Listede films sur la Première Guerre mondiale 0–9 3. November 1918 1914, fleurs meurtries 1917 (film) A À l'Ouest, rien de nouveau (film, 1930) À l'Ouest, rien de nouveau (téléfilm) A Man from Wyoming Adama (film, 2015) L'Adieu aux armes (film, 1932) L'Adieu aux armes (film, 1957) Adieu jeunesse Agent X 27 Ah Dieu ! que la
Documentairesur la 1ère guerre mondiale (1914 - 1918), appelé aussi la grande guerre. Ce film résume les origines et le déroulement de la guerre 14 18. Ce dIls continuent de défrayer la chronique, et pourtant les grandes nations s'étaient engagées à s'en passer avant même que n'éclate la guerre de 1914-1918, dont nous fêtons le 100e anniversaire de l'armistice ce dimanche 11 novembre 2018. Dans l'univers apocalyptique des tranchées, alors que le conflit est enlisé, les gaz de combat deviennent l'une des hantises de toute une génération de soldats. La guerre chimique est née, mais elle ne permettra pas de sortir de la guerre de positions. Quand la Grande Guerre éclate, la convergence entre la chimie et l'industrie a déjà conduit, depuis longtemps, bon nombre d'esprits à s'interroger sur le fait que très vite, l'on risquait de voir apparaître un recours massif aux gaz de combat dans des conflits armés. Autrement dit, voir des protagonistes tenter d'empoisonner leurs ennemis pour les blesser ou les tuer, procédé vieux comme le monde, mais avec désormais un champ des possibles décuplé par la le procédé d'empoisonnement, à lui seul, indigne certaines âmes à un point tel que dès 1675, un premier accord bilatéral a été signé à Strasbourg par l’Allemagne et la France pour interdire l’utilisation de balles empoisonnées dans les combats. Aussi, à l'ère industrielle, les lois et coutumes de la guerre » se penchent tour à tour sur le sujet. Insidieux, frappant sans assez de distinction, menaçant les civils et les animaux, le gaz suscite l' Convention de Bruxelles tente d'interdire, en 1874, l'emploi de poison ou d'armes empoisonnées et l'emploi d'armes, de projectiles ou de matériel causant des souffrances inutiles. Accord non ratifié, mais complété en 1899 à La Haye, lors d'une conférence internationale de la paix - impulsée par le tsar en relation avec le pape - par une interdiction frappant l'emploi de projectiles chargés explicitement de gaz toxique les balles explosives y passent aussi.Ces discussions se déroulent 15 ans avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Les 36 signataires semblent d'accord sur l'idée de s’interdire l’utilisation de projectiles dont le seul objectif est de diffuser des gaz asphyxiants ou délétères ». Seuls la Grande-Bretagne et les Etats-Unis refusent, parmi les grandes puissances, mais en 1914, toutes les parties prenantes au conflit naissant ont cette fois ratifié un nouveau texte du même une seconde conférence à La Haye, en 1907, l’emploi de poison ou des armes empoisonnées » est en effet banni par tous, comme le fait d’employer des armes, des projectiles ou des matières propres à causer des maux superflus ». Sauf que le poison a d'ores et déjà agi, car l'idée a germé. Elle a drainé avec elle la psychose, et le fatalisme de voir tôt ou tard l'adversaire y venir. Donc, la tentation de prendre les devants, à tout le moins pour pouvoir faut dire qu'à l'aune de ce conflit porté par les intérêts industriels, la chimie allemande impressionne. Les Français ne se privent donc pas de mener leurs propres recherches bien des années avant 1914. Ils utiliseront d'ailleurs des gaz lacrymogènes dès le début de la guerre. Des grenades chargées de bromacétate d'éthyle. Puis viendra la substance chloracétone. Entre temps, les Allemands s'y sont mis. Le but, utiliser ces gaz pour faire fuir l' avril 1915, ce jour est considéré comme le tournant. Le Daily Mirror qualifiera de diaboliques » les agissements de l'Allemagne sur le front des environs d'Ypres, ville belge de la province de Flandre occidentale. Bill Siebert, fils d'un membre du bataillon de gazage allemand, confiera des années plus tard Mon père n'en parlait pas volontiers. Il m'a juste dit qu'ils étaient prêts depuis un bon moment. Depuis plusieurs semaines. Mais la météo était mauvaise. »► Regarder un extrait du film Apocalypse la Première Guerre mondiale Œil pour œil, dent pour dent, la maxime européennePour superviser lui-même l'opération, Fritz Haber, juif allemand