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Jeudi 13 janvier 2000, SexualitĂ© fĂ©minine et dĂ©sir d’enfant » S. Faure-Pragier Le dĂ©sir d’enfant comme substitut du pĂ©nis manquant une thĂ©orie stĂ©rile de la fĂ©minitĂ© Ayant entrepris, depuis une dizaine d’annĂ©es, une recherche psychanalytique sur l’infertilitĂ© fĂ©minine, il me parait possible aujourd’hui d’interroger la description de la fĂ©minitĂ© proposĂ©e par Freud, Ă  partir de 1925, avec laquelle je me trouve en dĂ©saccord, Ă  causes de mes dĂ©couvertes cliniques. Je rĂ©sumerai donc rapidement celle-ci, puis je prĂ©ciserai les dĂ©nis qu’opĂšre, Ă  mon sens la thĂ©orie freudienne, et qui ressemblent Ă  ceux qui caractĂ©risent le discours des patientes souffrant de stĂ©rilitĂ©. Je tenterai d’expliquer les raisons pour lesquelles Freud a brusquement modifiĂ© sa conception d’un Oedipe universel. Je proposerai enfin une conception, Ă  mon avis plus fĂ©conde, du dĂ©veloppement heureux du fĂ©minin-maternel aujourd’hui. Recherches sur la stĂ©rilitĂ© fĂ©minine Avoir un enfant suppose la conjonction heureuse de diffĂ©rents paramĂštres chez les deux membres du couple certes, le corps peut empĂȘcher la conception, mais le psychisme joue souvent un rĂŽle majeur. Causes ou effets du diagnostic de stĂ©rilitĂ©, des perturbations psychiques peuvent justifier une psychothĂ©rapie, voire une psychanalyse. A travers diffĂ©rentes expĂ©riences cliniques, je tenterai de mettre Ă  jour les conflits qui risquent d’entraver la rĂ©alisation d’un dĂ©sir d’enfant. En prĂ©ambule, je rappellerai que la problĂ©matique qui se dessine peut se rencontrer, bien sĂ»r, sans provoquer de stĂ©rilitĂ© ; la naissance de l’enfant peut alors apaiser ou non les conflits que je vais dĂ©crire. L’étude clinique de l’infĂ©conditĂ© Ă©voque ce que P. C. Racamier 1995 dĂ©crit comme “incestuel”. Les patientes infĂ©condes, que l’on peut globalement considĂ©rer comme des “nĂ©vroses de caractĂšre”, semblent organisĂ©es de maniĂšre dĂ©fensive Ă  l’égard d’un noyau dĂ©pressif. La souffrance narcissique n’est pas ressentie consciemment, mais fait l’objet d’un dĂ©ni qui s’exerce Ă  l’égard du fonctionnement psychique dans son ensemble. Ce dĂ©ni porte sur la vie pulsionnelle. Pour A. Green 1993, il s’agit, dans ces pathologies, d’utiliser le clivage et la nĂ©gation de l’image, qui entraĂźnent un sentiment d’insuffisance et de manque, pour “obturer les expressions d’une pulsionnalitĂ© redoutant toujours de s’exprimer, sans mĂ©diatisation, et comme telle, susceptible de mettre en pĂ©ril l’idĂ©alisation de soi”. Ainsi, s’agirait-il d’isoler, plutĂŽt que de refouler, la vie pulsionnelle. Le dĂ©sir insatisfait d’enfant aboutirait Ă  un sentiment de privation dĂ©clenchant la violence pulsionnelle .Celle-çi Ă©tant souvent intolĂ©rable, on comprend que les traitements mĂ©dicaux demandĂ©s aient un caractĂšre de nĂ©cessitĂ© et d’urgence pour l’intĂ©ressĂ©e. Chez ces femmes, la relation Ă  la mĂšre domine les entretiens. Elle est le principal objet d’un amour forcĂ©ment déçu. C’est pour lui plaire qu’il faudrait avoir un enfant, mais celui-ci, dans leur fantasme inconscient risquerait de les dĂ©truire. La mĂšre, ressentie comme puissante par ses maternitĂ©s, exerce une emprise qui provoque une rage envieuse. En revanche, ne paraissant pas soumise au pĂšre qui ne compte guĂšre pour elle, cette mĂšre ne donne pas la reprĂ©sentation de la fĂ©minitĂ© Ă  laquelle une fille doit pouvoir s’identifier afin de dĂ©sirer son pĂšre, dans un mouvement odipien qui lui permettra plus tard d’aimer d’autres hommes. Ici, la mĂšre n’a pas besoin du pĂšre, semble-t-il, et elle investit exclusivement ses enfants considĂ©rĂ©s comme des prolongements d’elle-mĂȘme, sans reconnaĂźtre leur existence propre. On est frappĂš par la frĂ©quence des Ă©lĂ©ments transgĂ©nĂ©rationnels la mĂ©re Ă  souvent vĂ©cue une souffrance analogue, Ă©chouant elle-mĂȘme Ă  combler la grand-mĂ©re toujours inassouvie. Ailleurs la mĂ©re souffre du rejet du grand-pĂ©re qui prĂ©fĂ©re un fils, et manifeste une envie du penis source de blessure narcissique profonde que sa fille tente en vain d’apaiser. Si bien que la question de la rĂ©alitĂ© historique sur laquelle il est si difficile de se prononcer, parait ici plus claire plusieurs gĂ©nĂ©rations de femmes sont impliquĂ©es pour aboutir Ă  l’inconception. D’ailleurs la faiblesse du refoulement entrave l’organisation des fantasmes originaires qui ne se retrouvent pas Ă  l’origine d’un remaniement suffisant de la rĂ©alitĂ©. Échouant ainsi Ă  se distancier de l’imago maternelle, nos patientes demeurent dans une relation oĂč l’homosexualitĂ© inconsciente reste primaire. Elle n’est pas liĂ©e, comme l’homosexualitĂ© secondaire, Ă  l’identification au pĂšre dans la relation Ă  trois qui dĂ©finit la situation odipienne. La carence paternelle entrave la structuration du psychisme qui demeure enfermĂ© dans une relation essentiellement duelle. Ainsi fait dĂ©faut l’image d’une mĂšre fĂ©minine tournĂ©e vers un homme, tandis que l’imago maternelle archaĂŻque occupe l’espace psychique et empĂȘche la fille de s’identifier elle-mĂȘme Ă  une maternitĂ© qui l’aliĂšne et qu’elle a besoin d’attaquer pour se sentir relativement indĂ©pendante. Avec l’importance de l’homosexualitĂ©, nous insistons sur l’impact de l’identification Ă  une mĂšre acceptant sa fĂ©minitĂ© pour assurer une Ă©volution normale de la sexualitĂ© fĂ©minine. Le pĂšre occupe souvent une place marginale dans le psychisme de nos patientes ; il ne serait qu’un simple instrument de conception pour la mĂšre, pensent-elles. Elles en viennent mĂȘme Ă  dĂ©prĂ©cier cet homme qui n’a pas pu s’imposer. Si le pĂšre joue un rĂŽle habituellement sĂ©parateur du couple mĂšre-bĂ©bĂ©, il semble, dans nos cas, l’avoir fait insuffisamment, ne rĂ©clamant pas pour lui une part du temps de la mĂšre et se soumettant au contraire Ă  celle-ci. Pour nos patientes, il apparaĂźt souvent comme un enfant de plus, et non pas comme celui qui impose un certain ordre, une loi qui sĂ©pare les gĂ©nĂ©rations. Il existe donc un dĂ©ni, bien souvent mime une “communautĂ© du dĂ©ni”du rĂŽle du pĂšre. Absent ou indiffĂ©rent Ă  son enfant, il a laissĂ© Ă  la mĂšre la possibilitĂ© de reporter sur ce dernier tous ses investissements, ici plus narcissiques qu’érotiques Aussi, en l’absence de structuration odipienne suffisante, le Surmoi est-il dĂ©faillant, remplaçÚ par un IdĂ©al du Moi assez conventionnel et persĂ©cuteur. Le fonctionnement psychique est peu investi, pauvre en fantasmes et en rĂȘves, l’action Ă©tant privilĂ©giĂ©e .On ne s’étonnera pas du choix de traitements mĂ©dicaux pĂ©nibles, tant temporiser parait inacceptable Ă  ces patientes Ainsi ce n’est donc pas une problĂ©matique hystĂ©rique que j’ai rencontrĂ©e, contrairement Ă  mon attente. Ce n’est pas un enfant odipien qui ne peut ĂȘtre conçu, mais un bĂ©bĂ© fait avec la mĂšre, par la mĂšre, et dessinĂ© paradoxalement Ă  tenter de se sĂ©parer d’elle. Ne pouvant s’identifier Ă  une mĂšre qui serait une femme -une amante-, mes patientes veulent ĂȘtre mĂšres pour cesser d’ĂȘtre filles, ce qui Ă©choue, sans doute aussi du fait de la violence des projections de leur hostilitĂ© inconsciente sur l’enfant imaginaire. Le dĂ©roulement de la thĂ©rapie est assez typique de ce genre de situation. La patiente, qui accepte avec difficultĂ© de parler de sa stĂ©rilitĂ©, veille soigneusement Ă  ne pas s’engager dans une relation affective. La crainte de dĂ©pendance et le risque que comporte pour elle tout lien affectif, sont ici au premier plan et provoquent une dĂ©fense contre l’amour de transfert. Rencontrer un analyste permet souvent, par des prises de conscience pourtant limitĂ©es, l’ébranlement du systĂšme dĂ©fensif de l’inconception. Une prise en charge assez brĂšve aboutit alors soit Ă  une grossesse soit Ă  un renoncement. “GuĂ©rir” une stĂ©rilitĂ© n’est pas toujours “faire” un enfant. Accepter le refus jusque-lĂ  inconscient de la maternitĂ© peut ĂȘtre aussi l’issue la plus favorable Ă  cette situation d’infĂ©conditĂ© dont il faut rappeler qu’elle n’est pas une maladie. Encore faut-il que mĂ©decins et intĂ©ressĂ©es acceptent de prendre en compte l’importance de l’inconception dans les alĂ©as de la procrĂ©ation. La cure analytique permet l’évolution de ces patientes. Dans l’inconception, il semble y avoir une absence d’investissement narcissique de l’appareil reproductif et sexuel dans son ensemble en rapport probable avec un dĂ©faut d’investissement par la mĂšre de ces capacitĂ©s chez sa fille. La rĂ©ceptivitĂ© et la capacitĂ© de contenir, marquĂ©es de passivitĂ©, sont pour cela refusĂ©es gĂ©nĂ©ralement consciemment, sans qu’apparaissent au sujet les consĂ©quences de ce refus sur sa fĂ©conditĂ©. C’est le rĂ©investissement d’un cadre contenant, Ă  travers, souvent, la rĂ©ceptivitĂ© de l’analyste, qui permettra la guĂ©rison de la stĂ©rilitĂ©. L’interprĂ©tation en termes de sentiment de castration doit se limiter longtemps Ă  la blessure narcissique. La rĂ©introduction du pĂšre libĂšre la fertilitĂ© de la patiente, sans que pour autant, la rivalitĂ© odipienne avec la mĂšre puisse encore ĂȘtre mise en reprĂ©sentation. La thĂ©orie freudienne de la fĂ©minitĂ© Il est temps de revenir maintenant Ă  Freud. Le dĂ©ni du rĂŽle paternel et la carence du fantasme de scĂšne primitive chez mes patientes, m’ont Ă©voquĂ© les femmes qu’il a dĂ©crit. dans ses travaux tardifs. Alors comment expliquer la rencontre, inattendue au cours de notre recherche, entre les conceptualisations Ă©laborĂ©es chez des patientes atteintes de stĂ©rilitĂ© et celles du statut mĂ©tapsychologique de la femme tel que Freud le formule dans ses textes rĂ©digĂ©s Ă  partir de 1929 . Bien que les conceptions de Freud ne se soient pas appuyĂ©es sur l’étude clinique de patientes stĂ©riles, ses descriptions, si controversĂ©es, s’appliquent justement Ă  leur cas. Que penser d’une telle rencontre ? Y aurait-il, entre Freud et nos patientes un trait commun ? Partageraient-ils un mĂȘme dĂ©ni du fĂ©minin ? Nous tenterons de dĂ©fendre cette hypothĂšse La description du lien prĂ©odipien mĂšre-fille dans les Ă©crits des annĂ©es 30 est en accord avec mes observations. Le pĂšre n’y existe guĂšre comme intrus peut-ĂȘtre, mais jamais comme rival. Il n’y a que mĂšres et filles en prĂ©sence, jusqu’au moment oĂč, pour Freud, la fille peut Ă©ventuellement entrer dans l’Oedipe .Le moteur de cette Ă©volution serait la seule dĂ©ception de ne pas possĂ©der de pĂ©nis. Il en rĂ©sulterait que le pĂšre ne serait dĂ©sirĂ© que comme “prolongement” d’un pĂ©nis, aux fins de procurer un enfant, dĂ©sirĂ© non pour lui-mĂȘme, mais comme substitut du pĂ©nis manquant. Dans une premiĂšre phase correspondant au monisme phallique, oĂč le vagin serait ignorĂ© dans les deux sexes, Freud insiste sur la difficultĂ© de l’évolution de la fillette et dĂ©crit la fille “comme un petit homme”. Elle va devoir quitter cet Ă©tat agrĂ©able pour accepter celui de femme. Il lui faudra donc “changer de sexe”, changer de zone Ă©rogĂšne – le clitoris masculin doit ĂȘtre abandonnĂ© pour le vagin -, changer de buts pulsionnels en renonçant Ă  l’activitĂ© pour la passivitĂ©, changer surtout d’objet. Pourquoi la mĂšre tant aimĂ©e se retrouvera-t-elle haĂŻe ? Ce n’est pas, Ă  ce stade, par rivalitĂ©, car Freud rejette l’explication constitutionnelle de l’Oedipe il n’y a pas d’instinct qui pousserait la fille vers le pĂšre. Ainsi, ce n’est pas l’Oedipe qui provoque le changement d’objet, mais l’inverse c’est parce que la fille se dĂ©tourne de sa mĂšre qu’elle investit son pĂšre. La cause majeure en est la dĂ©couverte de sa “castration”, l’envie du pĂ©nis un jour aperçu, “elle sait qu’elle ne l’a pas, elle veut l’avoir”. Ainsi, la femme “reconnaĂźt le fait de sa castration” et dĂ©veloppe l’hostilitĂ© Ă  l’égard de la mĂšre qui en est rendue responsable ; celle-ci se double de mĂ©pris quand elle prend conscience que “la mĂšre aussi est chĂątrĂ©e”. DĂ©sirant un pĂ©nis, elle se rabat sur un projet d’enfant, et pour cela, se tourne vers le pĂšre. L’enfant rĂ©parerait la castration qui serait le moteur principal du changement d’objet d’amour. Si bien que l’image de la femme se modifie. Elle n’est plus l’ĂȘtre autosuffisant, inaccessible, enviĂ© par l’homme amoureux que Freud dĂ©crivait en 1914. Brusquement elle est devenue un ĂȘtre blessĂ©, victime d’une infĂ©rioritĂ© d’organe, que l’homme mĂ©prise et qui se mĂ©prise elle-mĂȘme. Quant Ă  sa jouissance, elle va devoir abandonner sa source, le clitoris, le “petit bois nĂ©cessaire Ă  l’allumage”. Tout petit pĂ©nis embryologique, Freud ne doute pas que la femme ne le compare au grand et ne le juge infĂ©rieur. Elle l’abandonnerait en quelque sorte par dĂ©pit, renforçant un interdit masturbatoire qui est, lui, semblable Ă  celui du garçon. L’ƒdipe apparaĂźt alors comme le calme aprĂšs la tourmente “elle entre dans l’ƒdipe comme dans un port” et elle n’aura aucune raison psychique d’en sortir. L’ƒdipe Ă©chappe au destin masculin et, en l’absence de sa dissolution, le Surmoi, hĂ©ritier du complexe, n’apparaĂźtra pas aussi puissamment que chez l’homme. La femme, ĂȘtre infĂ©rieur, reste ainsi, en l’absence de surmoi dĂ©veloppĂ©, un ĂȘtre jaloux par envie et vaniteux par compensation, tentĂ© d’affirmer dans un “complexe de masculinitĂ©â€ la prĂ©sence, malgrĂ© tout, de ce pĂ©nis absent convoitĂ©. Cette thĂ©orie pourrait-elle s’appliquer au dĂ©faut de l’Oedipe de mes patientes ? — Est-ce le dĂ©sir d’enfant qui leur aurait manquĂ© ? Certes non, puisqu’elles acceptent dans ce but les traitements les plus Ă©prouvants .Mais ce dĂ©sir ne les Ă©loigne pas de leur mĂšre pour les tourner vers leur pĂšre .Au contraire, vouloir un enfant correspond Ă  un espoir d’autonomie Ă  l’égard d’une mĂšre qu’elles ressentent comme toute puissante et n’investissant .qu’elles, leurs filles ? — Est-ce alors l’envie du pĂ©nis qui aurait fait dĂ©faut Ă  ces femmes infĂ©condes ? Non plus, mais l’envie du pĂ©nis n’est pas, chez elles, une Ă©tape vers le pĂšre et la fĂ©minitĂ©. Elle est, au contraire l’expression d’un refus du fĂ©minin. Ne pouvant admettre une passivitĂ© qui les soumettrait encore Ă  leur mĂšre, elles tentent de lui Ă©chapper par une activitĂ© pseudo-masculine qui est dĂ©fensive. Il s’agit d’une revendication phallique liĂ©e Ă  l’échec de la fĂ©minitĂ©, et visant Ă  conforter le narcissisme. Faut-il alors critiquer la thĂ©orie de Freud ? Pourquoi pas ? Je ne reviendrai pas sur certaines objections classiques .On sait combien cette thĂ©orie du monisme phallique et la mĂ©connaissance du vagin qu’elle suppose, a Ă©tĂ© critiquĂ©e avec pertinence, en particulier dans les travaux de Janine Chasseguet-Smirgel 1984 qui relĂšve de multiples reprĂ©sentations du vagin chez l’enfant dans le matĂ©riel de Freud. Le vagin et le dĂ©sir de pĂ©nĂ©tration qu’il implique sont bien prĂ©sents chez le petit Hans. Dans Les deux arbres du jardin, J. Chasseguet-Smirgel 1986 expose de façon lumineuse l’impasse de la castration fĂ©minine comme moteur de l’Oedipe. Je voudrai insister surtout sur le vaste dĂ©ni qu’opĂšre la thĂ©orie freudienne. DĂ©s 1925, Freud annule le rĂŽle fondateur du dĂ©sir de la fille pour le pĂšre. L’Oedipe cesse d’ĂȘtre universel, ce qui prĂ©vaut, c’est l’anatomie. Freud opĂšre ainsi un retour vers sa Neurotica, dont l’abandon lui avait pourtant permis de dĂ©couvrir l’inconscient. A nouveau, il situe hors de la rĂ©alitĂ© psychique, dans la rĂ©alitĂ© externe, la cause d’un mouvement psychique. Ce fĂ»t autrefois la sĂ©duction par l’adulte, c’est maintenant la matĂ©rialitĂ© du manque de pĂ©nis. Pour Freud, c’est cette perception qui est cause de l’éloignement de la fille, rejetant brusquement une mĂšre dont elle reconnaĂźt la castration. Voila le motif du changement d’objet. L’amour se tourne vers le pĂšre, seulement comme pourvoyeur d’un enfant lui-mĂȘme substitut du pĂ©nis manquant. Que de dĂ©placements ! Ainsi Freud dĂ©nie-t-il le dĂ©sir des parents l’un pour l’autre La femme n’a pas de jouissance elle subit le coĂŻt. Elle n’a pas d’amour pour son mari ; ce qu’elle dĂ©sire, c’est l’enfant. Ainsi se trouvent dĂ©niĂ©s tant l’Oedipe de la fille que celui du garçon. Si l’enfant, pour Freud — surtout le garçon — est le seul apte Ă  combler le dĂ©sir fĂ©minin, on voit combien la thĂ©orie lui Ă©vite maintenant la confrontation Ă  un pĂšre odipien. Pourquoi le garçon rivaliserait-il avec lui puisque le pĂšre est si peu dĂ©sirĂ© de la mĂšre, n’ayant que le statut d’un intermĂ©diaire dĂ©laissĂ© sitĂŽt obtenu l’objet convoitĂ© qu’est l’enfant ? Celui-ci n’a pas Ă  ressentir d’impuissance, Ă  se dĂ©soler de ne possĂ©der qu’un petit pĂ©nis incapable de satisfaire la mĂšre la thĂ©orie fait de lui, malgrĂ© sa faiblesse, l’objet privilĂ©giĂ© de ce dĂ©sir. Chez Freud, il n’y a plus de femme amante qui dĂ©laisserait un moment son fils pour obĂ©ir Ă  son amour pour son mari. L’absence de “censure de l’amante” Braunschweig D. et Fain M., 1975, le dĂ©ni de la jouissance de la femme, font de l’enfant le partenaire privilĂ©giĂ©, rĂ©alisant ainsi une grande victoire narcissique sur la castration. Faut-il voir, dans cette rĂ©pudiation du conflit des gĂ©nĂ©rations, devenu inutile dĂšs lors que l’enfant est d’emblĂ©e victorieux, un dĂ©ni de la castration ? Est-ce cette certitude d’ĂȘtre le seul objet susceptible de combler la mĂšre qui donne Ă  Freud la libertĂ© de transgresser la morale traditionnelle en inventant la psychanalyse ? HypothĂšses sur les causes de ce bouleversement thĂ©orique Pourquoi Freud a-t-il ainsi abandonnĂ© son savoir concernant le pĂšre libidinal excitant de la fillette, pourtant si clair dans. Un enfant est battu Freud, 1919. Dans les textes de 1925 rĂ©digĂ©s quelques annĂ©es, seulement, aprĂšs le prĂ©cĂ©dent, des Ă©lĂ©ments historiques, rĂ©cemment rĂ©vĂ©lĂ©s, semblent confirmer notre critique de la “deuxiĂšme thĂ©orie freudienne de la fĂ©minitĂ©â€. On peut ainsi situer avec Quelques consĂ©quences psychiques de la diffĂ©rence anatomique entre les sexes Freud, 1925, un tournant majeur de la pensĂ©e de Freud concernant la sexualitĂ© fĂ©minine. L’explication anatomique qu’il propose alors, et qui modifiera, nous le verrons, sa conception de l’ƒdipe et du lien au pĂšre, ne se situe pas dans la continuitĂ© de ses thĂ©ories sur la sexualitĂ©. Contrairement Ă  d’autres remaniements thĂ©oriques, cette nouvelle Ă©laboration ne paraĂźt pas induite par une nĂ©cessitĂ© interne Ă  la mise en jeu des Ă©quilibres dynamiques et elle frappe par sa soudainetĂ©. A la suggestion d’une connaissance refoulĂ©e du vagin, Freud rĂ©torqua le 8 dĂ©cembre 1924 Ă  K. Abraham “Je ne sais absolument rien Ă  ce sujet. Aussi bien, j’avoue en gĂ©nĂ©ral volontiers que l’aspect fĂ©minin du problĂšme est pour moi extrĂȘmement obscur !” Or, quelques mois plus tard, Freud “sait”. Il a dĂ©couvert une explication cohĂ©rente grĂące Ă  laquelle il organise le dĂ©veloppement de la fĂ©minitĂ©. Vision soudaine de l’explication causale, qui prĂ©figure celle-ci la vision, par la fille, du sexe masculin bouleverse son