit pour ne pas le voir Ă lâouvre et conçoit-il le procĂ©dĂ© mĂȘme du refus quâil thĂ©orise Ă propos de la primautĂ© de lâĆdipe fĂ©minin. Ainsi, âla misĂšre ordinaireâ de lâhomme Freud et de son Anna-Antigone permet-elle la relance thĂ©orisante qui ira jusquâau fĂ©tichisme et au clivage Le psychisme de lâauteur reste le terreau irremplaçable de toute dĂ©couverte. Du dĂ©veloppement rĂ©ussi du fĂ©minin-maternel AprĂšs avoir Ă©voquĂ© le dĂ©ni de la place du pĂšre chez la femme infĂ©conde, puis dans la thĂ©orie freudienne, il me reste Ă prĂ©ciser, dĂ©s lors, comment je conçois le dĂ©veloppement de la fĂ©minitĂ©. 1. Jâaimerai insister dâemblĂ©e sur lâimportance des identifications Freud considĂšre lâidentification maternelle de la fille comme lâissue du deuil de lâespoir de masculinitĂ©. Elle est bien antĂ©rieur, Ă mon avis, dans sa complexitĂ©. Au delĂ de lâidentification narcissique, le fĂ©minin sâappuie sur la reprĂ©sentation, conscient et inconsciente de ce que ressentent la mĂšre et les femmes et les femmes de la famille. La fille, qui sâest identifiĂ©e Ă sa mĂšre narcissiquement, ne pouvant maintenir cette illusion devant la frustration sâidentifie alors Ă lâobjet du dĂ©sir de celle-ci, le pĂšre. Ce mouvement de triangulation engage le travail de symbolisation. Il lui permettra, par la suite, dâĂ©tayer aussi son fĂ©minin sur la fĂ©minitĂ© du pĂšre, qui permet Ă ce dernier de reconnaĂźtre et valoriser la fĂ©minitĂ© Ă venir de sa fillette et de lâinvestir, narcissiquement mais aussi libidinalement. Que penser alors de la patiente homosexuelle dĂ©crite par Freud ? Peut-on, comme lui, interprĂ©ter la passion pour une femme dĂ©jĂ mĂšre, peu accessible et trĂšs fĂ©minine, comme une rĂ©gression devant la dĂ©ception odipienne, lâenfant dĂ©sirĂ© du pĂšre, lors de son adolescence, ayant Ă©tĂ© donnĂ© Ă sa mĂšre et non Ă elle ? Je suivrai volontiers Freud dans sa psychogenĂšse. Le dĂ©sir dâenfant paraĂźt ici essentiel, le rĂŽle masculin nâĂ©tant adoptĂ© que par dĂ©pit. Lâidentification au pĂšre paraĂźt bien remplacer lâamour déçu. Mais la belle interprĂ©tation du niederkommen traduit par tomber-accoucher pourrait suggĂ©rer que la passion homosexuelle nâĂ©liminerait en rien le dĂ©sir dâenfant. Retrouvailles avec la mĂšre originaire prĂ©odipienne comme chez les homosexuelles stĂ©riles ? Je ne le crois pas, car dans la rencontre quâelle fait du pĂšre, tandis quâelle se promĂšne avec âla dameâ, le geste de mĂ©pris de celui-ci paraĂźt dĂ©terminant dans sa tentative de suicide. Le pĂšre resterait-il alors lâobjet odipien ? Comment expliquer dans cette hypothĂšse la passion homosexuelle ? Le saut du pont Ă©voque mĂ©tonymiquement lâaccouchement. La jeune fille rĂȘve dâenfants et Freud Ă©labore le caractĂšre trompeur Ă son Ă©gard de ses rĂȘves âmenteursâ. Et sâils Ă©taient sincĂšres ? Freud ne peut associer dĂ©sir dâenfant et homosexualitĂ©, celle-ci Ă©tant dans sa thĂ©orie mue par une identification au pĂšre qui empĂȘcherait celle Ă la mĂšre. A notre avis, cependant, jouer le rĂŽle viril pourrait ne signifier quâun dĂ©tour. Freud enfin, dans sa thĂ©orisation, doute de la sincĂ©ritĂ© â encore â du caractĂšre platonique de lâamour pour la dame. Dans son contre-transfert, il est possible quâil rejette cette patiente puisquâelle refuse la psychanalyse. AprĂšs lâaventure de Dora, Freud se mĂ©fie. Mais si le transfert sur un homme, lui paraĂźt impossible, la patiente nâaimant que les femmes, dâoĂč proviennent les rĂȘves âmenteursâ qui exprimeraient le dĂ©sir de le tromper, lui ? Et sâil faut le tromper, nâest-ce pas comme pĂšre et celui-ci ne resterait-il pas alors lâobjet de lâinvestissement de la jeune fille, en dĂ©pit de ce deuxiĂšme choix dâobjet du mĂȘme sexe ? Je proposerai donc de faire crĂ©dit Ă sa jeune patiente. Oui, son amour est platonique. Oui, elle dĂ©sire toujours un enfant. Son pĂšre rejetĂ© reste lâobjet de son amour déçu ; elle veut se venger, sans doute, aussi. La mĂšre, rivale victorieuse, prĂ©fĂ©rait ses fils. Peu aimante, crainte, elle semble avoir interdit Ă sa fille lâidentification Ă la fĂ©minitĂ©. Ne peut-on alors considĂ©rer quâĂ travers la passion pour une femme qui ressemble Ă la mĂšre, et possĂšde une riche sexualitĂ©, la jeune fille cherche Ă atteindre son propre idĂ©al ? Lâidentification Ă la mĂšre sĂ©duisante lui Ă©tant interdite, ce serait alors par lâamour quâelle tenterait de lâacquĂ©rir. On se trouve contraint de complĂ©ter, dans la thĂ©orie freudienne, le jeu de lâamour et de lâidentification. Lâamour pour lâobjet-mĂšre, dans lâhomosexualitĂ© primaire, permet Ă la petite fille de sortir de lâidentification primaire. Puis lâidentification secondaire succĂšde Ă lâamour déçu grĂące Ă lâidentification au pĂšre. Dans un troisiĂšme temps, lâamour dâobjet homosexualitĂ© pourrait ĂȘtre un moyen de rĂ©ussir une identification fĂ©minine interdite. Ce serait aimer pour sâapproprier, Ă travers lâobjet, une qualitĂ© enviĂ©e, aimer pour parvenir Ă sâidentifier Ă la femme capable de sĂ©duire le pĂšre. Dans ce cas, les rĂȘves de maternitĂ© pourraient exprimer la permanence de lâancienne aspiration. La qualitĂ© de lâhomosexualitĂ© primaire sert de base au narcissisme. Lâamour pour le pĂšre, dĂ©pend de la reconnaissance de la castration de la mĂšre, mais Ă la condition que celle-ci admette que le pĂšre puisse la complĂ©ter. Elle doit aussi reconnaĂźtre la fĂ©minitĂ© de sa fille. Sâidentifier Ă une mĂšre qui nâest plus toute-puissante, mais dĂ©sirante Ă lâĂ©gard de son mari, permet Ă la fille de se tourner vers le pĂšre. Celui-ci doit Ă la fois sĂ©parer mĂšre et fille ce quâil ne fait pas dans les cas de stĂ©rilitĂ©mais aussi, avec la mĂšre, reconnaĂźtre lâattrait de sa fille en tant que femme ce qui manque Ă se produire chez Freud. Lâillusion odipienne doit prendre consistance pour que lâOedipe soit atteint âcomme un portâ. Il faut aussi que la mĂšre ait dĂ©signĂ© le pĂšre comme objet de son dĂ©sir et que celui-ci ait reconnu sa fille comme fĂ©minine. Le mouvement de lâenfant lui-mĂȘme qui demanderait directement au pĂšre de pallier sa castration, principal mouvement organisateur pour Freud, implique, Ă notre avis, la prise en compte de la complexitĂ© du jeu prĂ©alable de lâamour et de lâidentification. Alors existe-t-il une angoisse de castration fĂ©minine ? Pour Freud, il nây a que complexe de castration, puisque la castration chez la fille parait âdĂ©jĂ rĂ©alisĂ©eâ. Aussi, nâest-elle pas efficace pour âsortir de lâOedipeâ, ce qui entraĂźnerait lâabsence de Surmoi odipien. Pour M. Klein, elle existe comme crainte dâĂȘtre dĂ©truite Ă lâintĂ©rieur en perdant sa capacitĂ© Ă faire des bĂ©bĂ©s, en rĂ©torsion de ses propres agressions du corps maternel. Pour M. Cournut, lâangoisse de castration sâappliquerait Ă lâhomme, que la fille craindrait de chĂątrer par sa jouissance. F. Duparc 1992 est de son avis, mais affirme la possibilitĂ© de lâangoisse de castration chez la femme. Lâissue en serait du cĂŽtĂ© du pĂšre qui, outre son rĂŽle sĂ©parateur, offrirait Ă sa fille, dans les cas heureux, la possibilitĂ© de sâidentifier Ă la fĂ©minitĂ© de son pĂšre. C. Couvreur 1994 insiste sur la fĂ©minitĂ© acquise par identification Ă lâobjet odipien du pĂšre, ou aux femmes aimĂ©es par lui mĂšre du pĂšre, sours, mais aussi mĂšre de la patiente. FĂ©minitĂ© de la mĂšre, fĂ©minitĂ© du pĂšre on voit que câest du cĂŽtĂ© du refus du fĂ©minin que sâenracinent â comme chez les hommes â les achoppements dâune passivitĂ© rĂ©ceptrice Ă©rotisĂ©e Freud y insiste dans Analyse sans fin, analyse avec fin. Cependant, il pense cette difficultĂ© comme -Ă nouveau- anatomique. Câest le âroc du biologiqueâ. Le caractĂšre cachĂ© du sexe fĂ©minin entraĂźne un intĂ©rĂȘt profond pour lâintĂ©rieur et lâĂ©prouvĂ©, doublĂ© dâune certaine incertitude. Aussi le dĂ©sir fĂ©minin sâexprime-t-il dâabord par un âtroubleâ terme signifiant de son imprĂ©cision pour la femme. Lâamour ne sâen distingue guĂšre. pas toujours, Je rejoins ici Freud pour qui la perte dâamour est, pour la femme, lâĂ©quivalent de la castration chez lâhomme. Pour Ă©tayer ces considĂ©rations thĂ©oriques, je rappellerai le rĂŽle Ă©rotique des ârĂ©cits dâamourâ et le nombre impressionnant de femmes lectrices de la presse du cour comme des collections Harlequin dont le tirage est dâun million dâexemplaires en France. RĂȘver Ă la passion semble entraĂźner un plaisir compulsif, souvent culpabilisĂ©, voire secret chez des femmes mĂȘme âintellectuellesâ peu sensibles aux revues pornographiques achetĂ©es, elles, par les hommes. Lâassomption du fĂ©minin dans la jouissance exige dâabord lâamour. Celui ci ne suffit pas toujours, bien sĂ»r, et la complexitĂ© du âdevenir femmeâ reconnaĂźt des Ă©lĂ©ments alĂ©atoires qui rĂ©veillent des traces mnĂ©siques Ă©rotisĂ©es. Celles-ci provoquent alors des mouvements dâauto-organisation, mĂȘme tardive, du fĂ©minin Pragier G. et Faure-Pragier S., 1990. 2. FĂ©minitĂ© et passivitĂ© La passivitĂ© est-elle originaire ? Je le pense et rejoins ici la conception de Jacques AndrĂ© 1995, diffĂ©rente de celle de Freud parce que remontant Ă lâĂ©tape infantile, qui dĂ©crit une passivitĂ© premiĂšre â une fĂ©minitĂ© â dans les deux sexes. Freud Ă©voquait dĂ©jĂ le rĂŽle excitant du âcommerce de lâenfant avec celui qui le soigneâ et le prend, inconsciemment, comme objet dâamour â comme objet sexuel. Les attouchements rĂ©pĂ©tĂ©s pendant les soins, lâĂ©nigme qui sâimpose ainsi Ă lâenfant, stimulent sa libido dans une âsĂ©duction originaire â comme le propose J. Laplanche.1987 Le nourrisson nâest pas un objet vierge recevant sans initiative ces stimuli. Cependant une part importante de jouissance passive marque ces premiers temps, oĂč lâobjet se distingue Ă peine lorsquâil vient Ă manquer, stimulant alors, dans lâattente et la motricitĂ© inopĂ©rante, toute une activitĂ© de fantasmatisation. Le bĂ©bĂ© se trouve confrontĂ© Ă de nombreux messages paroles, gestes, maniĂšre de le tenir, etc. qui Ă©manent de son environnement. Ce monde est en outre infiltrĂ© de significations inconscientes, y compris pour lâadulte qui mĂ©connaĂźt, pour une part, le sens du dĂ©sir qui le porte vers son enfant. Les capacitĂ©s de comprĂ©hension de celui-ci se trouvent dĂ©bordĂ©es par cette âviolence fondamentaleâ quâil subit ainsi nĂ©cessairement et qui le sĂ©duit. Pour J. AndrĂ©, âlâĂȘtre-effractĂ© de lâenfant sĂ©duit, anticipe et profile lâĂȘtre-pĂ©nĂ©trĂ© de la fĂ©minitĂ©â, ce qui rend caduque lâinterrogation classique sur la mĂ©connaissance du vagin dans les deux sexes. Pour lâadulte, ce dedans ne peut ĂȘtre mĂ©connu, et câest son savoir qui est imposĂ© au psychisme de lâenfant. Cette fĂ©minitĂ© originaire laisse place, plus tard, au monisme phallique qui, chez le garçon, prĂ©sente un avantage dĂ©fensif majeur alors que chez la fille, le passage Ă la phase active peut ĂȘtre transitoire et la passivitĂ© fait souvent retour. Lorsque lâidentification fĂ©minine est possible, grĂące Ă lâappui que reprĂ©sente une mĂšre reconnaissant le rĂŽle actif du pĂšre, la passivitĂ© peut sâintĂ©grer avec succĂšs. En revanche, si le pĂšre nâest pas reconnu et ne valide pas sa fille comme femme pour lâavenir, la passivitĂ© devient menaçante, car elle la livre Ă sa mĂšre. Câest cette Ă©ventualitĂ© que craignent -inconsciemment- nos patientes stĂ©riles, et qui les pousse vers une attitude apparemment active, une phallicitĂ© qui doit ĂȘtre distinguĂ©e de lâenvie du pĂ©nis. Notre clinique plaide ainsi en faveur de la thĂ©orie âfĂ©minine passiveâ de la sexualitĂ© originaire. La fĂ©minitĂ© ne signifie pas en revanche lâabandon de toute phallicitĂ©, au sens, chez la fille, de plaisir dâaction, de pouvoir, de sublimation. Dans la cure, interprĂ©ter en terme dâenvie du pĂ©nis serait souvent une erreur risquant de rendre lâanalyse interminable. 3. Le changement dâobjet Freud interrogeait le motif dâun changement dâobjet, de la mĂšre au pĂšre, chez la fille. La mĂšre lui paraissait abandonnĂ©e soudainement du fait de la dĂ©ception produite par la perception de sa âcastrationâ .Dans les cas normaux, Ă mon sens, on ne peut chercher de cause au du changement car il ne se produit pas de changement dâobjet, mais seulement des modifications dâinvestissements. Lâobjet tiers, le pĂšre, est prĂ©sent dâemblĂ©e dans le dĂ©sir de la mĂšre qui vise un autre que lâenfant. Le pĂšre est alors dĂ©sirĂ© par identification hystĂ©rique prĂ©coce Ă la mĂšre, grĂące aux mĂ©canismes dâintrojection et Ă la constitution des objets internes. Mais la mĂšre nâest pas dĂ©laissĂ©e pour autant, contrairement Ă ce que dĂ©crivait Freud .Le lien est conflictualisĂ© Comme les hommes, les femmes tirent bĂ©nĂ©fice Ă intĂ©grer cette composante comme les deux versants de lâOedipe. Une certaine homosexualitĂ© persiste, nĂ©cessaire, on lâa vu Ă lâĂ©panouissement du fĂ©minin. Le dĂ©sir pour la mĂšre permet, grĂące Ă lâidentification Ă lâhomme, la constitution dâune image dĂ©sirable de soi comme femme, ce qui renforce le narcissisme. La confrontation Ă âlâautre femmeâ organise la sexualitĂ© psychique Il nây a donc pas de radical changement dâobjet Ă expliciter, pourvu que la mĂšre dĂ©signe le pĂšre. On ne peut rabattre lâobjet psychique sur son support extĂ©rieur et lâapparence dâun lien libidinal nouveau. Il nây a pas non plus Ă se produire deâ changement de sexeâ, On se rappelle que câest ainsi que Freud dĂ©finissait lâabandon, quâil estimait nĂ©cessaire, du clitoris dont il affirmait lâidentitĂ© mĂąle,en faveur du vagin. On connaĂźt aujourdâhui lâimportance de lâintrication libre des diffĂ©rentes zones Ă©rogĂšnes pour que la femme puisse accĂ©der Ă une jouissance complĂšte, dans laquelle la vie fantasmatique libre est essentielle. Devenir femme implique une longue Ă©volution psycho-sexuelle oĂč le clitoris nâa pas Ă ĂȘtre rejetĂ©. La femme Ă©volue, mais nâabandonne aucune de ses zone Ă©rogĂšnes pour accĂ©der Ă la sexualitĂ© vaginale !Cette reprĂ©sentation semble venir du plus loin des angoisses infantiles, une perte,-une castration -libĂ©rerait seule la jouissance. 