qui recevra le prix Nobel de chimie en 1918, avant d'être contraint à l'exil en 1933 et de mourir sur le chemin de la Suisse, a quitté le laboratoire qu'il affectionne d'ordinaire. Il est le tout premier scientifique, probablement au monde, à avoir endossé l'uniforme militaire pour mener une guerre au gaz ou à l'arme chimique contre un ennemi », confiera sa fille Eva Lewis à la télévision par la général Erich Georg Anton von Falkenhayn, qui est, après une carrière d'officier d'état-major faite de voyages en Chine, ministre de la Guerre de Prusse depuis 1913 et chef de l'état-major général depuis 1914, a lui-même suivi les recherches et assisté à des essais. En ce mois d'avril, alors que le conflit est enlisé, les Allemands lancent la première opération chimique offensive d'envergure, pour percer jusqu'à la Manche et couper les Anglais de leurs grandes quantités de toxiques, des tonnes et des tonnes de chlore, sont ainsi lâchées depuis des cylindres d’acier et portées par le vent vers les tranchées adverses. Mon père disait il faut un vent ni trop fort, ni trop faible. S'il est trop fort, il disperse trop vite le gaz. S'il est trop faible, le gaz ne bouge pas. Il disait que l'idéal, c'était un vent de 15-25km/h », relatera le fils Siebert. Les Allemands espèrent que le dispositif permettra de réactiver la guerre de positions. Fritz Haber croyait qu'en temps de paix, la science appartenait au monde entier, mais qu'en temps de guerre, elle devait servir pour son pays, sa patrie », selon sa fille Eva. Si les Allemands commençaient les premiers, cela leur donnerait un avantage qui pourrait écourter la guerre. Il était vraiment persuadé que cela écourterait la guerre », décrypte Mme Lewis, ajoutant que son père espère que l'ennemi fuira au prix de quelques vies témoignage de Joyce M. Kennedy, fils d'un de ces soldats canadiens dont Ypres aura servi de baptême de l'enfer, semble accréditer que de prime abord, le plan a fonctionné Ils n'y ont d'abord pas vraiment prêté attention. Il y avait alors plus d'étonnement que de peur. Mais lorsqu'ils ont vu les Algériens et les Français fuir, chanceler, tomber puis vomir la bave aux lèvres, et manquer d'air, ils ont pensé c'est autre chose. Là , ils ont pris peur et ils ont pris la fuite. »Le front cède. Mais la percée sera un échec. Ypres n'est pas prise, la progression vers la mer échoue, les avancées territoriales sont minimes. Les généraux prussiens ne profitent pas de la situation et les adversaires se réinstallent. En revanche, les pertes humaines par milliers convainquent Guillaume II de la réussite de l'opération. Haber progressera vite dans la hiérarchie militaire. Les Anglais, outrés, se résigneront à se lancer dans la guerre pour œil, dent pour dent, les Européens se lancent dans une course effrénée aux gaz, aux tests sur animaux, aux masques plus ou moins rudimentaires, d'abord trempés dans l'urine. Les écoliers s'habituent aux alertes, ils s'équipent aussi. L'industrie chimique, qui dispose de matières qui, en temps de paix, sont utilisées pour la peinture, la teinture et autres produits courants, collabore, ce qui laissera une trace indélébile jusqu'à nos jours sur certains grands course concerne la partie anglaise, française, allemande. Après avoir été cueillis à blanc dans ce cocktail chimique de plus en plus systématique, alors que l'obus est devenu le procédé privilégié pour charrier des substances toujours plus diverses et variées, les gaz moutarde et autres, les Américains s'y mettent aussi après leur arrivée. Dans cette guerre des nationalismes, la course à l'innovation chimique revêt une forme de supériorité nationale.► Notre webdoc Grande Guerre les batailles oubliées de l'Afrique » La guerre chimique reste d'actualité dans le monde actuelLes gaz traumatisent des soldats déjà réduits au statut de chair à canon dans ce conflit de l'ère industrielle. Ceux qui en subissent les effets, au niveau des yeux, sur leur peau, dans les viscères ; mais les autres aussi. Bon nombre diront d'ailleurs en avoir inhalés sans véritablement le savoir, rendant difficiles les décomptes. Des soldats succombent plus tard, notamment de la grippe espagnole contractée au contact des malades. Voire après le représente une part faible des victimes du conflit, les mots employés dans les témoignages à l'égard du gaz de combat sont du