identitĂ© ; la certitude de sa “castration” provoque l’immĂ©diate envie du pĂ©nis. Elle a vu cela, elle sait qu’elle ne l’a pas, elle veut l’avoir ». BrutalitĂ© du changement, renvoyant Ă  la soudainetĂ© de l’explication apparue Ă  Freud. On voit que l’envie du pĂ©nis est le moteur de toute cette Ă©volution. La lecture du livre de Peter Gay 1988 nous avait mis sur une voie nouvelle Pragier G et Faure-Pragier S., 1993 puisqu’il signale que Freud avait pris Anna en analyse, en 1918 – ce que nous savions vaguement par une lettre adressĂ©e Ă  E. Weiss en 1935. A l’issue de son analyse, on sait qu’Anna avait fait, le 31 mai 1922, une confĂ©rence sur Fantasmes de fustigation et rĂȘverie diurne. Or le texte Un enfant est battu, Freud, 1919 portait sur le mĂȘme thĂšme. Faut-il y voir dĂ©jĂ  une influence du cas clinique d’Anna ? Celle-ci aurait Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans la pensĂ©e de son pĂšre, qui poursuivait alors sa recherche sur le dĂ©veloppement odipien. Dans sa confĂ©rence de 1922, Anna prĂ©sente en trois Ă©tapes le fantasme de fustigation entraĂźnant un paroxysme de plaisir onaniste. Le premier stade est celui de l’amour incestueux pĂšre-fille. Par rĂ©gression Ă  l’organisation sadique anale, il se transforme en scĂšnes de fustigation pour exprimer “Father loves only me”18 . Les fantasmes datent de l’ñge de 5-6 ans, avant l’entrĂ©e Ă  l’école. Puis ils font place, vers 8-10 ans, Ă  de “belles histoires”, que l’enfant ne relie pas aux fantasmes prĂ©cĂ©dents. Pour la biographe E. Young-Bruehl, l’analyse montre alors une identitĂ© de structure “entre deux Ă©vĂ©nements psychiques”, qualifiĂ©s d’analogiques par Anna. Dans son texte, les belles histoires commencent par une faute, commise par un jeune homme faible, qui se trouve alors Ă  la merci d’un homme fort et plus ĂągĂ©. Dans des scĂšnes de plus en plus tendues, le jeune homme est menacĂ© de chĂątiments, jusqu’à une scĂšne finale de rĂ©conciliation et d’harmonie dans laquelle il obtient son pardon. Pour Anna, “dans le fantasme de fustigation, ce sont les pulsions sexuelles directes qui sont satisfaites, tandis que dans les belles histoires, ce sont les pulsions Ă  but inhibĂ©, comme Freud les nomme, qui trouvent leur satisfaction”p . Elle tentera donc de privilĂ©gier les histoires, d’abord par l’écriture de nouvelles et de poĂšmes, puis par le travail psychanalytique. Rappelons que pour Freud, en 1919, le rĂŽle masculin tenu par la rĂȘveuse n’est pas synonyme de comportement viril, ni d’homosexualitĂ©, mais, au contraire, moyen d’échapper Ă  la sexualitĂ©. Anna arrĂȘte l’analyse avec son pĂšre en 1922, elle sera contrainte de la reprendre en 1924, aprĂšs la rĂ©apparition des “fantasmes” contre lesquels son moi lutte avec Ă©nergie. Elle dĂ©veloppera ce rĂŽle du Moi dans son livre de 1936, Le Moi et les mĂ©canismes de dĂ©fense. Si Anna combat ses sentiments odipiens, son pĂšre est dans une position diffĂ©rente. L’amour excessif de Freud pour Anna ne semble pas le culpabiliser. Bien au contraire, Freud exprime son dĂ©sir de la garder toujours avec lui. La dĂ©signant comme son Antigone, il est visible qu’il se nomme lui-mĂȘme ƒdipe, et, ne voulant pas se crever les yeux, dĂ©tourne plutĂŽt le regard. On a vu que dans sa lettre Ă  E. Weiss, il considĂšre mĂȘme cette analyse comme une rĂ©ussite. C’est une rĂ©ussite en tout cas pour lui, qui a tant souhaitĂ© conserver la prĂ©sence aimante d’Anna ! DĂ©jĂ , Ă©loigner Jones d’Anna ne semble avoir créé en lui aucun conflit. En 1914, elle a 18 ans. Freud Ă©crit Ă  Jones pour lui dire que son intĂ©rĂȘt pour Anna est dĂ©placĂ© ; elle est trop jeune et ne s’intĂ©resse pas encore aux hommes. Il Ă©crit aussi Ă  Anna, le 16 juillet 1914 “Je n’ai aucune intention de t’accorder la libertĂ© de choix dont ont joui tes sours
 Les regrets que j’éprouverais Ă  t’avoir loin de moi en Angleterre, je refuse de les prendre en compte, ils m’empĂȘcheraient d’examiner les autres aspects du problĂšme”.22 En 1915, il Ă©crit Ă  Ferenczi 8 avril 1915 qu’il souhaitait qu’Anna Ă©choue Ă  son examen d’institutrice pour la garder prĂšs de lui “Anna travaille dur pour l’examen, synonyme pour elle d’un poste d’institutrice, mais, heureusement, elle Ă©chouera Ă  cause de sa voix” Ă©preuve de musique. À la fin de la premiĂšre analyse, il confie Ă  Lou, en mars 1922 “Ma fille Anna me manque beaucoup aussi elle est partie le deux de ce mois pour Berlin et Hambourg. Il y a longtemps que je la plains d’ĂȘtre encore chez ses vieux
 Mais, d’autre part, si elle devait vraiment s’en aller, je me sentirais aussi appauvri que je le suis en ce moment, par exemple, ou que s’il fallait renoncer Ă  fumer.”24 Or on sait que Freud, malgrĂ© son cancer de la mĂąchoire, ne put jamais se rĂ©soudre Ă  abandonner ses cigares . On comprend que Freud ait Ă©vitĂ© d’affronter sa responsabilitĂ© dans la pĂ©rennitĂ© des sentiments d’Anna. C’est la solution par la thĂ©orie ! L’anatomie est devenue la responsable .Freud innocente le pĂšre qu’il fĂ»t et absout alors tous les pĂšres. Prendre la mesure de la force des sentiments odipiens non rĂ©solus chez sa fille paraĂźt avoir un lien chez Freud avec la brusque prise en compte de “la diffĂ©rence anatomique entre les sexes “ qui apparaĂźt comme une dĂ©fense opportune. Face Ă  la persistance de l’attachement d’Anna et de son “complexe de masculinitĂ©â€ Freud construit une nouvelle thĂ©orie de la fĂ©minitĂ© l’ƒdipe n’est pas originaire chez la fille, contrairement au garçon. Ce qui est Ă  l’origine, c’est le manque de pĂ©nis, “le destin, c’est l’anatomie”. Ainsi, la masculinitĂ© de la fille n’est plus la consĂ©quence de la rĂ©solution insuffisante de l’ƒdipe. Bien au contraire, c’est l’anatomiequi provoque chez la femme, ” qui doit accepter sa castration “, une opposition, un complexe de virilitĂ©. Quant Ă  l’ƒdipe, il sera secondaire, rĂ©parateur mĂȘme, la fille ne se tournant vers le pĂšre qu’en tant que prolongement d’un pĂ©nis capable de lui fournir l’enfant, substitut du pĂ©nis absent. L’amour d’Anna pour son pĂšre serait-il le meilleur destin de la fĂ©minitĂ©? L’envie du pĂ©nis est devenue la responsable majeure du dĂ©veloppement libidinal de la femme. Le complexe de masculinitĂ© qu’elle produit peut perturber les relations de la fille avec les autres enfants et, surtout, avec sa mĂšre. C’est celle-ci, en effet, et non plus le pĂšre, qui est maintenant au premier plan “c’est presque toujours la mĂšre qui est rendue responsable du manque de pĂ©nis” ; la jalousie qui apparaĂźt alors s’adresse Ă  un “enfant prĂ©fĂ©rĂ© par la mĂšre” et non au pĂšre. Le complexe de masculinitĂ© qui suit la dĂ©ception odipienne n’est alors qu’une rĂ©gression au stade prĂ©coce de fixation liĂ©e Ă  l’envie du pĂ©nis. “Elle renonce au dĂ©sir de pĂ©nis pour le remplacer par le dĂ©sir d’enfant et, dans ce dessein, prend le pĂšre comme objet d’amour
 Lorsque, plus tard, ce lien au pĂšre fait naufrage et doit ĂȘtre abandonnĂ©, il peut cĂ©der devant une identification au pĂšre par laquelle la fille revient au complexe de masculinitĂ© auquel elle se fixe Ă©ventuellement. Dans un mouvement inverse Ă  celui qui lui fait abandonner la rĂ©alitĂ© de la sĂ©duction avec sa neurotica. Freud rĂ©introduit le rĂ©el, l’anatomie, comme fondement de la fĂ©minitĂ© pour dĂ©nier, Ă  nouveau, la culpabilitĂ© du pĂšre ! Toutefois, ce mouvement dĂ©fensif est aussi un vĂ©ritable moment auto-organisateur crĂ©ateur de nouveau. Freud perçoit sans doute, prĂ©consciemment, le dĂ©ni qu’il opĂšre en proposant cette nouvelle thĂ©orisation qui l’absout comme pĂšre sĂ©ducteur. DĂšs 1925, le terme dĂ©ni Verleugnung est inaugurĂ©. SimultanĂ©ment, Freud rĂ©dige le texte La NĂ©gation, conceptualisant ainsi le mouvement psychique qui s’opĂšre en lui, tout en s’y abandonnant. Ainsi se trouve-t-il le sujet du processus qu’il dĂ©crit pour ne pas le voir Ă  l’ouvre et conçoit-il le procĂ©dĂ© mĂȘme du refus qu’il thĂ©orise Ă  propos de la primautĂ© de l’ƒdipe fĂ©minin. Ainsi, “la misĂšre ordinaire” de l’homme Freud et de son Anna-Antigone permet-elle la relance thĂ©orisante qui ira jusqu’au fĂ©tichisme et au clivage Le psychisme de l’auteur reste le terreau irremplaçable de toute dĂ©couverte. Du dĂ©veloppement rĂ©ussi du fĂ©minin-maternel AprĂšs avoir Ă©voquĂ© le dĂ©ni de la place du pĂšre chez la femme infĂ©conde, puis dans la thĂ©orie freudienne, il me reste Ă  prĂ©ciser, dĂ©s lors, comment je conçois le dĂ©veloppement de la fĂ©minitĂ©. 1. J’aimerai insister d’emblĂ©e sur l’importance des identifications Freud considĂšre l’identification maternelle de la fille comme l’issue du deuil de l’espoir de masculinitĂ©. Elle est bien antĂ©rieur, Ă  mon avis, dans sa complexitĂ©. Au delĂ  de l’identification narcissique, le fĂ©minin s’appuie sur la reprĂ©sentation, conscient et inconsciente de ce que ressentent la mĂšre et les femmes et les femmes de la famille. La fille, qui s’est identifiĂ©e Ă  sa mĂšre narcissiquement, ne pouvant maintenir cette illusion devant la frustration s’identifie alors Ă  l’objet du dĂ©sir de celle-ci, le pĂšre. Ce mouvement de triangulation engage le travail de symbolisation. Il lui permettra, par la suite, d’étayer aussi son fĂ©minin sur la fĂ©minitĂ© du pĂšre, qui permet Ă  ce dernier de reconnaĂźtre et valoriser la fĂ©minitĂ© Ă  venir de sa fillette et de l’investir, narcissiquement mais aussi libidinalement. Que penser alors de la patiente homosexuelle dĂ©crite par Freud ? Peut-on, comme lui, interprĂ©ter la passion pour une femme dĂ©jĂ  mĂšre, peu accessible et trĂšs fĂ©minine, comme une rĂ©gression devant la dĂ©ception odipienne, l’enfant dĂ©sirĂ© du pĂšre, lors de son adolescence, ayant Ă©tĂ© donnĂ© Ă  sa mĂšre et non Ă  elle ? Je suivrai volontiers Freud dans sa psychogenĂšse. Le dĂ©sir d’enfant paraĂźt ici essentiel, le rĂŽle masculin n’étant adoptĂ© que par dĂ©pit. L’identification au pĂšre paraĂźt bien remplacer l’amour déçu. Mais la belle interprĂ©tation du niederkommen traduit par tomber-accoucher pourrait suggĂ©rer que la passion homosexuelle n’éliminerait en rien le dĂ©sir d’enfant. Retrouvailles avec la mĂšre originaire prĂ©odipienne comme chez les homosexuelles stĂ©riles ? Je ne le crois pas, car dans la rencontre qu’elle fait du pĂšre, tandis qu’elle se promĂšne avec “la dame”, le geste de mĂ©pris de celui-ci paraĂźt dĂ©terminant dans sa tentative de suicide. Le pĂšre resterait-il alors l’objet odipien ? Comment expliquer dans cette hypothĂšse la passion homosexuelle ? Le saut du pont Ă©voque mĂ©tonymiquement l’accouchement. La jeune fille rĂȘve d’enfants et Freud Ă©labore le caractĂšre trompeur Ă  son Ă©gard de ses rĂȘves “menteurs”. Et s’ils Ă©taient sincĂšres ? Freud ne peut associer dĂ©sir d’enfant et homosexualitĂ©, celle-ci Ă©tant dans sa thĂ©orie mue par une identification au pĂšre qui empĂȘcherait celle Ă  la mĂšre. A notre avis, cependant, jouer le rĂŽle viril pourrait ne signifier qu’un dĂ©tour. Freud enfin, dans sa thĂ©orisation, doute de la sincĂ©ritĂ© – encore – du caractĂšre platonique de l’amour pour la dame. Dans son contre-transfert, il est possible qu’il rejette cette patiente puisqu’elle refuse la psychanalyse. AprĂšs l’aventure de Dora, Freud se mĂ©fie. Mais si le transfert sur un homme, lui paraĂźt impossible, la patiente n’aimant que les femmes, d’oĂč proviennent les rĂȘves “menteurs” qui exprimeraient le dĂ©sir de le tromper, lui ? Et s’il faut le tromper, n’est-ce pas comme pĂšre et celui-ci ne resterait-il pas alors l’objet de l’investissement de la jeune fille, en dĂ©pit de ce deuxiĂšme choix d’objet du mĂȘme sexe ? Je proposerai donc de faire crĂ©dit Ă  sa jeune patiente. Oui, son amour est platonique. Oui, elle dĂ©sire toujours un enfant. Son pĂšre rejetĂ© reste l’objet de son amour déçu ; elle veut se venger, sans doute, aussi. La mĂšre, rivale victorieuse, prĂ©fĂ©rait ses fils. Peu aimante, crainte, elle semble avoir interdit Ă  sa fille l’identification Ă  la fĂ©minitĂ©. Ne peut-on alors considĂ©rer qu’à travers la passion pour une femme qui ressemble Ă  la mĂšre, et possĂšde une riche sexualitĂ©, la jeune fille cherche Ă  atteindre son propre idĂ©al ? L’identification Ă  la mĂšre sĂ©duisante lui Ă©tant interdite, ce serait alors par l’amour qu’elle tenterait de l’acquĂ©rir. On se trouve contraint de complĂ©ter, dans la thĂ©orie freudienne, le jeu de l’amour et de l’identification. L’amour pour l’objet-mĂšre, dans l’homosexualitĂ© primaire, permet Ă  la petite fille de sortir de l’identification primaire. Puis l’identification secondaire succĂšde Ă  l’amour déçu grĂące Ă  l’identification au pĂšre. Dans un troisiĂšme temps, l’amour d’objet homosexualitĂ© pourrait ĂȘtre un moyen de rĂ©ussir une identification fĂ©minine interdite. Ce serait aimer pour s’approprier, Ă  travers l’objet, une qualitĂ© enviĂ©e, aimer pour parvenir Ă  s’identifier Ă  la femme capable de sĂ©duire le pĂšre. Dans ce cas, les rĂȘves de maternitĂ© pourraient exprimer la permanence de l’ancienne aspiration. La qualitĂ© de l’homosexualitĂ© primaire sert de base au narcissisme. L’amour pour le pĂšre, dĂ©pend de la reconnaissance de la castration de la mĂšre, mais Ă  la condition que celle-ci admette que le pĂšre puisse la complĂ©ter. Elle doit aussi reconnaĂźtre la fĂ©minitĂ© de sa fille. S’identifier Ă  une mĂšre qui n’est plus toute-puissante, mais dĂ©sirante Ă  l’égard de son mari, permet Ă  la fille de se tourner vers le pĂšre. Celui-ci doit Ă  la fois sĂ©parer mĂšre et fille ce qu’il ne fait pas dans les cas de stĂ©rilitĂ©mais aussi, avec la mĂšre, reconnaĂźtre l’attrait de sa fille en tant que femme ce qui manque Ă  se produire chez Freud. L’illusion odipienne doit prendre consistance pour que l’Oedipe soit atteint “comme un port”. Il faut aussi que la mĂšre ait dĂ©signĂ© le pĂšre comme objet de son dĂ©sir et que celui-ci ait reconnu sa fille comme fĂ©minine. Le mouvement de l’enfant lui-mĂȘme qui demanderait directement au pĂšre de pallier sa castration, principal mouvement organisateur pour Freud, implique, Ă  notre avis, la prise en compte de la complexitĂ© du jeu prĂ©alable de l’amour et de l’identification. Alors existe-t-il une angoisse de castration fĂ©minine ? Pour Freud, il n’y a que complexe de castration, puisque la castration chez la fille parait “dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©e”. Aussi, n’est-elle pas efficace pour “sortir de l’Oedipe”, ce qui entraĂźnerait l’absence de Surmoi odipien. Pour M. Klein, elle existe comme crainte d’ĂȘtre dĂ©truite Ă  l’intĂ©rieur en perdant sa capacitĂ© Ă  faire des bĂ©bĂ©s, en rĂ©torsion de ses propres agressions du corps maternel. Pour M. Cournut, l’angoisse de castration s’appliquerait Ă  l’homme, que la fille craindrait de chĂątrer par sa jouissance. F. Duparc 1992 est de son avis, mais affirme la possibilitĂ© de l’angoisse de castration chez la femme. L’issue en serait du cĂŽtĂ© du pĂšre qui, outre son rĂŽle sĂ©parateur, offrirait Ă  sa fille, dans les cas heureux, la possibilitĂ© de s’identifier Ă  la fĂ©minitĂ© de son pĂšre. C. Couvreur 1994 insiste sur la fĂ©minitĂ© acquise par identification Ă  l’objet odipien du pĂšre, ou aux femmes aimĂ©es par lui mĂšre du pĂšre, sours, mais aussi mĂšre de la patiente. FĂ©minitĂ© de la mĂšre, fĂ©minitĂ© du pĂšre on voit que c’est du cĂŽtĂ© du refus du fĂ©minin que s’enracinent – comme chez les hommes – les achoppements d’une passivitĂ© rĂ©ceptrice Ă©rotisĂ©e Freud y insiste dans Analyse sans fin, analyse avec fin. Cependant, il pense cette difficultĂ© comme -Ă  nouveau- anatomique. C’est le “roc du biologique”. Le caractĂšre cachĂ© du sexe fĂ©minin entraĂźne un intĂ©rĂȘt profond pour l’intĂ©rieur et l’éprouvĂ©, doublĂ© d’une certaine incertitude. Aussi le dĂ©sir fĂ©minin s’exprime-t-il d’abord par un “trouble” terme signifiant de son imprĂ©cision pour la femme. L’amour ne s’en distingue guĂšre. pas toujours, Je rejoins ici Freud pour qui la perte d’amour est, pour la femme, l’équivalent de la castration chez l’homme. Pour Ă©tayer ces considĂ©rations thĂ©oriques, je rappellerai le rĂŽle Ă©rotique des “rĂ©cits d’amour” et le nombre impressionnant de femmes lectrices de la presse du cour comme des collections Harlequin dont le tirage est d’un million d’exemplaires en France. RĂȘver Ă  la passion semble entraĂźner un plaisir compulsif, souvent culpabilisĂ©, voire secret chez des femmes mĂȘme “intellectuelles” peu sensibles aux revues pornographiques achetĂ©es, elles, par les hommes. L’assomption du fĂ©minin dans la jouissance exige d’abord l’amour. Celui ci ne suffit pas toujours, bien sĂ»r, et la complexitĂ© du “devenir femme” reconnaĂźt des Ă©lĂ©ments alĂ©atoires qui rĂ©veillent des traces mnĂ©siques Ă©rotisĂ©es. Celles-ci provoquent alors des mouvements d’auto-organisation, mĂȘme tardive, du fĂ©minin Pragier G. et Faure-Pragier S., 1990. 2. FĂ©minitĂ© et passivitĂ© La passivitĂ© est-elle originaire ? Je le pense et rejoins ici la conception de Jacques AndrĂ© 1995, diffĂ©rente de celle de Freud parce que remontant Ă  l’étape infantile, qui dĂ©crit une passivitĂ© premiĂšre – une fĂ©minitĂ© – dans les deux sexes. Freud Ă©voquait dĂ©jĂ  le rĂŽle excitant du “commerce de l’enfant avec celui qui le soigne” et le prend, inconsciemment, comme objet d’amour – comme objet sexuel. Les attouchements rĂ©pĂ©tĂ©s pendant les soins, l’énigme qui s’impose ainsi Ă  l’enfant, stimulent sa libido dans une “sĂ©duction originaire ” comme le propose J. Laplanche.1987 Le nourrisson n’est pas un objet vierge recevant sans initiative ces stimuli. Cependant une part importante de jouissance passive marque ces premiers temps, oĂč l’objet se distingue Ă  peine lorsqu’il vient Ă  manquer, stimulant alors, dans l’attente et la motricitĂ© inopĂ©rante, toute une activitĂ© de fantasmatisation. Le bĂ©bĂ© se trouve confrontĂ© Ă  de nombreux messages paroles, gestes, maniĂšre de le tenir, etc. qui Ă©manent de son environnement. Ce monde est en outre infiltrĂ© de significations inconscientes, y compris pour l’adulte qui mĂ©connaĂźt, pour une part, le sens du dĂ©sir qui le porte vers son enfant. Les capacitĂ©s de comprĂ©hension de celui-ci se trouvent dĂ©bordĂ©es par cette “violence fondamentale” qu’il subit ainsi nĂ©cessairement et qui le sĂ©duit. Pour J. AndrĂ©, “l’ĂȘtre-effractĂ© de l’enfant sĂ©duit, anticipe et profile l’ĂȘtre-pĂ©nĂ©trĂ© de la fĂ©minitĂ©â€, ce qui rend caduque l’interrogation classique sur la mĂ©connaissance du vagin dans les deux sexes. Pour l’adulte, ce dedans ne peut ĂȘtre mĂ©connu, et c’est son savoir qui est imposĂ© au psychisme de l’enfant. Cette fĂ©minitĂ© originaire laisse place, plus tard, au monisme phallique qui, chez le garçon, prĂ©sente un avantage dĂ©fensif majeur alors que chez la fille, le passage Ă  la phase active peut ĂȘtre transitoire et la passivitĂ© fait souvent retour. Lorsque l’identification fĂ©minine est possible, grĂące Ă  l’appui que reprĂ©sente une mĂšre reconnaissant le rĂŽle actif du pĂšre, la passivitĂ© peut s’intĂ©grer avec succĂšs. En revanche, si le pĂšre n’est pas reconnu et ne valide pas sa fille comme femme pour l’avenir, la passivitĂ© devient menaçante, car elle la livre Ă  sa mĂšre. C’est cette Ă©ventualitĂ© que craignent -inconsciemment- nos patientes stĂ©riles, et qui les pousse vers une attitude apparemment active, une phallicitĂ© qui doit ĂȘtre distinguĂ©e de l’envie du pĂ©nis. Notre clinique plaide ainsi en faveur de la thĂ©orie “fĂ©minine passive” de la sexualitĂ© originaire. La fĂ©minitĂ© ne signifie pas en revanche l’abandon de toute phallicitĂ©, au sens, chez la fille, de plaisir d’action, de pouvoir, de sublimation. Dans la cure, interprĂ©ter en terme d’envie du pĂ©nis serait souvent une erreur risquant de rendre l’analyse interminable. 