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Amériques Alors qu’il est retenu en otage en 2000, un aristocrate britannique s’est inventé un jardin-monde pour survivre. Aujourd’hui, il le cultive. Tom Hart Dyke pose dans son jardin du château de Lullingstone, près d'Eynsford, dans le Kent, au sud-est de Londres. GUILHEM ALANDRY POUR LE MONDE » Le jardin possède près de 10 000 variétés de plantes tropicales. Guilhem Alandry Une Epithelantha micromeris », originaire du Mexique. La jardin abrite des plantes provenant du monde entier et rapportées au gré des voyages du jardinier. Guilhem Alandry pour Le Monde » Un Dioscorea elephantipes », originaire d'Afrique du Sud. Juste avant sa captivité, Tom, jardinier diplômé, s’apprêtait à terminer en Amérique centrale un grand tour initiatique lorsqu’il avait rencontré son compagnon d'infortune, Paul, dans l’une des pensions recommandées par leur guide. Guilhem Alandry pour Le Monde » Un Aeonium arboreum “velour” ». Depuis son ouverture au public en 2005, ce Jardin-Monde » World Garden, qu’il cultive avec quelques bénévoles, continue de s’enrichir. Une serre aux cactus a été inaugurée en 2008, puis une autre consacrée aux plantes tropicales fragiles. L’ensemble – près de 10 000 variétés au total – est devenu assez important pour que le prince Charles et son épouse, Camilla, lui consacrent une longue visite en 2014. Guilhem Alandry pour Le Monde » Dans la serre des plantes tropicales. Pendant sa captivité, Tom se précipitait dès que possible vers son cahier de notes, que ses geôliers lui avaient laissé, pour concevoir ce qui deviendrait ce jardin. Guilhem Alandry pour Le Monde » La jardinier a pris soin de reconstituer les flores des massifs montagneux du monde entier. Il les a installés dans une mappemonde végétale, selon l'origine géographique des plantes. L'écriteau sert au public, auquel le jardin est ouvert. Guilhem Alandry pour Le Monde » Tom Hart Dyke se définit comme chasseur de plantes ». Son voyage en 2000 avait été financé en partie par une bourse de la Société royale d'horticulture du Royaume-Uni. Guilhem Alandry pour Le Monde » Dans le jardin, un faux baobab de Madagascar, en fil de fer. Guilhem Alandry par Le Monde » Une exposition d'épouvantails, dans le jardin. Guilhem Alandry pour Le Monde » Pour faire face aux frais d’entretien, son grand-père avait dû vendre des parcelles du domaine, ainsi que des parties habitables du château et de son corps de garde. Guy, le père de Tom, ancien ingénieur en sylviculture du Commonwealth, avait ouvert au public en 1976 les pièces historiques du château, entretenues par son épouse, Sarah. Guilhem Alandry pour Le Monde » Les rêves les plus fous peuvent prendre forme dans les circonstances les plus dramatiques. Et finir par se réaliser, avec un peu de chance. Si les guérilleros des FARC Forces armées révolutionnaires de Colombie avaient su qui était vraiment Thomas Hart Dyke, l’un des deux jeunes otages britanniques qu’ils avaient capturés dans la jungle du bouchon de Darien », à la limite entre le Panama et la Colombie, ils auraient sans doute agi plus cruellement à son égard. En cette année 2000, Internet n’était pas arrivé jusqu’à leur zone de forêt et de marécages, où des groupes de paramilitaires colombiens s’étaient lancés à leur poursuite. Aucun des combattants ne s’est douté qu’ils détenaient un rejeton de l’aristocratie anglaise, élevé au château de Lullingstone, dans le comté du Kent sud-est de Londres, propriété de la même famille depuis… dix-neuf générations. Que l’un de ses ancêtres, sir William, avait été député aux Communes pendant quarante-cinq ans et secrétaire chargé du Trésor dans le cabinet de Benjamin Disraeli 1804-1881. Ou que la soie de la robe de la reine Elizabeth II, à son couronnement, venait