registre de l'effroi. Cette arme est horrible, disent-ils. Un médecin-major écrit Les hommes deviennent violets, ils demandent de l'air, se plaignent de brûlures dans la poitrine et dans l'estomac. Nous avions tout vu, les blessures les plus affreuses et les avalanches de fer les plus meurtrières, mais tout cela n'est rien à côté de ce brouillard qui, pendant des heures longues comme les siècles, a voilé à nos yeux l'éclat du soleil. »Face à l'usage systématique de gaz sur les fronts de la Grande Guerre, le Comité international de la Croix-Rouge proteste, rappelant l'interdit. En vain. Véritable faillite morale, civilisationnelle, la Première Guerre mondiale s'impose comme le premier conflit chimique, et l'exemple même de ce que l'on avait tenté d'éviter. Les partisans d'une interdiction redoublent d'efforts pour parvenir à une prohibition des gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et des moyens sera acté en 1925 à l’occasion du Protocole de Genève. S'ensuivra un long chemin jusqu'à l'année 1993 et la Convention sur l'interdiction des armes chimiques CIAC, un traité international de désarmement qui interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l'usage des armes chimiques. Ces règles, considérées comme une grande réussite en matière de désarmement, entrent en vigueur le 29 avril 1997 après 20 ans de fois, les règles incluent l'interdiction complète des armes chimiques, la destruction des arsenaux existants et surtout un régime de vérification des engagements pris. Ce régime est placé sous l'égide d'une institution indépendante basée à La Haye, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques OIAC, qui existe encore de nos jours, rassemble plus de 190 Etats membres et s'est vue décerner en 2013 le prix Nobel de la que le mal, insidieux, demeure. La guerre du Rif, les combats anglais contre les bolchéviques, le choc de la Seconde Guerre mondiale et de la solution finale, les tests de gaz sarin par les Français en Algérie, l'usage de gaz contre des civils à Halabja en Irak, puis au Japon dans un attentat au sarin dans le métro de Tokyo en 1995, démontreront que ces armes au statut particulier continuent de sévir. Jusqu'à la guerre en Syrie, toujours en être sûr qu'un Etat qui dispose de tous les éléments pour fabriquer ou stocker des armes chimiques, n'en a plus ? Question poignante, même en France. Mais également en Russie, pays accusé récemment par Londres d'avoir utilisé des armes chimiques sur le sol britannique. Ou en Syrie, où alors que le régime de Damas a laissé les équipes de l'OIAC et de l'ONU s'occuper de ses stocks déclarés, la BBC a recensé 106 attaques probables entre 2014 et 2018.► Lire aussi A Paris, un Forum sur la paix à la rescousse du multilatéralisme
PascalBauchard, professeur retraité mais intervenant encore dans des cours de cinéma aux lycées des Pontonniers et Fustel de Coulanges, propose propose un état des lieux sur la Grande guerre et sa vision au cinéma.Il y adjoint une filmographie sur "La Première guerre mondiale au cinéma", accompagnée de quelques références bibliographiques
Utilisation d’un périscope dans une tranchée française de première ligne. 1915, Source Bibliothèque nationale de France, Paris – Domaine public [ Notre réponse du 31/05/2018 par Marseille BMVR de l’Alcazar Suite à votre question sur un film documentaire sur la Première Guerre mondiale pouvant être montré à un enfant de quatorze ans , la BMVR de l’Alcazar de Marseille vous répond Tout d’abord, nous vous proposons deux courts métrages d’animations, deux coups de cœur 1916 » de Fabien Bedouel. ENSAD, 2003. France. durée 9 min Hiver 1916, de l’arrière au front, un jour ordinaire dans la vie d’un poilu. Lettres de femmes » de Augusto Zanovello. Pictor Media – Xbo Films, 2013. France. durée 11 min Court métrage d’animation Sur le front de la Grande Guerre, l’infirmier Simon répare chaque jour les gueules cassées des poilus avec des lettres d’amour, des mots de femmes qui ont le pouvoir de guérir les blessures de ces soldats de papier. Simon, lui, semble à l’épreuve des trous, infroissable, indéchirable dans sa blouse blanche. Son secret, c’est sa marraine de guerre, qui occupe toutes ses pensées dès qu’il a un moment pour souffler. Mais lorsque la mort frappe là où on ne l’attend pas, des mots couchés sur le papier peuvent-ils encore effacer