4. Le fĂ©minin doit-il sâopposer au maternel. La bascule » entre lâinvestissement du maternel et celui du fĂ©minin par la mĂšre, telle que la dĂ©crit ne me parait rendre compte que dâun mouvement conscient. Certes je ne peut quâapprouver les belles descriptions de la âcensure de lâamanteâ et reconnaĂźtre une certaine alternance des investissements entre la Nuit et le Jour. Faut-il lâimputer aux mĂ©canismes de refoulement ou de clivage ? Ou le maternel serait-il une forme de pulsion inhibĂ©e quant au but, qui laisse persister bien des messages sexuels ? Ceux-ci, Ă©nigmatiques pour lâenfant, provoquent une sĂ©duction originaire Ă la quelle a montrĂ© que nul nâĂ©chappe et qui constitue le fondement originaire de lâinconscient. La sexualitĂ© de la mĂšre joue alors pleinement, mais de façon inconsciente en partie, avec les fantasmes forgĂ©s par sa sexualitĂ© infantile refoulĂ©e, nĂ©e de sa propre rencontre avec lâimaginaire de ses parents et la culture environnante. Il ne sâagit en rien dâune sĂ©duction maternelle prĂ©coce perverse comme celle quâa pu reconstruire Freud chez LĂ©onard. La culpabilitĂ© qui contraindrait la mĂšre au refoulement ne serait pas obligatoire, mais dĂ©pendrait de la qualitĂ© des mouvements dâintĂ©gration et de symbolisation qui se prolongent toute la vie et sont Ă nouveau nĂ©cessaire dans lâĂ©branlement que produisent, chez la femme, la grossesse comme la naissance. Denier le puissant courant libidinal maternel, Ă©voquer lâimportance du masochisme, me paraissent exprimer la persistance, comme chez Freud, dâune thĂ©orie sexuelle infantile, le dĂ©ni de la sexualitĂ© de la mĂšre et quâelle puisse ĂȘtre, autrement que mĂ©caniquement par les soins quâelle prodigue, une sĂ©ductrice. La mĂšre au contraire va investir sur son enfant toutes ses attentes narcissiques et libidinales, sans que lâon puisse craindre habituellement la perversion qui hante les thĂ©oriciens, du moins tant quâun tiers reste investi. Je rejoins ici Freud pour qui la perte dâamour est, pour la femme, lâĂ©quivalent de la castration chez lâhomme. Pour Ă©tayer ces considĂ©rations thĂ©oriques, je rappellerai le rĂŽle Ă©rotique des ârĂ©cits dâamourâ et le nombre impressionnant de femmes lectrices de la presse du cour comme des collections Harlequin dont le tirage est dâun million dâexemplaires en France. RĂȘver Ă la passion semble entraĂźner un plaisir compulsif, souvent culpabilisĂ©, voire secret chez des femmes mĂȘme âintellectuellesâ peu sensibles aux revues pornographiques achetĂ©es, elles, par les hommes. Lâassomption du fĂ©minin dans la jouissance exige dâabord lâamour. Celui ci ne suffit pas toujours, bien sur, et la complexitĂ© du âdevenir femmeâ reconnaĂźt des Ă©lĂ©ments alĂ©atoires qui rĂ©veillent des traces mnĂ©siques Ă©rotisĂ©es. Celles-ci provoquent alors de mouvements dâauto-organisation, mĂȘme tardive, du fĂ©minin.Pragier G. et Faure-Pragier S.,1990 Ăvoquons ici le retour Ă©tonnant des plaisirs maternels chez les grand-mĂšres rĂ©centes; Rarement Ă©voquĂ©es dans la littĂ©rature psychanalytique., ne sont-elles pas recouverts par les âexploitsâ des grands-pĂšres, tel Freud avec son petits-fils observant â le Jeu de la Bobineâ ? Chez beaucoup dâentre elles, un sentiment dâĂ©lation voire un âcoup de foudreâ inattendu est alors survenu, Ă la rencontre du nouveau-nĂ©, tĂ©moignant ainsi dâune poussĂ©e libidinale puissante mais degĂ©nitalisĂ©e. Ce plaisir est susceptible de rĂ©activer les manifestations corporelles ayant accompagnĂ© lâallaitement tensions pĂ©nibles des seins, contractions utĂ©rines. Certaines grands-mĂšres ont mĂȘme eu une montĂ©e de lait ! Toutefois, cet investissement immĂ©diat du bĂ©bĂ©, comme lâidentification hystĂ©rique quâelle entraĂźne, ne provoque pas son corollaire de dĂ©pendance maternelle Ă lâobjet.. Il sâagit davantage dâune joie profonde, ne visant Ă aucun moment la dĂ©charge, et sâaccompagnant dâune expansion du moi. Aux femmes qui ont perdu la capacitĂ© dâenfanter elles-mĂȘmes, se rĂ©vĂšle ainsi une surprise heureuse qui apparaĂźt lors de la perception de lâobjet et vient peut-ĂȘtre compenser la frĂ©quence des expĂ©riences de pertes. Y a-t-il alors dans la filiation fĂ©minine quelque chose qui assure un sentiment de permanence et Ă©vite aux mĂšres, malgrĂ© lâĂąge, dâĂȘtre confrontĂ©es au deuil de soi-mĂȘme et auquel certaines collĂšgues femmes ont du mal Ă sâidentifier, comme si, chez elles, lâidĂ©e de la mort entraĂźnait plutĂŽt lâinquiĂ©tude pour des enfants qui allaient vivre sans leur mĂšre. Ă mon avis, il nây a donc pas dâincompatibilitĂ© entre maternel et fĂ©minin mais au contraire une intrication rĂ©ussie dans les meilleurs cas. Lorsque lâamoureuse, au comble de la jouissance, demande Ă son amant âfais moi un enfantâ, nây a-t-il pas alors intrication du maternel et du fĂ©minin ? Le dĂ©sir dâenfant serait alors, non pas la cause comme le dĂ©crit Freud, mais la consĂ©quence mĂȘme de lâamour de lâamante. Donner une descendance serait la preuve de cet amour. La Tamar de la bible en est lâĂ©clatante figuration. Elle se retrouve veuve de lâhomme quâelle aime et sans enfant de lui, ce qui rompt lâobligation de procrĂ©er pour construire lâhistoire. Selon la prescription du lĂ©virat, elle doit obtenir, pour son mari dĂ©funt, un enfant du mĂȘme sang, grĂące Ă ses beaux-frĂšres. Le premier, Onan, prĂ©fĂšre, on le sait, rĂ©pandre sa semence sur la terre que procrĂ©er pour son frĂšre aĂźnĂ©. Le deuxiĂšme est refusĂ© Ă Tamar, en prĂ©textant son jeune age. Elle dĂ©cide alors de feindre de se prostituer, et trompe ainsi son beau-pĂšre dont elle devient enceinte. Les cadeaux quâelle a eu la prudence dâexiger de lui font alors la preuve de sa vertu et de lâamour quâelle voue Ă son mari dĂ©funt. Par cette grossesse, elle sâaffirme comme son Ă©pouse. Et ensuite? La bonne mĂšre disponible et protectrice pour son enfant, peut-elle demeurer une femme dĂ©sirable pour son partenaire et ne pas le materner lui aussi. Mais pourrait-elle ĂȘtre une mĂšre suffisamment bonne si elle nâĂ©tait aussi une femme suffisamment femme? Lâexemple des femmes infĂ©condes montre que non. On doit, ce me semble, distinguer le temps de la sĂ©duction, et peut-ĂȘtre du voile, de la mascarade nĂ©cessaires au dĂ©sir de lâhomme, et le devenir de la sexualitĂ© du couple, qui entraĂźnerait dâautres dĂ©veloppements. Il y aurait possibilitĂ©, en dĂ©pit de Freud, dâun amour durable, qui ne sâenliserait pas dans un assouvissement fĂ©minin neutralisant tout dĂ©sir chez lâhomme. Lâincertitude prĂ©serverait un espace de jouissance. Dans une dialectique entre amour et identifications, dans un Ă©quilibre du narcissisme et du jeu des pulsions, il pourrait y avoir des cas heureux. _________ AndrĂ© J.1995, Aux origines fĂ©minines de la sexualitĂ©, Paris, Puf. Braunschweig D., et Fain M. 1975 La nuit,, le jour. Paris, Puf. Chasseguet-Smirgel J. 1964, La sexualitĂ© fĂ©minine, Ouvrage collectif ; Paris, Payot. 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Traductionsen contexte de "ne manquent pas de" en français-espagnol avec Reverso Context : Les lettrés protégés par les Ottoniens ne manquent
Les Ă©nergies intermittentes ont besoin de sources dâĂ©nergie pilotables pour compenser leurs pĂ©riodes de faible production. Le nuclĂ©aire peut-il efficacement jouer ce rĂŽle? Craig Morris, fellow de lâInstitute for Advanced Sustainability Studies de Potsdam, croit que non. Dans un rĂ©cent rapport de 57 pages, il dĂ©crit les rĂ©sultats dâun intense dĂ©bat scientifique qui a eu lieu en Allemagne il y a dix ans. Peu diffusĂ©e en dehors du monde germanophone, cette discussion a dĂ©bouchĂ© sur lâabandon du nuclĂ©aire allemand. Au cĆur du dĂ©bat, deux questions fondamentales. Dâabord, le nuclĂ©aire est-il rĂ©ellement pilotable, câest-Ă -dire, peut-on rapidement ajuster sa production en fonction de rapides variations de demande dâĂ©lectricitĂ©? Et ensuite, le nuclĂ©aire pilotable » favorise-t-il vraiment lâadoption des Ă©nergies renouvelables, ou est-il par lui-mĂȘme un verrou technique Ă leur diffusion? Craig Morris estime, sur la base dâĂ©tudes rĂ©alisĂ©es en Allemagne, que le nuclĂ©aire nâest que peu pilotable en pratique et que son maintien aurait retardĂ© lâadoption des renouvelables. Le choix du gaz naturel comme Ă©nergie de soutien serait donc davantage favorable aux renouvelables Ă long terme, en dĂ©pit des Ă©missions de carbone associĂ©es. Ce qui suit est un rĂ©sumĂ© de son argumentaire. Le nuclĂ©aire, peu pilotable En fait, insiste-t-il, on connaĂźt peu les effets dâune rapide montĂ©e n puissance sur les rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Il y a eu peu dâĂ©tudes et leurs rĂ©sultats ne sont souvent pas publics. Les experts prĂ©sentent parfois les rĂ©acteurs comme trĂšs pilotables et parfois, comme pas du tout, ce qui accroĂźt la confusion. LâAllemagne semble avoir Ă©tĂ© le seul pays Ă mener des essais Ă grande Ă©chelle sur plusieurs rĂ©acteurs Ă la fois, vers 2010. Taux et temps de montĂ©e en puissance de diverses sources dâĂ©lectricitĂ©. Les rĂ©sultats montrent que les rĂ©acteurs nuclĂ©aires ne sont pas Ă la hauteur de la tĂąche, non pas pour de simples raisons de coĂ»t, mais pour des raisons techniques la puissance nâaugmente pas Ă un rythme suffisant pour suivre les rapides variations des Ă©nergies intermittentes. De plus, des ajustements de production Ă des niveaux relativement peu Ă©levĂ©s ont suffi Ă mener le rĂ©acteur de Brokdorf Ă la panne â le seul cas oĂč lâon a admis que la montĂ©e en puissance Ă©tait responsable, mais dâautres ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© tenus secrets. Les analystes allemands en ont conclu quâil existait un conflit systĂ©mique » systemconflikt et que miser sur le nuclĂ©aire pour Ă©quilibrer les productions intermittentes allait provoquer des black-out rĂ©currents. Les donnĂ©es actuelles avec plus de 20 % dâĂ©olien et de solaire montrent que lâintermittence est principalement gĂ©rĂ©e par le gaz et le charbon. Comme prĂ©vu, le nuclĂ©aire qui subsiste en Allemagne se montre trĂšs peu pilotable en pratique. Quâen est-il en France? Les experts dâEDF font valoir que la flotte française est la plus pilotable au monde, mais en pratique, cette adaptabilitĂ© reste trĂšs limitĂ©e et aurait dĂ©jĂ atteint ses limites dĂšs 2016. Dans les faits, les Français ne sont pas capables dâaugmenter la production de plus de 10 % en une heure. De plus, la mĂ©thode retenue semble semble consister Ă sacrifier » une poignĂ©e de rĂ©acteurs notamment Golfech pour permettre aux autres de produire de la maniĂšre la plus stable possible. En fait, la montĂ©e en puissance maximale serait de lâordre de 5,36 GW en une heure, le quart de la valeur souvent annoncĂ©e. Un pont technologique douteux Craig Morris affirme aussi que lâidĂ©e que le nuclĂ©aire est un pont technologique » se fonde davantage sur des arguments politiques et la recherche du consensus que sur des arguments techniques vĂ©rifiables. Sur le terrain, insiste-t-il, la caractĂšre peu pilotable du nuclĂ©aire complique et retarde lâadoption des technologies renouvelables. La position de la France, qui souhaite appuyer sa transition sur le nuclĂ©aire lui semble manquer de transparence et ne pas tenir compte des limites pratiques de rĂ©acteurs. Les limites de la variabilitĂ© de la production nuclĂ©aire française. La transition Ă©nergĂ©tique allemande, observe Morris, a fort Ă faire pour justifier ses niveaux Ă©levĂ©s dâĂ©missions de carbone. En somme, se dĂ©sole-t-il, le choix semble ĂȘtre entre le nuclĂ©aire, qui est peu carbonĂ©, mais qui constitue un verrou technique Ă la diffusion des renouvelables, ou un systĂšme pilotable ayant recours au gaz et/ou au charbon, qui favorise lâadoption des renouvelables, mais qui est plus carbonĂ©. Câest un enjeu qui aura dâĂ©normes rĂ©percussions non seulement en France, mais aussi dans des pays comme la Chine et lâInde, trĂšs tentĂ©es par le nuclĂ©aire. Source Craig Morris, Can reactors react? PDF, 57 pages
ChaqueannĂ©e, des centaines de jeunes de partout au Canada participent au programme JEĂNEsolidaire de DĂ©veloppement et Paix. Il sâagit dâun jeĂ»ne-bĂ©nĂ©fice de sensibilisation de 25 heures en solidaritĂ© avec les communautĂ©s dans les pays du Sud. Des groupes de jeunes des Ă©coles, des paroisses et dâautres organismes communautaires
Les retenues sur le dĂ©pĂŽt de garantie font partie des litiges les plus frĂ©quents entre locataires et propriĂ©taires. En particulier, nombreux sont ceux qui se demandent si le propriĂ©taire est obligĂ© dâeffectuer les travaux suite Ă un Ă©tat des lieux de sortie montrant des dĂ©gradations. En effet, le propriĂ©taire aurait-il le droit de garder une partie du dĂ©pĂŽt de garantie ET de ne finalement pas faire les travaux requis ? Retenue sur la caution les obligations du propriĂ©taire Commençons par rappeler les bases. Pour que le propriĂ©taire garder une partie ou lâintĂ©gralitĂ© du chĂšque de caution en raison de dĂ©gĂąts constatĂ©s Ă la sortie du locataire, il y a trois conditions Ă rĂ©unir obligatoirement il doit y avoir un Ă©tat des lieux de sortie, signĂ© par les 2 parties, qui indique des dĂ©gradations par rapport Ă lâĂ©tat des lieux dâentrĂ©e ; ces dĂ©gradations doivent ĂȘtre imputables au locataire tout ce qui relĂšve de lâusure normale, de la vĂ©tustĂ©, de la malfaçon ou du vice de construction est Ă la charge du propriĂ©taire ; le propriĂ©taire doit fournir un justificatif pour la somme retenue devis ou facture, les deux sont valables. Si le propriĂ©taire veut faire lui-mĂȘme les travaux, il ne peut faire de retenue quâĂ hauteur du prix du matĂ©riel achetĂ© et non sur le temps passĂ© ou les dĂ©placements effectuĂ©s. Par consĂ©quent, les cas de figure suivants sont des retenus abusives du dĂ©pĂŽt de garantie si le propriĂ©taire veut faire une retenue concernant un problĂšme qui nâest pas mentionnĂ© dans lâĂ©tat des lieux de sortie dâoĂč lâimportance de ne pas nĂ©gliger cette Ă©tape ! ; si le propriĂ©taire veut faire une retenue non imputable au locataire des murs jaunis avec le temps, de la peinture qui sâĂ©caille, des fissures au plafond, un dĂ©gĂąt des eaux du voisin mais le locataire doit le prouver, etc⊠si le propriĂ©taire retient une somme fixĂ©e arbitrairement, sans justificatif valable. Le propriĂ©taire a-t-il lâobligation de rĂ©aliser les travaux ? Comme indiquĂ© plus haut, le propriĂ©taire peut faire une retenue aussi bien sur la base dâune facture que sur celle dâun devis rĂ©alisĂ© par un professionnel. En effet, un devis est bien un justificatif valable aux yeux de la jurisprudence, mĂȘme si aucune suite nâest donnĂ©e Cass. Civ III n° 99-13668 ; Cass. Civ III n° 06-18142. ConsĂ©quence le propriĂ©taire a le droit de procĂ©der Ă une retenue sur le dĂ©pĂŽt de garantie sans pour autant faire les travaux liĂ©s Ă celle-ci. De la mĂȘme façon, si le propriĂ©taire prĂ©sente un devis dâun professionnel pour justifier la somme retenue puis dĂ©cide plus tard de faire les travaux lui-mĂȘme, il en a le droit. Le locataire a donc tout intĂ©rĂȘt Ă ĂȘtre attentif Ă la remise en Ă©tat du logement reboucher les trous dans les murs, faire les petites rĂ©parations, nettoyer de fond en comble,⊠avant de faire lâĂ©tat des lieux de sortie ! Loading... Navigation de lâarticle
Ceuxqui ont suivi la cĂ©rĂ©monie dâinauguration du pont de CrimĂ©e, organisĂ©e le 15 mai, auront peut-ĂȘtre notĂ© que le prĂ©sident russe, Vladimir Poutine, qui a pris la tĂȘte du cortĂšge au volant dâun imposant camion KAMAZ, ne portait pas sa ceinture. Le Service fĂ©dĂ©ral de protection (), qui est en charge de la sĂ©curitĂ© de hauts responsables et notamment du prĂ©sident, a justifiĂ©
Câest un dĂ©bat sans fin en France faut-il forcĂ©ment des centrales nuclĂ©aires pour dĂ©carboner notre systĂšme Ă©lectrique ? Peut-on couvrir notre consommation principalement avec de lâĂ©olien et du solaire ? Jean-Marc Jancovici est connu pour ses positions pronuclĂ©aires, et propose un calcul dâordre de grandeur qui semble invalider la gĂ©nĂ©ralisation des renouvelables. ProblĂšme un certain nombre dâĂ©tudes dĂ©taillent des âmix Ă©nergĂ©tiquesâ bon marchĂ© Ă 100% de renouvelables, en particulier celle du CIRED qui vient de sortir pour la France notĂ©e par la suite Shirizadeh et al.. Câest lâoccasion de revenir sur le dĂ©bat en analysant cette Ă©tude en parallĂšle de lâarticle de cadre du dĂ©batCâest la rĂšgle non nĂ©gociable le rĂ©seau Ă©lectrique doit toujours ĂȘtre Ă©quilibrĂ©, chaque instant la production Ă©gale Ă la consommation. Notons que la question se pose Ă lâĂ©chelle europĂ©enne, les rĂ©seaux Ă©tant interconnectĂ©s. Aujourdâhui le rĂ©seau Ă©lectrique et les moyens de productions sont dimensionnĂ©s pour Ă la fois couvrir le pic de charge, quand la consommation est maximale, et ĂȘtre rĂ©duits Ă la baisse si nĂ©cessaire. En France le pic de charge est gĂ©nĂ©ralement en dĂ©but de soirĂ©e lâhiver, autour de 100 GW on a donc construit assez de centrales pour le couvrir. On dispose de plusieurs grands leviers pour Ă©quilibrer production et consommation sans construire plus de centrales stocker lâĂ©nergie quand on en a trop. ProblĂšme aujourdâhui le stockage est cher batteries ou difficile Ă dĂ©velopper barrageslisser la consommation, par exemple via les tarifs heures creuses / pleines, ou la limiter pendant les picsarrĂȘter la production quand on nâen a pas besoin, ce qui est plus ou moins facile et rentable selon le type de centraleAujourdâhui câest plutĂŽt simple dâĂ©quilibrer il suffit dâarrĂȘter ou dĂ©marrer des centrales en fonction de la consommation. Cela devient beaucoup plus complexe quand la majoritĂ© de la production dĂ©pend du vent et du soleil, et câest donc lâenjeu principal du choix des moyens de production Ă©lectrique dĂ©carbonĂ©s pour lâavenir. La grande question est celle du coĂ»t plutĂŽt que de la faisabilitĂ©, qui ne fait pas vraiment dĂ©bat on peut aller trĂšs loin si lâon met les moyens, par exemple en achetant beaucoup de stockage pour couvrir lâintermittence. Le grand intĂ©rĂȘt de cette nouvelle Ă©tude est dâexplorer les incertitudes autour de ce coĂ»t en fonction de ses hypothĂšses, en plus de valider lâĂ©quilibre du systĂšme proposĂ©. Si par exemple le stockage se rĂ©vĂšle plus cher que ce quâon estimait, on sait ici combien cela coĂ»te pour garder le systĂšme dâemblĂ©e que Jancovici et Shirizadeh et al. ne rĂ©pondent pas exactement Ă la mĂȘme question. Le premier se place dans les conditions actuelles article de 2017 et chiffres des derniĂšres annĂ©es alors que le second vise un systĂšme Ă©lectrique