tout droit des mûriers de Lullingstone. Pour la plupart illettrés et sans autre culture que celle des armes, les guérilleros, fils et filles de pauvres paysans, étaient convaincus que les deux gaillards blonds étaient des espions de la CIA ou des trafiquants de cocaïne. Des accusations répétées aux deux Britanniques au long de leurs neuf mois de captivité. Chasseur de plantes » Mais que venaient donc faire Tom Hart Dyke, 24 ans, et son compagnon d’infortune, Paul Winder, 29 ans, sac au dos et Lonely Planet en main, dans cette zone de tous les dangers ? L’attrait d’une dernière et grande aventure avant de se ranger, l’illusion aussi que les belligérants ne pourraient s’en prendre à de jeunes routards. Nous étions inconscients », reconnaît Tom. Jardinier diplômé, il s’apprêtait à terminer en Amérique centrale un grand tour initiatique lorsqu’il avait rencontré Paul dans l’une des pensions recommandées par leur guide. Le périple de Tom, chasseur de plantes », comme il se définit toujours, avait été financé , notamment, par une bourse de la Société royale d’horticulture du Royaume-Uni. A charge pour lui de dénicher en Asie du Sud-Est des espèces rares et d’en rapporter des semences. A l’instar des naturalistes d’autrefois, dont sa grand-mère Mary lui avait décrit les péripéties – du pionnier John Tradescant l’Ancien à Joseph Banks, qui participa au premier voyage autour du monde de James Cook 1768-1771 –, il avait été grisé par sa découverte du Saint-Graal des orchidées – Paphiopedilum sanderianum », dit-il. Il l’avait débusquée à Bornéo, en haut d’une des falaises de la réserve malaise de Sarawak. D’autres trouvailles avaient suivi en Indonésie et en Australie, d’où il avait expédié les graines promises. Il avait alors estimé que son grand tour se devait d’inclure, pour finir, les merveilles botaniques de la Californie, du Mexique et des pays d’Amérique centrale, quitte à renoncer au Pérou étant donné l’état de ses finances. Le reste de ses fonds devait lui permettre de se payer sept semaines de cours d’espagnol au Guatemala. Un paradis d’espèces endémiques Paul Winder avait, lui aussi, la bougeotte, mais pour d’autres raisons. Il n’aimait pas son travail dans une banque d’affaires de la City de Londres. Il s’était déjà offert de longues escapades dans les Alpes, puis en Afrique, lors d’une traversée solitaire du continent, à partir du Sahara. Il estimait y avoir rencontré encore trop de routards. C’est lui qui avait repéré dans ses lectures le bouchon de Darien », seule zone que la route panaméricaine, de l’Alaska à la Terre de Feu, ne franchit pas – ni aucune autre voie d’ailleurs. Un bout d’isthme dans lequel des conquistadors aussi intrépides que l’Espagnol Vasco Nuñez de Balboa ou le Britannique Francis Drake s’étaient à peine risqués. A ses yeux, l’un des derniers bastions quasi vierges de la planète, peuplé seulement de quelques Amérindiens. Tom, d’abord réticent, s’était peu à peu laissé gagner par l’enthousiasme de son compatriote. Un constat emporta sa décision s’il avait pu admirer jusque-là beaucoup d’espèces rares, il n’avait pas encore découvert de plantes non répertoriées. Or, la forêt tropicale du Darien était réputée pour être un paradis d’espèces endémiques, parmi lesquelles il avait des chances de débusquer son titre de gloire. Tous deux savaient pertinemment – c’était écrit dans leur guide – que trois missionnaires américains auprès des Indiens Kuna avaient été enlevés quelques années plus tôt, dans le hameau de Pucuro, du côté panaméen de la frontière. La guérilla colombienne avait réclamé une rançon de 5 millions de dollars, jamais payée. Les missionnaires étaient portés disparus. Mais les routards avaient aussi appris que deux Américains avaient, quelques mois avant eux, réussi