les douleurs ? Voir la bande annonce. Ensuite, nous vous signalons plusieurs bases de films documentaires parmi lesquels nous avons opéré une sélection, en fonction de vos critères Voir le site Films documentaires qui propose une base de donnée thématique Parmi cette base, voici ceux qui nous semblent le plus répondre à votre question Mon Papa en guerre » de Axel Clévenot et Jean-Pierre Guéno. France. Éditions Montparnasse, 2006. durée 53 min Voir un extrait, sur le site Premier Noël dans les tranchées » de Michaël Gaumnitz. France. Producteur Nord-Ouest Documentaires, 2005. durée 52 min Ces deux films ont été réunis dans un coffret Paroles de poilus 14-18 Voir un extrait, sur le site Voir aussi le film suivant, qui raconte la guerre par le biais de la bande dessinée Là où poussent les coquelicots » de Vincent Marie. France. Production Kanari films, 2016. durée 52 min Voir un extrait, sur le site Sur le portail du film documentaire voici notre sélection Un film, qui retrace un destin singulier Jean-Jules Joseph, un soldat créole » de David Unger. France. Production France Ô, Cinétévé, 2014. durée 52 min Daniel Picouly part en quête de son grand-père martiniquais mort trop tôt, et que la légende familiale a toujours présenté comme un héros de la Première Guerre mondiale. Mais plus il en apprend sur les poilus martiniquais, plus il découvre l’histoire vraie de son aïeul, de ces histoires simples plus belles encore que les légendes. Consulter la fiche du film L’Héroïque cinématographe » de Laurent Veray, Agnès de Sacy. Pays-bas, France. Production Quark Productions, 2002. durée 48 min Entièrement réalisé à partir d’images d’archives de la première guerre mondiale, le film se présente comme le journal de guerre de deux cameramen – un Français et un Allemand – qui suivent le déroulement du conflit de part et d’autre de la ligne de front. Consulter la fiche du film Histoires mêlées » de Quentin Puygrenier, Emma Gardré. France. FAR – Fonds Audiovisuel de Recherche, 20. durée 20 min. Consulter la fiche du film 14-18 la guerre en chansons » de Thierry Kübler. France. Production Agat Films et Cie, 2014. durée 52 min C’est l’un de ses merveilleux pouvoir la chanson cogne au cœur, noue la gorge, prend les tripes, suscite l’émotion… C’est en utilisant cette émotion que Thierry Kübler, le réalisateur, veut faire pénétrer les téléspectateurs, notamment les plus jeunes, dans ce que fut la Première guerre mondiale. Consulter la fiche du film Graine de poilu » de Magali Magne. Franc. Production A ProPos Productions, 200. durée 58 min D’origine franco-allemande, l’artiste plasticienne Béatrice Turquand d’Auzay fait de la Grande Guerre la matière de ses œuvres. En 1916, son grand-père Wilhelm combat dans les troupes allemandes tandis qu’André, son grand-père français, meurt dans les tranchées de la Somme. Près d’un siècle plus tard, grâce à son travail et à la transmission de son art et de son histoire, l’artiste redonne corps et âme au soldat disparu et, avec lui, à cette multitude de vies prises dans les rets de la grande histoire. Consulter la fiche du film Enfin, une histoire singulière Le poilu et le châtaignier » de Dominique Maestrati. France. Éditeur INJAM Production, 2014. durée 52 min Dans le massif des Vosges, s’élève une majestueuse forêt de châtaigniers. Le châtaignier n’est pourtant pas une essence commune de la région… En 1914, le régiment du 373e RI, composé de Corses a combattu ici. Les châtaignes, abandonnées par les hommes dans ces terres labourées par les obus, ont donné naissance à cette forêt maintenant centenaire. En puisant dans les lettres des poilus, et avec l’expertise de nombreux historiens, Le Poilu et le châtaignier fait revivre le quotidien de ces déracinés corses combattant dans le massif vosgien. Un extrait Le poilu et le châtaignier » de Dominique Maestrati Voir également le site 14-18 Mission centenaire qui propose de nombreuses ressources, vidéos d’archives, photographies, diaporamas… Enfin, sur ​la plateforme de vidéo à la demande du Catalogue national des films documentaires, un documentaire animé 1916 [Mille neuf cent seize] » de Fabien Bedouel. Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs, 2003. durée 8 min. Consulter la fiche du film En espérant que cette sélection vous conviendra, Cordialement, Eurêkoi BMVR Marseille vous remercie.