3. Le changement d’objet Freud interrogeait le motif d’un changement d’objet, de la mĂšre au pĂšre, chez la fille. La mĂšre lui paraissait abandonnĂ©e soudainement du fait de la dĂ©ception produite par la perception de sa “castration” .Dans les cas normaux, Ă  mon sens, on ne peut chercher de cause au du changement car il ne se produit pas de changement d’objet, mais seulement des modifications d’investissements. L’objet tiers, le pĂšre, est prĂ©sent d’emblĂ©e dans le dĂ©sir de la mĂšre qui vise un autre que l’enfant. Le pĂšre est alors dĂ©sirĂ© par identification hystĂ©rique prĂ©coce Ă  la mĂšre, grĂące aux mĂ©canismes d’introjection et Ă  la constitution des objets internes. Mais la mĂšre n’est pas dĂ©laissĂ©e pour autant, contrairement Ă  ce que dĂ©crivait Freud .Le lien est conflictualisĂ© Comme les hommes, les femmes tirent bĂ©nĂ©fice Ă  intĂ©grer cette composante comme les deux versants de l’Oedipe. Une certaine homosexualitĂ© persiste, nĂ©cessaire, on l’a vu Ă  l’épanouissement du fĂ©minin. Le dĂ©sir pour la mĂšre permet, grĂące Ă  l’identification Ă  l’homme, la constitution d’une image dĂ©sirable de soi comme femme, ce qui renforce le narcissisme. La confrontation Ă  ”l’autre femme” organise la sexualitĂ© psychique Il n’y a donc pas de radical changement d’objet Ă  expliciter, pourvu que la mĂšre dĂ©signe le pĂšre. On ne peut rabattre l’objet psychique sur son support extĂ©rieur et l’apparence d’un lien libidinal nouveau. Il n’y a pas non plus Ă  se produire de” changement de sexe”, On se rappelle que c’est ainsi que Freud dĂ©finissait l’abandon, qu’il estimait nĂ©cessaire, du clitoris dont il affirmait l’identitĂ© mĂąle,en faveur du vagin. On connaĂźt aujourd’hui l’importance de l’intrication libre des diffĂ©rentes zones Ă©rogĂšnes pour que la femme puisse accĂ©der Ă  une jouissance complĂšte, dans laquelle la vie fantasmatique libre est essentielle. Devenir femme implique une longue Ă©volution psycho-sexuelle oĂč le clitoris n’a pas Ă  ĂȘtre rejetĂ©. La femme Ă©volue, mais n’abandonne aucune de ses zone Ă©rogĂšnes pour accĂ©der Ă  la sexualitĂ© vaginale !Cette reprĂ©sentation semble venir du plus loin des angoisses infantiles, une perte,-une castration -libĂ©rerait seule la jouissance. 4. Le fĂ©minin doit-il s’opposer au maternel. La bascule » entre l’investissement du maternel et celui du fĂ©minin par la mĂšre, telle que la dĂ©crit ne me parait rendre compte que d’un mouvement conscient. Certes je ne peut qu’approuver les belles descriptions de la “censure de l’amante” et reconnaĂźtre une certaine alternance des investissements entre la Nuit et le Jour. Faut-il l’imputer aux mĂ©canismes de refoulement ou de clivage ? Ou le maternel serait-il une forme de pulsion inhibĂ©e quant au but, qui laisse persister bien des messages sexuels ? Ceux-ci, Ă©nigmatiques pour l’enfant, provoquent une sĂ©duction originaire Ă  la quelle a montrĂ© que nul n’échappe et qui constitue le fondement originaire de l’inconscient. La sexualitĂ© de la mĂšre joue alors pleinement, mais de façon inconsciente en partie, avec les fantasmes forgĂ©s par sa sexualitĂ© infantile refoulĂ©e, nĂ©e de sa propre rencontre avec l’imaginaire de ses parents et la culture environnante. Il ne s’agit en rien d’une sĂ©duction maternelle prĂ©coce perverse comme celle qu’a pu reconstruire Freud chez LĂ©onard. La culpabilitĂ© qui contraindrait la mĂšre au refoulement ne serait pas obligatoire, mais dĂ©pendrait de la qualitĂ© des mouvements d’intĂ©gration et de symbolisation qui se prolongent toute la vie et sont Ă  nouveau nĂ©cessaire dans l’ébranlement que produisent, chez la femme, la grossesse comme la naissance. Denier le puissant courant libidinal maternel, Ă©voquer l’importance du masochisme, me paraissent exprimer la persistance, comme chez Freud, d’une thĂ©orie sexuelle infantile, le dĂ©ni de la sexualitĂ© de la mĂšre et qu’elle puisse ĂȘtre, autrement que mĂ©caniquement par les soins qu’elle prodigue, une sĂ©ductrice. La mĂšre au contraire va investir sur son enfant toutes ses attentes narcissiques et libidinales, sans que l’on puisse craindre habituellement la perversion qui hante les thĂ©oriciens, du moins tant qu’un tiers reste investi. Je rejoins ici Freud pour qui la perte d’amour est, pour la femme, l’équivalent de la castration chez l’homme. Pour Ă©tayer ces considĂ©rations thĂ©oriques, je rappellerai le rĂŽle Ă©rotique des “rĂ©cits d’amour” et le nombre impressionnant de femmes lectrices de la presse du cour comme des collections Harlequin dont le tirage est d’un million d’exemplaires en France. RĂȘver Ă  la passion semble entraĂźner un plaisir compulsif, souvent culpabilisĂ©, voire secret chez des femmes mĂȘme “intellectuelles” peu sensibles aux revues pornographiques achetĂ©es, elles, par les hommes. L’assomption du fĂ©minin dans la jouissance exige d’abord l’amour. Celui ci ne suffit pas toujours, bien sur, et la complexitĂ© du “devenir femme” reconnaĂźt des Ă©lĂ©ments alĂ©atoires qui rĂ©veillent des traces mnĂ©siques Ă©rotisĂ©es. Celles-ci provoquent alors de mouvements d’auto-organisation, mĂȘme tardive, du fĂ©minin.Pragier G. et Faure-Pragier S.,1990 Évoquons ici le retour Ă©tonnant des plaisirs maternels chez les grand-mĂšres rĂ©centes; Rarement Ă©voquĂ©es dans la littĂ©rature psychanalytique., ne sont-elles pas recouverts par les “exploits” des grands-pĂšres, tel Freud avec son petits-fils observant ” le Jeu de la Bobine” ? Chez beaucoup d’entre elles, un sentiment d’élation voire un “coup de foudre” inattendu est alors survenu, Ă  la rencontre du nouveau-nĂ©, tĂ©moignant ainsi d’une poussĂ©e libidinale puissante mais degĂ©nitalisĂ©e. Ce plaisir est susceptible de rĂ©activer les manifestations corporelles ayant accompagnĂ© l’allaitement tensions pĂ©nibles des seins, contractions utĂ©rines. Certaines grands-mĂšres ont mĂȘme eu une montĂ©e de lait ! Toutefois, cet investissement immĂ©diat du bĂ©bĂ©, comme l’identification hystĂ©rique qu’elle entraĂźne, ne provoque pas son corollaire de dĂ©pendance maternelle Ă  l’objet.. Il s’agit davantage d’une joie profonde, ne visant Ă  aucun moment la dĂ©charge, et s’accompagnant d’une expansion du moi. Aux femmes qui ont perdu la capacitĂ© d’enfanter elles-mĂȘmes, se rĂ©vĂšle ainsi une surprise heureuse qui apparaĂźt lors de la perception de l’objet et vient peut-ĂȘtre compenser la frĂ©quence des expĂ©riences de pertes. Y a-t-il alors dans la filiation fĂ©minine quelque chose qui assure un sentiment de permanence et Ă©vite aux mĂšres, malgrĂ© l’ñge, d’ĂȘtre confrontĂ©es au deuil de soi-mĂȘme et auquel certaines collĂšgues femmes ont du mal Ă  s’identifier, comme si, chez elles, l’idĂ©e de la mort entraĂźnait plutĂŽt l’inquiĂ©tude pour des enfants qui allaient vivre sans leur mĂšre. À mon avis, il n’y a donc pas d’incompatibilitĂ© entre maternel et fĂ©minin mais au contraire une intrication rĂ©ussie dans les meilleurs cas. Lorsque l’amoureuse, au comble de la jouissance, demande Ă  son amant “fais moi un enfant”, n’y a-t-il pas alors intrication du maternel et du fĂ©minin ? Le dĂ©sir d’enfant serait alors, non pas la cause comme le dĂ©crit Freud, mais la consĂ©quence mĂȘme de l’amour de l’amante. Donner une descendance serait la preuve de cet amour. La Tamar de la bible en est l’éclatante figuration. Elle se retrouve veuve de l’homme qu’elle aime et sans enfant de lui, ce qui rompt l’obligation de procrĂ©er pour construire l’histoire. Selon la prescription du lĂ©virat, elle doit obtenir, pour son mari dĂ©funt, un enfant du mĂȘme sang, grĂące Ă  ses beaux-frĂšres. Le premier, Onan, prĂ©fĂšre, on le sait, rĂ©pandre sa semence sur la terre que procrĂ©er pour son frĂšre aĂźnĂ©. Le deuxiĂšme est refusĂ© Ă  Tamar, en prĂ©textant son jeune age. Elle dĂ©cide alors de feindre de se prostituer, et trompe ainsi son beau-pĂšre dont elle devient enceinte. Les cadeaux qu’elle a eu la prudence d’exiger de lui font alors la preuve de sa vertu et de l’amour qu’elle voue Ă  son mari dĂ©funt. Par cette grossesse, elle s’affirme comme son Ă©pouse. Et ensuite? La bonne mĂšre disponible et protectrice pour son enfant, peut-elle demeurer une femme dĂ©sirable pour son partenaire et ne pas le materner lui aussi. Mais pourrait-elle ĂȘtre une mĂšre suffisamment bonne si elle n’était aussi une femme suffisamment femme? L’exemple des femmes infĂ©condes montre que non. On doit, ce me semble, distinguer le temps de la sĂ©duction, et peut-ĂȘtre du voile, de la mascarade nĂ©cessaires au dĂ©sir de l’homme, et le devenir de la sexualitĂ© du couple, qui entraĂźnerait d’autres dĂ©veloppements. Il y aurait possibilitĂ©, en dĂ©pit de Freud, d’un amour durable, qui ne s’enliserait pas dans un assouvissement fĂ©minin neutralisant tout dĂ©sir chez l’homme. L’incertitude prĂ©serverait un espace de jouissance. Dans une dialectique entre amour et identifications, dans un Ă©quilibre du narcissisme et du jeu des pulsions, il pourrait y avoir des cas heureux. _________ AndrĂ© J.1995, Aux origines fĂ©minines de la sexualitĂ©, Paris, Puf. Braunschweig D., et Fain M. 1975 La nuit,, le jour. Paris, Puf. Chasseguet-Smirgel J. 1964, La sexualitĂ© fĂ©minine, Ouvrage collectif ; Paris, Payot. 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Traductionsen contexte de "ne manquent pas de" en français-espagnol avec Reverso Context : Les lettrés protégés par les Ottoniens ne manquent
Les Ă©nergies intermittentes ont besoin de sources d’énergie pilotables pour compenser leurs pĂ©riodes de faible production. Le nuclĂ©aire peut-il efficacement jouer ce rĂŽle? Craig Morris, fellow de l’Institute for Advanced Sustainability Studies de Potsdam, croit que non. Dans un rĂ©cent rapport de 57 pages, il dĂ©crit les rĂ©sultats d’un intense dĂ©bat scientifique qui a eu lieu en Allemagne il y a dix ans. Peu diffusĂ©e en dehors du monde germanophone, cette discussion a dĂ©bouchĂ© sur l’abandon du nuclĂ©aire allemand. Au cƓur du dĂ©bat, deux questions fondamentales. D’abord, le nuclĂ©aire est-il rĂ©ellement pilotable, c’est-Ă -dire, peut-on rapidement ajuster sa production en fonction de rapides variations de demande d’électricitĂ©? Et ensuite, le nuclĂ©aire pilotable » favorise-t-il vraiment l’adoption des Ă©nergies renouvelables, ou est-il par lui-mĂȘme un verrou technique Ă  leur diffusion? Craig Morris estime, sur la base d’études rĂ©alisĂ©es en Allemagne, que le nuclĂ©aire n’est que peu pilotable en pratique et que son maintien aurait retardĂ© l’adoption des renouvelables. Le choix du gaz naturel comme Ă©nergie de soutien serait donc davantage favorable aux renouvelables Ă  long terme, en dĂ©pit des Ă©missions de carbone associĂ©es. Ce qui suit est un rĂ©sumĂ© de son argumentaire. Le nuclĂ©aire, peu pilotable En fait, insiste-t-il, on connaĂźt peu les effets d’une rapide montĂ©e n puissance sur les rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Il y a eu peu d’études et leurs rĂ©sultats ne sont souvent pas publics. Les experts prĂ©sentent parfois les rĂ©acteurs comme trĂšs pilotables et parfois, comme pas du tout, ce qui accroĂźt la confusion. L’Allemagne semble avoir Ă©tĂ© le seul pays Ă  mener des essais Ă  grande Ă©chelle sur plusieurs rĂ©acteurs Ă  la fois, vers 2010. Taux et temps de montĂ©e en puissance de diverses sources d’électricitĂ©. Les rĂ©sultats montrent que les rĂ©acteurs nuclĂ©aires ne sont pas Ă  la hauteur de la tĂąche, non pas pour de simples raisons de coĂ»t, mais pour des raisons techniques la puissance n’augmente pas Ă  un rythme suffisant pour suivre les rapides variations des Ă©nergies intermittentes. De plus, des ajustements de production Ă  des niveaux relativement peu Ă©levĂ©s ont suffi Ă  mener le rĂ©acteur de Brokdorf Ă  la panne – le seul cas oĂč l’on a admis que la montĂ©e en puissance Ă©tait responsable, mais d’autres ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© tenus secrets. Les analystes allemands en ont conclu qu’il existait un conflit systĂ©mique » systemconflikt et que miser sur le nuclĂ©aire pour Ă©quilibrer les productions intermittentes allait provoquer des black-out rĂ©currents. Les donnĂ©es actuelles avec plus de 20 % d’éolien et de solaire montrent que l’intermittence est principalement gĂ©rĂ©e par le gaz et le charbon. Comme prĂ©vu, le nuclĂ©aire qui subsiste en Allemagne se montre trĂšs peu pilotable en pratique. Qu’en est-il en France? Les experts d’EDF font valoir que la flotte française est la plus pilotable au monde, mais en pratique, cette adaptabilitĂ© reste trĂšs limitĂ©e et aurait dĂ©jĂ  atteint ses limites dĂšs 2016. Dans les faits, les Français ne sont pas capables d’augmenter la production de plus de 10 % en une heure. De plus, la mĂ©thode retenue semble semble consister Ă  sacrifier » une poignĂ©e de rĂ©acteurs notamment Golfech pour permettre aux autres de produire de la maniĂšre la plus stable possible. En fait, la montĂ©e en puissance maximale serait de l’ordre de 5,36 GW en une heure, le quart de la valeur souvent annoncĂ©e. Un pont technologique douteux Craig Morris affirme aussi que l’idĂ©e que le nuclĂ©aire est un pont technologique » se fonde davantage sur des arguments politiques et la recherche du consensus que sur des arguments techniques vĂ©rifiables. Sur le terrain, insiste-t-il, la caractĂšre peu pilotable du nuclĂ©aire complique et retarde l’adoption des technologies renouvelables. La position de la France, qui souhaite appuyer sa transition sur le nuclĂ©aire lui semble manquer de transparence et ne pas tenir compte des limites pratiques de rĂ©acteurs. Les limites de la variabilitĂ© de la production nuclĂ©aire française. La transition Ă©nergĂ©tique allemande, observe Morris, a fort Ă  faire pour justifier ses niveaux Ă©levĂ©s d’émissions de carbone. En somme, se dĂ©sole-t-il, le choix semble ĂȘtre entre le nuclĂ©aire, qui est peu carbonĂ©, mais qui constitue un verrou technique Ă  la diffusion des renouvelables, ou un systĂšme pilotable ayant recours au gaz et/ou au charbon, qui favorise l’adoption des renouvelables, mais qui est plus carbonĂ©. C’est un enjeu qui aura d’énormes rĂ©percussions non seulement en France, mais aussi dans des pays comme la Chine et l’Inde, trĂšs tentĂ©es par le nuclĂ©aire. Source Craig Morris, Can reactors react? PDF, 57 pages
ChaqueannĂ©e, des centaines de jeunes de partout au Canada participent au programme JEÛNEsolidaire de DĂ©veloppement et Paix. Il s’agit d’un jeĂ»ne-bĂ©nĂ©fice de sensibilisation de 25 heures en solidaritĂ© avec les communautĂ©s dans les pays du Sud. Des groupes de jeunes des Ă©coles, des paroisses et d’autres organismes communautaires
Les retenues sur le dĂ©pĂŽt de garantie font partie des litiges les plus frĂ©quents entre locataires et propriĂ©taires. En particulier, nombreux sont ceux qui se demandent si le propriĂ©taire est obligĂ© d’effectuer les travaux suite Ă  un Ă©tat des lieux de sortie montrant des dĂ©gradations. En effet, le propriĂ©taire aurait-il le droit de garder une partie du dĂ©pĂŽt de garantie ET de ne finalement pas faire les travaux requis ? Retenue sur la caution les obligations du propriĂ©taire Commençons par rappeler les bases. Pour que le propriĂ©taire garder une partie ou l’intĂ©gralitĂ© du chĂšque de caution en raison de dĂ©gĂąts constatĂ©s Ă  la sortie du locataire, il y a trois conditions Ă  rĂ©unir obligatoirement il doit y avoir un Ă©tat des lieux de sortie, signĂ© par les 2 parties, qui indique des dĂ©gradations par rapport Ă  l’état des lieux d’entrĂ©e ; ces dĂ©gradations doivent ĂȘtre imputables au locataire tout ce qui relĂšve de l’usure normale, de la vĂ©tustĂ©, de la malfaçon ou du vice de construction est Ă  la charge du propriĂ©taire ; le propriĂ©taire doit fournir un justificatif pour la somme retenue devis ou facture, les deux sont valables. Si le propriĂ©taire veut faire lui-mĂȘme les travaux, il ne peut faire de retenue qu’à hauteur du prix du matĂ©riel achetĂ© et non sur le temps passĂ© ou les dĂ©placements effectuĂ©s. Par consĂ©quent, les cas de figure suivants sont des retenus abusives du dĂ©pĂŽt de garantie si le propriĂ©taire veut faire une retenue concernant un problĂšme qui n’est pas mentionnĂ© dans l’état des lieux de sortie d’oĂč l’importance de ne pas nĂ©gliger cette Ă©tape ! ; si le propriĂ©taire veut faire une retenue non imputable au locataire des murs jaunis avec le temps, de la peinture qui s’écaille, des fissures au plafond, un dĂ©gĂąt des eaux du voisin mais le locataire doit le prouver, etc
 si le propriĂ©taire retient une somme fixĂ©e arbitrairement, sans justificatif valable. Le propriĂ©taire a-t-il l’obligation de rĂ©aliser les travaux ? Comme indiquĂ© plus haut, le propriĂ©taire peut faire une retenue aussi bien sur la base d’une facture que sur celle d’un devis rĂ©alisĂ© par un professionnel. En effet, un devis est bien un justificatif valable aux yeux de la jurisprudence, mĂȘme si aucune suite n’est donnĂ©e Cass. Civ III n° 99-13668 ; Cass. Civ III n° 06-18142. ConsĂ©quence le propriĂ©taire a le droit de procĂ©der Ă  une retenue sur le dĂ©pĂŽt de garantie sans pour autant faire les travaux liĂ©s Ă  celle-ci. De la mĂȘme façon, si le propriĂ©taire prĂ©sente un devis d’un professionnel pour justifier la somme retenue puis dĂ©cide plus tard de faire les travaux lui-mĂȘme, il en a le droit. Le locataire a donc tout intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre attentif Ă  la remise en Ă©tat du logement reboucher les trous dans les murs, faire les petites rĂ©parations, nettoyer de fond en comble,
 avant de faire l’état des lieux de sortie ! Loading... Navigation de l’article