en 2050 en cohĂ©rence avec lâobjectif dâatteindre la neutralitĂ© carbone Ă cette date. Lâavantage de partir de chiffres actuels fiables est aussi lâinconvĂ©nient de ne pas prendre en compte les Ă©volutions futures, et rĂ©ciproquement !Nous allons nous pencher sur leurs mĂ©thodes de calcul JancoviciJean-Marc Jancovici utilise des chiffres rĂ©cents pour la consommation, les rendements, les coĂ»ts et les technologies. Les stations de pompage-turbinages imaginez deux barrages lâun en dessous de lâautre sont le mode de stockage privilĂ©giĂ©, en supposant quâon pourra noyer quelques vallĂ©es et dĂ©placer leurs habitants. Les chiffres sont la plupart bien sourcĂ©s, mais pas toujours avec la rĂ©fĂ©rence calcul suit les Ă©tapes suivantes Remplacer la production globale annuelle du nuclĂ©aire avec du solaire ou de lâĂ©olien. Il en dĂ©duit la capacitĂ© nĂ©cessaire en divisant par les facteurs de charge actuels rapport entre la production rĂ©elle dâune centrale et son maximum thĂ©orique.Il y ajoute une estimation des coĂ»ts de rĂ©seau pour raccorder ces capacitĂ©s et distribuer lâĂ©lectricitĂ© produite, avec le mĂȘme ratio que lâAllemagne aujourdâhui 1⏠de rĂ©seau Ă construire pour 1⏠de centrale Ă©olienne ou solaireIl estime la puissance de stockage nĂ©cessaire comme la diffĂ©rence entre la production maximale et le minimum de consommation plus importante que lâinverse. Pour la capacitĂ© de stockage il considĂšre la variabilitĂ© des productions et estime la quantitĂ© Ă prĂ©voir de 50% de la production annuelle pour lâĂ©olien et 80% pour le solaire la production totale Ă©tant Ă©gale Ă celle du nuclĂ©aire, il faut la rĂ©partir sur toute lâannĂ©e.Il multiplie par coĂ»ts et durĂ©e de vie pour avoir le coĂ»t global par an du systĂšme. Voici le tableau de rĂ©sultats Le grand intĂ©rĂȘt du modĂšle est sa simplicitĂ© il est entiĂšrement comprĂ©hensible et vĂ©rifiable par nâimporte qui dispose de quelques bases sur le sujet, par exemple tout ingĂ©nieur calcul souffre pourtant de limites Ă©normes en voulant simplifier la complexitĂ© du systĂšme Ă©lectrique. En particulier lâestimation de la capacitĂ© de stockage nâa aucun rapport avec le fonctionnement rĂ©el du rĂ©seau, oublie les autres Ă©nergies 28% de la production française, et considĂšre quâil faut stocker toute production excessive dâĂ©lectricitĂ© tout en la rĂ©partissant sur une annĂ©e entiĂšre on peut trĂšs bien âdĂ©brancherâ une Ă©olienne du rĂ©seau, ce quâon appelle lâĂ©crĂȘtage, on ne le fait juste pas aujourdâhui car le prix de rachat est garanti. Elle semble donc grossiĂšrement surestimĂ©e. Il y a aussi probablement Ă redire sur les diffĂ©rents coĂ»ts Jancovici teste ensuite lâeffet de variations importantes de coĂ»ts du renouvelable ou du nuclĂ©aire et conclut que sa conclusion tient toujours. Je ne suis pas du tout convaincu par cette astuce habituelle de consultant tester la sensibilitĂ© aux paramĂštres dâun calcul dâordre de grandeur trĂšs grossier ne rend pas le rĂ©sultat a le mĂ©rite de se pencher sur un sujet technique peu populaire mais important la stabilitĂ© en frĂ©quence. Elle est aujourdâhui assurĂ©e principalement par le nuclĂ©aire et les barrages au fil de lâeau, qui sont connectĂ©s au rĂ©seau 100% du temps et gardent pour ce besoin une partie de leur puissance en rĂ©serve. Dans un monde Ă majoritĂ© Ă©olien et solaire cela devient beaucoup plus complexe, et nĂ©cessite par exemple des batteries qui sont de plus en plus utilisĂ©es pour la tenue en frĂ©quence et autres services systĂšme.MĂ©thodologie Shirizadeh et le dĂ©but de leur prĂ©sentation les auteurs prennent soin de se distinguer dâune Ă©tude sur un mix 100% renouvelable qui avait alimentĂ© les dĂ©bats, celle de lâADEME. Ils semblent dâailleurs Ă©viter par leurs hypothĂšses les critiques que Jean-Marc Jancovici ou Sylvestre Huet avaient exprimĂ©es sur cette Ă©tude, notamment un exportateur miraculeux qui vient rĂ©pondre aux pics de consommation, et des hypothĂšses de lissage de la consommation trĂšs optimistes. Celle-ci est aussi revue par les pairs, et le modĂšle tout comme les donnĂ©es sont et al. dĂ©taillent prĂ©cisĂ©ment leurs hypothĂšses et leurs sources, qui sont tous des Ă©tudes publiĂ©es ou des rapports gouvernementaux. Leur source pour la consommation est le scĂ©nario de lâADEME, qui prĂ©voit une stabilitĂ© de la consommation totale. Pour la technologie, les coĂ»ts et les rendements leur source principale est le scĂ©nario 2050 de la commission europĂ©enne. Enfin ils utilisent 18 ans de donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques 2000â2017 pour calculer la variabilitĂ© de la production au niveau les rĂ©sultats et les sources du modĂšle sont disponibles en ligne. Voici leur raisonnement Ils construisent un modĂšle de mix Ă©lectrique qui Ă©quilibre lâoffre et la demande sur les 18 ans mesurĂ©s calculĂ©s au pas horaire. Notons quâils se permettent dâĂ©crĂȘter la production quand elle dĂ©passe la consommation, contrairement Ă Jancovici, pour un total de 11% de la production sur lâ calculent les coĂ»ts Ă partir des projections et adaptent le mix pour le minimiser notons quâils partent dâun coĂ»t brut du production sans stockage et rĂ©seau, ajoutĂ©s Ă cĂŽtĂ©, et donc ne tombent pas dans lâerreur frĂ©quente de le considĂ©rer comme un coĂ»t complet.Ils testent la sensibilitĂ© Ă lâannĂ©e mĂ©tĂ©o parmi les 18 annĂ©es mesurĂ©es et concluent quâil faut bien prendre en compte la diversitĂ© des situations, la âpire annĂ©eâ pour les renouvelables est celle qui dimensionne principalement le systĂšmeIl testent la sensibilitĂ© au coĂ»t des technologies sur lâannĂ©e 2006, qui a Ă©tĂ© la pire pour les renouvelables. Celle-ci sâavĂšre faible autour de +-5% sur le coĂ»t global pour des variations de coĂ»ts entre +-25% et +-50% sur les technologies intervalles qui correspondent bien aux diffĂ©rences entre coĂ»t actuel et coĂ»t projetĂ©. Il sâavĂšre que le surcoĂ»t dâune technologie peut ĂȘtre en partie compensĂ© en installant plus des autres. Si vous trouvez que les coĂ»ts estimĂ©s sont trop optimistes, vous pouvez jouer avec sur la page dĂ©diĂ©e pour voir comment cela influe sur le mix Ă©nergĂ©tique optimal et le coĂ»t global du leurs conclusions pendant la prĂ©sentation Et la rĂ©partition de la production et des coĂ»ts obtenue La mĂ©thodologie est clairement beaucoup plus rigoureuse que celle de Jancovici, se rapproche du fonctionnement rĂ©el des rĂ©seaux, et permet de prendre en compte finement la complexitĂ© du systĂšme Ă©nergĂ©tique. Pour calculer le besoin de stockage il nây a pas dâautre moyen que simuler les historiques de production et de consommation, les rĂšgles de trois ne nous diront pas grand-chose. Le pas horaire est un bon niveau pour un scĂ©nario Ă 30 ans aujourdâhui au jour le jour la prĂ©vision dâĂ©quilibrage est faite Ă un pas de 30 minutes.Jai analysĂ© lâĂ©tude sans rentrer dans le dĂ©tail du code du modĂšle, nâayant ni le temps ni lâexpertise, mais le diable peut se cacher dans les dĂ©tails. Ce nâest pas rare que des erreurs de calcul soient trouvĂ©s des annĂ©es plus tard dans les publications qui utilisent des modĂšles numĂ©riques complexes, personne ne les revoit jamais au niveau de dĂ©tail qui permettrait de vraiment les valider. MĂȘme si lâĂ©tude a Ă©tĂ© revue par des pairs et affiche des rĂ©sultats cohĂ©rents avec la littĂ©rature, il faudra attendre les analyses dâexperts du sujet pour ĂȘtre sĂ»r de la correction du fait, mĂȘme aprĂšs analyse il est nâest pas toujours facile dây voir clair. Par exemple une Ă©tude de 2017 prĂ©sente un certain nombre de limites Ă la possibilitĂ© du 100% renouvelable, mais elle a Ă©tĂ© lourdement critiquĂ©e dans une autre publication. Jâai pu croiser des experts qui jurent par lâune ou par lâautre lesquels croire ? Jâatteins les limites de mes compĂ©tences dâingĂ©nieur SupĂ©lec qui a suivi le sujet avec attention sans en ĂȘtre non plus les marques de fiabilitĂ© on peut noter que lâĂ©tude a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e aux professionnels du secteur en France, dans plusieurs confĂ©rences, et est publiĂ©e dans la revue internationale la plus prestigieuse du sur les hypothĂšses de Shirizadeh et un intĂ©rĂȘt des publications scientifiques, les auteurs prĂ©sentent dâeux-mĂȘmes les limites principales quâils identifient dans leurs travaux On peut en ajouter quelques de sensibilitĂ© semble bien dosĂ© pour les technologies existantes, mais la mĂ©thanation est encore expĂ©rimentale, jamais dĂ©ployĂ©e Ă grande Ă©chelle, et la source du coĂ»t estimĂ© un rapport de dĂ©but 2017 dâun cabinet de conseil. Cela semble la principale incertitude technologique du prix sont estimĂ©s dans le contexte actuel, câest-Ă -dire un monde principalement fossile. Que se passe-t-il lorsquâon doit produire des Ă©oliennes dans un monde alimentĂ© par des Ă©oliennes ? La question est posĂ©e lors du wĂ©binaire, mais lâĂ©tude mentionnĂ©e par les auteurs prĂ©voit un passage de 12 Ă 6 du taux de retour Ă©nergĂ©tique. Cest beaucoup !Ne sont pas abordĂ©s les rendements dĂ©croissants de lâĂ©olien, les meilleurs emplacements Ă©tant occupĂ©s en premier ce qui peut aussi expliquer les facteurs de charges supĂ©rieurs aux Etats-Unis Ă©voquĂ©s lors des questions. Est-ce trop optimiste dâestimer des gains de facteur de charge autour de 30% sur 30 ans ? Je ne sais pas, mais cet ordre de grandeur est bien couvert par lâĂ©tude de coĂ»ts semblent calculĂ©s sur la base des projections pour 2050, alors quâatteindre cette production nĂ©cessitera des dizaines dâannĂ©es dâinvestissements progressifs, sur des technologies moins avancĂ©es et donc moins efficaces. La transition coutera donc probablement nettement plus simulation nâinclut pas la question des services systĂšme comme la stabilitĂ© en frĂ©quence, qui seront plus sollicitĂ©s dans un systĂšme majoritairement renouvelable les auteurs gardent la proportion actuelle de rĂ©serves par source dâĂ©nergie. Se pose plus gĂ©nĂ©ralement une question du coĂ»t de la complexitĂ© dans un monde oĂč la production est rĂ©partie entre des milliers de centrales, mĂȘme si les centrales Ă biogaz permettent de garder une bonne rĂ©activitĂ©. Le systĂšme rĂ©sultant est probablement trĂšs loin du âlow-techâ.Les auteurs nâont pas estimĂ© la sensibilitĂ© Ă la consommation, pour laquelle ils reprennent le scĂ©nario de lâADEME. Ce scĂ©nario prĂ©voit une lĂ©gĂšre baisse de la consommation alors quâon doit en mĂȘme temps Ă©lectrifier la plupart des usages de combustibles fossiles, et repose donc sur des choix plus politiques que purement techniques isolation, efficacitĂ© du transport, de lâindustrie, sobriĂ©tĂ© âŠ. Il aboutit aussi Ă un profil de consommation un peu plus lisse que celui actuel, ce qui doit changer nettement le besoin de stockage câest le pic de charge qui dimensionne le systĂšme. Notons que lâADEME est en cours de revue de ces scĂ©narios pour les affiner. Un dĂ©but de rĂ©ponse sur la question de la compatibilitĂ© avec une consommation plus Ă©levĂ©e par lâauteur se posent plusieurs questions systĂ©miques plus larges, qui sont rapidement abordĂ©es lors des questions et que les auteurs pensent explorer plus en dĂ©tail Ă lâavenir Quel espace utilisĂ© par les Ă©oliennes, le solaire et la biomasse ? AprĂšs calculs, le scĂ©nario prĂ©voit de multiplier par 5 la puissance installĂ©e dâĂ©oliennes terrestres, par 12 de photovoltaĂŻque. Pour le biogaz qui est produit soit directement soit par mĂ©thanation la puissance installĂ©e est de deux fois la capacitĂ© actuelle de centrales Ă gaz, et la production de 3% du total contre 7% pour le gaz aujourdâhui. Si ce scĂ©nario minimise le coĂ»t, les Ă©missions et le nuclĂ©aire, minimise-t-il vraiment lâimpact environnemental ?Pourra-t-on gĂ©nĂ©raliser ce systĂšme dans un monde aux ressources limitĂ©es ? Si les terres rares ne devraient pas ĂȘtre un problĂšme la question se pose pour dâautres ressources et je nâai pas Ă©tĂ© convaincu par la rĂ©ponse des auteurs lâenjeu est global plutĂŽt que local, Ă lâĂ©chelle française on peut tout faire si on oublie le reste du que certains coĂ»ts sont politiques avant dâĂȘtre financiers, notamment lâinstallation dâĂ©oliennes ou de nouveaux quel point ces limites remettent-elles en cause lâĂ©tude ? Je ne pense pas vraiment mais ces questions mĂ©ritent des travaux complĂ©mentaires. De toute façon tout scĂ©nario pour 2050 est forcĂ©ment trĂšs prospectif. MĂȘme si les auteurs se sont appliquĂ©s Ă bien expliciter les incertitudes on peut lĂ©gitimement sâinterroger sur le point auquel ce genre de projections doit guider les choix de sociĂ©tĂ© aujourdâ et al. sont nettement plus rigoureux sur le point crucial de lâĂ©quilibrage du rĂ©seau, mais on fait face Ă un paradoxe courant en modĂ©lisation le modĂšle simple est moins puissant mais plus facilement comprĂ©hensible, le modĂšle complexe semble plus proche de la rĂ©alitĂ© mais son rĂ©sultat repose sur plus dâ deux articles ne rĂ©pondent pas exactement Ă la mĂȘme question. Leurs rĂ©ponses ne sont pas non plus incompatibles Avoir un systĂšme 100% renouvelable semble coĂ»ter trĂšs cher aujourdâhui on le constate en Allemagne qui a pris cette voie, avec un rĂ©sultat climatique mĂ©diocreIl sera possible dâavoir un mix 100% renouvelable abordable en 2050, si la consommation est contenue, si les progrĂšs technologiques importants quâon estime possibles aujourdâhui se rĂ©alisent en particulier sur le biogaz et la mĂ©thanation et plus globalement si toutes les limites de cet exercice ne le transforment pas trop en souvent, les dĂ©saccords entre âgens sĂ©rieuxâ portent principalement sur des hypothĂšses concernant le futur, pour lequel ils ne disposent pas de boule de cristal contrairement Ă Marcel du cafĂ© du commerce. LĂ oĂč je trouve Jancovici critiquable, câest quâil semble donner trop de portĂ©e Ă son rĂ©sultat, qui nâest quâun ordre de grandeur trĂšs discutable et ne portant que sur le prĂ©sent. Quant Ă lâĂ©tude du CIRED, il faut aussi bien comprendre sa portĂ©e ce nâest pas une prĂ©vision, câest un exercice construit sur des hypothĂšses qui par nature ne pourront pas ĂȘtre faible coĂ»t du stockage est trĂšs intĂ©ressant, cela signifie quâil nâest pas indispensable de baisser la consommation pour Ă©quilibrer le systĂšme cela pourrait lâĂȘtre pour dâautres raisons. Revenons Ă âlâaffaire Dreyfusâ franco-française de lâĂ©nergie, le nuclĂ©aire. Je tire aussi une autre conclusion de ce coĂ»t du stockage si lâintermittence est compensĂ©e facilement alors le nuclĂ©aire est beaucoup moins Ă©conomiquement incompatible avec le renouvelable que ce quâon entend souvent. Shirizadeh et al. nâincluent pas de nuclĂ©aire dans leur modĂšle, mais arrivent Ă un coĂ»t proche du parc français actuel. Enfin, ce nâest pas dans lâĂ©tude, mais si le nuclĂ©aire pose moins de questions systĂ©miques il souffre aussi de son lot dâincertitudes comme sur les gĂ©nĂ©rations futures de rĂ©acteurs. Encore dâexcellentes raisons de prendre du recul face Ă lâenvahissant dĂ©bat technique ânuclĂ©aire contre renouvelablesâ ! Dans ce monde fatalement rempli dâincertitudes le jugement de Salomon de 50% de nuclĂ©aire en France ne semble pas si mauvais, et Ă©vite une sortie prĂ©cipitĂ©e du nuclĂ©aire tout en expĂ©rimentant la montĂ©e en charge des perspective pose par contre la question trĂšs politique du pilotage Ă©conomique, souvent discutĂ©e par Jancovici et Ă mon avis beaucoup plus intĂ©ressante pour le citoyen. Aujourdâhui les directives europĂ©ennes ont mĂ©tamorphosĂ© le marchĂ© de lâĂ©lectricitĂ©, qui est devenu un marchĂ© libre pilotĂ© par les coĂ»ts marginaux des diffĂ©rents producteurs et un prix instantanĂ© qui fluctue violemment. On ne voit pas bien comment cela pourrait fonctionner quand la grande majoritĂ© des moyens est Ă coĂ»t marginal nul, ce qui sâapplique aussi au nuclĂ©aire qui souffre en plus de cycles dâinvestissements trĂšs longs. On ne voit pas non plus comment ce marchĂ© pourrait nous y amener sans ĂȘtre dĂ©naturĂ© par des politiques inefficaces comme les garanties de prix qui empĂȘchent lâĂ©crĂȘtage et coĂ»tent trĂšs cher. Pas de chance, ce sont les deux grandes voies technologiques pour dĂ©carboner lâĂ©lectricitĂ© ou, dans le cas de la France, y rester. Comment y arriver mâinquiĂšte beaucoup plus que les nuances entre les deux.