Durantla Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. IlFilm Les sentiers de la gloire Stanley Kubrik, 1957Château de SchleissheimOberschleißheim 85764 Oberschleißheim, AllemagneUne grande partie de film de Stanley Kubrik fut tourné dans ce très bel édifice de Haute-Bavière dont la construction débuta en 1616. Le long métrage se fonde sur des événements historiques s’étant déroulés pendant la Première guerre mondiale, notamment l’affaire des caporaux de Souain où Réveillac, général, fit tirer sur ses propres hommes parce qu’ils ne voulaient plus sortir de leurs tranchées. Les sentiers de la gloire obtint le prix Chevalier de la Barre lors du Festival de Cannes et influença de nombreux autres réalisateurs, notamment Jean-Pierre Jeunet pour Un long dimanche de fiançailles ou Christian Carion pour Joyeux long dimanche de fiançailles Jean-Pierre Jeunet, 2004Musée d’Orsay1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 ParisAfin d’obtenir des informations supplémentaires concernant la disparition de Manech Gaspard Ulliel, Mathilde téléphone à la sœur de Günther Elina Löwensohn, l’Allemand tué dans les tranchées, depuis la gare d’Orsay. Celle-ci abrite aujourd’hui un musée consacré à l’art occidental de 1848 à 1914. L’équipe de tournage a pu s’y installer un jour où l’établissement était fermé au public. Dans la réalité, la gare d’Orsay n’a jamais accueilli de trains à vapeur aussi imposants que ceux visibles dans le film, mais seulement de petits pour transiter vers la gare d’ grande illusion Jean Renoir, 1937Caserne Quartier Walter à Colmar2 rue des Belges, 68000 ColmarEn plus de Neuf-Brisach ou du Château du Haut-Koenigsbourg, des scènes extérieures du film ont été tournées dans ce lieu abritant le 152e régiment d’infanterie. Surnommé le régiment des Diables rouges » par les Allemands en 1915, il fut fondé en 1794. Jean Renoir a eu énormément de mal à financer son long métrage. Il trouva une producteur grâce à Jean Gabin, le lieutenant Maréchal dans le film. Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du IIIe Reich, le censura et chercha à détruire toutes ses copies. La grande illusion fut donc interdit en Allemagne mais également en France à partir du 1er octobre 1940, notamment en raison de son esprit pacifique et de sa volonté de fraternisation entre les peuples. Heureusement, des copies ont été sauvées. Un immense chance pour le l’ouest rien de nouveau Lewis Milestone, 1930Malibu LakeCalifornie 91301, états-UnisOscar du meilleur film et du meilleur réalisateur en 1930, A l’ouest rien de nouveau fut en partie tourné dans les studios Universal et dans le RKO Pathé Studio tous les deux situés en Californie. Dans cet état de l’Ouest des Etats-Unis, d’autres scènes furent filmées dans la Sherwood Forest, dans le Irvine Ranch à Laguna Beach, à Balboa à Newport Beach ainsi qu’au Lac Malibu. Ce parc artificiel fut créé en 1922 lors de la construction d’un barrage. Comme La grande illusion, le long métrage fut interdit en Allemagne une semaine après sa sortie, le 11 décembre 1930 par le Film-Oberprüfstelle, le comité de censure dirigé par grande guerre Mario Monicelli, 1959Forte di Landro39034 Dobbiaco, Bolzano, ItalieConstruit en 1880 pour protéger l’empire austro-hongrois, le Fort di Landro fut le décor du film La grande guerre, racontant la vie de Oreste Alberto Sordi et Giovanni Vittorio Gassman, deux soldats, sur le front italo-autrichien. La forteresse servit d’hôpital militaire dans le film Adieu aux armes réalisé par Charles Vidor. La croix rouge peinte à cette occasion sur sa façade est toujours visible aujourd’hui. Le long métrage de Mario Monicelli fut récompensé par le Lion d’or de la Mostra de Venise en là -haut Albert Dupontel, 2017Hôtel Fortuny9 rue Fortuny, 75017 ParisParmi les rares lieux de tournages parisiens de ce long métrage se trouve l’hôtel Fortuny, principalement utilisé pour les scènes d’intérieur. Construit en 1891, ce bâtiment a d’abord servi de lieu d’habitation, puis d’école de haute couture et d’esthétique et enfin de lieu de tournage pour la société de production d’Albert Dupontel. Outre Au revoir là haut, il y a également tourné 9 mois ferme. Au-revoir là -haut est une adaptation du roman éponyme de Pierre Lemaître, prix Goncourt en 2013. Le réalisateur rencontra par deux fois ce dernier pour discuter ensemble du dénouement du récit après avoir écrit 13 versions de scénario pour son Conan Bertrand Tavernier, 1996Carul Cu BereStrada Stavropoleos 5, București 030081, RoumanieAdaptation du roman éponyme de Roger Vercel, Capitaine Conan suit les pas de cet officier dont le rôle fut tenu par Philippe Torreton sur le front des Balkans. L’une des scènes du film fut tournée dans ce bar-restaurant du quartier de Lipscani à Bucarest. De style néogothique, il fut réalisé sur les plans de Siegfried Kofczinsky en 1899. C’est l’intérieur Art déco qui servit de décor au long métrage de Bertrand Tavernier. Prix Méliès l’année de