Ceuxqui ont suivi la cĂ©rĂ©monie d’inauguration du pont de CrimĂ©e, organisĂ©e le 15 mai, auront peut-ĂȘtre notĂ© que le prĂ©sident russe, Vladimir Poutine, qui a pris la tĂȘte du cortĂšge au volant d’un imposant camion KAMAZ, ne portait pas sa ceinture. Le Service fĂ©dĂ©ral de protection (), qui est en charge de la sĂ©curitĂ© de hauts responsables et notamment du prĂ©sident, a justifiĂ© C’est un dĂ©bat sans fin en France faut-il forcĂ©ment des centrales nuclĂ©aires pour dĂ©carboner notre systĂšme Ă©lectrique ? Peut-on couvrir notre consommation principalement avec de l’éolien et du solaire ? Jean-Marc Jancovici est connu pour ses positions pronuclĂ©aires, et propose un calcul d’ordre de grandeur qui semble invalider la gĂ©nĂ©ralisation des renouvelables. ProblĂšme un certain nombre d’études dĂ©taillent des “mix Ă©nergĂ©tiques” bon marchĂ© Ă  100% de renouvelables, en particulier celle du CIRED qui vient de sortir pour la France notĂ©e par la suite Shirizadeh et al.. C’est l’occasion de revenir sur le dĂ©bat en analysant cette Ă©tude en parallĂšle de l’article de cadre du dĂ©batC’est la rĂšgle non nĂ©gociable le rĂ©seau Ă©lectrique doit toujours ĂȘtre Ă©quilibrĂ©, chaque instant la production Ă©gale Ă  la consommation. Notons que la question se pose Ă  l’échelle europĂ©enne, les rĂ©seaux Ă©tant interconnectĂ©s. Aujourd’hui le rĂ©seau Ă©lectrique et les moyens de productions sont dimensionnĂ©s pour Ă  la fois couvrir le pic de charge, quand la consommation est maximale, et ĂȘtre rĂ©duits Ă  la baisse si nĂ©cessaire. En France le pic de charge est gĂ©nĂ©ralement en dĂ©but de soirĂ©e l’hiver, autour de 100 GW on a donc construit assez de centrales pour le couvrir. On dispose de plusieurs grands leviers pour Ă©quilibrer production et consommation sans construire plus de centrales stocker l’énergie quand on en a trop. ProblĂšme aujourd’hui le stockage est cher batteries ou difficile Ă  dĂ©velopper barrageslisser la consommation, par exemple via les tarifs heures creuses / pleines, ou la limiter pendant les picsarrĂȘter la production quand on n’en a pas besoin, ce qui est plus ou moins facile et rentable selon le type de centraleAujourd’hui c’est plutĂŽt simple d’équilibrer il suffit d’arrĂȘter ou dĂ©marrer des centrales en fonction de la consommation. Cela devient beaucoup plus complexe quand la majoritĂ© de la production dĂ©pend du vent et du soleil, et c’est donc l’enjeu principal du choix des moyens de production Ă©lectrique dĂ©carbonĂ©s pour l’avenir. La grande question est celle du coĂ»t plutĂŽt que de la faisabilitĂ©, qui ne fait pas vraiment dĂ©bat on peut aller trĂšs loin si l’on met les moyens, par exemple en achetant beaucoup de stockage pour couvrir l’intermittence. Le grand intĂ©rĂȘt de cette nouvelle Ă©tude est d’explorer les incertitudes autour de ce coĂ»t en fonction de ses hypothĂšses, en plus de valider l’équilibre du systĂšme proposĂ©. Si par exemple le stockage se rĂ©vĂšle plus cher que ce qu’on estimait, on sait ici combien cela coĂ»te pour garder le systĂšme d’emblĂ©e que Jancovici et Shirizadeh et al. ne rĂ©pondent pas exactement Ă  la mĂȘme question. Le premier se place dans les conditions actuelles article de 2017 et chiffres des derniĂšres annĂ©es alors que le second vise un systĂšme Ă©lectrique en 2050 en cohĂ©rence avec l’objectif d’atteindre la neutralitĂ© carbone Ă  cette date. L’avantage de partir de chiffres actuels fiables est aussi l’inconvĂ©nient de ne pas prendre en compte les Ă©volutions futures, et rĂ©ciproquement !Nous allons nous pencher sur leurs mĂ©thodes de calcul JancoviciJean-Marc Jancovici utilise des chiffres rĂ©cents pour la consommation, les rendements, les coĂ»ts et les technologies. Les stations de pompage-turbinages imaginez deux barrages l’un en dessous de l’autre sont le mode de stockage privilĂ©giĂ©, en supposant qu’on pourra noyer quelques vallĂ©es et dĂ©placer leurs habitants. Les chiffres sont la plupart bien sourcĂ©s, mais pas toujours avec la rĂ©fĂ©rence calcul suit les Ă©tapes suivantes Remplacer la production globale annuelle du nuclĂ©aire avec du solaire ou de l’éolien. Il en dĂ©duit la capacitĂ© nĂ©cessaire en divisant par les facteurs de charge actuels rapport entre la production rĂ©elle d’une centrale et son maximum thĂ©orique.Il y ajoute une estimation des coĂ»ts de rĂ©seau pour raccorder ces capacitĂ©s et distribuer l’électricitĂ© produite, avec le mĂȘme ratio que l’Allemagne aujourd’hui 1€ de rĂ©seau Ă  construire pour 1€ de centrale Ă©olienne ou solaireIl estime la puissance de stockage nĂ©cessaire comme la diffĂ©rence entre la production maximale et le minimum de consommation plus importante que l’inverse. Pour la capacitĂ© de stockage il considĂšre la variabilitĂ© des productions et estime la quantitĂ© Ă  prĂ©voir de 50% de la production annuelle pour l’éolien et 80% pour le solaire la production totale Ă©tant Ă©gale Ă  celle du nuclĂ©aire, il faut la rĂ©partir sur toute l’annĂ©e.Il multiplie par coĂ»ts et durĂ©e de vie pour avoir le coĂ»t global par an du systĂšme. Voici le tableau de rĂ©sultats Le grand intĂ©rĂȘt du modĂšle est sa simplicitĂ© il est entiĂšrement comprĂ©hensible et vĂ©rifiable par n’importe qui dispose de quelques bases sur le sujet, par exemple tout ingĂ©nieur calcul souffre pourtant de limites Ă©normes en voulant simplifier la complexitĂ© du systĂšme Ă©lectrique. En particulier l’estimation de la capacitĂ© de stockage n’a aucun rapport avec le fonctionnement rĂ©el du rĂ©seau, oublie les autres Ă©nergies 28% de la production française, et considĂšre qu’il faut stocker toute production excessive d’électricitĂ© tout en la rĂ©partissant sur une annĂ©e entiĂšre on peut trĂšs bien “dĂ©brancher” une Ă©olienne du rĂ©seau, ce qu’on appelle l’écrĂȘtage, on ne le fait juste pas aujourd’hui car le prix de rachat est garanti. Elle semble donc grossiĂšrement surestimĂ©e. Il y a aussi probablement Ă  redire sur les diffĂ©rents coĂ»ts Jancovici teste ensuite l’effet de variations importantes de coĂ»ts du renouvelable ou du nuclĂ©aire et conclut que sa conclusion tient toujours. Je ne suis pas du tout convaincu par cette astuce habituelle de consultant tester la sensibilitĂ© aux paramĂštres d’un calcul d’ordre de grandeur trĂšs grossier ne rend pas le rĂ©sultat a le mĂ©rite de se pencher sur un sujet technique peu populaire mais important la stabilitĂ© en frĂ©quence. Elle est aujourd’hui assurĂ©e principalement par le nuclĂ©aire et les barrages au fil de l’eau, qui sont connectĂ©s au rĂ©seau 100% du temps et gardent pour ce besoin une partie de leur puissance en rĂ©serve. Dans un monde Ă  majoritĂ© Ă©olien et solaire cela devient beaucoup plus complexe, et nĂ©cessite par exemple des batteries qui sont de plus en plus utilisĂ©es pour la tenue en frĂ©quence et autres services systĂšme.MĂ©thodologie Shirizadeh et le dĂ©but de leur prĂ©sentation les auteurs prennent soin de se distinguer d’une Ă©tude sur un mix 100% renouvelable qui avait alimentĂ© les dĂ©bats, celle de l’ADEME. Ils semblent d’ailleurs Ă©viter par leurs hypothĂšses les critiques que Jean-Marc Jancovici ou Sylvestre Huet avaient exprimĂ©es sur cette Ă©tude, notamment un exportateur miraculeux qui vient rĂ©pondre aux pics de consommation, et des hypothĂšses de lissage de la consommation trĂšs optimistes. Celle-ci est aussi revue par les pairs, et le modĂšle tout comme les donnĂ©es sont et al. dĂ©taillent prĂ©cisĂ©ment leurs hypothĂšses et leurs sources, qui sont tous des Ă©tudes publiĂ©es ou des rapports gouvernementaux. Leur source pour la consommation est le scĂ©nario de l’ADEME, qui prĂ©voit une stabilitĂ© de la consommation totale. Pour la technologie, les coĂ»ts et les rendements leur source principale est le scĂ©nario 2050 de la commission europĂ©enne. Enfin ils utilisent 18 ans de donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques 2000–2017 pour calculer la variabilitĂ© de la production au niveau les rĂ©sultats et les sources du modĂšle sont disponibles en ligne. Voici leur raisonnement Ils construisent un modĂšle de mix Ă©lectrique qui Ă©quilibre l’offre et la demande sur les 18 ans mesurĂ©s calculĂ©s au pas horaire. Notons qu’ils se permettent d’écrĂȘter la production quand elle dĂ©passe la consommation, contrairement Ă  Jancovici, pour un total de 11% de la production sur l’ calculent les coĂ»ts Ă  partir des projections et adaptent le mix pour le minimiser notons qu’ils partent d’un coĂ»t brut du production sans stockage et rĂ©seau, ajoutĂ©s Ă  cĂŽtĂ©, et donc ne tombent pas dans l’erreur frĂ©quente de le considĂ©rer comme un coĂ»t complet.Ils testent la sensibilitĂ© Ă  l’annĂ©e mĂ©tĂ©o parmi les 18 annĂ©es mesurĂ©es et concluent qu’il faut bien prendre en compte la diversitĂ© des situations, la “pire annĂ©e” pour les renouvelables est celle qui dimensionne principalement le systĂšmeIl testent la sensibilitĂ© au coĂ»t des technologies sur l’annĂ©e 2006, qui a Ă©tĂ© la pire pour les renouvelables. Celle-ci s’avĂšre faible autour de +-5% sur le coĂ»t global pour des variations de coĂ»ts entre +-25% et +-50% sur les technologies intervalles qui correspondent bien aux diffĂ©rences entre coĂ»t actuel et coĂ»t projetĂ©. Il s’avĂšre que le surcoĂ»t d’une technologie peut ĂȘtre en partie compensĂ© en installant plus des autres. Si vous trouvez que les coĂ»ts estimĂ©s sont trop optimistes, vous pouvez jouer avec sur la page dĂ©diĂ©e pour voir comment cela influe sur le mix Ă©nergĂ©tique optimal et le coĂ»t global du leurs conclusions pendant la prĂ©sentation Et la rĂ©partition de la production et des coĂ»ts obtenue La mĂ©thodologie est clairement beaucoup plus rigoureuse que celle de Jancovici, se rapproche du fonctionnement rĂ©el des rĂ©seaux, et permet de prendre en compte finement la complexitĂ© du systĂšme Ă©nergĂ©tique. Pour calculer le besoin de stockage il n’y a pas d’autre moyen que simuler les historiques de production et de consommation, les rĂšgles de trois ne nous diront pas grand-chose. Le pas horaire est un bon niveau pour un scĂ©nario Ă  30 ans aujourd’hui au jour le jour la prĂ©vision d’équilibrage est faite Ă  un pas de 30 minutes.Jai analysĂ© l’étude sans rentrer dans le dĂ©tail du code du modĂšle, n’ayant ni le temps ni l’expertise, mais le diable peut se cacher dans les dĂ©tails. Ce n’est pas rare que des erreurs de calcul soient trouvĂ©s des annĂ©es plus tard dans les publications qui utilisent des modĂšles numĂ©riques complexes, personne ne les revoit jamais au niveau de dĂ©tail qui permettrait de vraiment les valider. MĂȘme si l’étude a Ă©tĂ© revue par des pairs et affiche des rĂ©sultats cohĂ©rents avec la littĂ©rature, il faudra attendre les analyses d’experts du sujet pour ĂȘtre sĂ»r de la correction du fait, mĂȘme aprĂšs analyse il est n’est pas toujours facile d’y voir clair. Par exemple une Ă©tude de 2017 prĂ©sente un certain nombre de limites Ă  la possibilitĂ© du 100% renouvelable, mais elle a Ă©tĂ© lourdement critiquĂ©e dans une autre publication. J’ai pu croiser des experts qui jurent par l’une ou par l’autre lesquels croire ? J’atteins les limites de mes compĂ©tences d’ingĂ©nieur SupĂ©lec qui a suivi le sujet avec attention sans en ĂȘtre non plus les marques de fiabilitĂ© on peut noter que l’étude a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e aux professionnels du secteur en France, dans plusieurs confĂ©rences, et est publiĂ©e dans la revue internationale la plus prestigieuse du sur les hypothĂšses de Shirizadeh et un intĂ©rĂȘt des publications scientifiques, les auteurs prĂ©sentent d’eux-mĂȘmes les limites principales qu’ils identifient dans leurs travaux On peut en ajouter quelques de sensibilitĂ© semble bien dosĂ© pour les technologies existantes, mais la mĂ©thanation est encore expĂ©rimentale, jamais dĂ©ployĂ©e Ă  grande Ă©chelle, et la source du coĂ»t estimĂ© un rapport de dĂ©but 2017 d’un cabinet de conseil. Cela semble la principale incertitude technologique du prix sont estimĂ©s dans le contexte actuel, c’est-Ă -dire un monde principalement fossile. Que se passe-t-il lorsqu’on doit produire des Ă©oliennes dans un monde alimentĂ© par des Ă©oliennes ? La question est posĂ©e lors du wĂ©binaire, mais l’étude mentionnĂ©e par les auteurs prĂ©voit un passage de 12 Ă  6 du taux de retour Ă©nergĂ©tique. Cest beaucoup !Ne sont pas abordĂ©s les rendements dĂ©croissants de l’éolien, les meilleurs emplacements Ă©tant occupĂ©s en premier ce qui peut aussi expliquer les facteurs de charges supĂ©rieurs aux Etats-Unis Ă©voquĂ©s lors des questions. Est-ce trop optimiste d’estimer des gains de facteur de charge autour de 30% sur 30 ans ? Je ne sais pas, mais cet ordre de grandeur est bien couvert par l’étude de coĂ»ts semblent calculĂ©s sur la base des projections pour 2050, alors qu’atteindre cette production nĂ©cessitera des dizaines d’annĂ©es d’investissements progressifs, sur des technologies moins avancĂ©es et donc moins efficaces. La transition coutera donc probablement nettement plus simulation n’inclut pas la question des services systĂšme comme la stabilitĂ© en frĂ©quence, qui seront plus sollicitĂ©s dans un systĂšme majoritairement renouvelable les auteurs gardent la proportion actuelle de rĂ©serves par source d’énergie. Se pose plus gĂ©nĂ©ralement une question du coĂ»t de la complexitĂ© dans un monde oĂč la production est rĂ©partie entre des milliers de centrales, mĂȘme si les centrales Ă  biogaz permettent de garder une bonne rĂ©activitĂ©. Le systĂšme rĂ©sultant est probablement trĂšs loin du “low-tech”.Les auteurs n’ont pas estimĂ© la sensibilitĂ© Ă  la consommation, pour laquelle ils reprennent le scĂ©nario de l’ADEME. Ce scĂ©nario prĂ©voit une lĂ©gĂšre baisse de la consommation alors qu’on doit en mĂȘme temps Ă©lectrifier la plupart des usages de combustibles fossiles, et repose donc sur des choix plus politiques que purement techniques isolation, efficacitĂ© du transport, de l’industrie, sobriĂ©tĂ© 
. Il aboutit aussi Ă  un profil de consommation un peu plus lisse que celui actuel, ce qui doit changer nettement le besoin de stockage c’est le pic de charge qui dimensionne le systĂšme. Notons que l’ADEME est en cours de revue de ces scĂ©narios pour les affiner. Un dĂ©but de rĂ©ponse sur la question de la compatibilitĂ© avec une consommation plus Ă©levĂ©e par l’auteur se posent plusieurs questions systĂ©miques plus larges, qui sont rapidement abordĂ©es lors des questions et que les auteurs pensent explorer plus en dĂ©tail Ă  l’avenir Quel espace utilisĂ© par les Ă©oliennes, le solaire et la biomasse ? AprĂšs calculs, le scĂ©nario prĂ©voit de multiplier par 5 la puissance installĂ©e d’éoliennes terrestres, par 12 de photovoltaĂŻque. Pour le biogaz qui est produit soit directement soit par mĂ©thanation la puissance installĂ©e est de deux fois la capacitĂ© actuelle de centrales Ă  gaz, et la production de 3% du total contre 7% pour le gaz aujourd’hui. Si ce scĂ©nario minimise le coĂ»t, les Ă©missions et le nuclĂ©aire, minimise-t-il vraiment l’impact environnemental ?Pourra-t-on gĂ©nĂ©raliser ce systĂšme dans un monde aux ressources limitĂ©es ? Si les terres rares ne devraient pas ĂȘtre un problĂšme la question se pose pour d’autres ressources et je n’ai pas Ă©tĂ© convaincu par la rĂ©ponse des auteurs l’enjeu est global plutĂŽt que local, Ă  l’échelle française on peut tout faire si on oublie le reste du que certains coĂ»ts sont politiques avant d’ĂȘtre financiers, notamment l’installation d’éoliennes ou de nouveaux quel point ces limites remettent-elles en cause l’étude ? Je ne pense pas vraiment mais ces questions mĂ©ritent des travaux complĂ©mentaires. De toute façon tout scĂ©nario pour 2050 est forcĂ©ment trĂšs prospectif. MĂȘme si les auteurs se sont appliquĂ©s Ă  bien expliciter les incertitudes on peut lĂ©gitimement s’interroger sur le point auquel ce genre de projections doit guider les choix de sociĂ©tĂ© aujourd’ et al. sont nettement plus rigoureux sur le point crucial de l’équilibrage du rĂ©seau, mais on fait face Ă  un paradoxe courant en modĂ©lisation le modĂšle simple est moins puissant mais plus facilement comprĂ©hensible, le modĂšle complexe semble plus proche de la rĂ©alitĂ© mais son rĂ©sultat repose sur plus d’ deux articles ne rĂ©pondent pas exactement Ă  la mĂȘme question. Leurs rĂ©ponses ne sont pas non plus incompatibles Avoir un systĂšme 100% renouvelable semble coĂ»ter trĂšs cher aujourd’hui on le constate en Allemagne qui a pris cette voie, avec un rĂ©sultat climatique mĂ©diocreIl sera possible d’avoir un mix 100% renouvelable abordable en 2050, si la consommation est contenue, si les progrĂšs technologiques importants qu’on estime possibles aujourd’hui se rĂ©alisent en particulier sur le biogaz et la mĂ©thanation et plus globalement si toutes les limites de cet exercice ne le transforment pas trop en souvent, les dĂ©saccords entre “gens sĂ©rieux” portent principalement sur des hypothĂšses concernant le futur, pour lequel ils ne disposent pas de boule de cristal contrairement Ă  Marcel du cafĂ© du commerce. LĂ  oĂč je trouve Jancovici critiquable, c’est qu’il semble donner trop de portĂ©e Ă  son rĂ©sultat, qui n’est qu’un ordre de grandeur trĂšs discutable et ne portant que sur le prĂ©sent. Quant Ă  l’étude du CIRED, il faut aussi bien comprendre sa portĂ©e ce n’est pas une prĂ©vision, c’est un exercice construit sur des hypothĂšses qui par nature ne pourront pas ĂȘtre faible coĂ»t du stockage est trĂšs intĂ©ressant, cela signifie qu’il n’est pas indispensable de baisser la consommation pour Ă©quilibrer le systĂšme cela pourrait l’ĂȘtre pour d’autres raisons. Revenons Ă  “l’affaire Dreyfus” franco-française de l’énergie, le nuclĂ©aire. Je tire aussi une autre conclusion de ce coĂ»t du stockage si l’intermittence est compensĂ©e facilement alors le nuclĂ©aire est beaucoup moins Ă©conomiquement incompatible avec le renouvelable que ce qu’on entend souvent. Shirizadeh et al. n’incluent pas de nuclĂ©aire dans leur modĂšle, mais arrivent Ă  un coĂ»t proche du parc français actuel. Enfin, ce n’est pas dans l’étude, mais si le nuclĂ©aire pose moins de questions systĂ©miques il souffre aussi de son lot d’incertitudes comme sur les gĂ©nĂ©rations futures de rĂ©acteurs. Encore d’excellentes raisons de prendre du recul face Ă  l’envahissant dĂ©bat technique “nuclĂ©aire contre renouvelables” ! Dans ce monde fatalement rempli d’incertitudes le jugement de Salomon de 50% de nuclĂ©aire en France ne semble pas si mauvais, et Ă©vite une sortie prĂ©cipitĂ©e du nuclĂ©aire tout en expĂ©rimentant la montĂ©e en charge des perspective pose par contre la question trĂšs politique du pilotage Ă©conomique, souvent discutĂ©e par Jancovici et Ă  mon avis beaucoup plus intĂ©ressante pour le citoyen. Aujourd’hui les directives europĂ©ennes ont mĂ©tamorphosĂ© le marchĂ© de l’électricitĂ©, qui est devenu un marchĂ© libre pilotĂ© par les coĂ»ts marginaux des diffĂ©rents producteurs et un prix instantanĂ© qui fluctue violemment. On ne voit pas bien comment cela pourrait fonctionner quand la grande majoritĂ© des moyens est Ă  coĂ»t marginal nul, ce qui s’applique aussi au nuclĂ©aire qui souffre en plus de cycles d’investissements trĂšs longs. On ne voit pas non plus comment ce marchĂ© pourrait nous y amener sans ĂȘtre dĂ©naturĂ© par des politiques inefficaces comme les garanties de prix qui empĂȘchent l’écrĂȘtage et coĂ»tent trĂšs cher. Pas de chance, ce sont les deux grandes voies technologiques pour dĂ©carboner l’électricitĂ© ou, dans le cas de la France, y rester. Comment y arriver m’inquiĂšte beaucoup plus que les nuances entre les deux. Lhistoire d'un projet de 10 ans pour un nouveau pont Ă  Bordeaux. Comme le nom du projet l'indiquait, ce nouveau pont sur la Garonne est appelĂ© Ă  relier les quartiers de Bacalan et de la Bastide. Il se situe pour la rive gauche dans le prolongement de la rue Lucien Faure (quai de Bacalan) et rejoint la rive droite au niveau du quai de Brazza.