la traversée du Darien, accompagnés par deux guides locaux. A Pucuro, ils avaient recruté les mêmes accompagnateurs que ces Américains, avec lesquels ils avaient échangé des courriels à Panama City. La capture de Tom et Paul par les FARC eut lieu à mi-parcours, le 16 mars 2000. La guérilla a laissé fuir les guides. Un jardin Testament Vous serez fusillés dans quelques heures. » Pour épargner Paul, nul en espagnol », Tom ne traduisait pas toujours cette sentence et ses variantes, répétées à intervalles réguliers par les FARC, de bivouac en bivouac dans la jungle, à l’approche réelle ou supposée des paramilitaires. Ces menaces, quand elles devenaient trop insistantes, suscitaient chez les deux otages des réactions opposées, hormis la prière. Paul, les jambes un moment dévorées par d’horribles vers, chercha des moyens de se suicider. Tom, lui, se précipitait dès que possible vers son cahier de notes, que ses geôliers lui avaient laissé. Il avait entrepris d’y concevoir un jardin du monde ». Son testament. Ou le projet de sa vie s’il s’en sortait vivant. Sur une parcelle des 48 hectares de Lullingstone, il dessinerait un immense planisphère et chaque continent serait planté d’espèces autochtones, voire rares, trouvées lors de ses pérégrinations. Il a passé des heures à imaginer, durant leurs marches forcées ou au repos, quel arbre, quelle plante ou quelles fleurs il choisirait pour chaque pays, jonglant avec les bons ou mauvais voisinages pressentis entre espèces. La botanique contre les menaces de mort. Une idée fixe pour oublier les conditions de vie inhumaines imposées par des guérilleros prompts à mitrailler des singes ou des oiseaux qui feraient leur repas. Devant un chef » borgne apparu un jour afin de les passer de nouveau à la question, ils avaient dû rédiger deux lettres adressées à leurs parents pour leur réclamer une rançon de 5 millions de dollars. Le raisonnement du chef était que si leurs familles étaient aussi pauvres que ce que le duo soutenait, la banque où travaillait Paul paierait… Plus le temps passait, plus les guérilleros devenaient nerveux et brutaux. Quand l’un de nous deux cédait à l’abattement, l’autre était assez optimiste pour lui remonter le moral une chance », confie Tom. L’enfant de Lullingstone n’eut aucun mal à persuader les guérilleros qu’il était réellement jardinier – un botaniste fou », corrige affectueusement Paul. La jungle se révéla une mine d’or, tant pour les plantes rares que pour les orchidées de toutes sortes. Il en déclinait obstinément les noms latins aux guérilleros. Les saturant volontairement telle la perruche de la jungle environnante, il leur racontait sa grand-mère Mary, celle qui lui avait confié, à 3 ans, un carré de terre avec des semences de carottes, ou leur décrivait la première orchidée qu’il avait trouvée en rentrant de l’école. Assez indifférents, les FARC attendaient de plus en plus impatiemment la rançon. A la faveur d’un changement de gardes, de nouveaux guérilleros se montrèrent si violents que Tom et Paul en vinrent à rédiger leurs dernières volontés. Peu après, alors que leur bivouac s’était approché du côté panaméen de la frontière, les FARC ordonnèrent au duo de déguerpir séance tenante, après leur avoir rendu leurs passeports, leur boussole et même leurs chèques de voyage. Sans rien comprendre à cette soudaine libération – ils ne se l’expliquent toujours pas –, ils sortirent, non sans s’être perdus, de la jungle du Darien, neuf mois après leur enlèvement. Nuits de cauchemar Récupérés par la Croix-Rouge, puis par l’ambassade britannique de Colombie, ils sont rentrés chez eux la veille de Noël. Leurs parents n’avaient jamais reçu leur lettre de rançon. Tour à tour, le père de Paul et la mère de Tom s’étaient rendus au Panama et en