Lhistoire d'un projet de 10 ans pour un nouveau pont à Bordeaux. Comme le nom du projet l'indiquait, ce nouveau pont sur la Garonne est appelé à relier les quartiers de Bacalan et de la Bastide. Il se situe pour la rive gauche dans le prolongement de la rue Lucien Faure (quai de Bacalan) et rejoint la rive droite au niveau du quai de Brazza.
ALLEMAGNE Histoire Allemagne mĂ©diĂ©valePlus de six siĂšcles sĂ©parent la Germanie hĂ©ritĂ©e des Carolingiens de cette fĂ©dĂ©ration de princes » qu'est l'Allemagne de la RĂ©forme. L'histoire de cette longue pĂ©riode offre le contraste entre une politique vainement hantĂ©e par l'idĂ©e d'empire et la lente formation de la sociĂ©tĂ© [âŠ] Lire la suiteAIX-LA-CHAPELLEĂcrit par Francis RAPP âą 871 mots âą 1 mĂ©dia Chef-lieu de district dans le Land de RhĂ©nanie-du-Nord - Westphalie, Aix-la-Chapelle en allemand, Aachen, dont la population Ă©tait de 243 330 habitants en 2014, est une ville thermale et un centre culturel au riche passĂ©. Le nom d'Aix-la-Chapelle en latin Aquae Grani, ou Aquisgranum est indissolublement liĂ© Ă celui de Charlemagne qui en fit sa rĂ©sidence prĂ©fĂ©rĂ©e. Il y fit construire un palais [âŠ] Lire la suiteALBERT DE HOHENZOLLERN 1490-1545 Ă©lecteur de Mayence 1514-1545Ăcrit par Bernard VOGLER âą 317 mots Auteur indirect de la RĂ©forme, le prince Albert de Hohenzollern est le type mĂȘme de l'Ă©vĂȘque humaniste et mondain, plus soucieux de politique que de pastorale. FrĂšre de l'Ălecteur de Brandebourg, il devient, grĂące Ă la politique dynastique qui vise Ă faire de Magdebourg un apanage des cadets, archevĂȘque de ce siĂšge, en 1513, et administrateur de Halberstadt. L'annĂ©e suivante, il obtient en plus l' [âŠ] Lire la suiteALLEMAGNE GĂ©ographie GĂ©ographie Ă©conomique et rĂ©gionaleĂcrit par Guillaume LACQUEMENT âą 12 044 mots âą 9 mĂ©dias Dans le chapitre "Des campagnes intĂ©grĂ©es" ⊠L'agriculture, en revanche , occupe une place modeste dans l'Ă©conomie avec 1,5 p. 100 des actifs et un peu moins de 1 p. 100 du PIB 2015. Mais par l'intĂ©gration de cette activitĂ© dans des filiĂšres agroindustrielles puissantes et surtout par les formes d'occupation du sol et de mise en valeur, l'agriculture continue de structurer des espaces ruraux auxquels la grande majoritĂ© des Allemands resten [âŠ] Lire la suiteALLEMAGNE Histoire Allemagne du XVIe et du XVIIe par Georges LIVET âą 6 506 mots âą 6 mĂ©dias Entre 1519 et 1648 apparaissent en Allemagne de profondes transformations. Pendant qu'Ă l'ouest s'opĂšre l'Ă©laboration de puissantes monarchies, Espagne, France, Angleterre, persiste en Allemagne l'Ă©tat fĂ©odal marquĂ© par les progrĂšs de l'oligarchie rĂ©duisant l'Empereur Ă l'impuissance et le peuple Ă la servitude. S'y ajoute au dĂ©but du siĂšcle la division religieuse, aux rĂ©sonances sociales rapidem [âŠ] Lire la suiteALLEMAGNE Histoire Allemagne moderne et contemporaineĂcrit par Michel EUDE, Alfred GROSSER âą 26 883 mots âą 39 mĂ©dias On ne saurait exagĂ©rer l'importance de la date de 1648 dans l'histoire de l'Allemagne. Non que les traitĂ©s de Westphalie, en dĂ©pit d'une lĂ©gende tenace, aient instaurĂ© un nouvel ordre europĂ©en » ils sont avant tout un rĂšglement des questions allemandes Ă l'issue de la longue pĂ©riode â quelque 130 ans â de luttes religieuses et politiques qui sĂ©parent l'Allemagne mĂ©diĂ©vale de l'Allemagne modern [âŠ] Lire la suiteALSACE PRINCES POSSESSIONNĂS D'Ăcrit par Ghislain de DIESBACH âą 661 mots Lors de la rĂ©union de l'Alsace Ă la France, sous Louis XIV, il avait Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© que les fiefs appartenant Ă des souverains Ă©trangers ne relĂšveraient pas du droit français, notamment en matiĂšre d'impĂŽts et de douanes. En voulant appliquer les dĂ©crets du 4 aoĂ»t 1789 sur l'abolition des droits fĂ©odaux, puis celui du 2 novembre de la mĂȘme annĂ©e sur la sĂ©cularisation des biens du clergĂ©, l'AssemblĂ©e c [âŠ] Lire la suiteASHKĂNAZEĂcrit par GĂ©rard NAHON âą 832 mots Substantif et adjectif, l'appellation ashkĂ©naze » ashkenaz , pluriel ashkenazim est appliquĂ©e aux juifs de l'Europe occidentale, centrale et orientale qui sont d'origine et de langue germaniques par opposition Ă ceux qui sont originaires d'Espagne et sont dits sĂ©farades sefardim . Dans la Bible, Ashkenaz est citĂ© parmi les arriĂšre-petits-fils de NoĂ© GenĂšse, x , 3 ; I Chroniques, i , 6 ; [âŠ] Lire la suiteAUFKLĂRUNGĂcrit par Olivier JUILLIARD âą 1 138 mots Trop souvent identifiĂ©e sommairement Ă l' Ăąge des LumiĂšres », l'AufklĂ€rung se laisse mal dĂ©limiter et plus mal encore dĂ©finir elle peut sembler commencer avec Wolff mais peut-ĂȘtre, dĂ©jĂ , avec Thomasius et se terminer avec Kant, qui pourtant semble en marquer l'apogĂ©e plutĂŽt que la fin. C'est que la situation culturelle de l'Allemagne du xviii e siĂšcle diffĂšre sensiblement de celles de l'Angl [âŠ] Lire la suiteAUGSBOURGĂcrit par Roger DUFRAISSE âą 508 mots âą 2 mĂ©dias FondĂ©e en ~ 15 par Drusus, sous le nom de Colonia Augusta Vindelicorum, la plus brillante colonie de la province de RhĂ©tie » Tacite, Augsbourg est un centre militaire et commercial important sur la via Claudia. Ville Ă©piscopale, vers 500, peu avant l'installation des Francs, les ducs de Souabe en abandonnĂšrent peu Ă peu le patronage aux Ă©vĂȘques. Lors de l'invasion hongroise bataille du Lechfe [âŠ] Lire la suiteBADEĂcrit par François REITEL âą 673 mots RĂ©gion historique situĂ©e sur le haut Rhin faisant partie du land de Bade-Wurtemberg, le Bade comprend la partie du fossĂ© rhĂ©nan de BĂąle Ă Mannheim, ainsi que la plus grande partie de la ForĂȘt-Noire. Historiquement le territoire a variĂ© d'Ă©tendue, en fonction des remodelages politiques. Le titre de margrave de Bade apparaĂźt au dĂ©but du xii e siĂšcle dans la famille des ZĂ€hringen, possessionnĂ©e dans [âŠ] Lire la suiteBASSE-SAXEĂcrit par Guillaume LACQUEMENT âą 1 369 mots âą 3 mĂ©dias SituĂ©e au nord-ouest de lâAllemagne, la Basse-Saxe Niedersachsen en allemand, qui comptait 7,96 millions dâhabitants en 2017, est le deuxiĂšme Land du pays par sa superficie 47 616 kmÂČ aprĂšs la BaviĂšre. Il a pour capitale Hanovre . Pays dâorigine des Saxons et des Frisons, ce territoire naĂźt de la dissolution du duchĂ© de Saxe Ă la fin du xiii e siĂšcle. Dans le Saint Empire romain germanique, l [âŠ] Lire la suiteBERLINĂcrit par Guillaume LACQUEMENT, François REITEL âą 5 917 mots âą 5 mĂ©dias Dans le chapitre "Naissance et dĂ©veloppement de Berlin" ⊠Le site de Berlin a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© par trois Ă©lĂ©ments le plateau de Barnim altitudes 40-90 m au nord, comportant des restes morainiques ; le Urstromtal de Varsovie-Berlin occupĂ© par la Spree altitudes 3 045 m ; le plateau de Teltow, recouvert par des moraines de fond, au sud altitudes 35-70 m ; SchĂ€ferberg exceptionnellement 103 m. Avant le xiii e siĂšcle, les deux seules agglomĂ©rations de [âŠ] Lire la suiteBETHLEN GĂBOR 1580-1629 prince de Transylvanie 1613-1629Ăcrit par Jean BĂRENGER âą 315 mots Issu d'une famille de la moyenne noblesse hongroise, GĂĄbor Bethlen est Ă©lu prince de Transylvanie, succĂ©dant Ă GĂĄbor Bathory, chassĂ© puis assassinĂ©. Calviniste convaincu, il veut faire de la principautĂ© un Ătat centralisĂ© et prospĂšre, qui serve de bastion Ă la nation hongroise Ă la fois contre les Habsbourg et contre les Turcs. Il applique une politique mercantiliste qui lui fournit les ressources [âŠ] Lire la suiteBONNĂcrit par Antoine LAPORTE âą 1 019 mots âą 1 mĂ©dia Bonn est une ville situĂ©e dans lâouest de lâAllemagne, sur le Rhin, Ă la limite sud du Land de RhĂ©nanie du Nord-Westphalie . La ville, qui comptait 315 000 habitants en 2017, sâintĂšgre dans la rĂ©gion urbaine Rhin-Ruhr. Elle a Ă©tĂ© la capitale de lâAllemagne fĂ©dĂ©rale de 1949 Ă 1999. Bordant le Rhin, la ville de Bonn se trouve Ă lâinterface entre le nord des massifs de lâEifel et du Westerwald et lâe [âŠ] Lire la suiteBRĂMEĂcrit par Nicolas ESCACH âą 918 mots âą 1 mĂ©dia SituĂ©e dans le nord-ouest de lâAllemagne, BrĂȘme Bremen en allemand est un vĂ©ritable port intĂ©rieur, Ă 70 kilomĂštres de la mer, sur la Weser, disposant dâun avant-port en mer du Nord, Bremerhaven . BrĂȘme 568 200 habitants en 2018 et Bremerhaven 113 380 habitants constituent un Land autonome, tout comme Hambourg, mais lâespace qui les sĂ©pare appartient au Land de Basse-Saxe. Entre les deux [âŠ] Lire la suiteBRISACHĂcrit par ThĂ©rĂšse CHARMASSON âą 172 mots Il existe actuellement, sous ce nom, deux villes l'une en Allemagne, l'autre en France. Vieux-Brisach, en Bade-Wurtemberg en allemand Breisach tout court, Ă©tait Ă l'origine une forteresse ; elle est citĂ©e par Jules CĂ©sar comme une place-forte des SĂ©quanes prise par Arioviste. Ville libre, elle est disputĂ©e entre l'Empire et la maison d'Autriche. Elle est, au xv e siĂšcle, occupĂ©e pendant quatr [âŠ] Lire la suiteBRUNSWICK CHARLES GUILLAUME FERDINAND duc de 1735-1806Ăcrit par Ghislain de DIESBACH âą 417 mots Prince libĂ©ral et cultivĂ©, le duc de Brunswick, qui s'est dĂ©jĂ distinguĂ© pendant la guerre de Sept Ans, passe depuis la mort de son oncle, FrĂ©dĂ©ric II, pour le plus illustre guerrier de son temps. Plus calculateur qu'audacieux, il est, malgrĂ© sa vaillance personnelle, de ceux qui manquent la victoire pour s'ĂȘtre trop prĂ©occupĂ©s d'assurer la retraite ». Moins soldat que diplomate, ce prince philo [âŠ] Lire la suiteCAMĂRALISME THĂORIE DUĂcrit par Marcel THOMANN âą 753 mots Doctrine Ă©conomique, politique, administrative et philosophique particuliĂšre Ă l'Europe continentale du xvi e au xix e siĂšcle ; caractĂ©ristique de l' Ătat du bien public » Wohlfahrtsstaat . On peut diviser son Ă©volution historique en trois Ă©tapes. Au xvi e siĂšcle s'Ă©labore une doctrine consĂ©cutive Ă la RĂ©forme luthĂ©rienne et Ă l'effondrement de l'Ă©conomie mĂ©diĂ©vale. La sĂ©cularisation des bi [âŠ] Lire la suiteCAROLINGIENSĂcrit par Robert FOLZ, Carol HEITZ âą 12 125 mots âą 7 mĂ©dias Le nom de la seconde dynastie des rois francs lui vient de son reprĂ©sentant le plus illustre, Charlemagne . Les Carolingiens s'emparent de la royautĂ© en 751 Ă la suite d'un coup d'Ătat qui permit Ă PĂ©pin le Bref d'Ă©liminer le dernier MĂ©rovingien. Son fils Charlemagne unit sous son autoritĂ© la plus grande partie de l' Occident chrĂ©tien et fut couronnĂ© empereur par le pape LĂ©on III le 25 dĂ©cembre 80 [âŠ] Lire la suiteCOBLENCEĂcrit par François REITEL âą 629 mots âą 1 mĂ©dia Ă l'emplacement d'un Ă©tablissement celte, au confluent de la Moselle et du Rhin fut créé vers 9 avant Ă l'initiative de Drusus, un camp romain, Confluentes, qui devint bientĂŽt une citĂ©. Un pont sur la Moselle, un autre sur le Rhin firent de la ville un point de passage essentiel dans les pays du Rhin moyen. Les Francs y Ă©tablirent un palais royal. Ă l'Ă©poque carolingienne, la ville prospĂ©ra [âŠ] Lire la suiteCOLOGNEĂcrit par HĂ©lĂšne ROTH âą 1 459 mots âą 3 mĂ©dias Avec un million dâhabitants en 2017, Cologne Köln en allemand est la plus grande ville du Land de RhĂ©nanie-du-NordâWestphalie . NĆud de communication Ă la croisĂ©e du Rhin et dâun axe ouest-est reliant façade atlantique et plaine germano-polonaise, Cologne sâest avant tout construite sur des activitĂ©s commerciales et nâa jamais exercĂ© de fonction politique dâenvergure, hormis dans lâAntiquitĂ©. Vi [âŠ] Lire la suiteCONRAD II LE SALIQUE 990 empereur germanique 1027-1039Ăcrit par Peter MUNZ, Universalis âą 747 mots Roi, puis empereur germanique inaugurant la dynastie franconienne, nĂ© vers 990, mort le 4 juin 1039, Ă Utrecht. Fils du comte Henri de Spire, qui avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© de son hĂ©ritage, le jeune Conrad naĂźt sans fortune et reçoit une Ă©ducation rudimentaire, mais il est bientĂŽt dĂ©terminĂ© Ă retrouver son rang. En 1016, il Ă©pouse GisĂšle, duchesse de Souabe et descendante de Charlemagne, Ă laquelle il est [âŠ] Lire la suiteCOURONNEMENT IMPĂRIAL D'OTTON IerĂcrit par Vincent GOURDON âą 207 mots âą 1 mĂ©dia L'Empire carolingien, partagĂ© entre plusieurs royaumes, n'a plus de titulaire depuis la mort de BĂ©renger de Frioul en 924. En Francie orientale, le Saxon Henri I er , sur le trĂŽne depuis 919, fait de son royaume le plus dynamique des hĂ©ritiers de l'Empire, s'assurant la Lotharingie en 925 et imposant sa suzerainetĂ© sur les deux Bourgognes en 926 puis en 933. Son fils, Otton I er 936-973, conqui [âŠ] Lire la suiteDRESDEĂcrit par HĂ©lĂšne ROTH âą 1 127 mots âą 3 mĂ©dias Capitale de lâĂtat libre de Saxe, en Allemagne, situĂ©e sur le passage naturel entre BohĂȘme et plaine allemande , Dresde en allemand Dresden est une ville de 557 075 habitants 2019 qui sâest dĂ©veloppĂ©e grĂące Ă des fonctions politiques, administratives, culturelles et militaires induites par son statut de rĂ©sidence Ă©lectorale puis royale. Avec un toponyme dĂ©rivĂ© du sorabe drezdzany lieu de [âŠ] Lire la suiteEMPIRE PREMIERĂcrit par Jean TULARD âą 8 015 mots âą 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Les rĂ©veils nationaux" ⊠NapolĂ©on avait abandonnĂ©, le 5 dĂ©cembre, le commandement de l'armĂ©e pour regagner la France oĂč, il venait de l'apprendre, le gĂ©nĂ©ral Malet avait tentĂ© de s'emparer du pouvoir en faisant croire aux autoritĂ©s que l'empereur Ă©tait mort devant Moscou. Mal comprise, cette affaire est insĂ©parable de la crise Ă©conomique qui secoue alors la France et du malaise religieux. Des spĂ©culations malheureuses nĂ© [âŠ] Lire la suiteERFURTĂcrit par Christophe QUĂVA âą 792 mots âą 1 mĂ©dia Erfurt est la capitale de lâĂtat libre de Thuringe , en Allemagne . Elle comptait 212 000 habitants en 2017, ce qui en fait la ville la plus peuplĂ©e du Land, devant IĂ©na et Gera. SituĂ©e au cĆur de ce territoire, elle a tissĂ© des liens importants avec les villes voisines de Gotha, Weimar et, plus loin, IĂ©na, ce qui contribue Ă renforcer sa centralitĂ©. La premiĂšre mention dâErfurt remonte au viii e [âŠ] Lire la suiteFERDINAND Ier 1503-1564 empereur germanique 1558-1564Ăcrit par Universalis âą 652 mots Empereur germanique 1558-1564, roi de BohĂȘme et de Hongrie 1526-1564, nĂ© le 10 mars 1503 Ă AlcalĂĄ de Henares Espagne, mort le 25 juillet 1564 Ă Vienne. Ferdinand est le frĂšre cadet de l'empereur Charles Quint. Il reçoit en partage l'Autriche ainsi que la rĂ©gence des terres allemandes des Habsbourg et du WĂŒrtemberg. Pendant plus de trois dĂ©cennies, il seconde Charles Quint pour les affair [âŠ] Lire la suiteFRANCFORT-SUR-LE-MAINĂcrit par Antoine LAPORTE âą 1 068 mots âą 1 mĂ©dia Francfort-sur-le-Main Frankfurt am Main en allemand est une ville dâAllemagne situĂ©e dans le Land de Hesse. Avec 750 000 habitants en 2019, câest la cinquiĂšme ville du pays . En tant que premiĂšre place financiĂšre dâAllemagne, Francfort est souvent considĂ©rĂ©e comme la capitale Ă©conomique du pays. La ville est situĂ©e Ă 540 kilomĂštres au sud-ouest de Berlin. La ville ancienne de Francfort a Ă©tĂ© [âŠ] Lire la suiteFRĂDĂRIC-GUILLAUME Ier 1688-1740 roi de Prusse 1713-1740Ăcrit par Georges LIVET âą 738 mots