ALLEMAGNE Histoire Allemagne mĂ©diĂ©valePlus de six siĂšcles sĂ©parent la Germanie hĂ©ritĂ©e des Carolingiens de cette fĂ©dĂ©ration de princes » qu'est l'Allemagne de la RĂ©forme. L'histoire de cette longue pĂ©riode offre le contraste entre une politique vainement hantĂ©e par l'idĂ©e d'empire et la lente formation de la sociĂ©tĂ© [
] Lire la suiteAIX-LA-CHAPELLEÉcrit par Francis RAPP ‱ 871 mots ‱ 1 mĂ©dia Chef-lieu de district dans le Land de RhĂ©nanie-du-Nord - Westphalie, Aix-la-Chapelle en allemand, Aachen, dont la population Ă©tait de 243 330 habitants en 2014, est une ville thermale et un centre culturel au riche passĂ©. Le nom d'Aix-la-Chapelle en latin Aquae Grani, ou Aquisgranum est indissolublement liĂ© Ă  celui de Charlemagne qui en fit sa rĂ©sidence prĂ©fĂ©rĂ©e. Il y fit construire un palais [
] Lire la suiteALBERT DE HOHENZOLLERN 1490-1545 Ă©lecteur de Mayence 1514-1545Écrit par Bernard VOGLER ‱ 317 mots Auteur indirect de la RĂ©forme, le prince Albert de Hohenzollern est le type mĂȘme de l'Ă©vĂȘque humaniste et mondain, plus soucieux de politique que de pastorale. FrĂšre de l'Électeur de Brandebourg, il devient, grĂące Ă  la politique dynastique qui vise Ă  faire de Magdebourg un apanage des cadets, archevĂȘque de ce siĂšge, en 1513, et administrateur de Halberstadt. L'annĂ©e suivante, il obtient en plus l' [
] Lire la suiteALLEMAGNE GĂ©ographie GĂ©ographie Ă©conomique et rĂ©gionaleÉcrit par Guillaume LACQUEMENT ‱ 12 044 mots ‱ 9 mĂ©dias Dans le chapitre "Des campagnes intĂ©grĂ©es" 
 L'agriculture, en revanche , occupe une place modeste dans l'Ă©conomie avec 1,5 p. 100 des actifs et un peu moins de 1 p. 100 du PIB 2015. Mais par l'intĂ©gration de cette activitĂ© dans des filiĂšres agroindustrielles puissantes et surtout par les formes d'occupation du sol et de mise en valeur, l'agriculture continue de structurer des espaces ruraux auxquels la grande majoritĂ© des Allemands resten [
] Lire la suiteALLEMAGNE Histoire Allemagne du XVIe et du XVIIe par Georges LIVET ‱ 6 506 mots ‱ 6 mĂ©dias Entre 1519 et 1648 apparaissent en Allemagne de profondes transformations. Pendant qu'Ă  l'ouest s'opĂšre l'Ă©laboration de puissantes monarchies, Espagne, France, Angleterre, persiste en Allemagne l'Ă©tat fĂ©odal marquĂ© par les progrĂšs de l'oligarchie rĂ©duisant l'Empereur Ă  l'impuissance et le peuple Ă  la servitude. S'y ajoute au dĂ©but du siĂšcle la division religieuse, aux rĂ©sonances sociales rapidem [
] Lire la suiteALLEMAGNE Histoire Allemagne moderne et contemporaineÉcrit par Michel EUDE, Alfred GROSSER ‱ 26 883 mots ‱ 39 mĂ©dias On ne saurait exagĂ©rer l'importance de la date de 1648 dans l'histoire de l'Allemagne. Non que les traitĂ©s de Westphalie, en dĂ©pit d'une lĂ©gende tenace, aient instaurĂ© un nouvel ordre europĂ©en » ils sont avant tout un rĂšglement des questions allemandes Ă  l'issue de la longue pĂ©riode – quelque 130 ans – de luttes religieuses et politiques qui sĂ©parent l'Allemagne mĂ©diĂ©vale de l'Allemagne modern [
] Lire la suiteALSACE PRINCES POSSESSIONNÉS D'Écrit par Ghislain de DIESBACH ‱ 661 mots Lors de la rĂ©union de l'Alsace Ă  la France, sous Louis XIV, il avait Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© que les fiefs appartenant Ă  des souverains Ă©trangers ne relĂšveraient pas du droit français, notamment en matiĂšre d'impĂŽts et de douanes. En voulant appliquer les dĂ©crets du 4 aoĂ»t 1789 sur l'abolition des droits fĂ©odaux, puis celui du 2 novembre de la mĂȘme annĂ©e sur la sĂ©cularisation des biens du clergĂ©, l'AssemblĂ©e c [
] Lire la suiteASHKÉNAZEÉcrit par GĂ©rard NAHON ‱ 832 mots Substantif et adjectif, l'appellation ashkĂ©naze » ashkenaz , pluriel ashkenazim est appliquĂ©e aux juifs de l'Europe occidentale, centrale et orientale qui sont d'origine et de langue germaniques par opposition Ă  ceux qui sont originaires d'Espagne et sont dits sĂ©farades sefardim . Dans la Bible, Ashkenaz est citĂ© parmi les arriĂšre-petits-fils de NoĂ© GenĂšse, x , 3 ; I Chroniques, i , 6 ; [
] Lire la suiteAUFKLÄRUNGÉcrit par Olivier JUILLIARD ‱ 1 138 mots Trop souvent identifiĂ©e sommairement Ă  l' Ăąge des LumiĂšres », l'AufklĂ€rung se laisse mal dĂ©limiter et plus mal encore dĂ©finir elle peut sembler commencer avec Wolff mais peut-ĂȘtre, dĂ©jĂ , avec Thomasius et se terminer avec Kant, qui pourtant semble en marquer l'apogĂ©e plutĂŽt que la fin. C'est que la situation culturelle de l'Allemagne du xviii e siĂšcle diffĂšre sensiblement de celles de l'Angl [
] Lire la suiteAUGSBOURGÉcrit par Roger DUFRAISSE ‱ 508 mots ‱ 2 mĂ©dias FondĂ©e en ~ 15 par Drusus, sous le nom de Colonia Augusta Vindelicorum, la plus brillante colonie de la province de RhĂ©tie » Tacite, Augsbourg est un centre militaire et commercial important sur la via Claudia. Ville Ă©piscopale, vers 500, peu avant l'installation des Francs, les ducs de Souabe en abandonnĂšrent peu Ă  peu le patronage aux Ă©vĂȘques. Lors de l'invasion hongroise bataille du Lechfe [
] Lire la suiteBADEÉcrit par François REITEL ‱ 673 mots RĂ©gion historique situĂ©e sur le haut Rhin faisant partie du land de Bade-Wurtemberg, le Bade comprend la partie du fossĂ© rhĂ©nan de BĂąle Ă  Mannheim, ainsi que la plus grande partie de la ForĂȘt-Noire. Historiquement le territoire a variĂ© d'Ă©tendue, en fonction des remodelages politiques. Le titre de margrave de Bade apparaĂźt au dĂ©but du xii e siĂšcle dans la famille des ZĂ€hringen, possessionnĂ©e dans [
] Lire la suiteBASSE-SAXEÉcrit par Guillaume LACQUEMENT ‱ 1 369 mots ‱ 3 mĂ©dias SituĂ©e au nord-ouest de l’Allemagne, la Basse-Saxe Niedersachsen en allemand, qui comptait 7,96 millions d’habitants en 2017, est le deuxiĂšme Land du pays par sa superficie 47 616 kmÂČ aprĂšs la BaviĂšre. Il a pour capitale Hanovre . Pays d’origine des Saxons et des Frisons, ce territoire naĂźt de la dissolution du duchĂ© de Saxe Ă  la fin du xiii e siĂšcle. Dans le Saint Empire romain germanique, l [
] Lire la suiteBERLINÉcrit par Guillaume LACQUEMENT, François REITEL ‱ 5 917 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "Naissance et dĂ©veloppement de Berlin" 
 Le site de Berlin a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© par trois Ă©lĂ©ments le plateau de Barnim altitudes 40-90 m au nord, comportant des restes morainiques ; le Urstromtal de Varsovie-Berlin occupĂ© par la Spree altitudes 3 045 m ; le plateau de Teltow, recouvert par des moraines de fond, au sud altitudes 35-70 m ; SchĂ€ferberg exceptionnellement 103 m. Avant le xiii e siĂšcle, les deux seules agglomĂ©rations de [
] Lire la suiteBETHLEN GÁBOR 1580-1629 prince de Transylvanie 1613-1629Écrit par Jean BÉRENGER ‱ 315 mots Issu d'une famille de la moyenne noblesse hongroise, GĂĄbor Bethlen est Ă©lu prince de Transylvanie, succĂ©dant Ă  GĂĄbor Bathory, chassĂ© puis assassinĂ©. Calviniste convaincu, il veut faire de la principautĂ© un État centralisĂ© et prospĂšre, qui serve de bastion Ă  la nation hongroise Ă  la fois contre les Habsbourg et contre les Turcs. Il applique une politique mercantiliste qui lui fournit les ressources [
] Lire la suiteBONNÉcrit par Antoine LAPORTE ‱ 1 019 mots ‱ 1 mĂ©dia Bonn est une ville situĂ©e dans l’ouest de l’Allemagne, sur le Rhin, Ă  la limite sud du Land de RhĂ©nanie du Nord-Westphalie . La ville, qui comptait 315 000 habitants en 2017, s’intĂšgre dans la rĂ©gion urbaine Rhin-Ruhr. Elle a Ă©tĂ© la capitale de l’Allemagne fĂ©dĂ©rale de 1949 Ă  1999. Bordant le Rhin, la ville de Bonn se trouve Ă  l’interface entre le nord des massifs de l’Eifel et du Westerwald et l’e [
] Lire la suiteBRÊMEÉcrit par Nicolas ESCACH ‱ 918 mots ‱ 1 mĂ©dia SituĂ©e dans le nord-ouest de l’Allemagne, BrĂȘme Bremen en allemand est un vĂ©ritable port intĂ©rieur, Ă  70 kilomĂštres de la mer, sur la Weser, disposant d’un avant-port en mer du Nord, Bremerhaven . BrĂȘme 568 200 habitants en 2018 et Bremerhaven 113 380 habitants constituent un Land autonome, tout comme Hambourg, mais l’espace qui les sĂ©pare appartient au Land de Basse-Saxe. Entre les deux [
] Lire la suiteBRISACHÉcrit par ThĂ©rĂšse CHARMASSON ‱ 172 mots Il existe actuellement, sous ce nom, deux villes l'une en Allemagne, l'autre en France. Vieux-Brisach, en Bade-Wurtemberg en allemand Breisach tout court, Ă©tait Ă  l'origine une forteresse ; elle est citĂ©e par Jules CĂ©sar comme une place-forte des SĂ©quanes prise par Arioviste. Ville libre, elle est disputĂ©e entre l'Empire et la maison d'Autriche. Elle est, au xv e siĂšcle, occupĂ©e pendant quatr [
] Lire la suiteBRUNSWICK CHARLES GUILLAUME FERDINAND duc de 1735-1806Écrit par Ghislain de DIESBACH ‱ 417 mots Prince libĂ©ral et cultivĂ©, le duc de Brunswick, qui s'est dĂ©jĂ  distinguĂ© pendant la guerre de Sept Ans, passe depuis la mort de son oncle, FrĂ©dĂ©ric II, pour le plus illustre guerrier de son temps. Plus calculateur qu'audacieux, il est, malgrĂ© sa vaillance personnelle, de ceux qui manquent la victoire pour s'ĂȘtre trop prĂ©occupĂ©s d'assurer la retraite ». Moins soldat que diplomate, ce prince philo [
] Lire la suiteCAMÉRALISME THÉORIE DUÉcrit par Marcel THOMANN ‱ 753 mots Doctrine Ă©conomique, politique, administrative et philosophique particuliĂšre Ă  l'Europe continentale du xvi e au xix e siĂšcle ; caractĂ©ristique de l' État du bien public » Wohlfahrtsstaat . On peut diviser son Ă©volution historique en trois Ă©tapes. Au xvi e siĂšcle s'Ă©labore une doctrine consĂ©cutive Ă  la RĂ©forme luthĂ©rienne et Ă  l'effondrement de l'Ă©conomie mĂ©diĂ©vale. La sĂ©cularisation des bi [
] Lire la suiteCAROLINGIENSÉcrit par Robert FOLZ, Carol HEITZ ‱ 12 125 mots ‱ 7 mĂ©dias Le nom de la seconde dynastie des rois francs lui vient de son reprĂ©sentant le plus illustre, Charlemagne . Les Carolingiens s'emparent de la royautĂ© en 751 Ă  la suite d'un coup d'État qui permit Ă  PĂ©pin le Bref d'Ă©liminer le dernier MĂ©rovingien. Son fils Charlemagne unit sous son autoritĂ© la plus grande partie de l' Occident chrĂ©tien et fut couronnĂ© empereur par le pape LĂ©on III le 25 dĂ©cembre 80 [
] Lire la suiteCOBLENCEÉcrit par François REITEL ‱ 629 mots ‱ 1 mĂ©dia À l'emplacement d'un Ă©tablissement celte, au confluent de la Moselle et du Rhin fut créé vers 9 avant Ă  l'initiative de Drusus, un camp romain, Confluentes, qui devint bientĂŽt une citĂ©. Un pont sur la Moselle, un autre sur le Rhin firent de la ville un point de passage essentiel dans les pays du Rhin moyen. Les Francs y Ă©tablirent un palais royal. À l'Ă©poque carolingienne, la ville prospĂ©ra [
] Lire la suiteCOLOGNEÉcrit par HĂ©lĂšne ROTH ‱ 1 459 mots ‱ 3 mĂ©dias Avec un million d’habitants en 2017, Cologne Köln en allemand est la plus grande ville du Land de RhĂ©nanie-du-Nord–Westphalie . NƓud de communication Ă  la croisĂ©e du Rhin et d’un axe ouest-est reliant façade atlantique et plaine germano-polonaise, Cologne s’est avant tout construite sur des activitĂ©s commerciales et n’a jamais exercĂ© de fonction politique d’envergure, hormis dans l’AntiquitĂ©. Vi [
] Lire la suiteCONRAD II LE SALIQUE 990 empereur germanique 1027-1039Écrit par Peter MUNZ, Universalis ‱ 747 mots Roi, puis empereur germanique inaugurant la dynastie franconienne, nĂ© vers 990, mort le 4 juin 1039, Ă  Utrecht. Fils du comte Henri de Spire, qui avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© de son hĂ©ritage, le jeune Conrad naĂźt sans fortune et reçoit une Ă©ducation rudimentaire, mais il est bientĂŽt dĂ©terminĂ© Ă  retrouver son rang. En 1016, il Ă©pouse GisĂšle, duchesse de Souabe et descendante de Charlemagne, Ă  laquelle il est [
] Lire la suiteCOURONNEMENT IMPÉRIAL D'OTTON IerÉcrit par Vincent GOURDON ‱ 207 mots ‱ 1 mĂ©dia L'Empire carolingien, partagĂ© entre plusieurs royaumes, n'a plus de titulaire depuis la mort de BĂ©renger de Frioul en 924. En Francie orientale, le Saxon Henri I er , sur le trĂŽne depuis 919, fait de son royaume le plus dynamique des hĂ©ritiers de l'Empire, s'assurant la Lotharingie en 925 et imposant sa suzerainetĂ© sur les deux Bourgognes en 926 puis en 933. Son fils, Otton I er 936-973, conqui [
] Lire la suiteDRESDEÉcrit par HĂ©lĂšne ROTH ‱ 1 127 mots ‱ 3 mĂ©dias Capitale de l’État libre de Saxe, en Allemagne, situĂ©e sur le passage naturel entre BohĂȘme et plaine allemande , Dresde en allemand Dresden est une ville de 557 075 habitants 2019 qui s’est dĂ©veloppĂ©e grĂące Ă  des fonctions politiques, administratives, culturelles et militaires induites par son statut de rĂ©sidence Ă©lectorale puis royale. Avec un toponyme dĂ©rivĂ© du sorabe drezdzany lieu de [
] Lire la suiteEMPIRE PREMIERÉcrit par Jean TULARD ‱ 8 015 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Les rĂ©veils nationaux" 
 NapolĂ©on avait abandonnĂ©, le 5 dĂ©cembre, le commandement de l'armĂ©e pour regagner la France oĂč, il venait de l'apprendre, le gĂ©nĂ©ral Malet avait tentĂ© de s'emparer du pouvoir en faisant croire aux autoritĂ©s que l'empereur Ă©tait mort devant Moscou. Mal comprise, cette affaire est insĂ©parable de la crise Ă©conomique qui secoue alors la France et du malaise religieux. Des spĂ©culations malheureuses nĂ© [
] Lire la suiteERFURTÉcrit par Christophe QUÉVA ‱ 792 mots ‱ 1 mĂ©dia Erfurt est la capitale de l’État libre de Thuringe , en Allemagne . Elle comptait 212 000 habitants en 2017, ce qui en fait la ville la plus peuplĂ©e du Land, devant IĂ©na et Gera. SituĂ©e au cƓur de ce territoire, elle a tissĂ© des liens importants avec les villes voisines de Gotha, Weimar et, plus loin, IĂ©na, ce qui contribue Ă  renforcer sa centralitĂ©. La premiĂšre mention d’Erfurt remonte au viii e [
] Lire la suiteFERDINAND Ier 1503-1564 empereur germanique 1558-1564Écrit par Universalis ‱ 652 mots Empereur germanique 1558-1564, roi de BohĂȘme et de Hongrie 1526-1564, nĂ© le 10 mars 1503 Ă  AlcalĂĄ de Henares Espagne, mort le 25 juillet 1564 Ă  Vienne. Ferdinand est le frĂšre cadet de l'empereur Charles Quint. Il reçoit en partage l'Autriche ainsi que la rĂ©gence des terres allemandes des Habsbourg et du WĂŒrtemberg. Pendant plus de trois dĂ©cennies, il seconde Charles Quint pour les affair [
] Lire la suiteFRANCFORT-SUR-LE-MAINÉcrit par Antoine LAPORTE ‱ 1 068 mots ‱ 1 mĂ©dia Francfort-sur-le-Main Frankfurt am Main en allemand est une ville d’Allemagne situĂ©e dans le Land de Hesse. Avec 750 000 habitants en 2019, c’est la cinquiĂšme ville du pays . En tant que premiĂšre place financiĂšre d’Allemagne, Francfort est souvent considĂ©rĂ©e comme la capitale Ă©conomique du pays. La ville est situĂ©e Ă  540 kilomĂštres au sud-ouest de Berlin. La ville ancienne de Francfort a Ă©tĂ© [
] Lire la suiteFRÉDÉRIC-GUILLAUME Ier 1688-1740 roi de Prusse 1713-1740Écrit par Georges LIVET ‱ 738 mots NĂ© trois mois aprĂšs la mort du Grand Électeur, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume I er devient roi de Prusse le 25 fĂ©vrier 1713. Son pĂšre FrĂ©dĂ©ric I er a obtenu pour la famille des Hohenzollern le titre royal. Sa mĂšre Sophie-Charlotte de Hanovre, amie de Leibniz, meurt Ă  trente-sept ans 1705. L'annĂ©e suivante, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume Ă©pouse sa cousine germaine Sophie-DorothĂ©e dont il aura le futur FrĂ©dĂ©ric II. Dot [
] Lire la suiteFRÉDÉRIC-GUILLAUME II 1744-1797 roi de Prusse 1786-1797Écrit par Universalis ‱ 566 mots Roi de Prusse 1786-1797, nĂ© le 25 septembre 1744 Ă  Berlin Prusse, mort le 16 novembre 1797 Ă  Berlin. Neveu de FrĂ©dĂ©ric le Grand, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume devient l'hĂ©ritier prĂ©somptif Ă  la mort de son pĂšre, Auguste-Guillaume, en 1758. C'est un homme cultivĂ© et sensible aux arts, mais lorsqu'il succĂšde Ă  FrĂ©dĂ©ric II le 17 aoĂ»t 1786, il est incapable de poursuivre le systĂšme de gouvernement personne [
] Lire la suiteFRÉDÉRIC II DE PRUSSE 1712-1786Écrit par Michel EUDE ‱ 3 140 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Les Ă©vĂ©nements du rĂšgne" 
 Fils du prince hĂ©ritier le futur FrĂ©dĂ©ric-Guillaume I er , qui devait rĂ©gner de 1713 Ă  1740 et de Sophie-DorothĂ©e de Hanovre, FrĂ©dĂ©ric naĂźt Ă  Berlin. C'est Ă  sa gouvernante Mme de Rocoules et Ă  son prĂ©cepteur Duhan de Jandun, protestants Ă©migrĂ©s aprĂšs la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes, que le futur roi de Prusse doit son goĂ»t pour la langue et la littĂ©rature françaises. Bien vite apparaĂźt la mĂ©s [
] Lire la suiteFRIBOURG-EN-BRISGAUÉcrit par Paul JUTTEAU ‱ 876 mots ‱ 2 mĂ©dias La ville allemande de Fribourg-en-Brisgau Freiburg im Breisgau en allemand est situĂ©e Ă  proximitĂ© de la France et de la Suisse, dans le Land de Bade-Wurtemberg, entre la rive droite du Rhin supĂ©rieur et les versants occidentaux de la ForĂȘt-Noire . Avec prĂšs de 230 000 habitants 2017, elle est une des villes moyennes les plus mĂ©ridionales d'Allemagne. FondĂ©e en 1120 par la maison de ZĂ€hringen, [
] Lire la suiteGDAƃSK, anc. DANTZIGÉcrit par Jean BÉRENGER ‱ 1 256 mots ‱ 3 mĂ©dias En allemand Danzig, francisĂ© en Dantzig. CitĂ©e pour la premiĂšre fois en 957, dans l' Histoire de la Mission d'Adalbert de Prague, qui introduisit le christianisme dans la rĂ©gion, Dantzig a, en 1254, un statut de ville. La population est formĂ©e surtout d'immigrants allemands marchands, paysans, moines. C'est un des points d'appui du Drang nach Osten germanique au Moyen Âge. Du xiii e au xvii e [
] Lire la suiteGEORGES DE PODEBRADY 1420-1471 roi de BohĂȘme 1458-1471Écrit par Anne BEN KHEMIS ‱ 760 mots Hussite de tradition, Georges de Podebrady est un nationaliste tchĂšque. Son arriĂšre-grand-pĂšre avait repris l'usage de la langue slave dans sa famille, son pĂšre Ă©tait le bras droit de Jean ĆœiĆŸka, gĂ©nĂ©ral des troupes hussites contre l'empereur Sigismond, hĂ©ritier du trĂŽne de BohĂȘme. Georges ou Jiri grandit dans le tumulte des guerres hussites, menĂ©es par des troupes populaires mais bien entraĂźnĂ©es. [