sa sortie, il fut aussi récompensé par deux César, celui de meilleur réalisateur et de meilleur Gardiennes Xavier Beauvois, 2017Gare de Verneuil-sur-VienneJoyeux Noël Christian Carrion, 2005Château de BriasRue du château, 62130 BriasCe très beau château du XVIIIe siècle abrita le quartier général du Maréchal Foch lors de la Bataille d’Artois. Il fut donc logique pour le réalisateur français de l’utiliser dans son long métrage. Présenté en sélection officielle hors compétition lors du festival de Cannes l’année de sa sortie, il met en scène la fraternisation de soldats français et allemands le jour de Noël autour d’une partie de football. Ce moment suspendu, comme une trêve, fut découvert par Christian Carion dans le livre de l’historien Yves Buffetaut, Batailles de Flandres et d’Artois 1914-1918. Néanmoins, l’armée française refusa de prêter ses terrains pour le tournage parce qu’elle ne voulait pas relater ce tabou militaire. Pour plus de cohérence, dans le film, chaque camp parle sa langue. Si les Français parlent français, les écossais communiquent en anglais et les Allemands dans la langue de Saganne Alain Corneau, 1984Ruines du Fort SaganneDésert Adrar, MauritanieDans le film réalisé par Alain Corneau, le spectateur découvre l’histoire de l’officier Charles Saganne Gérard Depardieu et de ses troupes combattant les tribus révoltées du Sahara en 1911. Les équipes techniques ont créé de toutes pièces ce décor de forteresse sur la piste de Chinguetti, non loin de la passe d’Amogjar. Attention néanmoins, le ministère des Affaires étrangères met en garde les touristes car la zone est peu sûre. Une mini-série pour France 2 fut déclinée du film, agrémentée de scènes inédites. Le conseil d'achat Fantrippers Carte PARIS des 100 lieux cultes La carte Paris Fantrippers, un moyen original de découvrir la capitale française ! À travers 100 lieux de la pop culture arpentez ses rues sous un autre angle. Films, séries, musiques, bandes dessinées et romans, vous permettront de passer un agréable moment dans la Ville-Monde. De format plié 10 x 18 cm et 60 x 54 cm dépliée, elle se glisse aisément dans votre poche ou votre sac pour être consultée facilement. Afficher la suiteAcheter au meilleur prix sur Par Anthony Thibault vendredi 8 novembre 2019 Discutons de cet article
Unsélection de films documentaires sur la Première Guerre Mondiale. X Etant un service public, nous ne faisons aucun usage commercial des données collectées lors de votre navigation. Nous utilisons uniquement les cookies ou technologies similaires pour accéder à des données personnelles non sensibles stockées sur votre terminal et
Les peuples européens ne retiennent malheureusement pas les leçons Nooit meer oorlog ! Plus jamais de guerre ! Cette sentence péremptoire, lancée par les soldats Flamands ayant survécu au grand suicide de 1914-1918, résonne comme un terrible appel aux peuples européens de ne plus jamais se livrer de guerre. A tout jamais, cette déclaration, inscrite sur le bas de la deuxième Tour de l’Yser à Dixmude, honorera la mémoire de tout le sang versé au profit des marchands de canons. L’Europe, exsangue, cède sa place de puissance mondiale au profit des Etats-Unis qui surent patiemment attendre 1917 pour intervenir et asseoir leur domination sur le Vieux continent. De Dixmude à Verdun, il y a plus qu’une portée de canon. Si Verdun constitue indéniablement un haut lieu tragique du premier conflit, il tendit, pendant de trop nombreuses années, à occulter, dans la mémoire collective française, les champs de bataille de Flandre-Artois-Hainaut et dans une moindre mesure de la Somme. Et pourtant… Dixmude, Ypres, Langemark, Vimy, Notre-Dame de Lorette, Arras, Cambrai, Albert, Péronne, le Chemin des Dames…, loin d’être exhaustive, cette litanie de lieux fixe autant de cicatrices indélébiles de l’histoire européenne. Si la Première Guerre mondiale n’est pas la première guerre contemporaine du cinéma, elle est la première à profondément imprégner ses images dans les esprits des spectateurs. Le grand écran démocratise la vision de l’horreur qui n’est plus réservée aux seuls acteurs du conflit. Une centaine de films traitent du premier conflit. En voici sept sur les Pays-Bas français et la Picardie. Il est louable de rendre hommage à cette terre de bataille qu’est le Sud des grands Pays-Bas, à jamais marquée dans sa chair. Commandos de l’ombre Titre original Beneath Hill 60Film australien de Jeremy Sims 2010Le conflit s’enlise en cette année 1916, sur le front flamand entre Armentières et Ypres. A des milliers de kilomètres des Orages d’acier, le capitaine Oliver Woodward s’apprête à quitter son épouse et embarquer pour l’Europe. Afin de permettre l’avancée des troupes britanniques, un commando australien, aux ordres du capitaine, reçoit la mission suicidaire de pénétrer les lignes ennemies pour les miner. Le peloton de sapeurs australiens est contraint, avec la plus grande discrétion, de creuser des