NĂ© trois mois aprĂšs la mort du Grand Ălecteur, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume I er devient roi de Prusse le 25 fĂ©vrier 1713. Son pĂšre FrĂ©dĂ©ric I er a obtenu pour la famille des Hohenzollern le titre royal. Sa mĂšre Sophie-Charlotte de Hanovre, amie de Leibniz, meurt Ă trente-sept ans 1705. L'annĂ©e suivante, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume Ă©pouse sa cousine germaine Sophie-DorothĂ©e dont il aura le futur FrĂ©dĂ©ric II. Dot [âŠ] Lire la suiteFRĂDĂRIC-GUILLAUME II 1744-1797 roi de Prusse 1786-1797Ăcrit par Universalis âą 566 mots Roi de Prusse 1786-1797, nĂ© le 25 septembre 1744 Ă Berlin Prusse, mort le 16 novembre 1797 Ă Berlin. Neveu de FrĂ©dĂ©ric le Grand, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume devient l'hĂ©ritier prĂ©somptif Ă la mort de son pĂšre, Auguste-Guillaume, en 1758. C'est un homme cultivĂ© et sensible aux arts, mais lorsqu'il succĂšde Ă FrĂ©dĂ©ric II le 17 aoĂ»t 1786, il est incapable de poursuivre le systĂšme de gouvernement personne [âŠ] Lire la suiteFRĂDĂRIC II DE PRUSSE 1712-1786Ăcrit par Michel EUDE âą 3 140 mots âą 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Les Ă©vĂ©nements du rĂšgne" ⊠Fils du prince hĂ©ritier le futur FrĂ©dĂ©ric-Guillaume I er , qui devait rĂ©gner de 1713 Ă 1740 et de Sophie-DorothĂ©e de Hanovre, FrĂ©dĂ©ric naĂźt Ă Berlin. C'est Ă sa gouvernante Mme de Rocoules et Ă son prĂ©cepteur Duhan de Jandun, protestants Ă©migrĂ©s aprĂšs la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes, que le futur roi de Prusse doit son goĂ»t pour la langue et la littĂ©rature françaises. Bien vite apparaĂźt la mĂ©s [âŠ] Lire la suiteFRIBOURG-EN-BRISGAUĂcrit par Paul JUTTEAU âą 876 mots âą 2 mĂ©dias La ville allemande de Fribourg-en-Brisgau Freiburg im Breisgau en allemand est situĂ©e Ă proximitĂ© de la France et de la Suisse, dans le Land de Bade-Wurtemberg, entre la rive droite du Rhin supĂ©rieur et les versants occidentaux de la ForĂȘt-Noire . Avec prĂšs de 230 000 habitants 2017, elle est une des villes moyennes les plus mĂ©ridionales d'Allemagne. FondĂ©e en 1120 par la maison de ZĂ€hringen, [âŠ] Lire la suiteGDAĆSK, anc. DANTZIGĂcrit par Jean BĂRENGER âą 1 256 mots âą 3 mĂ©dias En allemand Danzig, francisĂ© en Dantzig. CitĂ©e pour la premiĂšre fois en 957, dans l' Histoire de la Mission d'Adalbert de Prague, qui introduisit le christianisme dans la rĂ©gion, Dantzig a, en 1254, un statut de ville. La population est formĂ©e surtout d'immigrants allemands marchands, paysans, moines. C'est un des points d'appui du Drang nach Osten germanique au Moyen Ăge. Du xiii e au xvii e [âŠ] Lire la suiteGEORGES DE PODEBRADY 1420-1471 roi de BohĂȘme 1458-1471Ăcrit par Anne BEN KHEMIS âą 760 mots Hussite de tradition, Georges de Podebrady est un nationaliste tchĂšque. Son arriĂšre-grand-pĂšre avait repris l'usage de la langue slave dans sa famille, son pĂšre Ă©tait le bras droit de Jean ĆœiĆŸka, gĂ©nĂ©ral des troupes hussites contre l'empereur Sigismond, hĂ©ritier du trĂŽne de BohĂȘme. Georges ou Jiri grandit dans le tumulte des guerres hussites, menĂ©es par des troupes populaires mais bien entraĂźnĂ©es. [âŠ] Lire la suiteGĂTTINGEN, franç. GOTTINGUEĂcrit par François REITEL âą 333 mots âą 1 mĂ©dia SituĂ©e en Basse-Saxe, sur la Leine, la ville de Göttingen est profondĂ©ment marquĂ©e, tant sur le plan de l'urbanisme et de l'histoire que sur celui des activitĂ©s, par l'importance de son universitĂ©. Le village de Gutingi est citĂ© pour la premiĂšre fois en 953. Ă l'ouest de ce village, les comtes de Saxe fondent dans la seconde moitiĂ© du xii e siĂšcle, sur la rive droite de la Leine, la Marktsiedlun [âŠ] Lire la suiteHABSBOURGĂcrit par Jean BĂRENGER âą 2 295 mots âą 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Les origines Xe-XIIIe siĂšcle" ⊠Sans remonter Ă des origines mythiques, romaines, mĂ©rovingiennes, voire troyennes, on peut admettre que la famille descendait du duc d'Alsace Etichon et qu'elle s'Ă©tablit, vers l'an 1000 en Suisse alĂ©manique, autour du chĂąteau de l'Ăpervier Habichtsburg, canton d'Aargau. Les seigneurs de Habsbourg multipliĂšrent le nombre de leurs possessions en Suisse et en Haute-Alsace c'est eux qui fondĂšrent, [âŠ] Lire la suiteHANOVREĂcrit par Tim FREYTAG âą 846 mots âą 1 mĂ©dia SituĂ©e dans la partie mĂ©ridionale de la plaine du Nord en Allemagne , Hanovre Hannover en allemand est la capitale du Land de Basse-Saxe depuis 1946 . Elle compte plus de 530 000 habitants en 2019. Bien que lâarchĂ©ologie atteste lâexistence dâun habitat dĂšs lâĂ©poque romaine, la premiĂšre mention Ă©crite de Hanovre ne date que de 1150. La ville mĂ©diĂ©vale est situĂ©e sur une position abritĂ©e des i [âŠ] Lire la suiteHANSEĂcrit par RenĂ© FEDOU âą 3 190 mots âą 1 mĂ©dia L'histoire a retenu quatre hanses, ou groupements de marchands, et plus spĂ©cialement de marchands Ă l'Ă©tranger. Il y eut la hanse des marchands de l'eau, dont les membres jouissaient du monopole de navigation sur la Seine entre Paris et Mantes. DirigĂ©e et animĂ©e par des marchands parisiens, elle donna naissance, Ă la fin du xiii e siĂšcle, Ă une municipalitĂ© parisienne ayant Ă sa tĂȘte le prĂ©vĂŽt de [âŠ] Lire la suiteHEIDELBERGĂcrit par Tim FREYTAG âą 840 mots âą 2 mĂ©dias FondĂ©e au Moyen Ăge, Heidelberg est une ville moyenne de prĂšs de 160 000 habitants 2018 situĂ©e dans le Land de Bade-Wurtemberg, au sud-ouest de lâ Allemagne . Elle est situĂ©e sur le Neckar, Ă lâendroit oĂč la riviĂšre quitte le versant occidental du massif de lâOdenwald pour sâĂ©couler Ă lâouest vers la vallĂ©e du Rhin. Heidelberg se distingue par son climat relativement doux toute lâannĂ©e. Si des t [âŠ] Lire la suiteHEINECCIUS JOHANN GOTTLIEB HEINECKEM dit 1681-1741Ăcrit par Jean GAUDEMET âą 1 207 mots ĂlĂšve de Thomasius 1655-1728, professeur de philosophie 1716 puis de droit Ă Halle 1721, Johann Gottlieb Heineccius fut appelĂ© en 1723 Ă Franecker Frise, ville oĂč existait une vieille universitĂ© que NapolĂ©on supprimera en 1810. AprĂšs ĂȘtre passĂ© par Francfort-sur-l'Oder, Heineccius revint Ă Halle oĂč s'Ă©coula la plus grande partie de sa vie universitaire et scientifique, particuliĂšrement act [âŠ] Lire la suiteHĂCHSTĂDT-BLENHEIM BATAILLE D' 13 aoĂ»t 1704Ăcrit par Universalis âą 526 mots La plus cĂ©lĂšbre des batailles de la guerre de la Succession d'Espagne est remportĂ©e sur les Français et leurs alliĂ©s bavarois par John Churchill, premier duc de Marlborough, et le prince EugĂšne de Savoie. La bataille se dĂ©roule aux abords de la petite ville de HöchstĂ€dt et du village de Blindheim dĂ©formĂ© en Blenheim par les Français et les Anglais sur le Danube, en BaviĂšre. Environ 52 000 soldat [âŠ] Lire la suiteHOHENZOLLERNĂcrit par Michel EUDE âą 3 301 mots Burcardus et Wezil de Zolorin occiduntur , Burcardus et Wezil de Zolorin ont pĂ©ri, c'est par cette courte phrase du chroniqueur Berthold de Reichenau pour l'annĂ©e 1061 que le nom prestigieux entre dans l'histoire. La charte de fondation de l'abbaye d'Alpirsbach en ForĂȘt-Noire 1095-1098 mentionne Adalbertus de Zolro. Aux xii e et xiii e siĂšcles apparaĂźt, parmi beaucoup de variantes, la forme Z [âŠ] Lire la suiteHUTTEN ULRICH VON 1488-1523Ăcrit par Bernard VOGLER âą 456 mots NĂ© dans une famille de hobereaux franconiens, Ulrich von Hutten fut envoyĂ© Ă l'abbaye de Fulda pour s'y prĂ©parer Ă la carriĂšre ecclĂ©siastique. Il s'en sauva, encourant la malĂ©diction de son pĂšre, pour une vie errante Ă travers l'Allemagne et l'Italie. Dans ce pays 1512-1513, il conçut une vive antipathie pour la cour de Rome et un ardent dĂ©sir de relever sa patrie. Le chevalier Ulrich von Hutten [âŠ] Lire la suiteKIELĂcrit par Nicolas ESCACH âą 744 mots âą 2 mĂ©dias Capitale et plus grande ville du Land de Schleswig-Holstein avec 247 548 habitants en 2019, Kiel est situĂ©e au fond dâun bras de mer , hĂ©ritage de la langue dâune calotte glaciaire, dĂ©bouchant sur une large baie de la mer Baltique. Depuis 1895, le port de Kiel est reliĂ© Ă la mer du Nord par le canal de Kiel qui constitue lâune des voies dâeau artificielle parmi les plus frĂ©quentĂ©es du monde. En r [âŠ] Lire la suiteLANDTAGĂcrit par Henri MĂNUDIER âą 731 mots On appelle Landtag une assemblĂ©e rĂ©unissant des ordres ou Ă©tats dans les collectivitĂ©s territoriales allemandes Ă la fin du Moyen Ăge. Les Landtage sont issus dans certains territoires de la volontĂ© des princes, dans d'autres de l'initiative des ordres eux-mĂȘmes ; leur composition, leur compĂ©tence, la procĂ©dure de leurs dĂ©libĂ©rations, calquĂ©e sur celle des Reichstage , prĂ©sentent de grandes res [âŠ] Lire la suiteLEIPZIGĂcrit par HĂ©lĂšne ROTH âą 1 195 mots âą 2 mĂ©dias Avec 593 344 habitants en 2019, Leipzig est la ville la plus peuplĂ©e de lâĂtat libre de Saxe, en Allemagne . Ă la croisĂ©e de la via Regia et de la via Imperii, la citĂ© sâest construite sur des fonctions commerciales et sâest distinguĂ©e par son rĂŽle dans lâĂ©dition, lâimprimerie et le graphisme. En raison de sa situation et de sa topographie, la plaine lipsienne fut le champ de nombreuses batailles [âŠ] Lire la suiteLEIPZIG UNIVERSITĂ DEĂcrit par Jean FAVIER âą 230 mots L'universitĂ© de Leipzig est créée, en 1409, dans une ville choisie pour la prospĂ©ritĂ© qu'elle doit Ă ses foires et qui reçoit naturellement le plus grand nombre des maĂźtres et des Ă©tudiants allemands qui abandonnent l'universitĂ© de Prague, oĂč les rĂ©formes de Jan Hus portent au pouvoir la minoritĂ© tchĂšque. L'hospitalitĂ© offerte par les landgraves de Thuringe favorise l'Ă©tablissement de la nouvelle [âŠ] Lire la suiteLĂBECKĂcrit par Nicolas ESCACH âą 846 mots âą 2 mĂ©dias Avec 217 080 habitants en 2019, LĂŒbeck est la deuxiĂšme ville du Schleswig-Holstein derriĂšre Kiel . Elle est idĂ©alement situĂ©e sur un Ăźlot au confluent de la Wakenitz et de la Trave, fleuve navigable desservi en amont par le canal Elbe-LĂŒbeck et qui se jette dans la mer Baltique au niveau de TravemĂŒnde, au nord de la ville. Accessible par le train en seulement 40 minutes depuis Hambourg, LĂŒbeck es [âŠ] Lire la suiteLUTHER MARTIN 1483-1546Ăcrit par Martin BRECHT, Pierre BĂHLER âą 11 985 mots âą 4 mĂ©dias Dans le chapitre "La dĂ©couverte rĂ©formatrice et ses consĂ©quences" ⊠Dans le cours de ce dĂ©bat, la thĂ©ologie de Luther Ă©volua rapidement. Selon ses propres indications, il parvint en 1518, Ă force de rĂ©flĂ©chir Ă Rom. i , 17 le juste vit de la foi », Ă sa dĂ©couverte thĂ©ologique dĂ©cisive, Ă savoir que Dieu n'exige pas de l'homme la justice, mais l'octroie gratuitement au croyant dans le Christ. C'Ă©tait lĂ un renversement complet dĂ©sormais il n'Ă©tait plus quest [âŠ] Lire la suiteLĂTZEN BATAILLE DE 16 nov. 1632Ăcrit par Universalis âą 213 mots C'est au cours de cet engagement militaire indĂ©cis de la guerre de Trente Ans que le roi de SuĂšde Gustave II Adolphe perd la vie . Depuis 1630, les SuĂ©dois sont intervenus au cĂŽtĂ© des princes protestants d'Allemagne du Nord en guerre contre les forces catholiques de l'empereur du Saint Empire romain germanique, Ferdinand II. Ayant Ă©tĂ© informĂ© qu'Albrecht von Wallenstein, le commandant des impĂ©riau [âŠ] Lire la suiteMAGDEBOURGĂcrit par Guillaume LACQUEMENT âą 754 mots âą 2 mĂ©dias Capitale du Land de Saxe-Anhalt en Allemagne , Magdebourg Magdeburg en allemand se situe dans la vallĂ©e de lâElbe au contact des massifs hercyniens de lâAllemagne moyenne et de la grande plaine germano-polonaise. Sa population Ă©tait de 245 000 habitants en 2017. MentionnĂ©e dans les cartulaires carolingiens au ix e siĂšcle, la ville sâĂ©tablit sur les hautes terrasses de la rive gauche du fleuve [âŠ] Lire la suiteMARC, monnaieĂcrit par Jean DĂRENS âą 289 mots Terme qui dĂ©signa d'abord une monnaie germanique que l'on trouve dans le latin barbare sous la forme de marca ou marcus . Le marc fut une unitĂ© de poids pour les mĂ©taux prĂ©cieux pendant tout le Moyen Ăge. Il semble ĂȘtre dĂ©rivĂ© de la livre romaine, qui valait 11 onces, et son poids se fixa aux environs de 8 onces. Sous le rĂšgne de Louis VI le Gros fut adoptĂ©e la livre dite française, qui valait 48 [âŠ] Lire la suiteMAURICE 1521-1553 duc puis Ă©lecteur de Saxe 1547-1553Ăcrit par Universalis âą 352 mots Duc 1541-1553 puis Ă©lecteur 1547-1553 de Saxe, nĂ© le 21 mars 1521 Ă Freiberg Saxe, mort le 9 juillet 1553 Ă Sievershausen Saxe. Membre de la branche albertine de la dynastie des Wettin, Maurice succĂšde Ă son pĂšre, le duc Henri de Saxe, en 1541. Bien que protestant, il aide l'empereur catholique Charles Quint dans ses campagnes contre les Turcs 1542, le duc de ClĂšves 1543 et la France [âŠ] Lire la suiteMAXIMILIEN II EMMANUEL 1662-1726 Ă©lecteur de BaviĂšre 1679-1704 et 1714-1726Ăcrit par Bernard VOGLER âą 339 mots MalgrĂ© ses grandes ambitions politiques et ses frĂ©quents retournements, l'Ă©lecteur de BaviĂšre Maximilien II Emmanuel n'a pas rĂ©ussi Ă profiter de la lutte entre Louis XIV et l'empereur de Vienne. Ănergique, appliquĂ© et hĂ©roĂŻque, il est desservi par sa lĂ©gĂšretĂ© et son inconstance dans ses vues politiques. Devenu Ă©lecteur en 1679, il se rapproche des Habsbourg aux dĂ©pens de la politique francophile [âŠ] Lire la suiteMAYENCEĂcrit par Antoine LAPORTE âą 552 mots âą 1 mĂ©dia SituĂ©e dans le centre-ouest de lâAllemagne, Mayence Mainz en allemand est la capitale du Land de RhĂ©nanie-Palatinat . La ville comptait 215 000 habitants en 2017. Elle se trouve sur la rive gauche du Rhin, face Ă Wiesbaden capitale du Land de Hesse et Ă la confluence de la riviĂšre Main, Ă 40 kilomĂštres de Francfort et environ 570 kilomĂštres de Berlin. Au dĂ©but de lâĂšre chrĂ©tienne, ce site, pos [âŠ] Lire la suiteMECKLEMBOURG-POMĂRANIE OCCIDENTALEĂcrit par Nicolas ESCACH âą 1 060 mots âą 1 mĂ©dia Le MecklembourgâPomĂ©ranie-Occidentale Mecklenburg- Vorpommern en allemand est lâun des LĂ€nder les plus Ă©tendus dâAllemagne 23 313 km 2 , mais Ă©galement lâun des moins peuplĂ©s 1,6 million dâhabitants en 2019, 69 habitants au km 2 avec BrĂȘme, la Sarre et Hambourg. Il possĂšde la plus grande longueur de cĂŽtes du pays, avec 1 905 kilomĂštres dâun littoral dĂ©coupĂ© par des baies, caps et Ăźles, d [âŠ] Lire la suiteMUNICHĂcrit par Antoine LAPORTE âą 997 mots âą 3 mĂ©dias Munich MĂŒnchen en allemand est la troisiĂšme ville d'Allemagne par sa population, estimĂ©e Ă 1,47 million d'habitants en 2017, ainsi que la capitale du Land de BaviĂšre . La ville se situe dans le sud de l'Allemagne, Ă une soixantaine de kilomĂštres au nord du massif des Alpes, Ă environ 500 mĂštres d'altitude. Elle est traversĂ©e par l'Isar, affluent secondaire du Danube. Elle a connu une premiĂšre v [âŠ] Lire la suiteMĂNSTERĂcrit par Francis RAPP âą 975 mots âą 3 mĂ©dias Ville situĂ©e sur l'Aa et le canal de MĂŒnster, dans le Land de RhĂ©nanie-du-Nord-Westphalie, MĂŒnster doit son origine Ă une station fortifiĂ©e franque du viii e siĂšcle dont Charlemagne fit vers 792 le siĂšge d'un Ă©vĂȘchĂ©. Le nom primitif de Mimigernaford ou Mimigardeford est remplacĂ© au x e siĂšcle par Mon[a]stere monasterium . TrĂšs vite, s'y dĂ©veloppe un marchĂ© qui se transforme en ville 1137. L [âŠ] Lire la suiteNĂRDLINGEN BATAILLE DE 5-6 sept. 1634Ăcrit par Universalis âą 167 mots âą 1 mĂ©dia Bataille de la guerre de Trente Ans , qui se dĂ©roula prĂšs de Nördlingen, dans le sud de l'Allemagne. Elle se termina par une victoire dĂ©cisive des forces du Saint Empire romain germanique et de l'Espagne sur les SuĂ©dois, ce qui conduisit Ă la dissolution de l'alliance d'Heilbronn 1633, Ă la fin de la domination suĂ©doise dans le sud de l'Allemagne et Ă l'implication de la France du cardinal de Ri [âŠ] Lire la suiteNUREMBERGĂcrit par Tim FREYTAG âą 574 mots âą 1 mĂ©dia Au sud de lâ Allemagne , Nuremberg NĂŒrnberg en allemand est, avec 530 000 habitants 2018, la deuxiĂšme ville du Land de BaviĂšre . TraversĂ©e par la Pegnitz, elle est le cĆur dâune rĂ©gion mĂ©tropolitaine de plus de 3,5 millions dâhabitants 2018 et le centre administratif de la Moyenne-Franconie. La premiĂšre mention Ă©crite attestant de son existence remonte Ă 1050. Profitant de sa position au [âŠ] Lire la suiteOTTON II 955-983 empereur germanique 973-983Ăcrit par Universalis âą 336 mots Empereur germanique 973-983, nĂ© en 955, mort le 7 dĂ©cembre 983 Ă Rome. Fils d'Otton I er 912-973 et de sa seconde Ă©pouse, AdĂ©laĂŻde de Bourgogne v. 931-999, Otton est nommĂ© co-rĂ©gent d'Italie et de Germanie par son pĂšre le 26 mai 961, avant d'ĂȘtre dĂ©signĂ© co-empereur en 967. Le 14 avril 972, il Ă©pouse la princesse byzantine ThĂ©ophano. Lorsque son pĂšre meurt en 973, Otton II est acceptĂ© co [âŠ] Lire la suiteOTTON III 980-1002 empereur germanique 996-1002Ăcrit par Universalis âą 575 mots Empereur germanique 983-1002, nĂ© en juillet 980 prĂšs de ClĂšves, mort le 23 janvier 1002, prĂšs de Viterbe Italie. Fils d'Otton II 955-983 et de l'impĂ©ratrice ThĂ©ophano v. 955-991, Otton est Ă©lu roi des Germains en juin 983 et couronnĂ© Ă Aix-la-Chapelle en dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, peu aprĂšs la mort de son pĂšre. Durant son enfance, il est enlevĂ© par Henri le Querelleur, le duc de BaviĂšre [âŠ] Lire la suitePALATINATĂcrit par François REITEL âą 327 mots Nom issu du latin palatium en allemand Pfalz qui dĂ©signe deux pays diffĂ©rents de l'ancien Saint Empire romain germanique le Haut-Palatinat, dans le cadre de la BaviĂšre, le Bas-Palatinat ou Palatinat du Rhin, dans le cercle du Haut-Rhin, de part et d'autre du Rhin avec comme capitale Heidelberg. Le Palatinat du Rhin formait un des sept anciens Ă©lectorats. L'origine de cet Ă©lectorat remonte Ă [âŠ] Lire la suitePAYSANS GUERRE DESĂcrit par Georges LIVET âą 1 731 mots La guerre des Paysans apparaĂźt comme un des Ă©vĂ©nements les plus dramatiques du premier quart du xvi e siĂšcle. Cette grande tentative avortĂ©e d'affranchissement de la paysannerie, qui a Ă©branlĂ©, outre l' Allemagne du Sud et du Centre, une partie de la Lorraine et l'Alsace, suscite des controverses passionnĂ©es quant Ă ses origines, l'interprĂ©tation de sa nature exacte, ses consĂ©quences. [âŠ] Lire la suitePFLUG JULIUS 1499-1564Ăcrit par Jacques Vincent POLLET âą 1 158 mots Humaniste, diplomate et homme d'Ăglise, Julius Pflug fut le dernier Ă©vĂȘque catholique de Naumburg-Zeitz Saxe, Ă©vĂȘchĂ© fondĂ© au x e siĂšcle ; il fut aussi l'instrument de la politique religieuse de Charles Quint dans les annĂ©es 1540 et les suivantes. C'est Ă de double titre qu'il est entrĂ© dans l'histoire. Issu d'une ancienne famille de chevaliers qui servit les ducs de Saxe et les Habsbourg, il n [âŠ] Lire la suitePHILIPPE DE SOUABE 1177 empereur germanique 1198-1208Ăcrit par Universalis âą 493 mots Empereur germanique 1198-1208, nĂ© vers 1177, mort le 21 juin 1208 Ă Bamberg auj. en BaviĂšre. Fils cadet de l'empereur FrĂ©dĂ©ric I er Barberousse 1122-1190, Philippe se destine Ă l'Ăglise. AprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©vĂŽt de la cathĂ©drale d'Aix-la-Chapelle, il est Ă©lu Ă©vĂȘque de WĂŒrzburg en 1190. Il abandonne cependant sa carriĂšre ecclĂ©siastique peu aprĂšs la mort de son frĂšre FrĂ©dĂ©ric, en 1191. Son fr [âŠ] Lire la suitePILLNITZ DĂCLARATION DE 1791Ăcrit par Ghislain de DIESBACH âą 848 mots Observateurs narquois et secrĂštement ravis des embarras de Louis XVI, l'empereur LĂ©opold II et le roi de Prusse, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume II, finissent par s'inquiĂ©ter de l' anarchie » qui rĂšgne en France et menace, par la contagion de l'exemple, de s'Ă©tendre Ă toute l'Europe. Contre une AssemblĂ©e qui prĂ©tend exercer partout des droits, ils veulent rappeler les leurs, dĂ©fendre ceux des princes possessi [âŠ] Lire la suitePRUSSEĂcrit par Michel EUDE âą 8 240 mots âą 6 mĂ©dias Un Ătat qui se forme lentement, pĂ©niblement, par le dĂ©veloppement parallĂšle de deux territoires pauvres Ă l'est de l' Allemagne. Une dynastie qui rĂ©unit ces territoires en 1618 et qui en fait, en prĂšs de trois siĂšcles, une grande puissance allemande, europĂ©enne, mondiale. Une fin misĂ©rable et brutale qui raye de la carte le nom mĂȘme de cet Ătat telle apparaĂźt l'histoire de la Prusse. Les ambiguĂŻ [âŠ] Lire la suiteRATISBONNEĂcrit par François REITEL âą 467 mots âą 1 mĂ©dia La plus importante des villes danubiennes allemandes. L'histoire et le dĂ©veloppement de Ratisbonne Regensburg sont Ă©troitement liĂ©s au sort des pays danubiens. Ă l'Ă©poque celte, une agglomĂ©ration existait dĂ©jĂ Radaspona. Mais ce sont les Romains qui firent la fortune de la ville. S'installant sur la boucle du Danube, ils exploitĂšrent cette situation gĂ©ographique. Marc AurĂšle fit Ă©difier un gig [âŠ] Lire la suiteRĂFORMEĂcrit par Bernard VOGLER âą 8 482 mots âą 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Naissance et diffusion du mouvement" ⊠C'est dans l'Empire allemand que le mouvement spirituel qui aboutit Ă la RĂ©forme est apparu sous l'impulsion d'un moine augustin saxon, Martin Luther 1483-1546. Depuis son entrĂ©e au couvent, Luther poursuivait un combat douloureux pour acquĂ©rir la certitude de son salut. Il trouva entre 1513 et 1518, au terme d'une laborieuse pĂ©rĂ©grination, la solution dans un passage de l'ĂpĂźtre de Paul aux Ro [âŠ] Lire la suiteREICHSTAGĂcrit par François IGERSHEIM âą 895 mots La DiĂšte d'Empire, ou Reichstag, est la continuation de la tradition franque des assemblĂ©es populaires auxquelles participaient les hommes libres de la tribu pour rĂ©gler tous les problĂšmes importants. Le roi Ă©tait acclamĂ© au cours d'assemblĂ©es de ce type. Elles se sont transformĂ©es Ă l'Ă©poque carolingienne en assemblĂ©es de nobles et d'ecclĂ©siastiques de haut rang, qui venaient sur ordre de l'emper [âŠ] Lire la suiteRELIGION GUERRES DEĂcrit par Jean DELUMEAU âą 4 640 mots âą 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Luttes politiques et fanatisme religieux" ⊠La violence des luttes suscitĂ©es aux xvi e et xvii e siĂšcles par les dĂ©saccords religieux ne peut faire oublier que des ambitions politiques doublĂšrent souvent les desseins confessionnels. Si l'Invincible Armada 1588 avait Ă©tĂ© victorieuse d'Ălisabeth, non seulement le catholicisme aurait Ă©tĂ© restaurĂ© outre-Manche, mais la concurrence maritime et coloniale d'un pays que l'Espagne commençait Ă r [âŠ] Lire la suiteRHĂNANIEĂcrit par François REITEL âą 654 mots GĂ©ographiquement, la RhĂ©nanie est une rĂ©gion complexe comprenant le fossĂ© du haut Rhin Bade-Alsace - bassin de Mayence, la traversĂ©e du massif schisteux rhĂ©nan et les pays du bas Rhin baie gĂ©ologique de Cologne, plaine bas-rhĂ©nane. Le fossĂ© du haut Rhin est d'origine tectonique, d'Ăąge oligo-miocĂšne. Il se dĂ©compose Ă son tour en diffĂ©rents Ă©lĂ©ments collines des avant-pays montagneux colli [âŠ] Lire la suiteRODOLPHE II 1552-1612 empereur germanique 1576-1612Ăcrit par Universalis âą 382 mots Empereur germanique 1576-1612, nĂ© le 18 juillet 1552 Ă Vienne, mort le 20 janvier 1612 Ă Prague. Fils aĂźnĂ© survivant de l'empereur Maximilien II et de Marie, fille de Charles Quint, Rodolphe est couronnĂ© roi de Hongrie en 1572 sous le titre Rodolphe I er , puis de BohĂȘme en 1575 Rodolphe II. Il succĂšde Ă son pĂšre en tant qu'empereur et archiduc d'Autriche Rodolphe V le 12 octobre 1576. S [âŠ] Lire la suiteROSTOCKĂcrit par Nicolas ESCACH âą 710 mots âą 1 mĂ©dia Rostock est la capitale Ă©conomique et la plus grande ville du MecklembourgâPomĂ©ranie-Occidentale avec 208 880 habitants en 2019. Elle est situĂ©e en position sublittorale, Ă 13 kilomĂštres de la mer Baltique, sur lâestuaire de la riviĂšre Warnow, en amont de la station balnĂ©aire de WarnemĂŒnde qui constitue son avant-port et lui est rattachĂ© administrativement . Le premier noyau urbain de Rostock naĂź [âŠ] Lire la suiteSAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUEĂcrit par Marcel PACAUT âą 3 818 mots âą 5 mĂ©dias Dans le chapitre "La geste d'Otton le Grand" ⊠L'Empire carolingien, sans dynamisme ni cohĂ©sion depuis les derniĂšres annĂ©es du ix e siĂšcle mort de Charles le Gros, 888, avait officiellement cessĂ© d'ĂȘtre une rĂ©alitĂ© politique Ă la mort de l'empereur BĂ©renger de Frioul 924. Son souvenir continuait cependant Ă hanter les esprits et Ă exalter les ambitions. Ce fut sans doute pour cette raison qu'en 962 le roi de Germanie, Otton I er le Grand [âŠ] Lire la suiteSARREBRUCKĂcrit par Antoine LAPORTE âą 659 mots âą 1 mĂ©dia Sarrebruck SaarbrĂŒcken en allemand est une ville situĂ©e dans le sud-ouest de lâAllemagne, capitale et unique grand centre du Land de Sarre. La ville comptait 183 000 habitants en 2018. Elle est traversĂ©e par la riviĂšre Sarre et son territoire communal est frontalier avec la France. La ville se situe Ă 180 kilomĂštres de Francfort et Ă 720 kilomĂštres de Berlin. Si lâoccupation du site de Sarreb [âŠ] Lire la suiteSAXE-ANHALTĂcrit par Guillaume LACQUEMENT âą 1 485 mots âą 3 mĂ©dias Avec une superficie de 20 452 kilomĂštres carrĂ©s et 2,23 millions d'habitants en 2017, le Land de Saxe-Anhalt en allemand Sachsen-Anhalt, dont la capitale est Magdebourg, compte parmi les plus petits LĂ€nder d'Allemagne . Le Land appartient aux rĂ©gions dâAllemagne centrale caractĂ©risĂ©es par leurs paysages naturels de moyennes montagnes, de collines et de vallĂ©es encaissĂ©es Mittelgebirge et les [âŠ] Lire la suiteSAXE histoireĂcrit par Klaus STOCK âą 2 670 mots âą 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Les origines VIe-XIe s." ⊠Depuis le vi e siĂšcle, l'Empire franc Ă©tait en contact avec les Saxons, qui Ă©taient parvenus, Ă l'ouest, jusqu'Ă la basse vallĂ©e du Rhin et, au sud-est, jusqu'en Thuringe. Le premier, Charlemagne rĂ©ussit aprĂšs de rudes combats, de 772 Ă 804, Ă incorporer les provinces saxonnes de Westphalie, d'Engern et d'Ostphalie dans l'empire des Francs. Les Ă©vĂȘchĂ©s francs et les abbayes occidentales partic [âŠ] Lire la suiteSCHWERINĂcrit par Nicolas ESCACH âą 589 mots âą 2 mĂ©dias Plus petite capitale de Land dâAllemagne et deuxiĂšme ville du Mecklembourg-PomĂ©ranie-Occidentale avec 95 818 habitants en 2019, Schwerin se situe au sud-ouest du lac Ă©ponyme, Ă seulement 37 kilomĂštres de la limite avec le Schleswig-Holstein. La ville est relativement Ă lâĂ©cart des principaux axes routiers autoroute sublittorale et ferroviaires ligne Hambourg-Berlin. Le quartier de Schelfstad [âŠ] Lire la suiteSĂLESTATĂcrit par ThĂ©rĂšse CHARMASSON âą 241 mots âą 1 mĂ©dia La ville de SĂ©lestat Schlestadt, situĂ©e dans le dĂ©partement du Bas-Rhin, apparaĂźt d'abord comme une rĂ©sidence royale mĂ©rovingienne, puis carolingienne. Elle appartient, dĂšs la fin du xi e siĂšcle, Ă la famille des Hohenstaufen ; FrĂ©dĂ©ric II fait entourer la ville de remparts et rĂ©glemente l'administration municipale. Avec Rodolphe de Hasbourg, elle devient ville libre impĂ©riale. Elle fait partie [âŠ] Lire la suiteSERMENTS DE STRASBOURGĂcrit par Bernard CERQUIGLINI âą 601 mots Au soir de la bataille de Fontenoy juin 841, Lothaire, qui hĂ©rite lĂ©gitimement de son pĂšre Louis le Pieux le vaste empire de Charlemagne, est en dĂ©route. Il a Ă©tĂ© vaincu par son frĂšre Louis le Germanique et par son demi-frĂšre Charles le Chauve, alliĂ©s militairement. Pour l'Ăglise, pour les clercs qui entourent les deux jeunes princes, cette victoire est un jugement de Dieu ». Par la dĂ©faite de [âŠ] Lire la suiteSOUABEĂcrit par François REITEL âą 767 mots âą 2 mĂ©dias RĂ©gion historique plus que gĂ©ographique de l'Allemagne, la Souabe est composĂ©e de trois Ă©lĂ©ments naturels principaux le plateau du Wurtemberg correspondant aux pays du Neckar, la SchwĂ€lbische Alb, souvent appelĂ©e le Jura souabe, et enfin le plateau souabe, qui se prolonge par le plateau bavarois Ă l'est. Le plateau du Wurtemberg est hĂ©tĂ©rogĂšne. Il s'agit d'un ensemble de petits pays Gaue Ă©ta [âŠ] Lire la suiteSPIREĂcrit par François REITEL âą 429 mots Le premier Ă©tablissement humain qui est Ă l'origine de la ville de Spire en allemand Speyer date de l'Ă©poque celte Noviomagus. InstallĂ© sur une terrasse du Rhin, il devait devenir un camp romain sous CĂ©sar et Drusus. La citĂ© qui en naquit fut ravagĂ©e par les Germains puis reconstruite sous Constantin et Julien. Les Francs Saliens en firent une rĂ©sidence. Dagobert transforma le temple de Merc [âŠ] Lire la suiteTRENTE ANS GUERRE DEĂcrit par Victor-Lucien TAPIĂ âą 3 288 mots âą 2 mĂ©dias La guerre de Trente Ans 1618-1648 a Ă©tĂ© longtemps considĂ©rĂ©e, mais trop Ă©troitement, comme une guerre d' Allemagne, sur laquelle s'est greffĂ©e, Ă partir de 1635, une nouvelle phase de la lutte traditionnelle entre l' Espagne et la France . CommencĂ©e en BohĂȘme par la dĂ©fenestration de Prague 23 mai 1618 et terminĂ©e par la signature des traitĂ©s de Westphalie, Ă MĂŒnster et Ă OsnabrĂŒck, le 24 oc [âŠ] Lire la suiteTĂBINGEN UNIVERSITĂ DEĂcrit par Jean FAVIER âą 327 mots La prospĂ©ritĂ© de l'universitĂ© de TĂŒbingen, fondĂ©e thĂ©oriquement par Sixte IV en 1476 et rĂ©ellement par le comte Eberhard de Wurtemberg l'annĂ©e suivante, fut assurĂ©e avant mĂȘme sa confirmation par l'empereur FrĂ©dĂ©ric III 1484. DotĂ©e dĂšs le dĂ©but de quarante maĂźtres et vouĂ©e par ses fondateurs au savoir, ce fut l'une des premiĂšres universitĂ©s allemandes â peut-ĂȘtre parce que le poids des tradition [âŠ] Lire la suiteULMĂcrit par Anne PRACHE âą 660 mots âą 1 mĂ©dia La ville d'Ulm s'Ă©tend sur la rive gauche du Danube ; elle fait partie aujourd'hui du Wurtemberg Ă la limite de la BaviĂšre. Au xiv e siĂšcle, son statut de ville libre au sein de l'Empire lui permit de dĂ©velopper un commerce florissant. En 1397, son bourgmestre et les reprĂ©sentants des principales corporations jurĂšrent de respecter et de faire respecter les constitutions de la ville dans la maison [âŠ] Lire la suiteVERDUN TRAITĂ DE 843Ăcrit par Pascal BURESI âą 235 mots âą 1 mĂ©dia SignĂ© entre Lothaire i er , Charles le Chauve et Louis le Germanique, le traitĂ© de Verdun rĂšgle la succession de leur pĂšre, l'empereur Louis i er le Pieux, qui avait rĂ©ussi tant bien que mal Ă maintenir uni, de 814 Ă 840, le grand Empire que lui avait lĂ©guĂ© son propre