] Lire la suiteGÖTTINGEN, franç. GOTTINGUEÉcrit par François REITEL ‱ 333 mots ‱ 1 mĂ©dia SituĂ©e en Basse-Saxe, sur la Leine, la ville de Göttingen est profondĂ©ment marquĂ©e, tant sur le plan de l'urbanisme et de l'histoire que sur celui des activitĂ©s, par l'importance de son universitĂ©. Le village de Gutingi est citĂ© pour la premiĂšre fois en 953. À l'ouest de ce village, les comtes de Saxe fondent dans la seconde moitiĂ© du xii e siĂšcle, sur la rive droite de la Leine, la Marktsiedlun [
] Lire la suiteHABSBOURGÉcrit par Jean BÉRENGER ‱ 2 295 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Les origines Xe-XIIIe siĂšcle" 
 Sans remonter Ă  des origines mythiques, romaines, mĂ©rovingiennes, voire troyennes, on peut admettre que la famille descendait du duc d'Alsace Etichon et qu'elle s'Ă©tablit, vers l'an 1000 en Suisse alĂ©manique, autour du chĂąteau de l'Épervier Habichtsburg, canton d'Aargau. Les seigneurs de Habsbourg multipliĂšrent le nombre de leurs possessions en Suisse et en Haute-Alsace c'est eux qui fondĂšrent, [
] Lire la suiteHANOVREÉcrit par Tim FREYTAG ‱ 846 mots ‱ 1 mĂ©dia SituĂ©e dans la partie mĂ©ridionale de la plaine du Nord en Allemagne , Hanovre Hannover en allemand est la capitale du Land de Basse-Saxe depuis 1946 . Elle compte plus de 530 000 habitants en 2019. Bien que l’archĂ©ologie atteste l’existence d’un habitat dĂšs l’époque romaine, la premiĂšre mention Ă©crite de Hanovre ne date que de 1150. La ville mĂ©diĂ©vale est situĂ©e sur une position abritĂ©e des i [
] Lire la suiteHANSEÉcrit par RenĂ© FEDOU ‱ 3 190 mots ‱ 1 mĂ©dia L'histoire a retenu quatre hanses, ou groupements de marchands, et plus spĂ©cialement de marchands Ă  l'Ă©tranger. Il y eut la hanse des marchands de l'eau, dont les membres jouissaient du monopole de navigation sur la Seine entre Paris et Mantes. DirigĂ©e et animĂ©e par des marchands parisiens, elle donna naissance, Ă  la fin du xiii e siĂšcle, Ă  une municipalitĂ© parisienne ayant Ă  sa tĂȘte le prĂ©vĂŽt de [
] Lire la suiteHEIDELBERGÉcrit par Tim FREYTAG ‱ 840 mots ‱ 2 mĂ©dias FondĂ©e au Moyen Âge, Heidelberg est une ville moyenne de prĂšs de 160 000 habitants 2018 situĂ©e dans le Land de Bade-Wurtemberg, au sud-ouest de l’ Allemagne . Elle est situĂ©e sur le Neckar, Ă  l’endroit oĂč la riviĂšre quitte le versant occidental du massif de l’Odenwald pour s’écouler Ă  l’ouest vers la vallĂ©e du Rhin. Heidelberg se distingue par son climat relativement doux toute l’annĂ©e. Si des t [
] Lire la suiteHEINECCIUS JOHANN GOTTLIEB HEINECKEM dit 1681-1741Écrit par Jean GAUDEMET ‱ 1 207 mots ÉlĂšve de Thomasius 1655-1728, professeur de philosophie 1716 puis de droit Ă  Halle 1721, Johann Gottlieb Heineccius fut appelĂ© en 1723 Ă  Franecker Frise, ville oĂč existait une vieille universitĂ© que NapolĂ©on supprimera en 1810. AprĂšs ĂȘtre passĂ© par Francfort-sur-l'Oder, Heineccius revint Ă  Halle oĂč s'Ă©coula la plus grande partie de sa vie universitaire et scientifique, particuliĂšrement act [
] Lire la suiteHÖCHSTÄDT-BLENHEIM BATAILLE D' 13 aoĂ»t 1704Écrit par Universalis ‱ 526 mots La plus cĂ©lĂšbre des batailles de la guerre de la Succession d'Espagne est remportĂ©e sur les Français et leurs alliĂ©s bavarois par John Churchill, premier duc de Marlborough, et le prince EugĂšne de Savoie. La bataille se dĂ©roule aux abords de la petite ville de HöchstĂ€dt et du village de Blindheim dĂ©formĂ© en Blenheim par les Français et les Anglais sur le Danube, en BaviĂšre. Environ 52 000 soldat [
] Lire la suiteHOHENZOLLERNÉcrit par Michel EUDE ‱ 3 301 mots Burcardus et Wezil de Zolorin occiduntur , Burcardus et Wezil de Zolorin ont pĂ©ri, c'est par cette courte phrase du chroniqueur Berthold de Reichenau pour l'annĂ©e 1061 que le nom prestigieux entre dans l'histoire. La charte de fondation de l'abbaye d'Alpirsbach en ForĂȘt-Noire 1095-1098 mentionne Adalbertus de Zolro. Aux xii e et xiii e siĂšcles apparaĂźt, parmi beaucoup de variantes, la forme Z [
] Lire la suiteHUTTEN ULRICH VON 1488-1523Écrit par Bernard VOGLER ‱ 456 mots NĂ© dans une famille de hobereaux franconiens, Ulrich von Hutten fut envoyĂ© Ă  l'abbaye de Fulda pour s'y prĂ©parer Ă  la carriĂšre ecclĂ©siastique. Il s'en sauva, encourant la malĂ©diction de son pĂšre, pour une vie errante Ă  travers l'Allemagne et l'Italie. Dans ce pays 1512-1513, il conçut une vive antipathie pour la cour de Rome et un ardent dĂ©sir de relever sa patrie. Le chevalier Ulrich von Hutten [
] Lire la suiteKIELÉcrit par Nicolas ESCACH ‱ 744 mots ‱ 2 mĂ©dias Capitale et plus grande ville du Land de Schleswig-Holstein avec 247 548 habitants en 2019, Kiel est situĂ©e au fond d’un bras de mer , hĂ©ritage de la langue d’une calotte glaciaire, dĂ©bouchant sur une large baie de la mer Baltique. Depuis 1895, le port de Kiel est reliĂ© Ă  la mer du Nord par le canal de Kiel qui constitue l’une des voies d’eau artificielle parmi les plus frĂ©quentĂ©es du monde. En r [
] Lire la suiteLANDTAGÉcrit par Henri MÉNUDIER ‱ 731 mots On appelle Landtag une assemblĂ©e rĂ©unissant des ordres ou Ă©tats dans les collectivitĂ©s territoriales allemandes Ă  la fin du Moyen Âge. Les Landtage sont issus dans certains territoires de la volontĂ© des princes, dans d'autres de l'initiative des ordres eux-mĂȘmes ; leur composition, leur compĂ©tence, la procĂ©dure de leurs dĂ©libĂ©rations, calquĂ©e sur celle des Reichstage , prĂ©sentent de grandes res [
] Lire la suiteLEIPZIGÉcrit par HĂ©lĂšne ROTH ‱ 1 195 mots ‱ 2 mĂ©dias Avec 593 344 habitants en 2019, Leipzig est la ville la plus peuplĂ©e de l’État libre de Saxe, en Allemagne . À la croisĂ©e de la via Regia et de la via Imperii, la citĂ© s’est construite sur des fonctions commerciales et s’est distinguĂ©e par son rĂŽle dans l’édition, l’imprimerie et le graphisme. En raison de sa situation et de sa topographie, la plaine lipsienne fut le champ de nombreuses batailles [
] Lire la suiteLEIPZIG UNIVERSITÉ DEÉcrit par Jean FAVIER ‱ 230 mots L'universitĂ© de Leipzig est créée, en 1409, dans une ville choisie pour la prospĂ©ritĂ© qu'elle doit Ă  ses foires et qui reçoit naturellement le plus grand nombre des maĂźtres et des Ă©tudiants allemands qui abandonnent l'universitĂ© de Prague, oĂč les rĂ©formes de Jan Hus portent au pouvoir la minoritĂ© tchĂšque. L'hospitalitĂ© offerte par les landgraves de Thuringe favorise l'Ă©tablissement de la nouvelle [
] Lire la suiteLÜBECKÉcrit par Nicolas ESCACH ‱ 846 mots ‱ 2 mĂ©dias Avec 217 080 habitants en 2019, LĂŒbeck est la deuxiĂšme ville du Schleswig-Holstein derriĂšre Kiel . Elle est idĂ©alement situĂ©e sur un Ăźlot au confluent de la Wakenitz et de la Trave, fleuve navigable desservi en amont par le canal Elbe-LĂŒbeck et qui se jette dans la mer Baltique au niveau de TravemĂŒnde, au nord de la ville. Accessible par le train en seulement 40 minutes depuis Hambourg, LĂŒbeck es [
] Lire la suiteLUTHER MARTIN 1483-1546Écrit par Martin BRECHT, Pierre BÜHLER ‱ 11 985 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "La dĂ©couverte rĂ©formatrice et ses consĂ©quences" 
 Dans le cours de ce dĂ©bat, la thĂ©ologie de Luther Ă©volua rapidement. Selon ses propres indications, il parvint en 1518, Ă  force de rĂ©flĂ©chir Ă  Rom. i , 17 le juste vit de la foi », Ă  sa dĂ©couverte thĂ©ologique dĂ©cisive, Ă  savoir que Dieu n'exige pas de l'homme la justice, mais l'octroie gratuitement au croyant dans le Christ. C'Ă©tait lĂ  un renversement complet dĂ©sormais il n'Ă©tait plus quest [
] Lire la suiteLÜTZEN BATAILLE DE 16 nov. 1632Écrit par Universalis ‱ 213 mots C'est au cours de cet engagement militaire indĂ©cis de la guerre de Trente Ans que le roi de SuĂšde Gustave II Adolphe perd la vie . Depuis 1630, les SuĂ©dois sont intervenus au cĂŽtĂ© des princes protestants d'Allemagne du Nord en guerre contre les forces catholiques de l'empereur du Saint Empire romain germanique, Ferdinand II. Ayant Ă©tĂ© informĂ© qu'Albrecht von Wallenstein, le commandant des impĂ©riau [
] Lire la suiteMAGDEBOURGÉcrit par Guillaume LACQUEMENT ‱ 754 mots ‱ 2 mĂ©dias Capitale du Land de Saxe-Anhalt en Allemagne , Magdebourg Magdeburg en allemand se situe dans la vallĂ©e de l’Elbe au contact des massifs hercyniens de l’Allemagne moyenne et de la grande plaine germano-polonaise. Sa population Ă©tait de 245 000 habitants en 2017. MentionnĂ©e dans les cartulaires carolingiens au ix e siĂšcle, la ville s’établit sur les hautes terrasses de la rive gauche du fleuve [
] Lire la suiteMARC, monnaieÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 289 mots Terme qui dĂ©signa d'abord une monnaie germanique que l'on trouve dans le latin barbare sous la forme de marca ou marcus . Le marc fut une unitĂ© de poids pour les mĂ©taux prĂ©cieux pendant tout le Moyen Âge. Il semble ĂȘtre dĂ©rivĂ© de la livre romaine, qui valait 11 onces, et son poids se fixa aux environs de 8 onces. Sous le rĂšgne de Louis VI le Gros fut adoptĂ©e la livre dite française, qui valait 48 [
] Lire la suiteMAURICE 1521-1553 duc puis Ă©lecteur de Saxe 1547-1553Écrit par Universalis ‱ 352 mots Duc 1541-1553 puis Ă©lecteur 1547-1553 de Saxe, nĂ© le 21 mars 1521 Ă  Freiberg Saxe, mort le 9 juillet 1553 Ă  Sievershausen Saxe. Membre de la branche albertine de la dynastie des Wettin, Maurice succĂšde Ă  son pĂšre, le duc Henri de Saxe, en 1541. Bien que protestant, il aide l'empereur catholique Charles Quint dans ses campagnes contre les Turcs 1542, le duc de ClĂšves 1543 et la France [
] Lire la suiteMAXIMILIEN II EMMANUEL 1662-1726 Ă©lecteur de BaviĂšre 1679-1704 et 1714-1726Écrit par Bernard VOGLER ‱ 339 mots MalgrĂ© ses grandes ambitions politiques et ses frĂ©quents retournements, l'Ă©lecteur de BaviĂšre Maximilien II Emmanuel n'a pas rĂ©ussi Ă  profiter de la lutte entre Louis XIV et l'empereur de Vienne. Énergique, appliquĂ© et hĂ©roĂŻque, il est desservi par sa lĂ©gĂšretĂ© et son inconstance dans ses vues politiques. Devenu Ă©lecteur en 1679, il se rapproche des Habsbourg aux dĂ©pens de la politique francophile [
] Lire la suiteMAYENCEÉcrit par Antoine LAPORTE ‱ 552 mots ‱ 1 mĂ©dia SituĂ©e dans le centre-ouest de l’Allemagne, Mayence Mainz en allemand est la capitale du Land de RhĂ©nanie-Palatinat . La ville comptait 215 000 habitants en 2017. Elle se trouve sur la rive gauche du Rhin, face Ă  Wiesbaden capitale du Land de Hesse et Ă  la confluence de la riviĂšre Main, Ă  40 kilomĂštres de Francfort et environ 570 kilomĂštres de Berlin. Au dĂ©but de l’ùre chrĂ©tienne, ce site, pos [
] Lire la suiteMECKLEMBOURG-POMÉRANIE OCCIDENTALEÉcrit par Nicolas ESCACH ‱ 1 060 mots ‱ 1 mĂ©dia Le Mecklembourg–PomĂ©ranie-Occidentale Mecklenburg- Vorpommern en allemand est l’un des LĂ€nder les plus Ă©tendus d’Allemagne 23 313 km 2 , mais Ă©galement l’un des moins peuplĂ©s 1,6 million d’habitants en 2019, 69 habitants au km 2 avec BrĂȘme, la Sarre et Hambourg. Il possĂšde la plus grande longueur de cĂŽtes du pays, avec 1 905 kilomĂštres d’un littoral dĂ©coupĂ© par des baies, caps et Ăźles, d [
] Lire la suiteMUNICHÉcrit par Antoine LAPORTE ‱ 997 mots ‱ 3 mĂ©dias Munich MĂŒnchen en allemand est la troisiĂšme ville d'Allemagne par sa population, estimĂ©e Ă  1,47 million d'habitants en 2017, ainsi que la capitale du Land de BaviĂšre . La ville se situe dans le sud de l'Allemagne, Ă  une soixantaine de kilomĂštres au nord du massif des Alpes, Ă  environ 500 mĂštres d'altitude. Elle est traversĂ©e par l'Isar, affluent secondaire du Danube. Elle a connu une premiĂšre v [
] Lire la suiteMÜNSTERÉcrit par Francis RAPP ‱ 975 mots ‱ 3 mĂ©dias Ville situĂ©e sur l'Aa et le canal de MĂŒnster, dans le Land de RhĂ©nanie-du-Nord-Westphalie, MĂŒnster doit son origine Ă  une station fortifiĂ©e franque du viii e siĂšcle dont Charlemagne fit vers 792 le siĂšge d'un Ă©vĂȘchĂ©. Le nom primitif de Mimigernaford ou Mimigardeford est remplacĂ© au x e siĂšcle par Mon[a]stere monasterium . TrĂšs vite, s'y dĂ©veloppe un marchĂ© qui se transforme en ville 1137. L [
] Lire la suiteNÖRDLINGEN BATAILLE DE 5-6 sept. 1634Écrit par Universalis ‱ 167 mots ‱ 1 mĂ©dia Bataille de la guerre de Trente Ans , qui se dĂ©roula prĂšs de Nördlingen, dans le sud de l'Allemagne. Elle se termina par une victoire dĂ©cisive des forces du Saint Empire romain germanique et de l'Espagne sur les SuĂ©dois, ce qui conduisit Ă  la dissolution de l'alliance d'Heilbronn 1633, Ă  la fin de la domination suĂ©doise dans le sud de l'Allemagne et Ă  l'implication de la France du cardinal de Ri [
] Lire la suiteNUREMBERGÉcrit par Tim FREYTAG ‱ 574 mots ‱ 1 mĂ©dia Au sud de l’ Allemagne , Nuremberg NĂŒrnberg en allemand est, avec 530 000 habitants 2018, la deuxiĂšme ville du Land de BaviĂšre . TraversĂ©e par la Pegnitz, elle est le cƓur d’une rĂ©gion mĂ©tropolitaine de plus de 3,5 millions d’habitants 2018 et le centre administratif de la Moyenne-Franconie. La premiĂšre mention Ă©crite attestant de son existence remonte Ă  1050. Profitant de sa position au [
] Lire la suiteOTTON II 955-983 empereur germanique 973-983Écrit par Universalis ‱ 336 mots Empereur germanique 973-983, nĂ© en 955, mort le 7 dĂ©cembre 983 Ă  Rome. Fils d'Otton I er 912-973 et de sa seconde Ă©pouse, AdĂ©laĂŻde de Bourgogne v. 931-999, Otton est nommĂ© co-rĂ©gent d'Italie et de Germanie par son pĂšre le 26 mai 961, avant d'ĂȘtre dĂ©signĂ© co-empereur en 967. Le 14 avril 972, il Ă©pouse la princesse byzantine ThĂ©ophano. Lorsque son pĂšre meurt en 973, Otton II est acceptĂ© co [
] Lire la suiteOTTON III 980-1002 empereur germanique 996-1002Écrit par Universalis ‱ 575 mots Empereur germanique 983-1002, nĂ© en juillet 980 prĂšs de ClĂšves, mort le 23 janvier 1002, prĂšs de Viterbe Italie. Fils d'Otton II 955-983 et de l'impĂ©ratrice ThĂ©ophano v. 955-991, Otton est Ă©lu roi des Germains en juin 983 et couronnĂ© Ă  Aix-la-Chapelle en dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, peu aprĂšs la mort de son pĂšre. Durant son enfance, il est enlevĂ© par Henri le Querelleur, le duc de BaviĂšre [
] Lire la suitePALATINATÉcrit par François REITEL ‱ 327 mots Nom issu du latin palatium en allemand Pfalz qui dĂ©signe deux pays diffĂ©rents de l'ancien Saint Empire romain germanique le Haut-Palatinat, dans le cadre de la BaviĂšre, le Bas-Palatinat ou Palatinat du Rhin, dans le cercle du Haut-Rhin, de part et d'autre du Rhin avec comme capitale Heidelberg. Le Palatinat du Rhin formait un des sept anciens Ă©lectorats. L'origine de cet Ă©lectorat remonte Ă  [
] Lire la suitePAYSANS GUERRE DESÉcrit par Georges LIVET ‱ 1 731 mots La guerre des Paysans apparaĂźt comme un des Ă©vĂ©nements les plus dramatiques du premier quart du xvi e siĂšcle. Cette grande tentative avortĂ©e d'affranchissement de la paysannerie, qui a Ă©branlĂ©, outre l' Allemagne du Sud et du Centre, une partie de la Lorraine et l'Alsace, suscite des controverses passionnĂ©es quant Ă  ses origines, l'interprĂ©tation de sa nature exacte, ses consĂ©quences. [
] Lire la suitePFLUG JULIUS 1499-1564Écrit par Jacques Vincent POLLET ‱ 1 158 mots Humaniste, diplomate et homme d'Église, Julius Pflug fut le dernier Ă©vĂȘque catholique de Naumburg-Zeitz Saxe, Ă©vĂȘchĂ© fondĂ© au x e siĂšcle ; il fut aussi l'instrument de la politique religieuse de Charles Quint dans les annĂ©es 1540 et les suivantes. C'est Ă  de double titre qu'il est entrĂ© dans l'histoire. Issu d'une ancienne famille de chevaliers qui servit les ducs de Saxe et les Habsbourg, il n [
] Lire la suitePHILIPPE DE SOUABE 1177 empereur germanique 1198-1208Écrit par Universalis ‱ 493 mots Empereur germanique 1198-1208, nĂ© vers 1177, mort le 21 juin 1208 Ă  Bamberg auj. en BaviĂšre. Fils cadet de l'empereur FrĂ©dĂ©ric I er Barberousse 1122-1190, Philippe se destine Ă  l'Église. AprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©vĂŽt de la cathĂ©drale d'Aix-la-Chapelle, il est Ă©lu Ă©vĂȘque de WĂŒrzburg en 1190. Il abandonne cependant sa carriĂšre ecclĂ©siastique peu aprĂšs la mort de son frĂšre FrĂ©dĂ©ric, en 1191. Son fr [
] Lire la suitePILLNITZ DÉCLARATION DE 1791Écrit par Ghislain de DIESBACH ‱ 848 mots Observateurs narquois et secrĂštement ravis des embarras de Louis XVI, l'empereur LĂ©opold II et le roi de Prusse, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume II, finissent par s'inquiĂ©ter de l' anarchie » qui rĂšgne en France et menace, par la contagion de l'exemple, de s'Ă©tendre Ă  toute l'Europe. Contre une AssemblĂ©e qui prĂ©tend exercer partout des droits, ils veulent rappeler les leurs, dĂ©fendre ceux des princes possessi [
] Lire la suitePRUSSEÉcrit par Michel EUDE ‱ 8 240 mots ‱ 6 mĂ©dias Un État qui se forme lentement, pĂ©niblement, par le dĂ©veloppement parallĂšle de deux territoires pauvres Ă  l'est de l' Allemagne. Une dynastie qui rĂ©unit ces territoires en 1618 et qui en fait, en prĂšs de trois siĂšcles, une grande puissance allemande, europĂ©enne, mondiale. Une fin misĂ©rable et brutale qui raye de la carte le nom mĂȘme de cet État telle apparaĂźt l'histoire de la Prusse. Les ambiguĂŻ [
] Lire la suiteRATISBONNEÉcrit par François REITEL ‱ 467 mots ‱ 1 mĂ©dia La plus importante des villes danubiennes allemandes. L'histoire et le dĂ©veloppement de Ratisbonne Regensburg sont Ă©troitement liĂ©s au sort des pays danubiens. À l'Ă©poque celte, une agglomĂ©ration existait dĂ©jĂ  Radaspona. Mais ce sont les Romains qui firent la fortune de la ville. S'installant sur la boucle du Danube, ils exploitĂšrent cette situation gĂ©ographique. Marc AurĂšle fit Ă©difier un gig [
] Lire la suiteRÉFORMEÉcrit par Bernard VOGLER ‱ 8 482 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Naissance et diffusion du mouvement" 
 C'est dans l'Empire allemand que le mouvement spirituel qui aboutit Ă  la RĂ©forme est apparu sous l'impulsion d'un moine augustin saxon, Martin Luther 1483-1546. Depuis son entrĂ©e au couvent, Luther poursuivait un combat douloureux pour acquĂ©rir la certitude de son salut. Il trouva entre 1513 et 1518, au terme d'une laborieuse pĂ©rĂ©grination, la solution dans un passage de l'ÉpĂźtre de Paul aux Ro [