galeries pour déposer des charges explosives sous un bunker allemand. Que l’Australie semble loin pour ces jeunes hommes, à peine sortis de l’adolescence…Plaisante biographie du capitaine Woodward que livre Sims. S’il ne manque pas de films sur la Première Guerre mondiale, rares sont ceux s’attachant à des corps spécifiques, ici en l’occurrence, un peloton de mineurs venu de l’autre côté du globe. Loin de tout manichéisme, le réalisateur filme les combattants des deux côtés des tranchées, ennemis mortels unis dans les mêmes souffrances. Les scènes de combat sont également efficaces bien que l’intrigue se situe naturellement majoritairement sous terre. Il est incompréhensible que le film ne bénéficia d’aucune sortie en salle en France. Joyeux Noel Film français de Christian Carion 2005A quelques kilomètres de Lens le jour de Noël 1914. L’arrivée des colis, envoyés par la famille, égaye quelque peu le mortifère quotidien des troupes françaises, allemandes et écossaises. Depuis la tranchée allemande, retentit le chant Stille Nacht, heilige Nacht, magnifiquement interprété par le ténor Nikolaus Sprink qui a troqué le costume de l’opéra de Berlin contre l’uniforme feldgrau. Le silence se fait alentour. Des sapins sont exposés en dehors des tranchées. Des soldats sortent bientôt de celles-ci, bougies, cigarettes et chocolat en main. Contre toute attente, aucun coup de feu ne retentit…Le film est librement inspiré de différents épisodes de fraternisation survenus sur le front du Nord dela France le jour et le lendemain du réveillon de Noël 1914. Si l’intention de Carion est louable, le réalisateur passe quelque peu à côté de sa dénonciation du grand suicide européen. Des scènes trèsfortes côtoient trop souvent d’autres parfaitement invraisemblables qui sombrent dans un mauvais tragi-comique. Beaucoup de points faibles pour un film qui a néanmoins le courage de mettre en lumière ces jeunes hommes jetés dans un conflit qui les dépasse. Tant il est vrai que les marchands de canons et des officiers peu avares en sang versé ont très rapidement piétiné la fleur qui était au fusil. Maudite soit la guerre Film belge d’Alfred Machin 1914Adolphe Hardeff est un jeune aviateur. Il aime Lydia Modzel, citoyenne d’un pays voisin, et sœur de Sigismond. Les jeunes amoureux sont bientôt séparés par un sanglant conflit qui oppose leurs deux nations imaginaires. Hardeff est en prise à une forte rivalité avec un second aviateur, qui n’est autre que Sigismond. Chacun aux commandes de leurs biplans et triplans, les pilotes livrent de terribles combats aériens. Le moulin qui abritait naguère la passion d’Adolphe et Lydia constitue désormais l’ultime théâtre dans lequel s’affrontent l’amant et le frère de la jeune femme. Pour chacun de ces êtres, la guerre n’a pas voulu…Le scénario apparaît bien évidemment tiré par les cheveux. Mais là n’est pas l’essentiel pour ce film colorié à la main et terriblement prophétique, réalisé plusieurs mois avant le début du de Blendecques, Machin démontre avec talent que le cinéma de guerre avait trouvé ses lettres de noblesse dès l’aube du Septième art ; grâce, il est vrai, à un important concours de l’armée belge. Censuré en 1914 et occulté à la fin du conflit, au point d’être oublié de Maurice Bardèche et Robert Brasillach dans leur irremplaçable Histoire du cinéma, il mérite de trouver la place qui lui est due dans la filmographie européenne traitant de 1914-1918. Un chef-d’œuvre impitoyable dans sa mise en accusation de la guerre. Pour l’exemple Titre original King and countryFilm anglais de Joseph Losey 19641917, sur le front de Flandre. Horrifié par la barbarie de la guerre, de surcroît en proie à des problèmes conjugaux et dans un état d’épuisement total, le soldat britannique Hamp se laisse gagner par le désespoir et déserte son régiment. Fuite bien évidemment misérable… Hamp est bientôt rattrapé. Défendu devant la cour martiale par le capitaine Heargraves, avocat militaire, le jeune fantassin est condamné à mort. Heargraves éprouve bien de la compassion pour le soldat mais il ne peut y avoir d’autre sentence pour le capitaine Midgley qui dirige la cour. Ce sera la mort dans le déshonneur. Ses camarades du front s’enivrent avec lui pour la dernière fois…S’il ne figure pas parmi les films les plus connus de Losey, Pour l’exemple est une réalisation filmée avec talent bien que son origine théâtrale nuise parfois à la mise en scène. Imprégné par la doxa communiste, Losey teinte également parfois trop sa réalisation d’une lutte des grades. L’œuvre réhabilite néanmoins puissamment ces milliers de jeunes hommes, quel que fut leur uniforme, pour lesquels flancher était synonyme de peloton d’exécution. Dirk Bogarde est très largement à la hauteur, à l’image de Kirk Douglas dans Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick, autre maître-film antimilitariste. Les décors des tranchées et des casemates sont particulièrement soignés. Les puristes