pĂšre, Charlemagne. Entre 840 et 843, Lothaire a tentĂ© de s'imposer comme empereur au titre des droits que Louis le Pieux lui ava [âŠ] Lire la suiteVITALIENS ou VITALIENBRĂDERĂcrit par Jean Maurice BIZIĂRE âą 300 mots Issu du mot français vitailleur » qui dĂ©signe au Moyen Ăge les soldats chargĂ©s de pourvoir au ravitaillement des armĂ©es puis, par extension, les navires qui approvisionnent les flottes ou les ports, vitaliens dĂ©signe aussi les pirates appelĂ©s Ă la fin du xiv e siĂšcle par le duc de Mecklembourg pour se venger des Ă©checs que le Danemark et la Hanse ont infligĂ©s aux prĂ©tentions de sa famille sur l [âŠ] Lire la suiteWEIMARĂcrit par Roger DUFRAISSE âą 358 mots âą 1 mĂ©dia CitĂ©e pour la premiĂšre fois dans les sources Ă©crites sous le nom de Wehmar, en 975, Weimar eut le statut de ville en 1253. De 1572 Ă 1918, capitale du duchĂ©, puis du grand-duchĂ© de Saxe-Weimar-Eisenach, elle prĂ©sentait tous les caractĂšres d'une tranquille rĂ©sidence princiĂšre dont la population ne dĂ©passa jamais 40 000 habitants. Elle fut, aux xviii e et xix e siĂšcles, l'un des plus brillants foy [âŠ] Lire la suiteWELFS LESĂcrit par Universalis âą 744 mots Famille princiĂšre allemande, les Welfs ont pour principal rival les Hohenstaufen en Italie et en Europe centrale au Moyen Ăge. Ils incluront par la suite les Ălecteurs de Hanovre, qui, par l'accession de George I er au trĂŽne, rĂšgneront sur la Grande-Bretagne. L'origine de la branche aĂźnĂ©e des Welfs ou Guelfes est controversĂ©e car ce nom de baptĂȘme semble trĂšs rĂ©pandu Ă l'Ă©poque carolingienne. L [âŠ] Lire la suiteWELSER LESĂcrit par Bernard VOGLER âą 319 mots L'une des deux familles patriciennes allemandes les plus importantes par l'envergure de leurs activitĂ©s commerciales et financiĂšres au xvi e siĂšcle, l'autre Ă©tant celle des Fugger. Les Welser apparaissent Ă Augsbourg vers 1330. Au xv e siĂšcle, leurs agents sont installĂ©s en Italie, en Espagne, Ă GenĂšve, Ă Lyon et dans les ports hansĂ©atiques. Anton 1451-1518, le premier nĂ©gociant de dimension e [âŠ] Lire la suiteWESTPHALIE TRAITĂS DE 1648Ăcrit par Vincent GOURDON âą 233 mots âą 1 mĂ©dia Les traitĂ©s de Westphalie, signĂ©s Ă MĂŒnster et OsnabrĂŒck, mettent fin, dans l'espace germanique, Ă la complexe guerre de Trente Ans qui a embrasĂ© l'Empire puis l'Europe entiĂšre. Ils marquent un tournant historique majeur, en entĂ©rinant les Ă©checs dĂ©finitifs du projet des Habsbourg de domination universelle et du rĂȘve de chrĂ©tientĂ© rĂ©unifiĂ©e promu par les empereurs catholiques et les papes. Les pui [âŠ] Lire la suiteWIESBADENĂcrit par Antoine LAPORTE âą 801 mots âą 1 mĂ©dia SituĂ©e dans le centre-ouest de lâAllemagne, Wiesbaden est la capitale du Land de Hesse . La ville comptait 278 600 habitants en 2017. Elle se trouve sur la rive droite du Rhin, face Ă Mayence elle-mĂȘme capitale du Land de RhĂ©nanie-Palatinat et prĂšs de la confluence avec la riviĂšre Main, Ă 40 kilomĂštres de Francfort et 570 kilomĂštres de Berlin. Wiesbaden est fondĂ©e dans les premiĂšres annĂ©es de lâ [âŠ] Lire la suiteWITTEMBERGĂcrit par François REITEL âą 502 mots âą 1 mĂ©dia Wittemberg aujourd'hui Lutherstadt Wittenberg est citĂ©e pour la premiĂšre fois en 1180, lorsque les Allemands, au cours du grand mouvement de colonisation vers l'Est, construisirent des chĂąteaux pour consolider leur domination sur les peuples slaves. Le droit urbain fut confĂ©rĂ© Ă la citĂ© de Wittemberg en 1293. Sa situation gĂ©ographique sur les bords de l'Elbe et les contreforts mĂ©ridionaux du FlĂ€ [âŠ] Lire la suiteWORMSĂcrit par François REITEL âą 357 mots âą 1 mĂ©dia Ayant pour origine un Ă©tablissement celte du nom de Borbetomagus, la ville de Worms possĂšde de nombreux vestiges de l'occupation romaine. Au Moyen Ăge, la ville est appelĂ©e Vormatio. Il semble que la prospĂ©ritĂ© Ă cette Ă©poque ait Ă©tĂ© assez remarquable, comme en tĂ©moignent les Ă©difices qui subsistent. La premiĂšre cathĂ©drale a Ă©tĂ© consacrĂ©e en 1018. Elle a Ă©tĂ© rebĂątie entre la fin du xii e et le dĂ© [âŠ] Lire la suiteWURTEMBERGĂcrit par François REITEL âą 512 mots RĂ©gion historique, le Wurtemberg n'a pas d'unitĂ© gĂ©ographique. En effet, il s'agit de la retombĂ©e de la ForĂȘt-Noire avec un ensemble de couches secondaires s'inclinant vers l'est. GrĂšs Trias, marnes et calcaires Lias et Jurassique relaient d'ouest en est les roches cristallines de la ForĂȘt-Noire. L'ensemble est dĂ©coupĂ© par le Neckar et ses affluents en GaĂŒ. Du lĆss ou du limon lĆssique saupoud [âŠ] Lire la suiteWURTZBOURGĂcrit par Pierre VAISSE âą 1 131 mots âą 1 mĂ©dia Ville allemande de 131 300 habitants en 2006, Wurtzbourg, situĂ©e sur le cours infĂ©rieur du Main en allemand WĂŒrzburg, est la capitale du district de Basse-Franconie en BaviĂšre. Elle est la rĂ©sidence des ducs de Franconie dĂšs le vii e siĂšcle ; selon la lĂ©gende, le duc Gosbert aurait Ă©tĂ© baptisĂ© par saint Kilian, moine irlandais venu d'Ăcosse, qui aurait subi le martyre en 689. En 742, saint Boni [âŠ] Lire la suiteZINZENDORF NICOLAS LUDWIG comte de 1700-1760Ăcrit par Bernard VOGLER âą 563 mots Le fondateur de l'Ăglise des frĂšres moraves tient une place considĂ©rable dans le renouveau religieux du xviii e siĂšcle. Issu d'une famille autrichienne protestante rĂ©fugiĂ©e en Saxe, le comte de Zinzendorf est le reprĂ©sentant de ces grands seigneurs qui ont pris en charge les destinĂ©es du piĂ©tisme. Filleul de Spener, il est Ă©levĂ© dans un luthĂ©ranisme tournĂ© vers la vie pratique, tout en conservant [âŠ] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index1 articleĂ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVĂ LA VIE, HervĂ© Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHĂPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS Ă PAS1 articleBISPHĂNOL A3 articlesĂ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRĂT-Ă-PORTER2 articlesPOINTE-Ă-PITRE1 articleHERBE-Ă-ROBERT1 articleBOUCHE-Ă-BOUCHE2 articlesCARTE Ă PUCE ou CARTE Ă MĂMOIRE1 articleCHAMBRE Ă STREAMERS ou CHAMBRE Ă DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINĂAIRE A, Ă©criture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-Ă-FAUX, architecture44 articlesMALADIES Ă VECTEURS36 articlesQUATUOR Ă CORDES28 articlesMACHINE Ă VAPEUR24 articlesCANNE Ă SUCRE22 articlesĂTOILES Ă NEUTRONS13 articlesCHASSE Ă LA BALEINE12 articlesMOULIN Ă EAU12 articlesMOTEURS Ă EXPLOSION12 articlesRĂSISTANCE Ă LA CORROSION12 articlesMĂTIER Ă TISSER2 articlesUN LIEU Ă SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHĂS Ă TERME9 articlesARMES Ă FEU9 articlesMARCHĂ Ă OPTIONS9 articlesCHAMBRES Ă GAZ8 articlesAVIONS Ă RĂACTION ou JETS8 articlesPROPULSION Ă RĂACTION8 articlesTURBINES Ă VAPEUR8 articlesVER Ă SOIE8 articlesMACHINE Ă FILER8 articlesDINOSAURES Ă PLUMES7 articlesCHAMBRE Ă BULLES7 articlesSCĂNE Ă L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE Ă UNE COURBE6 articlesPĂTE Ă PAPIER6 articlesCARTES Ă JOUER6 articlesPILE Ă COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES Ă GAZ6 articlesLASERS Ă SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE Ă VIDE5 articlesBOMBE Ă NEUTRONS5 articlesPIĂGE Ă IONS5 articlesMACHINE Ă ĂCRIRE5 articlesMOULIN Ă VENT5 articlesMACHINE Ă COUDRE5 articlesLAMPE Ă INCANDESCENCE5 articlesBATEAU Ă VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLĂTE Ă BEC4 articlesCORNET Ă PISTONS4 articlesGARDE Ă VUE4 articlesBALEINE Ă FANONS4 articlesSAUT Ă SKIS3 articlesPOMPE Ă CHALEUR3 articlesCHAMBRE Ă BROUILLARD3 articlesFOUGĂRES Ă GRAINES3 articlesLASERS Ă NĂODYME3 articlesSERPENT Ă PLUMES3 articlesCANON Ă ĂLECTRONS3 articlesVIELLE Ă ROUE3 articlesPUCES Ă PROTĂINES3 articlesRĂSISTANCE Ă L'AVANCEMENT3 articlesENSEIGNEMENT Ă DISTANCE3 articlesTRAVAIL Ă LA CHAĂNE3 articlesBALEINE Ă BOSSE3 articlesCHONDRITES Ă ENSTATITE2 articlesCHAMBRE Ă FILS2 articlesRIQUET Ă LA HOUPPE2 articlesGENĂT Ă BALAIS2 articlesLASERS Ă SOLIDES2 articlesLIGNES Ă RETARD2 articlesMICROMĂTRE Ă FILS2 articlesLAMPE Ă DĂCHARGE2 articlesMASER Ă HYDROGĂNE2 articlesGAZ Ă L'EAU2 articlesLASERS Ă RUBIS2 articlesPIED Ă COULISSE2 articlesTIR Ă L'ARC2 articlesTAMBOUR Ă FENTE2 articlesCHANSON Ă BOIRE2 articlesCORNET Ă BOUQUIN2 articlesLA MAIN Ă LA PĂTE2 articlesMACHINES Ă SOUS2 articlesSUCCINYL-COENZYME A2 articlesRETENUE Ă LA SOURCE2 articlesENDOCYTOSE Ă RĂCEPTEURS1 articleCANON Ă GAZ1 articleCHAMBRE Ă DĂRIVE1 articleCAMĂRA Ă SCINTILLATIONS1 articlePASSAGE Ă L'ACTE1 articleDIALYSE Ă L'ĂQUILIBRE1 articleOURS Ă COLLIER1 articleTOUR Ă RĂDUIRE1 articleOURS Ă 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cryogĂ©nie1 articleLETTRES Ă LUCILIUS, SĂ©nĂšque1 articleSĂLECTIVITĂ Ă L'ORIENTATION, neurophysiologie1 articleAIDE Ă LA DĂCISION, informatique1 articleJET A-1, carburant5 articlesĂ LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, Marcel Proust44 articlesGAZ Ă EFFET DE SERRE16 articlesTRAINS Ă GRANDE VITESSE12 articlesMĂMOIRE Ă LONG TERME9 articlesRĂACTEUR ou MOTEUR Ă RĂACTION9 articlesMICROSCOPIE ĂLECTRONIQUE Ă TRANSMISSION9 articlesCONTRAT Ă TERME ou FUTURE8 articlesPUCE Ă ADN ou BIOPUCE7 articlesMARCHĂS DE DROITS Ă POLLUER6 articlesTRAVAIL Ă TEMPS PARTIEL6 articlesMĂMOIRE Ă COURT TERME5 articlesMICROSCOPIE ĂLECTRONIQUE Ă BALAYAGE5 articlesMICROSCOPIE Ă EFFET TUNNEL4 articlesMICROSCOPIE Ă CONTRASTE INTERFĂRENTIEL4 articlesRĂACTEUR Ă EAU LOURDE4 articlesRĂACTEUR Ă GRAPHITE-GAZ4 articlesMARCHĂ Ă TERME DE MARCHANDISES4 articlesACADĂMIE DE FRANCE Ă ROME3 articlesATTEINTES Ă LA VIE PRIVĂE3 articlesMOTEURS Ă DEUX TEMPS3 articlesINDICE DES PRIX Ă LA CONSOMMATION3 articlesPRĂT Ă LA GROSSE AVENTURE2 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AIGUĂ Ă PROMYĂLOCYTES1 articleMĂMOIRES Ă TORES DE FERRITE1 articleTĂLĂVISION Ă HAUTE DĂFINITION1 articleMĂMOIRES Ă BULLES MAGNĂTIQUES1 articleNAVIRES Ă GRANDE VITESSE1 articleFOOTBALL Ă CINQ ou CĂCIFOOT1 articleRECONNAISSANCE DES MOTS Ă L'ORAL5 articlesLA MORT Ă VENISE, Thomas Mann2 articlesL'HOMME Ă LA CAMĂRA, Dziga Vertov1 articleNOYAUX Ă HALO, physique nuclĂ©aire1 articleNOTRE AGENT Ă LA HAVANE, Graham Greene1 articleVOYAGE Ă TĆKYĆ, Yasujiro Ozu1 articleCARTE Ă JOUER MUSĂE FRANĂAIS DE LA1 articleHALTE Ă LA CROISSANCE ?, Club de Rome1 articlePOUVANAA A OOPA 1895-19773 articlesMORT Ă CRĂDIT, Louis-Ferdinand CĂ©line5 articlesHABITATIONS Ă LOYER MODĂRĂ HLM5 articlesRĂACTEUR Ă NEUTRONS RAPIDES articlesPOTENTIALISATION Ă LONG TERME PLT2 articlesDĂPRESSION Ă LONG TERME DLT1 articleMICROANALYSEUR Ă SONDE ĂLECTRONIQUE articleSYSTĂMES Ă ĂVĂNEMENTS DISCRETS, automatique13 articlesACĂTYL-COENZYME A ou ACĂTYL-CoA7 articlesDROIT DES PEUPLES Ă DISPOSER D'EUX-MĂMES6 articlesMARCHĂ DE GRĂ Ă GRĂ ou 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XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO Ă PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE Ă FACES CENTRĂES RĂSEAU1 articleMON CĆUR MIS Ă NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e4 articlesDĂGĂNĂRESCENCE MACULAIRE LIĂE Ă L'ĂGE articleBONS Ă MOYEN TERME NĂGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT Ă LA POINSOT5 articlesITINĂRAIRE DE PARIS Ă JĂRUSALEM, François RenĂ© de Chateaubriand3 articlesPROLĂGOMĂNES Ă UNE THĂORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE Ă EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOĂTE Ă NEW YORK, Federico GarcĂa Lorca1 articleINTRODUCTION Ă L'ĆUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE Ă D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS Ă10 articlesHUILE PEINTURE Ă L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES Ă4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE Ă L'4 articlesCROĂTES SOLS Ă3 articlesTIMOTHĂE ĂPĂTRES Ă3 articlesVITRE VERRE Ă2 articlesCHENILLES MATĂRIEL Ă2 articlesINERTIE CENTRALE Ă2 articlesPHILĂMON ĂPĂTRE Ă2 articlesTITE ĂPĂTRE Ă2 articlesINFINI RĂGRESSION Ă L'2 articlesAVALANCHE DIODE Ă1 articleSOBOLEVA P. articleĂCHO BOĂTE Ă1 articleMERCURE ĂLECTRODE Ă1 articleARC PROCĂDĂ Ă L'1 articleIMMERSION OBJECTIF Ă1 articleHYDROGĂNE CHALUMEAU Ă1 articlePSEUDOGLEY SOLS Ă1 articlePOINSOT MOUVEMENT Ă LA7 articlesRADIO-INTERFĂROMĂTRIE Ă LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES Ă EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE Ă QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE Ă POLARITĂ DE PHASES INVERSĂE1 articleCOMMISSION Ă L'ĂNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE Ă QUATRE ROUES DIRECTRICES6 DĂ©lĂ©gation Ă l'amĂ©nagement du territoire et Ă l'action rĂ©gionale214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 Ă nos jours210 articlesROME, des origines Ă la RĂ©publique1 Synthetic Aperture Radar RADAR Ă SYNTHĂSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 Ă 19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE Ă 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES Ă2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTĂME Ă1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE Ă1 articleBON CREUX MOULE Ă1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT Ă1 articleFACES CENTRĂES RĂSEAUX Ă1 articleDOUBLE FOYER VERRES Ă1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES Ă1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCĂNOGRAPHIE, de Palladio Ă Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTĂRES RELIGIONS DITES Ă2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS Ă LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE Ă BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE Ă NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES Ă CATHODE DE1 articleLEWY DĂMENCE Ă CORPS DE3 articlesL'ĆUVRE D'ART Ă L'ĂPOQUE DE SA REPRODUCTION MĂCANISĂE, Walter Benjamin11 articlesRĂACTEUR Ă EAU PRESSURISĂE ou pressurised water reactor2 articlesRĂACTEUR Ă EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser europĂ©en Ă Ă©lectrons libres et Ă rayons X1 articleMICROSCOPIE Ă DĂPLĂTION PAR ĂMISSION STIMULĂE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITĂ DE L'HARMONIE RĂDUITE Ă SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 Ă nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 Ă 1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 Ă 1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 Ă 194510 articlesAFRIQUE-ĂQUATORIALE FRANĂAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 Ă 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR Ă articlesEULER MĂTHODE DU PAS Ă PAS D', analyse numĂ©rique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHÄLÄȘ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 Ă 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 Ă 1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines Ă 1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 Ă nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 Ă 1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 Ă 14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PĂ P prĂȘt Ă photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. Ă 171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 Ă 178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 