] Lire la suiteREICHSTAGÉcrit par François IGERSHEIM ‱ 895 mots La DiĂšte d'Empire, ou Reichstag, est la continuation de la tradition franque des assemblĂ©es populaires auxquelles participaient les hommes libres de la tribu pour rĂ©gler tous les problĂšmes importants. Le roi Ă©tait acclamĂ© au cours d'assemblĂ©es de ce type. Elles se sont transformĂ©es Ă  l'Ă©poque carolingienne en assemblĂ©es de nobles et d'ecclĂ©siastiques de haut rang, qui venaient sur ordre de l'emper [
] Lire la suiteRELIGION GUERRES DEÉcrit par Jean DELUMEAU ‱ 4 640 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Luttes politiques et fanatisme religieux" 
 La violence des luttes suscitĂ©es aux xvi e et xvii e siĂšcles par les dĂ©saccords religieux ne peut faire oublier que des ambitions politiques doublĂšrent souvent les desseins confessionnels. Si l'Invincible Armada 1588 avait Ă©tĂ© victorieuse d'Élisabeth, non seulement le catholicisme aurait Ă©tĂ© restaurĂ© outre-Manche, mais la concurrence maritime et coloniale d'un pays que l'Espagne commençait Ă  r [
] Lire la suiteRHÉNANIEÉcrit par François REITEL ‱ 654 mots GĂ©ographiquement, la RhĂ©nanie est une rĂ©gion complexe comprenant le fossĂ© du haut Rhin Bade-Alsace - bassin de Mayence, la traversĂ©e du massif schisteux rhĂ©nan et les pays du bas Rhin baie gĂ©ologique de Cologne, plaine bas-rhĂ©nane. Le fossĂ© du haut Rhin est d'origine tectonique, d'Ăąge oligo-miocĂšne. Il se dĂ©compose Ă  son tour en diffĂ©rents Ă©lĂ©ments collines des avant-pays montagneux colli [
] Lire la suiteRODOLPHE II 1552-1612 empereur germanique 1576-1612Écrit par Universalis ‱ 382 mots Empereur germanique 1576-1612, nĂ© le 18 juillet 1552 Ă  Vienne, mort le 20 janvier 1612 Ă  Prague. Fils aĂźnĂ© survivant de l'empereur Maximilien II et de Marie, fille de Charles Quint, Rodolphe est couronnĂ© roi de Hongrie en 1572 sous le titre Rodolphe I er , puis de BohĂȘme en 1575 Rodolphe II. Il succĂšde Ă  son pĂšre en tant qu'empereur et archiduc d'Autriche Rodolphe V le 12 octobre 1576. S [
] Lire la suiteROSTOCKÉcrit par Nicolas ESCACH ‱ 710 mots ‱ 1 mĂ©dia Rostock est la capitale Ă©conomique et la plus grande ville du Mecklembourg–PomĂ©ranie-Occidentale avec 208 880 habitants en 2019. Elle est situĂ©e en position sublittorale, Ă  13 kilomĂštres de la mer Baltique, sur l’estuaire de la riviĂšre Warnow, en amont de la station balnĂ©aire de WarnemĂŒnde qui constitue son avant-port et lui est rattachĂ© administrativement . Le premier noyau urbain de Rostock naĂź [
] Lire la suiteSAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUEÉcrit par Marcel PACAUT ‱ 3 818 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "La geste d'Otton le Grand" 
 L'Empire carolingien, sans dynamisme ni cohĂ©sion depuis les derniĂšres annĂ©es du ix e siĂšcle mort de Charles le Gros, 888, avait officiellement cessĂ© d'ĂȘtre une rĂ©alitĂ© politique Ă  la mort de l'empereur BĂ©renger de Frioul 924. Son souvenir continuait cependant Ă  hanter les esprits et Ă  exalter les ambitions. Ce fut sans doute pour cette raison qu'en 962 le roi de Germanie, Otton I er le Grand [
] Lire la suiteSARREBRUCKÉcrit par Antoine LAPORTE ‱ 659 mots ‱ 1 mĂ©dia Sarrebruck SaarbrĂŒcken en allemand est une ville situĂ©e dans le sud-ouest de l’Allemagne, capitale et unique grand centre du Land de Sarre. La ville comptait 183 000 habitants en 2018. Elle est traversĂ©e par la riviĂšre Sarre et son territoire communal est frontalier avec la France. La ville se situe Ă  180 kilomĂštres de Francfort et Ă  720 kilomĂštres de Berlin. Si l’occupation du site de Sarreb [
] Lire la suiteSAXE-ANHALTÉcrit par Guillaume LACQUEMENT ‱ 1 485 mots ‱ 3 mĂ©dias Avec une superficie de 20 452 kilomĂštres carrĂ©s et 2,23 millions d'habitants en 2017, le Land de Saxe-Anhalt en allemand Sachsen-Anhalt, dont la capitale est Magdebourg, compte parmi les plus petits LĂ€nder d'Allemagne . Le Land appartient aux rĂ©gions d’Allemagne centrale caractĂ©risĂ©es par leurs paysages naturels de moyennes montagnes, de collines et de vallĂ©es encaissĂ©es Mittelgebirge et les [
] Lire la suiteSAXE histoireÉcrit par Klaus STOCK ‱ 2 670 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Les origines VIe-XIe s." 
 Depuis le vi e siĂšcle, l'Empire franc Ă©tait en contact avec les Saxons, qui Ă©taient parvenus, Ă  l'ouest, jusqu'Ă  la basse vallĂ©e du Rhin et, au sud-est, jusqu'en Thuringe. Le premier, Charlemagne rĂ©ussit aprĂšs de rudes combats, de 772 Ă  804, Ă  incorporer les provinces saxonnes de Westphalie, d'Engern et d'Ostphalie dans l'empire des Francs. Les Ă©vĂȘchĂ©s francs et les abbayes occidentales partic [
] Lire la suiteSCHWERINÉcrit par Nicolas ESCACH ‱ 589 mots ‱ 2 mĂ©dias Plus petite capitale de Land d’Allemagne et deuxiĂšme ville du Mecklembourg-PomĂ©ranie-Occidentale avec 95 818 habitants en 2019, Schwerin se situe au sud-ouest du lac Ă©ponyme, Ă  seulement 37 kilomĂštres de la limite avec le Schleswig-Holstein. La ville est relativement Ă  l’écart des principaux axes routiers autoroute sublittorale et ferroviaires ligne Hambourg-Berlin. Le quartier de Schelfstad [
] Lire la suiteSÉLESTATÉcrit par ThĂ©rĂšse CHARMASSON ‱ 241 mots ‱ 1 mĂ©dia La ville de SĂ©lestat Schlestadt, situĂ©e dans le dĂ©partement du Bas-Rhin, apparaĂźt d'abord comme une rĂ©sidence royale mĂ©rovingienne, puis carolingienne. Elle appartient, dĂšs la fin du xi e siĂšcle, Ă  la famille des Hohenstaufen ; FrĂ©dĂ©ric II fait entourer la ville de remparts et rĂ©glemente l'administration municipale. Avec Rodolphe de Hasbourg, elle devient ville libre impĂ©riale. Elle fait partie [
] Lire la suiteSERMENTS DE STRASBOURGÉcrit par Bernard CERQUIGLINI ‱ 601 mots Au soir de la bataille de Fontenoy juin 841, Lothaire, qui hĂ©rite lĂ©gitimement de son pĂšre Louis le Pieux le vaste empire de Charlemagne, est en dĂ©route. Il a Ă©tĂ© vaincu par son frĂšre Louis le Germanique et par son demi-frĂšre Charles le Chauve, alliĂ©s militairement. Pour l'Église, pour les clercs qui entourent les deux jeunes princes, cette victoire est un jugement de Dieu ». Par la dĂ©faite de [
] Lire la suiteSOUABEÉcrit par François REITEL ‱ 767 mots ‱ 2 mĂ©dias RĂ©gion historique plus que gĂ©ographique de l'Allemagne, la Souabe est composĂ©e de trois Ă©lĂ©ments naturels principaux le plateau du Wurtemberg correspondant aux pays du Neckar, la SchwĂ€lbische Alb, souvent appelĂ©e le Jura souabe, et enfin le plateau souabe, qui se prolonge par le plateau bavarois Ă  l'est. Le plateau du Wurtemberg est hĂ©tĂ©rogĂšne. Il s'agit d'un ensemble de petits pays Gaue Ă©ta [
] Lire la suiteSPIREÉcrit par François REITEL ‱ 429 mots Le premier Ă©tablissement humain qui est Ă  l'origine de la ville de Spire en allemand Speyer date de l'Ă©poque celte Noviomagus. InstallĂ© sur une terrasse du Rhin, il devait devenir un camp romain sous CĂ©sar et Drusus. La citĂ© qui en naquit fut ravagĂ©e par les Germains puis reconstruite sous Constantin et Julien. Les Francs Saliens en firent une rĂ©sidence. Dagobert transforma le temple de Merc [
] Lire la suiteTRENTE ANS GUERRE DEÉcrit par Victor-Lucien TAPIÉ ‱ 3 288 mots ‱ 2 mĂ©dias La guerre de Trente Ans 1618-1648 a Ă©tĂ© longtemps considĂ©rĂ©e, mais trop Ă©troitement, comme une guerre d' Allemagne, sur laquelle s'est greffĂ©e, Ă  partir de 1635, une nouvelle phase de la lutte traditionnelle entre l' Espagne et la France . CommencĂ©e en BohĂȘme par la dĂ©fenestration de Prague 23 mai 1618 et terminĂ©e par la signature des traitĂ©s de Westphalie, Ă  MĂŒnster et Ă  OsnabrĂŒck, le 24 oc [
] Lire la suiteTÜBINGEN UNIVERSITÉ DEÉcrit par Jean FAVIER ‱ 327 mots La prospĂ©ritĂ© de l'universitĂ© de TĂŒbingen, fondĂ©e thĂ©oriquement par Sixte IV en 1476 et rĂ©ellement par le comte Eberhard de Wurtemberg l'annĂ©e suivante, fut assurĂ©e avant mĂȘme sa confirmation par l'empereur FrĂ©dĂ©ric III 1484. DotĂ©e dĂšs le dĂ©but de quarante maĂźtres et vouĂ©e par ses fondateurs au savoir, ce fut l'une des premiĂšres universitĂ©s allemandes — peut-ĂȘtre parce que le poids des tradition [
] Lire la suiteULMÉcrit par Anne PRACHE ‱ 660 mots ‱ 1 mĂ©dia La ville d'Ulm s'Ă©tend sur la rive gauche du Danube ; elle fait partie aujourd'hui du Wurtemberg Ă  la limite de la BaviĂšre. Au xiv e siĂšcle, son statut de ville libre au sein de l'Empire lui permit de dĂ©velopper un commerce florissant. En 1397, son bourgmestre et les reprĂ©sentants des principales corporations jurĂšrent de respecter et de faire respecter les constitutions de la ville dans la maison [
] Lire la suiteVERDUN TRAITÉ DE 843Écrit par Pascal BURESI ‱ 235 mots ‱ 1 mĂ©dia SignĂ© entre Lothaire i er , Charles le Chauve et Louis le Germanique, le traitĂ© de Verdun rĂšgle la succession de leur pĂšre, l'empereur Louis i er le Pieux, qui avait rĂ©ussi tant bien que mal Ă  maintenir uni, de 814 Ă  840, le grand Empire que lui avait lĂ©guĂ© son propre pĂšre, Charlemagne. Entre 840 et 843, Lothaire a tentĂ© de s'imposer comme empereur au titre des droits que Louis le Pieux lui ava [
] Lire la suiteVITALIENS ou VITALIENBRÜDERÉcrit par Jean Maurice BIZIÈRE ‱ 300 mots Issu du mot français vitailleur » qui dĂ©signe au Moyen Âge les soldats chargĂ©s de pourvoir au ravitaillement des armĂ©es puis, par extension, les navires qui approvisionnent les flottes ou les ports, vitaliens dĂ©signe aussi les pirates appelĂ©s Ă  la fin du xiv e siĂšcle par le duc de Mecklembourg pour se venger des Ă©checs que le Danemark et la Hanse ont infligĂ©s aux prĂ©tentions de sa famille sur l [
] Lire la suiteWEIMARÉcrit par Roger DUFRAISSE ‱ 358 mots ‱ 1 mĂ©dia CitĂ©e pour la premiĂšre fois dans les sources Ă©crites sous le nom de Wehmar, en 975, Weimar eut le statut de ville en 1253. De 1572 Ă  1918, capitale du duchĂ©, puis du grand-duchĂ© de Saxe-Weimar-Eisenach, elle prĂ©sentait tous les caractĂšres d'une tranquille rĂ©sidence princiĂšre dont la population ne dĂ©passa jamais 40 000 habitants. Elle fut, aux xviii e et xix e siĂšcles, l'un des plus brillants foy [
] Lire la suiteWELFS LESÉcrit par Universalis ‱ 744 mots Famille princiĂšre allemande, les Welfs ont pour principal rival les Hohenstaufen en Italie et en Europe centrale au Moyen Âge. Ils incluront par la suite les Électeurs de Hanovre, qui, par l'accession de George I er au trĂŽne, rĂšgneront sur la Grande-Bretagne. L'origine de la branche aĂźnĂ©e des Welfs ou Guelfes est controversĂ©e car ce nom de baptĂȘme semble trĂšs rĂ©pandu Ă  l'Ă©poque carolingienne. L [
] Lire la suiteWELSER LESÉcrit par Bernard VOGLER ‱ 319 mots L'une des deux familles patriciennes allemandes les plus importantes par l'envergure de leurs activitĂ©s commerciales et financiĂšres au xvi e siĂšcle, l'autre Ă©tant celle des Fugger. Les Welser apparaissent Ă  Augsbourg vers 1330. Au xv e siĂšcle, leurs agents sont installĂ©s en Italie, en Espagne, Ă  GenĂšve, Ă  Lyon et dans les ports hansĂ©atiques. Anton 1451-1518, le premier nĂ©gociant de dimension e [
] Lire la suiteWESTPHALIE TRAITÉS DE 1648Écrit par Vincent GOURDON ‱ 233 mots ‱ 1 mĂ©dia Les traitĂ©s de Westphalie, signĂ©s Ă  MĂŒnster et OsnabrĂŒck, mettent fin, dans l'espace germanique, Ă  la complexe guerre de Trente Ans qui a embrasĂ© l'Empire puis l'Europe entiĂšre. Ils marquent un tournant historique majeur, en entĂ©rinant les Ă©checs dĂ©finitifs du projet des Habsbourg de domination universelle et du rĂȘve de chrĂ©tientĂ© rĂ©unifiĂ©e promu par les empereurs catholiques et les papes. Les pui [
] Lire la suiteWIESBADENÉcrit par Antoine LAPORTE ‱ 801 mots ‱ 1 mĂ©dia SituĂ©e dans le centre-ouest de l’Allemagne, Wiesbaden est la capitale du Land de Hesse . La ville comptait 278 600 habitants en 2017. Elle se trouve sur la rive droite du Rhin, face Ă  Mayence elle-mĂȘme capitale du Land de RhĂ©nanie-Palatinat et prĂšs de la confluence avec la riviĂšre Main, Ă  40 kilomĂštres de Francfort et 570 kilomĂštres de Berlin. Wiesbaden est fondĂ©e dans les premiĂšres annĂ©es de l’ [
] Lire la suiteWITTEMBERGÉcrit par François REITEL ‱ 502 mots ‱ 1 mĂ©dia Wittemberg aujourd'hui Lutherstadt Wittenberg est citĂ©e pour la premiĂšre fois en 1180, lorsque les Allemands, au cours du grand mouvement de colonisation vers l'Est, construisirent des chĂąteaux pour consolider leur domination sur les peuples slaves. Le droit urbain fut confĂ©rĂ© Ă  la citĂ© de Wittemberg en 1293. Sa situation gĂ©ographique sur les bords de l'Elbe et les contreforts mĂ©ridionaux du FlĂ€ [
] Lire la suiteWORMSÉcrit par François REITEL ‱ 357 mots ‱ 1 mĂ©dia Ayant pour origine un Ă©tablissement celte du nom de Borbetomagus, la ville de Worms possĂšde de nombreux vestiges de l'occupation romaine. Au Moyen Âge, la ville est appelĂ©e Vormatio. Il semble que la prospĂ©ritĂ© Ă  cette Ă©poque ait Ă©tĂ© assez remarquable, comme en tĂ©moignent les Ă©difices qui subsistent. La premiĂšre cathĂ©drale a Ă©tĂ© consacrĂ©e en 1018. Elle a Ă©tĂ© rebĂątie entre la fin du xii e et le dĂ© [
] Lire la suiteWURTEMBERGÉcrit par François REITEL ‱ 512 mots RĂ©gion historique, le Wurtemberg n'a pas d'unitĂ© gĂ©ographique. En effet, il s'agit de la retombĂ©e de la ForĂȘt-Noire avec un ensemble de couches secondaires s'inclinant vers l'est. GrĂšs Trias, marnes et calcaires Lias et Jurassique relaient d'ouest en est les roches cristallines de la ForĂȘt-Noire. L'ensemble est dĂ©coupĂ© par le Neckar et ses affluents en GaĂŒ. Du lƓss ou du limon lƓssique saupoud [
] Lire la suiteWURTZBOURGÉcrit par Pierre VAISSE ‱ 1 131 mots ‱ 1 mĂ©dia Ville allemande de 131 300 habitants en 2006, Wurtzbourg, situĂ©e sur le cours infĂ©rieur du Main en allemand WĂŒrzburg, est la capitale du district de Basse-Franconie en BaviĂšre. Elle est la rĂ©sidence des ducs de Franconie dĂšs le vii e siĂšcle ; selon la lĂ©gende, le duc Gosbert aurait Ă©tĂ© baptisĂ© par saint Kilian, moine irlandais venu d'Écosse, qui aurait subi le martyre en 689. En 742, saint Boni [
] Lire la suiteZINZENDORF NICOLAS LUDWIG comte de 1700-1760Écrit par Bernard VOGLER ‱ 563 mots Le fondateur de l'Église des frĂšres moraves tient une place considĂ©rable dans le renouveau religieux du xviii e siĂšcle. Issu d'une famille autrichienne protestante rĂ©fugiĂ©e en Saxe, le comte de Zinzendorf est le reprĂ©sentant de ces grands seigneurs qui ont pris en charge les destinĂ©es du piĂ©tisme. Filleul de Spener, il est Ă©levĂ© dans un luthĂ©ranisme tournĂ© vers la vie pratique, tout en conservant [
] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, HervĂ© Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, Ă©criture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À GRAINES3 articlesLASERS À NÉODYME3 articlesSERPENT À PLUMES3 articlesCANON À ÉLECTRONS3 articlesVIELLE À ROUE3 articlesPUCES À PROTÉINES3 articlesRÉSISTANCE À L'AVANCEMENT3 articlesENSEIGNEMENT À DISTANCE3 articlesTRAVAIL À LA CHAÎNE3 articlesBALEINE À BOSSE3 articlesCHONDRITES À ENSTATITE2 articlesCHAMBRE À FILS2 articlesRIQUET À LA HOUPPE2 articlesGENÊT À BALAIS2 articlesLASERS À SOLIDES2 articlesLIGNES À RETARD2 articlesMICROMÈTRE À FILS2 articlesLAMPE À DÉCHARGE2 articlesMASER À HYDROGÈNE2 articlesGAZ À L'EAU2 articlesLASERS À RUBIS2 articlesPIED À COULISSE2 articlesTIR À L'ARC2 articlesTAMBOUR À FENTE2 articlesCHANSON À BOIRE2 articlesCORNET À BOUQUIN2 articlesLA MAIN À LA PÂTE2 articlesMACHINES À SOUS2 articlesSUCCINYL-COENZYME A2 articlesRETENUE À LA SOURCE2 articlesENDOCYTOSE À RÉCEPTEURS1 articleCANON À GAZ1 articleCHAMBRE À DÉRIVE1 articleCAMÉRA À SCINTILLATIONS1 articlePASSAGE À L'ACTE1 articleDIALYSE À L'ÉQUILIBRE1 articleOURS À COLLIER1 articleTOUR À RÉDUIRE1 articleOURS À LUNETTES1 articleLASERS À EXCIMÈRES1 articleCOMPTEUR À ÉTINCELLES1 articleCHAMBRE À PLASMA1 articleCHAMBRE À ÉTINCELLES1 articleMÉMOIRES À SEMICONDUCTEURS1 articleENCÉPHALITE À TIQUES1 articlePILE À HYDROGÈNE1 articleRÉFRIGÉRATEUR À DILUTION1 articleFREIN À TAMBOUR1 articleFREIN À DISQUE1 articleRUGBY À XIII1 articleTÉLÉVISION À PÉAGE1 articleNEURONES À HYPOCRÉTINES1 articleHARPE À CADRE1 articleTAMBOUR À FRICTION1 articleBOÎTE À MUSIQUE1 articleCLOCHE À VENT1 articleMACHINE À TISSER1 articlePOMPE À MERCURE1 articleVARIÉTÉ À BORD1 articleBÂTON À FEU1 articleMIROIR À ATOMES1 articleBARRAGES À CONTREFORTS1 articleCALCAIRE À ENTROQUES1 articleLEUCÉMIE À TRICHOLEUCOCYTES1 articleLASERS À GAZ1 articleLASERS À COLORANTS1 articleCANON À NEIGE15 articlesSAUT À LA PERCHE, athlĂ©tisme15 articlesUNION À DIEU, thĂ©ologie10 articlesCOMPOSITES À FIBRES MATÉRIAUX10 articlesÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote2 articlesASTÉRIX ou A-1, satellite2 articlesIPHIGÉNIE À AULIS, Euripide1 articleCYCLE À CASCADE, cryogĂ©nie1 articleLETTRES À LUCILIUS, SĂ©nĂšque1 articleSÉLECTIVITÉ À L'ORIENTATION, neurophysiologie1 articleAIDE À LA DÉCISION, informatique1 articleJET A-1, carburant5 articlesÀ LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, Marcel Proust44 articlesGAZ À EFFET DE SERRE16 articlesTRAINS À GRANDE VITESSE12 articlesMÉMOIRE À LONG TERME9 articlesRÉACTEUR ou MOTEUR À RÉACTION9 articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION9 articlesCONTRAT À TERME ou FUTURE8 articlesPUCE À ADN ou BIOPUCE7 articlesMARCHÉS DE DROITS À POLLUER6 articlesTRAVAIL À TEMPS PARTIEL6 articlesMÉMOIRE À COURT TERME5 articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE5 articlesMICROSCOPIE À EFFET TUNNEL4 articlesMICROSCOPIE À CONTRASTE INTERFÉRENTIEL4 articlesRÉACTEUR À EAU LOURDE4 articlesRÉACTEUR À GRAPHITE-GAZ4 articlesMARCHÉ À TERME DE MARCHANDISES4 articlesACADÉMIE DE FRANCE À ROME3 articlesATTEINTES À LA VIE PRIVÉE3 articlesMOTEURS À DEUX TEMPS3 articlesINDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION3 articlesPRÊT À LA GROSSE AVENTURE2 articlesRÉDUCTION À L'ÉTAT LAÏC2 articlesMOTEURS À QUATRE TEMPS2 articlesMICROSCOPIE À CONTRASTE DE PHASE2 articlesTUBE À ONDES PROGRESSIVES2 articlesLAME À FACES PARALLÈLES2 articlesCELLULE À ENCLUMES DE DIAMANT2 articlesDÉCOUPLAGE DES AIDES À L'AGRICULTURE2 articlesTUBE À CHAMPS CROISÉS2 articlesMICROSCOPIE À RAYONS X2 articlesLASERS À ÉLECTRONS LIBRES2 articlesDINOSAURES À QUATRE AILES2 articlesACCÈS AU DROIT ET À LA JUSTICE2 articlesTRADING À HAUTE FRÉQUENCE1 articleALLIAGES À MÉMOIRE DE FORME1 articleLASERS À DIOXYDE