Colombie pour tenter de retrouver leur trace et d’entrer en relation avec les FARC. En vain. Chacun des ex-otages mit près de deux ans à sortir d’innombrables nuits de cauchemar. L’écriture de leur livre, The Cloud Garden – littéralement Le Jardin des nuages », en référence aux cloud forests, les forêts d’altitude dans la jungle – Bantam Press, 2003, non traduit, les y a aidés. Tom entreprit ensuite la construction de son jardin-planisphère sur près d’un hectare de pelouse. Depuis son ouverture au public en 2005, ce jardin du monde » World Garden, qu’il cultive avec quelques bénévoles, continue de s’enrichir. Une serre aux cactus a été inaugurée en 2008, puis une autre consacrée aux plantes tropicales fragiles. L’ensemble – près de 10 000 variétés au total – est devenu assez important pour que le prince Charles et son épouse, Camilla, lui consacrent une longue visite en 2014. Le prix d’entrée 7 livres, soit près de 10 euros et les festivités payantes ont permis de sauver en partie le domaine, dont Thomas Hart Dyke, aujourd’hui âgé de 39 ans, héritera en tant que fils aîné. Pour faire face aux frais d’entretien, son grand-père avait dû vendre des parcelles du domaine, ainsi que des parties habitables du château et de son corps de garde. Guy, le père de Tom, ancien ingénieur en sylviculture du Commonwealth, avait ouvert au public en 1976 les pièces historiques du château, entretenues par son épouse, Sarah. Parmi les joyaux figure la chambre de la reine Anne 1665-1714, la dernière des Stuart ayant été une habituée des lieux. Ou l’église Saint-Botolphe XIVe siècle, où sont enterrés les ancêtres des Hart Dyke. Le jardin-planisphère attire, lui, les innombrables férus de jardinage du Royaume-Uni et d’ailleurs. Après sa libération, Paul Winder n’a pas voulu retourner à la City – il travaille dans un magasin spécialisé dans le matériel d’alpinisme – ni remettre les pieds dans un quelconque pays d’Amérique latine. Au contraire de Tom, qui y est allé cinq fois en quête botanique. Il est aussi retourné pour la première fois en Colombie en 2014, à l’invitation du gouvernement de Bogota. Il y a raconté son histoire comme il le fait souvent au Royaume-Uni, lors de conférences payantes. Des revenus qui devraient contribuer à la construction d’une serre réservée à la culture des orchidées – une passion sans fin », dit-il, en espérant que les plus capricieuses et extraordinaires d’entre elles veuillent bien y fleurir. Un rêve un peu moins fou que les précédents, mais certainement pas le dernier. Martine JacotLullingstone -Royaume-Uni-, envoyée spéciale Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Par Judith Chouzenoux Publié le 18/10/2021 à 1814 Mis à jour le 10/12/2021 à 0415 Photo Cross Duck - Flickr These plants can kill », tel est le charmant message qui accueille les visiteurs du jardin des poisons d’Alnwick, au nord de l’Angleterre. À première vue, il ressemble à n’importe quel jardin de château, au détail prêt que celui-ci est rempli de plantes capables de vous tuer. Le jardin d’Alnwick est l’une des plus belles attractions du nord du pays. Les plantes et les fleurs colorées y enchantent les 16 hectares de jardin et invitent les promeneurs à se balader entre les allées de roses parfumées et de fontaines. Mais au milieu de ce décor féérique se cache un endroit bien plus étrange et mystérieux le jardin des poisons. Des plantes qui peuvent vous tuer Gardé par un lourd portail de fer noir et orné de têtes de mort, le jardin des poisons vous plonge dans une toute autre atmosphère. Cet étrange et mystérieux terrain abrite plus de 100 variétés de plantes tueuses. Ici, interdiction formelle de s’arrêter sentir, goûter ou toucher les fleurs, toutes hautement toxiques pour l’Homme. Pour se protéger, les jardiniers, qui