Ă 194557 articlesINDE, histoire de 1947 Ă nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 Ă nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 Ă nos jours48 articlesGRĂCE, histoire, de 1830 Ă nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 Ă 178944 articlesPERSE, histoire de 651 Ă 150141 articlesĂGYPTE, histoire, de 1952 Ă nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines Ă 119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 Ă 187038 articlesĂGYPTE, histoire de 1805 Ă 195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 Ă 194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 Ă nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 Ă nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 Ă 192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 Ă nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 Ă 176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 Ă nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 Ă 194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 Ă nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 Ă 19146 taxe Ă la valeur ajoutĂ©e17 articlesASSISTANCE MĂDICALE Ă LA PROCRĂATION AMP ou PROCRĂATION MĂDICALEMENT ASSISTĂE PMA4 ligne Ă grande vitesse29 articlesĂGYPTE, histoire de 639 Ă 180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 Ă nos jours3 sociĂ©tĂ© Ă responsabilitĂ© limitĂ©e3 articlesSECAM sĂ©quentiel couleur Ă mĂ©moire28 articlesBRĂSIL, histoire, de 1950 Ă nos jours2 zone Ă urbaniser en prioritĂ©26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquĂȘte Ă la rĂ©volution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines Ă 183024 articlesIRAN, histoire de 1925 Ă 197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 Ă 160323 articlesITALIE, histoire, des origines Ă 47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 Ă nos jours3 articlesAVIONS Ă DĂCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesĂLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS Ă GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 Ă nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON Ă TRAVERS LA SUĂDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME Ă FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, AndrĂ© Chastel13 articlesGRĂCE, histoire, jusqu'Ă l'indĂ©pendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 Ă nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. Ă nos jours3 articlesMATIF MarchĂ© Ă terme d'instruments financiers, puis MarchĂ© Ă terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIĂCLE, de 1900 Ă 19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPĂCULATION FINANCIĂRE, DE 1700 Ă NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES Ă MIRANDA SUR LE DĂPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine QuatremĂšre de Quincy171 articlesĂGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente Ă nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 Ă nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 Ă 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 Ă 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indĂ©pendances Ă nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 Ă 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 Ă 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 Ă nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'AntiquitĂ© Ă l'Ăąge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 Ă 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines Ă 15792 articlesBORGOĂA JUAN DE actif de 1494 Ă 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 Ă 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 Ă 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 Ă 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 Ă 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 Ă 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 Ă 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 Ă 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 Ă 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 Ă 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 Ă nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 Ă nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. Ă nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 Ă 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Ăge Ă 1806103 articlesFRANĂAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 Ă 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 Ă 188088 articlesJAPON, histoire, de l'Ăšre Meiji Ă 19463 rĂ©seau numĂ©rique Ă intĂ©gration de services1 articleSICAV SociĂ©tĂ© d'investissement Ă capital variable1 autorisations d'usage Ă des fins thĂ©rapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour Ă domicile1 articleANTARES, tĂ©lescope sous-marin Ă neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DĂBUT DU XXIeSIĂCLE, de 1939 Ă nos jours271 articlesĂTATS-UNIS D'AMĂRIQUE, histoire, de 1945 Ă nos jours4 articlesSVEN ou SVEND Ă LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesĂTATS-UNIS D'AMĂRIQUE, histoire, de 1865 Ă 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesĂTATS-UNIS D'AMĂRIQUE, histoire, des origines Ă 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 Ă 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 Ă 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activitĂ© connue de 1517 Ă 15371 articleKHÄZINÄȘ AL- actif de 1115 Ă 1121 env.9 articlesCEA Commissariat Ă l'Ă©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan Ă la RĂ©volution de 191167 articlesCHINE, histoire de la RĂ©volution de 1911 Ă la RĂ©publique populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. Ă la conquĂȘte britannique 175777 articlesALLEMAGNE RĂPUBLIQUE FĂDĂRALE D' RFA, histoire, de 1945 Ă 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 Ă 1480 SystĂšme d'imagerie gamma Ă masque alĂ©atoire, tĂ©lescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu Ă 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Ăge de 1066 Ă 1485149 articlesFRANĂAISE PEINTURE, XXe et dĂ©but du XXIe s. de 1939 Ă nos jours2 articlesCEPMMT Centre europĂ©en de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologique Ă moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines Ă la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 Ă 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite Ă traĂźnĂ©e CompensĂ©e pour l'Observation du Principe d'Ăquivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 UniĂŁo nacional para a independĂȘncia total de Angola ou Union nationale pour l'indĂ©pendance totale de l'Angola
Commetout pont, le Pont Couvert cherche Ă relier les gens de la communautĂ©. En tant que blogue, il cherche Ă le faire d'abord en permettant dâĂ©changer publiquement sur des sujets qui nous concernent tous, notamment au niveau politique, et en faisant partager une information qui ne serait sans doute pas communiquĂ©e autrement, ou du moins pas d'une
Un entretien avec Christophe Boutin et FrĂ©dĂ©ric Rouvillois rĂ©alisĂ© par Philippe MĂ©nard. L e Rassemblement national a brisĂ© le mur de verre, a dĂ©bordĂ© le barrage rĂ©publicain, constitue le premier groupe dâopposition Ă lâAssemblĂ©e nationale, mĂȘme avec le scrutin majoritaire uninominal Ă deux tours. Un commentaire ? Il est simple avec un scrutin Ă la proportionnelle dans une circonscription nationale, le mĂȘme RN aurait 132 siĂšges, et 119 si lâon avait des circonscriptions dĂ©partementales. On aurait donc tort de voir les succĂšs obtenus â aprĂšs prĂšs de quarante annĂ©es de flagrante injustice et dâexclusion de fait de la vie parlementaire â comme une victoire, et ce dâautant moins quâils sont en partie au moins le rĂ©sultat dâune situation particuliĂšre la dĂ©testation du macronisme qui a conduit Ă un report de voix entre les extrĂȘmes, la dĂ©diabolisation du RN par lâarrivĂ©e de ReconquĂȘte â qui nâa aucun siĂšge, alors quâil en aurait avec la proportionnelle â, ou lâabstention de la moitiĂ© du corps Ă©lectoral. Les dĂ©fenseurs de ce type de scrutin mettent en avant plusieurs arguments, dont celui de lâingouvernabilitĂ© du pays en cas dâabsence de majoritĂ© ferme pour le parti gouvernemental, comme si lâopposition et les dĂ©bats ne servaient Ă rien, les majoritaires votant forcĂ©ment des lois quâils ne proposent mĂȘme plus. Or il semblerait quâil soit possible dâĂȘtre dans une opposition constructive, quâil sâagisse de LR sous le premier quinquennat de Macron, ou du RN, si lâon en croit les vĆux du garde des Sceaux ? Comme vous le relevez, dĂ©battre dâun texte avec une opposition et, pour lâopposition, valider les mesures de bon sens, tout cela semble relever du parlementarisme le plus classique. Mais pour revenir au premier point, la soi-disant ingouvernabilitĂ© du pays en cas dâabsence de majoritĂ© pour le parti gouvernemental, nous avons tentĂ© de dĂ©montrer dans notre livre quâil sâagit dâun mythe dĂ©pourvu de fondements sĂ©rieux. Un mythe qui fait mine dâoublier que la principale innovation de la Ve RĂ©publique est de faire passer le pouvoir politique des mains de lâAssemblĂ©e nationale Ă celles du prĂ©sident de la RĂ©publique. DĂ©sormais, câest lui qui dĂ©termine les grandes orientations et prend les dĂ©cisions fondamentales ce qui veut dire que câest lui qui gouverne. Or, pour cela, il nâa pas besoin dâune majoritĂ© absolue monolithique et stable Ă lâAssemblĂ©e, comme on lâa vu Ă plusieurs reprises, notamment entre 1976 et 1981, ou de 1988 Ă 1993, pĂ©riodes au cours desquelles le PrĂ©sident et le gouvernement furent confrontĂ©s Ă des situations comparables, et oĂč ils ont Ă©tĂ© contraints dâapprendre Ă naviguer entre les rĂ©cifs en se servant pour cela des outils du parlementarisme rationalisĂ© en particulier, la menace de dissolution prĂ©vue par lâarticle 12 de la constitution, et la procĂ©dure de lâarticle 49 al. 3, en vertu de laquelle un projet de loi est considĂ©rĂ© comme adoptĂ© sans vote sauf si une motion de censure est adoptĂ©e Ă la majoritĂ© des membres composant lâAssemblĂ©e. Ă ceci, certains demi-savants rĂ©pliquent que les rĂšgles du jeu ont Ă©tĂ© modifiĂ©es par la rĂ©vision de 2008, que le Premier ministre, si lâon excepte les projets de loi de finances, ne peut plus recourir au 49. 3 quâune seule fois par session, et que lâon nâest donc plus Ă lâĂ©poque oĂč Raymond Barre ou Michel Rocard en faisaient un usage massif. Ce nâest pas faux, mais doit ĂȘtre nuancĂ© en 2015 par exemple, lâopposition des frondeurs du Parti socialiste Ă la loi Macron » conduisit le Premier ministre Manuel Valls Ă engager Ă trois reprises la responsabilitĂ© de son gouvernement sur le vote du texte, en premiĂšre, deuxiĂšme et troisiĂšme lecture fĂ©vrier, juin et juillet 2015. En fait, on ne peut utiliser le que pour un seul texte par session, mais Ă©ventuellement Ă plusieurs reprises. Par ailleurs, dans ce texte unique, on peut mettre beaucoup, beaucoup de choses, comme le montre la pratique des lois fourre-tout », du type loi portant diverses mesures dâordre social », ou Ă©conomique, ou autre, ou dâaccĂ©lĂ©ration et de simplification de lâaction publique », etc. Autrement dit, on peut, avec un peu dâhabiletĂ©, contourner lâobstacle. Pour conclure sur cette question, disons que le pays ne sera pas ingouvernable, mais quâil devra effectivement ĂȘtre gouvernĂ© autrement. Autrement quâau pas de charge, comme il lâa Ă©tĂ© au cours des cinq derniĂšres annĂ©es par un chef de lâĂtat qui se prenait pour Bonaparte au pont dâArcole, assurĂ© dâĂȘtre suivi sans rechigner par une piĂ©taille parlementaire parfaitement docile. Et lâon peut penser que ce nâest pas plus mal ainsi. Le succĂšs du RN semble consacrer une tripartition de la vie politique. La configuration vous paraĂźt-elle stable ? Nâoublions pas la quadripartition la moitiĂ© des Français qui nâest pas allĂ©e voter. Quant Ă la tripartition que vous Ă©voquez, elle peut sembler relativement stable sur le plan idĂ©ologique, tout en lâĂ©tant moins sur le plan politique. IdĂ©ologiquement, on trouve un bloc internationaliste-progressiste-dĂ©constructionniste, un bloc libĂ©ral-progressiste et un bloc national-populiste mĂątinĂ© de conservatisme, des tendances idĂ©ologiques lourdes, quoique composites. Mais les deux premiers ne sont que des coalitions, quand le troisiĂšme est un groupe unique â mĂȘme sâil lui arrive de connaĂźtre des crises et des tiraillements. Bref, tout ce quâon sait, câest quâon ne sait rien, ou pas grand-chose. Le principal argument en faveur de la proportionnelle est quand mĂȘme son Ă©vidente justice qui ne prive aucun votant de la reprĂ©sentation Ă laquelle il peut prĂ©tendre. Effectivement, lâĂ©lecteur peut Ă©viter les piĂšges du vote utile » et des stratĂ©gies de billard Ă 25 bandes, et voter pour ses convictions. Mais la proportionnelle a beaucoup dâautres intĂ©rĂȘts, notamment en termes de stabilisation ou de fluidification du jeu politique, comme ne manqueront pas de le dĂ©couvrir avec ravissements les lecteurs de notre petit essai. Macron prĂ©tend pallier le manque de reprĂ©sentation Ă la Chambre en multipliant de bizarres formes de dĂ©mocratie reprĂ©sentative redonnent-elles effectivement le pouvoir aux Français ou ne font-elles quâaffaiblir et les partis et la reprĂ©sentation nationale ? Manipulation des panels choisis, des experts qui sâexpriment, des questions qui sont posĂ©es, illĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique, il sâagit clairement de contourner la reprĂ©sentation nationale en prĂ©tendant prĂ©senter une image plus juste de la sociĂ©tĂ© â avant de faire comprendre aux personnalitĂ©s composant ces prĂ©tendues Conventions citoyennes » que le pouvoir quâon leur a soi-disant confiĂ© on se souvient du fameux sans filtre » nâa en rĂ©alitĂ© aucune existence ; et que leurs dĂ©cisions » â celles quâils ont adoptĂ©es sous lâinfluence dâexperts eux-mĂȘmes mandatĂ©s par le gouvernement â ne seront reprises que si ce dernier y trouve son intĂ©rĂȘt. Ă cet Ă©gard, certains ont osĂ© parler de dĂ©mocratie augmentĂ©e », alors quâil ne sâagit tout au plus que dâune dĂ©mocratie Potemkine ». Si lâon veut redonner le pouvoir aux Français, rien nâest plus simple il suffit dâutiliser le rĂ©fĂ©rendum, et de tirer les consĂ©quences politiques du vote exprimĂ©. Finalement, si tous les partis deviennent des âpartis de gouvernementâ et votent âen responsabilitĂ© â, nâaura-t-on pas fait la preuve que la dĂ©mocratie rĂ©elle est le meilleur garant contre les extrĂȘmes ? On aura surtout une manifestation supplĂ©mentaire de la propension contemporaine Ă utiliser des grands mots qui ne veulent pas dire grand-chose pour emballer ou dissimuler des rĂ©alitĂ©s nettement moins riantes. Illustration Le Grand DĂ©bat ou comment empĂȘcher toute expression dĂ©mocratique. Christophe Boutin et FrĂ©dĂ©ric Rouvillois, La proportionnelle. Ou comment rendre la parole au peuple, Paris, Fondation du Pont-Neuf â La nouvelle librairie, 2022, 216 p. 15,90 âŹ.
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celles du pont ne manquent pas de charge