DE CARBONE1 articleMICROSCOPIE À FORCE ATOMIQUE1 articleMICROSCOPIE À FORCE MAGNÉTIQUE1 articleMAÎTRE DE BADIA À ISOLA1 articleSURSIS AVEC MISE À L'ÉPREUVE1 articleSKATEBOARD ou PLANCHE À ROULETTES1 articleCHAWAN ou BOL À THÉ1 articleLASERS À HÉLIUM-NÉON1 articleCHROMATOGRAPHIE À CONTRE-COURANT1 articleFULIGULE À TÊTE ROUGE1 articleFULIGULE À BEC CERCLÉ1 articleFULIGULE À DOS BLANC1 articlePOMPE À PALETTES MOBILES1 articlePOMPE À DIFFUSION D'HUILE1 articleLEUCÉMIE AIGUË À PROMYÉLOCYTES1 articleMÉMOIRES À TORES DE FERRITE1 articleTÉLÉVISION À HAUTE DÉFINITION1 articleMÉMOIRES À BULLES MAGNÉTIQUES1 articleNAVIRES À GRANDE VITESSE1 articleFOOTBALL À CINQ ou CÉCIFOOT1 articleRECONNAISSANCE DES MOTS À L'ORAL5 articlesLA MORT À VENISE, Thomas Mann2 articlesL'HOMME À LA CAMÉRA, Dziga Vertov1 articleNOYAUX À HALO, physique nuclĂ©aire1 articleNOTRE AGENT À LA HAVANE, Graham Greene1 articleVOYAGE À TÌKYÌ, Yasujiro Ozu1 articleCARTE À JOUER MUSÉE FRANÇAIS DE LA1 articleHALTE À LA CROISSANCE ?, Club de Rome1 articlePOUVANAA A OOPA 1895-19773 articlesMORT À CRÉDIT, Louis-Ferdinand CĂ©line5 articlesHABITATIONS À LOYER MODÉRÉ HLM5 articlesRÉACTEUR À NEUTRONS RAPIDES articlesPOTENTIALISATION À LONG TERME PLT2 articlesDÉPRESSION À LONG TERME DLT1 articleMICROANALYSEUR À SONDE ÉLECTRONIQUE articleSYSTÈMES À ÉVÉNEMENTS DISCRETS, automatique13 articlesACÉTYL-COENZYME A ou ACÉTYL-CoA7 articlesDROIT DES PEUPLES À DISPOSER D'EUX-MÊMES6 articlesMARCHÉ DE GRÉ À GRÉ ou articlesAÉROGLISSEURS ou VÉHICULES À COUSSIN D'AIR4 articlesRADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE ou articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE EN TRANSMISSION2 articlesAMPLIFICATION D'IMPULSION À DÉRIVE DE FRÉQUENCE1 articleMICROSCOPIE IONIQUE À EFFET DE CHAMP1 articleSPECTROPHOTOMÈTRE INFRAROUGE À TRANSFORMÉE DE FOURIER1 articleRÉACTEURS NUCLÉAIRES À SELS FONDUS1 articleENFANTS À HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL2 articlesMAÎTRES À L'ƒILLET fin XVe-dĂ©b. XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CƒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François RenĂ© de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico GarcĂ­a Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ƒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 DĂ©lĂ©gation Ă  l'amĂ©nagement du territoire et Ă  l'action rĂ©gionale214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 Ă  nos jours210 articlesROME, des origines Ă  la RĂ©publique1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 Ă  19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio Ă  Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ƒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser europĂ©en Ă  Ă©lectrons libres et Ă  rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 Ă  nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 Ă  1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 Ă  1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 Ă  194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 Ă  19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numĂ©rique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLÄȘ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 Ă  1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 Ă  1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines Ă  1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 Ă  nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 Ă  1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 Ă  14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PĂ P prĂȘt Ă  photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. Ă  171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 Ă  178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 Ă  194557 articlesINDE, histoire de 1947 Ă  nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 Ă  nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 Ă  nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 Ă  178944 articlesPERSE, histoire de 651 Ă  150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 Ă  nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines Ă  119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 Ă  187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 Ă  195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 Ă  194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 Ă  192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 Ă  nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 Ă  176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 Ă  nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 Ă  194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 Ă  nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 Ă  19146 taxe Ă  la valeur ajoutĂ©e17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne Ă  grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 Ă  180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours3 sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e3 articlesSECAM sĂ©quentiel couleur Ă  mĂ©moire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 Ă  nos jours2 zone Ă  urbaniser en prioritĂ©26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquĂȘte Ă  la rĂ©volution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines Ă  183024 articlesIRAN, histoire de 1925 Ă  197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 Ă  160323 articlesITALIE, histoire, des origines Ă  47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 Ă  nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 Ă  nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, AndrĂ© Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'Ă  l'indĂ©pendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 Ă  nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. Ă  nos jours3 articlesMATIF MarchĂ© Ă  terme d'instruments financiers, puis MarchĂ© Ă  terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 Ă  19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine QuatremĂšre de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente Ă  nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 Ă  nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 Ă  194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 Ă  191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indĂ©pendances Ă  nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 Ă  194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 Ă  191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'AntiquitĂ© Ă  l'Ăąge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 Ă  18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines Ă  15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 Ă  15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 Ă  15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 Ă  15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 Ă  14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 Ă  13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 Ă  15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 Ă  15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 Ă  16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 Ă  16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 Ă  153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 Ă  nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 Ă  nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. Ă  nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 Ă  19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge Ă  1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 Ă  193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 Ă  188088 articlesJAPON, histoire, de l'Ăšre Meiji Ă  19463 rĂ©seau numĂ©rique Ă  intĂ©gration de services1 articleSICAV SociĂ©tĂ© d'investissement Ă  capital variable1 autorisations d'usage Ă  des fins thĂ©rapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour Ă  domicile1 articleANTARES, tĂ©lescope sous-marin Ă  neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 Ă  nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 Ă  19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines Ă  18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 Ă  12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 Ă  14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activitĂ© connue de 1517 Ă  15371 articleKHĀZINÄȘ AL- actif de 1115 Ă  1121 env.9 articlesCEA Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan Ă  la RĂ©volution de 191167 articlesCHINE, histoire de la RĂ©volution de 1911 Ă  la RĂ©publique populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. Ă  la conquĂȘte britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 Ă  19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 Ă  1480 SystĂšme d'imagerie gamma Ă  masque alĂ©atoire, tĂ©lescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu Ă  3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 Ă  1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et dĂ©but du XXIe s. de 1939 Ă  nos jours2 articlesCEPMMT Centre europĂ©en de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologique Ă  moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines Ă  la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 Ă  13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite Ă  traĂźnĂ©e CompensĂ©e pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 UniĂŁo nacional para a independĂȘncia total de Angola ou Union nationale pour l'indĂ©pendance totale de l'Angola
Commetout pont, le Pont Couvert cherche Ă  relier les gens de la communautĂ©. En tant que blogue, il cherche Ă  le faire d'abord en permettant d’échanger publiquement sur des sujets qui nous concernent tous, notamment au niveau politique, et en faisant partager une information qui ne serait sans doute pas communiquĂ©e autrement, ou du moins pas d'une Un entretien avec Christophe Boutin et FrĂ©dĂ©ric Rouvillois rĂ©alisĂ© par Philippe MĂ©nard. L e Rassemblement national a brisĂ© le mur de verre, a dĂ©bordĂ© le barrage rĂ©publicain, constitue le premier groupe d’opposition Ă  l’AssemblĂ©e nationale, mĂȘme avec le scrutin majoritaire uninominal Ă  deux tours. Un commentaire ? Il est simple avec un scrutin Ă  la proportionnelle dans une circonscription nationale, le mĂȘme RN aurait 132 siĂšges, et 119 si l’on avait des circonscriptions dĂ©partementales. On aurait donc tort de voir les succĂšs obtenus – aprĂšs prĂšs de quarante annĂ©es de flagrante injustice et d’exclusion de fait de la vie parlementaire – comme une victoire, et ce d’autant moins qu’ils sont en partie au moins le rĂ©sultat d’une situation particuliĂšre la dĂ©testation du macronisme qui a conduit Ă  un report de voix entre les extrĂȘmes, la dĂ©diabolisation du RN par l’arrivĂ©e de ReconquĂȘte – qui n’a aucun siĂšge, alors qu’il en aurait avec la proportionnelle –, ou l’abstention de la moitiĂ© du corps Ă©lectoral. Les dĂ©fenseurs de ce type de scrutin mettent en avant plusieurs arguments, dont celui de l’ingouvernabilitĂ© du pays en cas d’absence de majoritĂ© ferme pour le parti gouvernemental, comme si l’opposition et les dĂ©bats ne servaient Ă  rien, les majoritaires votant forcĂ©ment des lois qu’ils ne proposent mĂȘme plus. Or il semblerait qu’il soit possible d’ĂȘtre dans une opposition constructive, qu’il s’agisse de LR sous le premier quinquennat de Macron, ou du RN, si l’on en croit les vƓux du garde des Sceaux ? Comme vous le relevez, dĂ©battre d’un texte avec une opposition et, pour l’opposition, valider les mesures de bon sens, tout cela semble relever du parlementarisme le plus classique. Mais pour revenir au premier point, la soi-disant ingouvernabilitĂ© du pays en cas d’absence de majoritĂ© pour le parti gouvernemental, nous avons tentĂ© de dĂ©montrer dans notre livre qu’il s’agit d’un mythe dĂ©pourvu de fondements sĂ©rieux. Un mythe qui fait mine d’oublier que la principale innovation de la Ve RĂ©publique est de faire passer le pouvoir politique des mains de l’AssemblĂ©e nationale Ă  celles du prĂ©sident de la RĂ©publique. DĂ©sormais, c’est lui qui dĂ©termine les grandes orientations et prend les dĂ©cisions fondamentales ce qui veut dire que c’est lui qui gouverne. Or, pour cela, il n’a pas besoin d’une majoritĂ© absolue monolithique et stable Ă  l’AssemblĂ©e, comme on l’a vu Ă  plusieurs reprises, notamment entre 1976 et 1981, ou de 1988 Ă  1993, pĂ©riodes au cours desquelles le PrĂ©sident et le gouvernement furent confrontĂ©s Ă  des situations comparables, et oĂč ils ont Ă©tĂ© contraints d’apprendre Ă  naviguer entre les rĂ©cifs en se servant pour cela des outils du parlementarisme rationalisĂ© en particulier, la menace de dissolution prĂ©vue par l’article 12 de la constitution, et la procĂ©dure de l’article 49 al. 3, en vertu de laquelle un projet de loi est considĂ©rĂ© comme adoptĂ© sans vote sauf si une motion de censure est adoptĂ©e Ă  la majoritĂ© des membres composant l’AssemblĂ©e. À ceci, certains demi-savants rĂ©pliquent que les rĂšgles du jeu ont Ă©tĂ© modifiĂ©es par la rĂ©vision de 2008, que le Premier ministre, si l’on excepte les projets de loi de finances, ne peut plus recourir au 49. 3 qu’une seule fois par session, et que l’on n’est donc plus Ă  l’époque oĂč Raymond Barre ou Michel Rocard en faisaient un usage massif. Ce n’est pas faux, mais doit ĂȘtre nuancĂ© en 2015 par exemple, l’opposition des frondeurs du Parti socialiste Ă  la loi Macron » conduisit le Premier ministre Manuel Valls Ă  engager Ă  trois reprises la responsabilitĂ© de son gouvernement sur le vote du texte, en premiĂšre, deuxiĂšme et troisiĂšme lecture fĂ©vrier, juin et juillet 2015. En fait, on ne peut utiliser le que pour un seul texte par session, mais Ă©ventuellement Ă  plusieurs reprises. Par ailleurs, dans ce texte unique, on peut mettre beaucoup, beaucoup de choses, comme le montre la pratique des lois fourre-tout », du type loi portant diverses mesures d’ordre social », ou Ă©conomique, ou autre, ou d’accĂ©lĂ©ration et de simplification de l’action publique », etc. Autrement dit, on peut, avec un peu d’habiletĂ©, contourner l’obstacle. Pour conclure sur cette question, disons que le pays ne sera pas ingouvernable, mais qu’il devra effectivement ĂȘtre gouvernĂ© autrement. Autrement qu’au pas de charge, comme il l’a Ă©tĂ© au cours des cinq derniĂšres annĂ©es par un chef de l’État qui se prenait pour Bonaparte au pont d’Arcole, assurĂ© d’ĂȘtre suivi sans rechigner par une piĂ©taille parlementaire parfaitement docile. Et l’on peut penser que ce n’est pas plus mal ainsi. Le succĂšs du RN semble consacrer une tripartition de la vie politique. La configuration vous paraĂźt-elle stable ? N’oublions pas la quadripartition la moitiĂ© des Français qui n’est pas allĂ©e voter. Quant Ă  la tripartition que vous Ă©voquez, elle peut sembler relativement stable sur le plan idĂ©ologique, tout en l’étant moins sur le plan politique. IdĂ©ologiquement, on trouve un bloc internationaliste-progressiste-dĂ©constructionniste, un bloc libĂ©ral-progressiste et un bloc national-populiste mĂątinĂ© de conservatisme, des tendances idĂ©ologiques lourdes, quoique composites. Mais les deux premiers ne sont que des coalitions, quand le troisiĂšme est un groupe unique – mĂȘme s’il lui arrive de connaĂźtre des crises et des tiraillements. Bref, tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait rien, ou pas grand-chose. Le principal argument en faveur de la proportionnelle est quand mĂȘme son Ă©vidente justice qui ne prive aucun votant de la reprĂ©sentation Ă  laquelle il peut prĂ©tendre. Effectivement, l’électeur peut Ă©viter les piĂšges du vote utile » et des stratĂ©gies de billard Ă  25 bandes, et voter pour ses convictions. Mais la proportionnelle a beaucoup d’autres intĂ©rĂȘts, notamment en termes de stabilisation ou de fluidification du jeu politique, comme ne manqueront pas de le dĂ©couvrir avec ravissements les lecteurs de notre petit essai. Macron prĂ©tend pallier le manque de reprĂ©sentation Ă  la Chambre en multipliant de bizarres formes de dĂ©mocratie reprĂ©sentative redonnent-elles effectivement le pouvoir aux Français ou ne font-elles qu’affaiblir et les partis et la reprĂ©sentation nationale ? Manipulation des panels choisis, des experts qui s’expriment, des questions qui sont posĂ©es, illĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique, il s’agit clairement de contourner la reprĂ©sentation nationale en prĂ©tendant prĂ©senter une image plus juste de la sociĂ©tĂ© – avant de faire comprendre aux personnalitĂ©s composant ces prĂ©tendues Conventions citoyennes » que le pouvoir qu’on leur a soi-disant confiĂ© on se souvient du fameux sans filtre » n’a en rĂ©alitĂ© aucune existence ; et que leurs dĂ©cisions » – celles qu’ils ont adoptĂ©es sous l’influence d’experts eux-mĂȘmes mandatĂ©s par le gouvernement – ne seront reprises que si ce dernier y trouve son intĂ©rĂȘt. À cet Ă©gard, certains ont osĂ© parler de dĂ©mocratie augmentĂ©e », alors qu’il ne s’agit tout au plus que d’une dĂ©mocratie Potemkine ». Si l’on veut redonner le pouvoir aux Français, rien n’est plus simple il suffit d’utiliser le rĂ©fĂ©rendum, et de tirer les consĂ©quences politiques du vote exprimĂ©. Finalement, si tous les partis deviennent des “partis de gouvernement” et votent “en responsabilitĂ© ”, n’aura-t-on pas fait la preuve que la dĂ©mocratie rĂ©elle est le meilleur garant contre les extrĂȘmes ? On aura surtout une manifestation supplĂ©mentaire de la propension contemporaine Ă  utiliser des grands mots qui ne veulent pas dire grand-chose pour emballer ou dissimuler des rĂ©alitĂ©s nettement moins riantes. Illustration Le Grand DĂ©bat ou comment empĂȘcher toute expression dĂ©mocratique. Christophe Boutin et FrĂ©dĂ©ric Rouvillois, La proportionnelle. Ou comment rendre la parole au peuple, Paris, Fondation du Pont-Neuf – La nouvelle librairie, 2022, 216 p. 15,90 €. . 483 344 348 368 702 613 93 723

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