s’occupent aussi des visites, doivent porter des gants et des tenues de protection lorsqu’ils entretiennent les plantations. L’idée derrière ce drôle de jardin botanique est de permettre au public de découvrir la science et l’histoire se cachant derrières chacune de ces plantes. Entre légende et anecdote, la visite est instructive et passionnante au possible. Un simple jardin qui n'abritait que quelques fleurs à l'origine Le Poison Garden est l'œuvre de Jane Percy, qui n’est autre que la duchesse de Northumberland, un comté du nord-est de l’Angleterre qui s’étend jusqu’à la frontière avec l’Écosse. En 1995, sa famille hérite du célèbre château d’Alnwick, que l’on connaît avant tout pour avoir servi de décor à l’école de magie Poudlard dans les deux premiers films Harry Potter. Son mari lui confia la tenue des jardins. En 2014, la duchesse confiait au magazine Smithsonian que son mari lui avait confié cette tâche pensant que cela la tiendrait occupée », et qu’elle n’y planterait que quelques roses. » Mais Jane Percy avait en réalité un projet plus grand en ce qui concerne son nouveau terrain de jeu. Un projet sortant de l’ordinaire En 1996, elle décide de lancer l’aménagement des jardins et embauche l’architecte paysagiste Jacques Wirtz pour l’aider à les réinventer. Ce dernier est réputé pour son incroyable travail aux Tuileries à Paris et dans les jardins de l’Élysée. La duchesse souhaite apporter quelque chose d’inédit dans le pays, qui étonne et fascine. Dans les colonnes de Smithsonian elle expliquait Si vous construisez quelque chose, en particulier une attraction touristique, cela doit être quelque chose de vraiment unique […] Une des choses que je déteste de nos jours est la standardisation de tout. Je me suis donc dit qu’il fallait essayer de faire quelque chose de vraiment différent et sortant de l’ordinaire. » Un jardin de la mort Dans un premier temps, la maîtresse de maison avait pensé bâtir un jardin d’apothicaire, c’est-à - dire un jardin avec des plantes médicinales, mais un voyage en Italie l’a mené sur un chemin légèrement différent. À Florence, la duchesse a visité le magnifique jardin aux poisons de la maison des Médicis et fascinée, elle a décidé de créer un jardin aux plantes qui seraient tueuses plutôt que médicinales. Pour créer un jardin aussi incroyable, Mrs Percy s’est lancée à la recherche d’une centaine de plantes vénéneuses venant des quatre coins du monde. Sa sélection n’était soumise qu’à deux critères les plantes devaient être hautement toxiques et raconter une histoire. Cette sélection à mené à la création d’un jardin diversifié où se côtoient des plantes tueuses exotiques comme le brugmansia d’Amérique du Sud, à des poisons plus communs comme la haie de laurier rose. Un jardin qui sensibilise aussi contre les drogues Toute une partie du jardin des poisons est décernée aux plantes narcotiques. Au milieu des fleurs à bourgeons nocifs, s’épanouissent des plants de cannabis, de cocaïne, d’opium, de tabac et de champignons magiques. Tous sont cultivés grâce à une autorisation, au nom de l’éducation et de la sensibilisation des jeunes de la région. Informations pratiques Site internet Adresse Greenwell Road Alnwick, Northumberland, NE66 1YU. Tarifs 30€ adulte, 12€50 enfant, gratuit pour les moins de 5 ans. Horaires du 1er février au 28 mars tous les jours de 10h00 à 16h00. Horaires du 29 mars au 31 octobre tous les jours de 10h00 à 18h00. Judith Chouzenoux Etudiante à Sciences Po Aix, spécialiste de pas grand chose, curieuse d’à -peu-près tout.
Celleci n'est toutefois pas sans dangers. Cette Américaine ne dira pas le contraire. Elle s'est vue défigurée quelques heures seulement après sa
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le jardin le plus dangereux du monde