apprécieront. La tranchée Titre original The TrenchFilm franco-anglais de William Boyd 1999L’été 1916, peu avant la bataille de la Somme. La tranchée britannique se prépare à monter à l’assaut deux jours plus tard. Ils sont une trentaine, à peine entrés dans l’âge adulte, à tenter de percevoir ce qui les attend. Parmi eux, Eddie MacFarlane et son frère cadet, Billy, seulement âgé de 17 ans, sont des engagés volontaires. A grandes rasades de rhum, chacun trompe l’ennui et la peur comme il le peut. Pour faire le fanfaron devant ses camarades, Billy parie deux shillings qu’il regardera la tranchée adverse par l’une des meurtrières. Une balle le frappe alors en plein visage. A peine le temps de se morfondre pour son grand frère. Car il est 7h30. Sous les ordres du lieutenant Hart, les hommes s’apprêtent à prendre part au premier dispositif d’attaque…Ils sont nombreux ces visages juvéniles, alors anonymes, dont il s’agit de l’un de leurs tous premiers films. Ils sont nombreux et ils sont crédibles dans leur représentation de gosses touchants de naïveté qui ne concevaient la guerre qu’à travers leurs livres d’Histoire. Certes, la réalisation contient des passages inégaux empreints d’une grande sobriété mélancolique qui tranche mal avec une dénonciation universaliste de l’horreur de la guerre de tranchées. Le tout est néanmoins d’excellente facture pour William Boyd, transfuge du roman au cinéma qui signe avec La Tranchée son premier et unique long-métrage. Un long dimanche de fiançailles Film français de Jean-Pierre Jeunet 2004La romantique Mathilde n’a que 19 ans en cette année 1919. Si la guerre est terminée, elle a définitivement brisé son existence, déjà largement malmenée par sa condition d’orpheline boiteuse. Son Breton de fiancé Manech est mort quelque part sur le front de la Somme, à proximité d’un avant-poste dénommé Bingo crépuscule. Manech fait partie d’un petit groupe de cinq fantassins condamnés à mort par une cour martiale pour mutilation volontaire et abandonnés à leur triste sort à proximité des lignes teutonnes. Mais Mathilde refuse de croire en la mort de son fiancé ; mort pourtant confirmée par tous les vétérans du front. La fiancée se décide à mener sa propre enquête, aidée en cela de M. Pire, détective privé…On adhère ou non mais l’univers cinématographique de Jeunet ne peut laisser indifférent. Peut-être ne sied-il pas toujours au mieux à un film sur la Première Guerre mondiale. On a parfois l’impression de regarder Amélie Poulain et les Poilus ; le réalisateur faisant de nouveau figurer au casting Audrey Tautou. Il confère néanmoins une extraordinaire originalité qui prend largement, trop ?, ses libertés avec le roman éponyme de Sébastien Japrisot. Le réalisme des premières scènes de combat est époustouflant avant que l’on se perde quelque peu dans une intrigue faisant la part belle à de nombreux personnages secondaires qui compliquent le scénario. Qu’en penser encore une fois, à l’instar des autres films ? Finalement, peut-être est-il difficile de totalement se délecter de tels films qui plongent le spectateur dans un légitime malaise quand on songe à la terreur endurée par ces guerriers. La vie et rien d’autre Film français de Bertrand tavernier 1989Deux années que la Première Guerre mondiale est terminée en ce mois de novembre 1920. Dans une France qui, bien que victorieuse, panse sa plaie béante de plus d’un million et demi de ses enfants morts au combat, le commandant Dellaplane est chargé d’identifier les corps exhumés et les soldats amnésiques dans les régions du Nord de la France. Lors de ses recherches, il fait bientôt la rencontre d’Alice et Irène, deux femmes de condition sociale opposée, cherchant respectivement leurs fiancé et mari. D’abord agacé par la présence inepte de ces deux femmes, le commandant et Irène apprennent progressivement à s’apprivoiser. Dellaplane reçoit l’ordre de rechercher quel disparu aura l’insigne honneur d’être inhumé sous l’Arc de triomphe et devenir le soldat inconnu. Par déontologie, le commandant s’oppose à sa hiérarchie…Habitué des films sur l’Histoire, Tavernier livre ici l’une de ses toutes meilleures réalisations. Et qui de mieux que le lillois Philippe Noiret pour ce rôle de bourru chef d’une comptabilité macabre chargé de redonner vie » à une partie des soldats Français disparus ? Et de leur redonner vie à tous, et ce contre l’avis d’une hiérarchie politique soucieuse de n’honorer la mémoire que de l’un d’entre et la récupération des destins de ces héros brisés s’avèrent bien plus macabres que la guerre elle-même en fin de compte… Aussi, en filigrane, Tavernier signe-t-il un fort et émouvant réquisitoire contre ces politiciens ventrus de la Troisième république déjà affairés à s’engraisser et se remettre aux affaires comme si de rien n’avait été. Un chef-d’œuvre à voir impérativement ! Le miroir du Nord, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine S'abonner
. 206 652 112 326 632 221 574 38